Comment on s'est rencontrés | Histoire en français
– Bonjour ! – Bonjour les super étudiants !
– Vous nous avez souvent demandé comment Pierre et moi on s'est rencontrés,
surtout dans les commentaires de la vidéo, où Pierre il m'avait fait un interview.
Et donc, aujourd'hui on va vous raconter notre histoire, comment on s'est connus.
– Et au niveau du français,
eh bien, ça doit vous servir de modèle pour raconter à votre tour une histoire.
Et attention, il y aura une compréhension orale à la fin.
Allez, abonne-toi à la chaîne si ce n'est pas encore fait,
clique sur la petite cloche et nous, on commence.
– On va commencer par le début. Première partie : « Pourquoi nous étions à Madrid ? »
– Oui, tous les deux à ce moment-là, alors que toi, tu es née au Japon,
on en parle dans la vidéo de l'interview.
Et moi je suis né en France, je suis de Bordeaux à la base.
Donc, eh bien dans mon cas c'est très simple :
je suis parti, comme beaucoup d'étudiants, comme Erasmus, comme étudiant Erasmus,
donc j'ai fait ma dernière année en fait, de biologie.
Parce que oui, avant de faire des études pour être professeur de français,
j'ai fait des études de biologie.
Et donc voilà, j'ai fait cette année à Madrid.
– Et moi, ça faisait cinq ans que je vivais à Madrid.
En fait, j'étais venue de Paris pour faire mes études, moi aussi, de biologie.
Et donc en cinquième année, on était apparemment à la même fac,
mais on ne s'était jamais vus, je ne sais pas pourquoi.
– On va voir ça dans la deuxième partie.
– Et donc, on passe à la deuxième partie, c'est : « Avant notre rencontre. »
– Oui. Alors en fait, bon, je dois avouer qu'à cette époque
je n'étais pas un étudiant tout à fait modèle.
Et c'est vrai que Madrid, c'est une ville incroyable,
surtout pour sortir le soir et la nuit.
– On avait 25 ans il faut dire, à l'époque, on était jeunes.
– Donc je n'allais pas trop en cours en fait, à l'université.
Et pourtant, alors ça, c'est vraiment incroyable, je ne sais pas pourquoi,
mais en fait ce qui s'est passé, et c'est là que c'est assez drôle,
dans les toilettes des filles,
sur la porte des toilettes des filles, il y avait un mot qui parlait de moi, de Pierre !
Je ne sais pas pourquoi, je n'ai jamais su qui était la fille qui avait écrit ça,
et qui disait grosso modo que j'étais quelqu'un de pas sympa avec les filles,
que je sortais avec des filles, et puis…
Et puis voilà. Mais c'était totalement faux ! Moi, je ne connaissais personne à l'université.
Que grosso modo, j'étais un salaud !
Donc en fait, du coup, les gens parlaient de moi à la fac, alors que je n'y allais jamais.
Mais surtout, un copain Erasmus français m'a raconté ça.
Et moi, j'ai trouvé ça quand même un petit peu gonflé, comme on dit.
J'ai dit : « Mais enfin, c'est incroyable, elle ne me connaît même pas. »
Et j'avais un copain argentin.
– Miguel. – Miguel. Salut Miguel, si tu regardes cette vidéo !
Et en fait, je parlais, moi, très mal espagnol à l'époque, et j'écrivais encore plus mal espagnol.
Et j'ai dit à mon copain : « Écoute, tu ne voudrais pas aller voir dans les toilettes des filles,
savoir exactement ce qu'il y a écrit, et tu vas répondre ça. »
Et en fait, je lui ai écrit une réponse qui a été… Il me l'avait traduite,
et c'était un truc assez drôle quoi, je l'avais pris à la rigolade,
je ne m'étais pas vexé, et c'était une réponse assez drôle.
Et du coup, il a fait ça, il est allé écrire la réponse.
Et du coup, dans la fac, tout le monde parlait encore plus de moi,
alors que je n'y allais jamais !
– Et moi par contre, évidemment j'y allais tous les jours à la fac,
j'étais une élève sérieuse, pas comme d'autres.
Et un jour, je me souviens de cette histoire, parce que mes copines sont arrivées et m'ont dit :
« Ah, tu sais quoi ? Tu sais, il y a un Erasmus, il y avait un mot sur les toilettes,
il a répondu, tu ne vois pas qui c'est ? »
Et moi j'étais là : « Non non, je ne vois pas du tout qui c'est. »
Et ça faisait parler tout le monde cette histoire des mots dans les toilettes.
Mais moi, ça ne m'intéressait pas trop, donc bon, j'avais dit : « Ah bon ? Bon, bon ».
– Mais alors, comment est-ce qu'on s'est rencontrés ?
Et c'est là qu'arrive la troisième partie : « La rencontre. »
– Et donc on avait 25 ans, on était jeunes, on est à Madrid.
