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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 12/09/2021 20h00 GMT

Journal en français facile 12/09/2021 20h00 GMT

22h à Paris, 2h de moins en temps universel. Loïc Bussières : Bonsoir et bienvenue dans votre Journal en français facile. Journal que je vous présente en compagnie de Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin. Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Loïc, bonsoir à toutes et à tous. LB : À la une : la reprise des discussions entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique. Le directeur de l'agence onusienne était à Téhéran où il est revenu sur la question de la surveillance du programme nucléaire iranien. Les détails dans un instant. ZK : La Hongrie, première étape de la tournée du Pape François en Europe centrale. L'occasion d'un entretien avec Viktor Orban, en forme de rencontre des contraires. Vous l'entendrez. LB : Novak Djokovic, prêt à rentrer dans l'Histoire du tennis. Le numéro un mondial peut réaliser le grand chelem calendaire en cas de victoire ce soir en finale de l'US Open.

------ ZK : On se rend à Téhéran pour débuter cette édition. La capitale iranienne où la question du nucléaire était une fois encore au centre des débats ce dimanche. LB : Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, y rencontrait en effet le nouveau chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique Mohammad Eslami. Objectif : tenter de trouver un accord pour désamorcer la crise entre l'Iran et l'agence onusienne. Sur place, les précisions de Siavosh Ghazi.

L'Iran semble avoir fait un demi pas en direction de l'Agence onusienne. En effet, le nouveau chef du programme nucléaire a qualifié de positive les discussions avec Raphael Grossi. Il a ajouté que les discussions allaient se poursuivre et que le directeur général de l'AIEA devait revenir à Téhéran pour de nouvelles discussions. De même, l'Iran a donné son accord pour les cartes mémoires des caméras installées dans sites nucléaires iraniens soient changées. Ce qui permettra d'enregistrer toujours les activités menées dans ces sites mais les inspecteurs de l'agence onusienne n'auront toujours pas accès à ces vidéos. Dans son dernier rapport, l'Agence a critiqué l'Iran. Toute d'abord, l'Iran n'a pas répondu aux questions de l'agence onusienne sur de l'uranium trouvé dans plusieurs sites anciens non déclarés. De même, Téhéran a limité la surveillance de ses sites nucléaires par les inspecteurs. Parallèlement à ce blocage avec l'AIEA, les négociations avec les grandes puissances pour tenter de ressusciter l'accord nucléaire de 2015 sont au point mort alors que l'Iran poursuit ses activités nucléaires en utilisant des appareils de plus en plus modernes. Les États-Unis et les pays européens, qui ont perdu patience, ont demandé à Téhéran de revenir à la table des négociations. Mais Téhéran qui se sent en position de force traîne les pieds.

ZK : À la Une également, la visite du Pape François en Europe centrale avec une première étape à Budapest, en Hongrie. LB : Budapest où il a rencontré le Premier ministre souverainiste Viktor Orban, une escale de quelques heures, seulement. Il faut dire qu'avec Viktor Orban, les sujets de discorde ne manquent pas. Et c'est sans compter les media hongrois pro gouvernementaux qui qualifient François de « sénile et imbécile » en raison de son plaidoyer pour les réfugiés. Le Vatican, de son côté, explique la brièveté du voyage en Hongrie par la nécessité de ménager la santé du souverain Pontife qui a 84 ans, sort tout juste d'une opération du colon. Correspondance Florence La Bruyère.

Peu de choses ont filtré du bref entretien entre le Pape François et le Premier ministre hongrois, mais on sait qu'ils ont parlé d'environnement et de protection de la famille. On a donc évité les sujets qui fâchent, comme l'accueil des réfugiés en Europe, auquel s'oppose Viktor Orban. Le Saint-Père a ensuite reçu les représentants des différentes confessions chrétiennes et ceux de la communauté juive hongroise, la plus importante d'Europe centrale. Le Pape a évoqué « la menace de l'antisémitisme qui circule encore en Europe et ailleurs ». « C'est une mèche qui doit être éteinte. Le meilleur moyen de la désamorcer, c'est de travailler ensemble » a ajouté le souverain Pontife, grand partisan du dialogue interconfessionnel. Il a exprimé ses « meilleurs vœux » à la communauté juive qui vient de fêter Rosh Hashanah et Yom Kippour, soit une nouvelle année dans le calendrier juif. Il a appelé entre chrétiens et juifs à passer « de la haine et de l'indifférence à la patrie tant désirée de la communion. » L'allusion à l'antisémitisme est une petite pierre dans le jardin du gouvernement hongrois. Car si ce dernier a décrété une politique de « zéro tolérance » envers l'antisémitisme, il a en même temps mené des campagnes aux accents antisémites contre le financier américano-hongrois d'origine juive, George Soros. Devant des religieux et des pèlerins du monde entier, le souverain Pontife a ensuite célébré la messe de clôture du congrès eucharistique international. Sous un soleil de plomb, des dizaines de milliers de Hongrois étaient massés dans les rues adjacentes pour voir passer la Papa mobile.

