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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 22 juillet 2019

Journal en français facile 22 juillet 2019

Marie Casadebaig : Bonsoir à tous et bienvenu dans le journal en français facile sur RFI, que j'ai le plaisir de présenter avec Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Marie, bonsoir à toutes et à tous.

MC : À la Une de l'actualité ce soir, la mission de protection européenne que Londres voudrait installer dans la région du détroit d'Ormuz. C'est là qu'un bateau britannique, transportant du pétrole, a été arrêté par l'Iran vendredi.

ZK : La colère des habitants du quartier de Sour Baher au sud de Jérusalem. Les autorités israéliennes ont décidé de détruire leurs immeubles, car ils seraient trop près de la barrière qui sépare l'État hébreu de la Cisjordanie occupée.

MC : Un suspect a été arrêté, puis amené à l'hôpital dans l'affaire de Mamoudou Barry dans le nord-ouest de la France. Ce Guinéen a été frappé vendredi soir. Il en est mort le lendemain.

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ZK : La Grande-Bretagne répond à l'Iran, trois jours après l'arrestation, par Téhéran d'un pétrolier britannique, c'est-à-dire un bateau transportant du pétrole. Cela s'est passé dans le détroit d'Ormuz.

MC : La Première ministre, Theresa May, a organisé une réunion d'urgence avec plusieurs ministres ce matin. Mais ce soir, c'est son ministre des Affaires étrangères qui a expliqué au Parlement britannique, quelle décision le gouvernement avait prise pour réagir à l'attitude des autorités iraniennes. À Londres, la correspondance de Muriel Delcroix.

Jeremy Hunt a qualifié la capture du Stena Impero et de son équipage d'« acte de piraterie étatique » et prévenu que si l'Iran continuait à agir de la sorte, il lui faudrait accepter une « présence occidentale accrue » dans le golfe Persique. La principale mesure annoncée par le chef de la diplomatie est la constitution d'une mission maritime de protection dans le détroit d'Ormuz pour y assurer la libre navigation. Cette force sera créée par les pays européens et n'inclura pas les États-Unis, a bien précisé Jeremy Hunt qui a insisté sur le fait que le Royaume-Uni ne partageait pas la politique de pression maximale appliquée par Donald Trump sur l'Iran. Le chef de la diplomatie a d'ailleurs dit regretter cette escalade et a rappelé que Londres ne cherchait pas la confrontation avec Téhéran. Après la publication d'images vidéo des 23 marins du pétrolier arraisonné qui paraissent bien traités, le gouvernement britannique a encore réclamé la libération immédiate du tanker et en attendant a relevé d'un nouveau cran son niveau de sécurité dans le Golfe. Muriel Delcroix, Londres, RFI.

MC : Dans le nord-est de la Syrie, un marché aux légumes a été la cible de bombardements aériens, dans la province d'Idleb. Au moins une cinquantaine de personnes ont été tuées. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme qui donne ce bilan accuse l'armée russe. Mais Moscou dément être responsable de ces attaques. Le régime de Damas et son principal allié ont intensifié leurs bombardements, depuis le mois d'avril, sur cette province qui échappe toujours à son contrôle.

ZK : L'État d'Israël a commencé à détruire, ce lundi, des logements dans le quartier de Sour Baher au sud de Jérusalem.

MC : Ces appartements, construits par des Palestiniens, se trouvent trop près de la barrière de séparation entre l'État hébreu et la Cisjordanie, selon les autorités israéliennes. Mais pour les habitants du quartier, la majorité de ces bâtiments se trouvent dans une zone sous contrôle de l'Autorité palestinienne. Le reportage de Guilhem Delteil.