Arrive un weekend, et donc comme tous les weekends, on sort.
Moi, j'étais sortie ce weekend-là avec mes copines,
on est allées dans une boîte de nuit qui s'appelle la « Sala Sol »,
si vous connaissez Madrid, peut-être que vous la connaissez.
Et donc on arrive dans la boîte de nuit, on est dedans à parler.
Et ma copine me dit :
« Hey, regarde ! C'est lui le mec dont je t'ai parlé, des mots des toilettes ! », et tout ça.
Je dis : « Ah bon ? Non, je ne le connais pas. »
Et là, ma copine se précipite sur Pierre, elle commence à parler avec lui.
Entre temps, moi, j'étais avec d'autres personnes, je parlais,
et c'est vrai que je n'ai pas revu ma copine de toute la nuit.
Et du coup, je n'ai toujours pas connu Pierre encore.
– Et alors, effectivement, moi aussi j'étais là ce soir-là avec des copains
en discothèque à la fameuse « Sala Sol », c'est vraiment un monument à Madrid,
de la Movida et tout ça. Bon, les Madrilènes comprendront.
Et donc, je parle avec Susannah, qui est vraiment très, très sympa, ta copine,
très espagnole, à parler beaucoup, très joyeuse et tout ça.
Donc c'est vrai qu'on parle, mais je ne te connaissais toujours pas.
– Et voilà qu'arrive 6h du matin, la boîte de nuit ferme, tout le monde sort.
Et là, je retrouve ma copine qui est toujours avec Pierre.
Et elle me dit : « Oh regarde, c'est lui Pierre ! » Et elle me présente Pierre,
« Bonjour », « Bonjour ». Et du coup, il était 6h du matin, on ne savait pas trop quoi faire,
on ne voulait pas rentrer encore à la maison, et on s'est dit :
« On n'a qu'à aller prendre un petit-déjeuner. » – Oui, c'est très espagnol,
ils sont fous ces Espagnols,
voilà, ils sortent à 6h de discothèque, et qu'est-ce qu'ils font ? Ils vont prendre le petit-déjeuner,
c'est… Voilà, « made in Spain », comme ils disent.
– Voilà, donc on est allés dans une cafétéria, prendre un petit-déjeuner.
Et c'est là qu'on a beaucoup rigolé, il me faisait beaucoup marrer Pierre,
parce qu'il parlait espagnol tellement mal que tout ce qu'il disait, c'était marrant.
– Finalement, c'est peut-être grâce à mon mauvais espagnol que j'ai pu te charmer !
– Peut-être. – Vous voyez, vraiment n'hésitez jamais à parler,
n'ayez pas peur, n'ayez pas honte, c'est drôle, parlez, parlez, parlez !
Et donc, la partie quatre qu'on va appeler « L'épilogue », d'accord ?
Bon en fait, finalement après ça,
je suis allé beaucoup plus souvent à la fac. – Enfin, à la cafétéria !
On va tout dire, à la fac, mais à la cafétéria. – Attends, j'allais un peu en cours,
j'ai eu mes examens quand même, j'ai réussi !
Mais bon, c'est vrai que j'allais surtout à la cafétéria
pour retrouver Noemi avec ses copines, et d'autres copains.
Et puis voilà, on s'est vus de plus en plus et puis l'amour a fait le reste, et voilà.
– Donc voilà l'histoire de notre rencontre,
tout ça grâce à un mot sur la porte des toilettes.
– Oui, alors, je voulais envoyer un message dans cette vidéo, j'en profite.
Si la fille qui a écrit ce mot sur moi se reconnait dans cette vidéo,
s'il te plaît, voilà, mets un message, là, dans les commentaires,
parce que je n'ai jamais su ni pourquoi ni qui.
– Si vous avez une histoire drôle, sympa, d'une rencontre
avec un ami ou une amie, un copain, un mari, une femme,
vous pouvez nous la raconter dans les commentaires, partagez-la avec nous.
– Et puis surtout,
faites-le, peut-être essayez de le faire chez vous aussi, même à deux,
comme ça, c'est un très bon exercice pour le français.
Essayez de vous enregistrer et de vous écouter, c'est excellent !
Et puis, n'oubliez pas qu'il y a une compréhension orale aussi.
– Et comme toujours, si vous ne vous êtes pas inscrits encore, vous avez deux cours gratuits :
un pour débutant, un pour niveau intermédiaire. Alors, n'hésitez pas à vous inscrire.
– Ils vont apparaître là ou dans la description.
– Oui, et on se retrouve… – Non, mais moi je voudrais dire :
écoutez, profitez de la vie, parce que la vie est courte.
Et vous voyez, finalement, la vie c'est plein d'opportunités, eh bien, il faut les saisir.
Donc voilà, profitez de la vie, et puis n'oubliez pas d'apprendre du français.
– Allez, on se retrouve dimanche prochain. On vous embrasse fort.
Au revoir !