ZK : Lui s'est rendu en Afghanistan, le ministre des Affaires étrangères du Qatar était ce dimanche à Kaboul. LB : Mohammad Bin Abderhamane Al Thani a rencontré le Premier ministre du gouvernement taliban. Annonce aussi de la reprise des vols commerciaux demain entre le Pakistan et Kaboul. La compagnie nationale pakistanaise PIA reprendra les liaisons commerciales entre Islamabad et la capitale afghane. ZK : L'actualité dans le monde de cette fin de semaine ce sont aussi ces cinq militaires tués dans une embuscade tendue par des jihadistes dans le centre du Mali. LB : L'armée malienne parle d'un groupe armé terroriste non encore identifié et fait état d'un « bilan provisoire humain » de cinq morts dans ses rangs et de trois parmi les assaillants. ZK : À Macao, on votait ce dimanche, dans l'ancienne colonie portugaise. LB : Des élections législatives pour cette région rendue à la Chine en 1999, beaucoup moins active politiquement que sa voisine Hong Kong : Macao n'a en effet jamais connu les manifestations pro-démocratie qui ont agité Hong Kong en 2019, et Pékin fait en sorte que cela continue. Christophe Paget.

La commission électorale de Macao, avant même le scrutin, avait déclaré 21 candidats pro-démocratie « inéligibles » : ils n'auraient pas respecté la loi de Macao et n'auraient pas été « loyaux » envers son gouvernement. Une décision confirmée en appel en août dernier. L'Union européenne avait alors demandé que les droits des candidats soient respectés, s'attirant les foudres de Pékin l'accusant de « s'immiscer dans ses affaires ». Pourtant l'île de 650 000 habitants, connue pour ses casinos qui attirent chaque année des dizaines de milliers de touristes chinois, n'a jamais été aussi active politiquement que Hong Kong. Peu de candidat pro-démocratie ont été élus ces dernières années, dans un système qui de route façon favorise largement les pro-Pékin : sur 33 députés, seuls quatorze sont élus au suffrage direct ; les douze élus au suffrage indirect représentent des secteurs professionnels largement acquis à la Chine. Et les sept derniers sont nommés par le Chef de l'exécutif mis en place par Pékin. Et puis si depuis l'an dernier Pékin fait taire toute voix discordante à Hong Kong avec sa « loi sur la sécurité nationale », Macao en possédait déjà une depuis 2009.

ZK : À Paris, en France, c'est l'élection présidentielle qui est dans toutes les têtes notamment celle d'Anne Hidalgo, nouvelle candidate dans la course à l'Élysée.

LB : La maire de Paris a mis fin à un faux-suspens en officialisant aujourd'hui sa candidature à Rouen. La maire socialiste de Paris ajoute son nom à une liste de postulants déjà fournie à gauche. Par ailleurs de l'autre côté de l'échiquier politique, Marine Le Pen réunissait ses militants à Fréjus où elle a confié les rênes de son parti à Jordan Bardella, il en devient président par intérim. Manière d'acter son entrée en campagne à plein temps à 7 mois de la présidentielle.

ZK : On referme ce journal avec un nouveau détour par New York au lendemain des commémorations du vingtième anniversaire des attentats du 11 septembre. LB : Le 11 Septembre 2001, ils étaient des centaines, des pompiers, secouristes, policiers, médecins appelés sur les lieux des attentats. 20 ans plus tard, ils sont nombreux à avoir développé des maladies en raison des poussières qu'ils ont inhalées. Ils ont dû se battre pour que leur maladie soient prises en charge. Un cabinet d'avocats s'est notamment investi pour représenter cette communauté, cabinet qui se trouve à tout juste quelques centaines de mètres de Ground Zero. Loubna Anaki