Khaled Abou Mahamid regarde sur le toit d'un immeuble voisin l'armée israélienne détruire sa maison. Les lunettes de soleil de cet avocat palestinien cachent difficilement ses larmes : « Je suis très triste, très triste. Pour ma femme et mes enfants. Et puis ce sont 15 années de travail qui sont détruites. » Khaled Abou Mahamid vit en Cisjordanie, mais au pied de la barrière de séparation. Il avait obtenu l'autorisation des autorités locales pour construire cette maison de quatre étages pour héberger toute sa famille : onze personnes y vivaient depuis un an. À quelques mètres, mais de l'autre côté de la barrière, les bulldozers détruisent deux autres bâtiments. Eux aussi avaient reçu des permis de construire de l'Autorité palestinienne, assure Khaled el-Khatib, le maire de Dar as-Salah, la commune palestinienne : « On a donné des permis à ce bâtiment-là et à celui-là aussi. Cette zone ne fait pas partie de la municipalité de Jérusalem. Elle nous appartient. Elle appartient à l'Autorité palestinienne. La plupart des gens ont obtenu un permis de construire de notre part, de l'Autorité palestinienne. » Contacté par RFI, le gouvernement israélien ne reconnaît pas la validité des permis de construire accordés par l'Autorité palestinienne. Alors que les cartes de l'ONU placent ces bâtiments en territoire palestinien, il affirme que la plupart de ces habitations sont dans une zone israélienne et invoque des raisons de sécurité, soulignant qu'elles ont été attestées par la plus haute instance judiciaire israélienne. Guilhem Delteil, Jérusalem, RFI.

MC : Cette opération de démolition a été dénoncée par les Nations unies et l'Union européenne.

ZK : Une attaque contre la base militaire française de Gao, dans le nord du Mali.

MC : Un véhicule a explosé à l'entrée du site. Trois personnes, françaises et estoniennes, ont été blessées. Leur vie n'est pas en danger. Cette base militaire est partagée par la force française de lutte contre le jihadisme, Barkhane, la mission de maintien de la paix des Nations unies et les forces armées maliennes.

En République démocratique du Congo, en pleine épidémie du virus Ebola dans le nord-est du pays, le ministre de la Santé a démissionné. Le docteur Oly Ilunga s'est senti mis à l'écart. La présidence de la République a décidé de prendre le contrôle de la riposte, donc toute l'organisation de lutte contre la maladie. L'épidémie a déjà tué plus de 1 700 personnes en un an.

ZK : Des questions au lendemain d'une nouvelle manifestation à Hong Kong. Près de 400 000 personnes ont défilé, hier, pour dénoncer l'influence grandissante de la Chine sur cette ancienne colonie britannique. Des violences ont éclaté à la fin de la journée.

MC : Des hommes habillés avec des vêtements et portant des masques ont frappé des manifestants avec des bâtons. Au moins 45 personnes ont été blessées, certaines gravement. Des Hongkongais dénoncent ce lundi l'intervention de membres de la mafia locale. Ils dénoncent aussi le manque de réactivité de la police. Jean-Philippe Béja est directeur de recherche au Centre d'études français sur la Chine contemporaine.

[Transcription manquante]

MC : Propos recueillis par Heike Schmidt.

Quatorze États membres de l'Union européenne ont donné leur accord de principe pour un « mécanisme de solidarité » pour répartir les migrants secourus en Méditerranée. C'est ce qu'annonce aujourd'hui Emmanuel Macron, après une réunion de représentants européens à Paris. Le projet est porté par la France et l'Allemagne. Le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, n'a pas fait le déplacement en France.

ZK : Trois jours après le meurtre de Mamoudou Barry, dans le nord-ouest de la France, un suspect a été arrêté puis hospitalisé.

MC : Cet enseignant-chercheur guinéen a été frappé par un homme, vendredi soir, peu de temps avant la finale de la Coupe d'Afrique des nations de football, qui opposait l'Algérie au Sénégal. Il est mort de ses blessures le lendemain. Ses proches pensent qu'il s'agit d'un crime raciste. Les détails sur l'enquête avec Laura Martel.

Le suspect âgé de 29 ans est français d'origine turque, et non pas turque comme l'avait d'abord indiqué des sources policières à l'AFP. Ce trentenaire est connu pour des infractions liées aux stupéfiants selon les mêmes sources, qui précisent qu'il présente également des antécédents psychiatriques et est actuellement sous tutelle. Quelques heures après son interpellation, le procureur de Rouen a confirmé sa mise en garde à vue puis indiqué en début d'après-midi que suite à un examen médical, la garde à vue avait dû être levée et le suspect hospitalisé. Il faudra donc patienter pour connaitre les circonstances exactes du drame, notamment le motif de l'agression. Pour l'avocat de la famille Barry, c'est indéniablement un crime raciste, puisque le suspect aurait apostrophé le chercheur guinéen et sa femme en criant « sales Noirs, on va vous niquer ce soir ». En revanche, « rien ne permet d'établir que c'est en lien avec la finale de la CAN », précise Maître Haddad. En effet, dès l'annonce du drame, certaines personnalités ou quidams avaient pointé du doigt les supporters de l'Algérie. S'il est désormais établi que le suspect n'est pas Algérien et souffre de problèmes psychiatriques, il reste possible que le football ait servi de prétexte à l'agression, car outre que les propos attribués au suspect pourraient faire référence au match, l'homme portait alors le maillot d'un club d'Istanbul. Ce sera à l'enquête d'apporter ces précisions.

MC : C'était les explications de Laura Martel. C'est la fin de ce journal en français facile. Merci Zéphiryn Kouadio.

ZK : C'était un plaisir, Marie.

MC : Journal à retrouver en ligne, savoirs.rfi.fr


Journal en français facile 22 juillet 2019

Marie Casadebaig : Bonsoir à tous et bienvenu dans le journal en français facile sur RFI, que j'ai le plaisir de présenter avec Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Marie, bonsoir à toutes et à tous.

MC : À la Une de l'actualité ce soir, la mission de protection européenne que Londres voudrait installer dans la région du détroit d'Ormuz. C'est là qu'un bateau britannique, transportant du pétrole, a été arrêté par l'Iran vendredi.

ZK : La colère des habitants du quartier de Sour Baher au sud de Jérusalem. Les autorités israéliennes ont décidé de détruire leurs immeubles, car ils seraient trop près de la barrière qui sépare l'État hébreu de la Cisjordanie occupée.

MC : Un suspect a été arrêté, puis amené à l'hôpital dans l'affaire de Mamoudou Barry dans le nord-ouest de la France. Ce Guinéen a été frappé vendredi soir. Il en est mort le lendemain.

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ZK : La Grande-Bretagne répond à l'Iran, trois jours après l'arrestation, par Téhéran d'un pétrolier britannique, c'est-à-dire un bateau transportant du pétrole. Cela s'est passé dans le détroit d'Ormuz.

MC : La Première ministre, Theresa May, a organisé une réunion d'urgence avec plusieurs ministres ce matin. Mais ce soir, c'est son ministre des Affaires étrangères qui a expliqué au Parlement britannique, quelle décision le gouvernement avait prise pour réagir à l'attitude des autorités iraniennes. À Londres, la correspondance de Muriel Delcroix.

Jeremy Hunt a qualifié la capture du Stena Impero et de son équipage d'« acte de piraterie étatique » et prévenu que si l'Iran continuait à agir de la sorte, il lui faudrait accepter une « présence occidentale accrue » dans le golfe Persique. La principale mesure annoncée par le chef de la diplomatie est la constitution d'une mission maritime de protection dans le détroit d'Ormuz pour y assurer la libre navigation. Cette force sera créée par les pays européens et n'inclura pas les États-Unis, a bien précisé Jeremy Hunt qui a insisté sur le fait que le Royaume-Uni ne partageait pas la politique de pression maximale appliquée par Donald Trump sur l'Iran. Le chef de la diplomatie a d'ailleurs dit regretter cette escalade et a rappelé que Londres ne cherchait pas la confrontation avec Téhéran. Après la publication d'images vidéo des 23 marins du pétrolier arraisonné qui paraissent bien traités, le gouvernement britannique a encore réclamé la libération immédiate du tanker et en attendant a relevé d'un nouveau cran son niveau de sécurité dans le Golfe. Nach der Veröffentlichung von Videobildern der 23 anscheinend gut behandelten Seeleute des an Bord befindlichen Tankers hat die britische Regierung die sofortige Freilassung des Tankers gefordert und in der Zwischenzeit ein neues Sicherheitsniveau im Golf geschaffen. Muriel Delcroix, Londres, RFI.

MC : Dans le nord-est de la Syrie, un marché aux légumes a été la cible de bombardements aériens, dans la province d'Idleb. Au moins une cinquantaine de personnes ont été tuées. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme qui donne ce bilan accuse l'armée russe. Mais Moscou dément être responsable de ces attaques. Le régime de Damas et son principal allié ont intensifié leurs bombardements, depuis le mois d'avril, sur cette province qui échappe toujours à son contrôle.

ZK : L'État d'Israël a commencé à détruire, ce lundi, des logements dans le quartier de Sour Baher au sud de Jérusalem.

MC : Ces appartements, construits par des Palestiniens, se trouvent trop près de la barrière de séparation entre l'État hébreu et la Cisjordanie, selon les autorités israéliennes. Mais pour les habitants du quartier, la majorité de ces bâtiments se trouvent dans une zone sous contrôle de l'Autorité palestinienne. Le reportage de Guilhem Delteil.

Khaled Abou Mahamid regarde sur le toit d'un immeuble voisin l'armée israélienne détruire sa maison. Les lunettes de soleil de cet avocat palestinien cachent difficilement ses larmes : « Je suis très triste, très triste. Pour ma femme et mes enfants. Et puis ce sont 15 années de travail qui sont détruites. » Khaled Abou Mahamid vit en Cisjordanie, mais au pied de la barrière de séparation. Il avait obtenu l'autorisation des autorités locales pour construire cette maison de quatre étages pour héberger toute sa famille : onze personnes y vivaient depuis un an. À quelques mètres, mais de l'autre côté de la barrière, les bulldozers détruisent deux autres bâtiments. Eux aussi avaient reçu des permis de construire de l'Autorité palestinienne, assure Khaled el-Khatib, le maire de Dar as-Salah, la commune palestinienne : « On a donné des permis à ce bâtiment-là et à celui-là aussi. Cette zone ne fait pas partie de la municipalité de Jérusalem. Elle nous appartient. Es gehört uns. Elle appartient à l'Autorité palestinienne. La plupart des gens ont obtenu un permis de construire de notre part, de l'Autorité palestinienne. » Contacté par RFI, le gouvernement israélien ne reconnaît pas la validité des permis de construire accordés par l'Autorité palestinienne. Alors que les cartes de l'ONU placent ces bâtiments en territoire palestinien, il affirme que la plupart de ces habitations sont dans une zone israélienne et invoque des raisons de sécurité, soulignant qu'elles ont été attestées par la plus haute instance judiciaire israélienne. Während UN-Karten diese Gebäude auf palästinensischem Territorium platzieren, erklärt er, dass sich die meisten dieser Häuser in einer israelischen Zone befinden, und beruft sich auf Sicherheitsgründe. Er weist darauf hin, dass sie von Israels höchster Justizbehörde attestiert wurden. While UN maps place these buildings in Palestinian territory, he says that most of these homes are in an Israeli zone and invokes security reasons, pointing out that they have been attested by Israel's highest judicial body. Guilhem Delteil, Jérusalem, RFI.

MC : Cette opération de démolition a été dénoncée par les Nations unies et l'Union européenne.

ZK : Une attaque contre la base militaire française de Gao, dans le nord du Mali.

MC : Un véhicule a explosé à l'entrée du site. Trois personnes, françaises et estoniennes, ont été blessées. Leur vie n'est pas en danger. Cette base militaire est partagée par la force française de lutte contre le jihadisme, Barkhane, la mission de maintien de la paix des Nations unies et les forces armées maliennes.

En République démocratique du Congo, en pleine épidémie du virus Ebola dans le nord-est du pays, le ministre de la Santé a démissionné. Le docteur Oly Ilunga s'est senti mis à l'écart. Dr. Oly Ilunga fühlte sich pleite. Dr. Oly Ilunga felt sidelined. La présidence de la République a décidé de prendre le contrôle de la riposte, donc toute l'organisation de lutte contre la maladie. Die Präsidentschaft der Republik hat beschlossen, die Kontrolle über die Reaktion zu übernehmen, so dass die gesamte Organisation die Krankheit bekämpft. L'épidémie a déjà tué plus de 1 700 personnes en un an.

ZK : Des questions au lendemain d'une nouvelle manifestation à Hong Kong. Près de 400 000 personnes ont défilé, hier, pour dénoncer l'influence grandissante de la Chine sur cette ancienne colonie britannique. Des violences ont éclaté à la fin de la journée.

MC : Des hommes habillés avec des vêtements et portant des masques ont frappé des manifestants avec des bâtons. Au moins 45 personnes ont été blessées, certaines gravement. Des Hongkongais dénoncent ce lundi l'intervention de membres de la mafia locale. Ils dénoncent aussi le manque de réactivité de la police. Jean-Philippe Béja est directeur de recherche au Centre d'études français sur la Chine contemporaine.

[Transcription manquante]

MC : Propos recueillis par Heike Schmidt.

Quatorze États membres de l'Union européenne ont donné leur accord de principe pour un « mécanisme de solidarité » pour répartir les migrants secourus en Méditerranée. C'est ce qu'annonce aujourd'hui Emmanuel Macron, après une réunion de représentants européens à Paris. Le projet est porté par la France et l'Allemagne. Le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, n'a pas fait le déplacement en France.

ZK : Trois jours après le meurtre de Mamoudou Barry, dans le nord-ouest de la France, un suspect a été arrêté puis hospitalisé.

MC : Cet enseignant-chercheur guinéen a été frappé par un homme, vendredi soir, peu de temps avant la finale de la Coupe d'Afrique des nations de football, qui opposait l'Algérie au Sénégal. Il est mort de ses blessures le lendemain. Ses proches pensent qu'il s'agit d'un crime raciste. Les détails sur l'enquête avec Laura Martel.

Le suspect âgé de 29 ans est français d'origine turque, et non pas turque comme l'avait d'abord indiqué des sources policières à l'AFP. Der 29-jährige Verdächtige ist ein Franzose türkischer Herkunft und kein Türke, wie die Polizei der AFP zunächst mitteilte. Ce trentenaire est connu pour des infractions liées aux stupéfiants selon les mêmes sources, qui précisent qu'il présente également des antécédents psychiatriques et est actuellement sous tutelle. Quelques heures après son interpellation, le procureur de Rouen a confirmé sa mise en garde à vue puis indiqué en début d'après-midi que suite à un examen médical, la garde à vue avait dû être levée et le suspect hospitalisé. Il faudra donc patienter pour connaitre les circonstances exactes du drame, notamment le motif de l'agression. It will therefore be necessary to wait to know the exact circumstances of the tragedy, in particular the motive of the aggression. Pour l'avocat de la famille Barry, c'est indéniablement un crime raciste, puisque le suspect aurait apostrophé le chercheur guinéen et sa femme en criant « sales Noirs, on va vous niquer ce soir ». Für den Anwalt der Familie Barry ist es zweifellos ein rassistisches Verbrechen, da der Verdächtige den guineischen Forscher und seine Frau mit den Worten "Dreckige Schwarze, wir werden dich heute Nacht ficken" angerufen hätte. For the Barry family lawyer, it is undeniably a racist crime, since the suspect would have called the Guinean researcher and his wife shouting "dirty blacks, we're going to fuck you tonight". En revanche, « rien ne permet d'établir que c'est en lien avec la finale de la CAN », précise Maître Haddad. On the other hand, "there is no evidence that this is in connection with the CAN final," says Haddad. En effet, dès l'annonce du drame, certaines personnalités ou quidams avaient pointé du doigt les supporters de l'Algérie. Indeed, as soon as the announcement of the tragedy, some personalities or quidams had pointed the finger at the supporters of Algeria. S'il est désormais établi que le suspect n'est pas Algérien et souffre de problèmes psychiatriques, il reste possible que le football ait servi de prétexte à l'agression, car outre que les propos attribués au suspect pourraient faire référence au match, l'homme portait alors le maillot d'un club d'Istanbul. Ce sera à l'enquête d'apporter ces précisions.

MC : C'était les explications de Laura Martel. C'est la fin de ce journal en français facile. Merci Zéphiryn Kouadio.

ZK : C'était un plaisir, Marie.

MC : Journal à retrouver en ligne, savoirs.rfi.fr