Ils ont fait des maladies liées au 11 Septembre leur spécialité. Ce matin-là, Michael Barasch et Dominique Penson passent à la radio. Les deux avocats sont invités à parler du fonds de compensation pour encourager les gens à s'inscrire. Car si 80% des secouristes et ceux qui étaient en première ligne sont déjà pris en charge, seuls 7% de 300 000 civils potentiels sont inscrits. « Les gens ne sont pas au courant. Ils ne savent pas qu'ils ont droit aux mêmes compensations que les pompiers et les policiers dont les syndicats ont fait du bon boulot. Mais la personne lambda qui travaille dans un bureau n'est pas au courant. » Michael Barasch et Dominique Penson étaient parmi les premiers à se battre aux côtés des secouristes et des civils pour faire reconnaître les maladies liées au 11 Septembre. Car eux-mêmes étaient en 1ère ligne. « On était là quand les tours sont tombées. Tous ces immeubles qu'on voit de la fenêtre aujourd'hui n'étaient pas encore construits. On avait vue sur les tours quand elles se sont effondrées. » Comme des centaines de milliers de personnes, ils ont eux aussi été exposés aux poussières toxiques libérées par l'effondrement des immeubles. « La moitié de ce cabinet a eu une maladie liée à cette exposition du 11 Septembre. » Selon Dominique Penson, chaque semaine, ils reçoivent de nouvelles personnes qui souhaitent s'inscrire au fonds de compensation. Il explique que certaines maladies pourraient encore mettre des dizaines d'années à se déclarer.

ZK : Un mot de sport et de tennis avec la finale de l'US Open qui commence dans quelques minutes. LB : Elle oppose Novak Djokovic à Daniil Medvedev respectivement numéro 1 et 2 au classement mondial. Novak Djokovic qui en cas de victoire entrera dans l'Histoire de son sport en réalisant le grand chelem calendaire. Soit 4 victoire dans les 4 tournois majeurs dans la même année -Roland Garros, Wimbledon, l'open d'Australie et celui des États-Unis. Seul Rod Laver l'avait réussi, en 1969.

Journal en français facile 12/09/2021 20h00 GMT

22h à Paris, 2h de moins en temps universel. Loïc Bussières : Bonsoir et bienvenue dans votre Journal en français facile. Journal que je vous présente en compagnie de Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin. Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Loïc, bonsoir à toutes et à tous. LB : À la une : la reprise des discussions entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique. Le directeur de l'agence onusienne était à Téhéran où il est revenu sur la question de la surveillance du programme nucléaire iranien. Les détails dans un instant. ZK : La Hongrie, première étape de la tournée du Pape François en Europe centrale. L'occasion d'un entretien avec Viktor Orban, en forme de rencontre des contraires. Vous l'entendrez. LB : Novak Djokovic, prêt à rentrer dans l'Histoire du tennis. Le numéro un mondial peut réaliser le grand chelem calendaire en cas de victoire ce soir en finale de l'US Open.

------   ZK : On se rend à Téhéran pour débuter cette édition. La capitale iranienne où la question du nucléaire était une fois encore au centre des débats ce dimanche. LB : Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, y rencontrait en effet le nouveau chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique Mohammad Eslami. Objectif : tenter de trouver un accord pour désamorcer la crise entre l'Iran et l'agence onusienne. Sur place, les précisions de Siavosh Ghazi.

L'Iran semble avoir fait un demi pas en direction de l'Agence onusienne. En effet, le nouveau chef du programme nucléaire a qualifié de positive les discussions avec Raphael Grossi. Il a ajouté que les discussions allaient se poursuivre et que le directeur général de l'AIEA devait revenir à Téhéran pour de nouvelles discussions. De même, l'Iran a donné son accord pour les cartes mémoires des caméras installées dans sites nucléaires iraniens soient changées. Ce qui permettra d'enregistrer toujours les activités menées dans ces sites mais les inspecteurs de l'agence onusienne n'auront toujours pas accès à ces vidéos. Dans son dernier rapport, l'Agence a critiqué l'Iran. Toute d'abord, l'Iran n'a pas répondu aux questions de l'agence onusienne sur de l'uranium trouvé dans plusieurs sites anciens non déclarés. De même, Téhéran a limité la surveillance de ses sites nucléaires par les inspecteurs. Likewise, Tehran has limited the monitoring of its nuclear sites by inspectors. Parallèlement à ce blocage avec l'AIEA, les négociations avec les grandes puissances pour tenter de ressusciter l'accord nucléaire de 2015 sont au point mort alors que l'Iran poursuit ses activités nucléaires en utilisant des appareils de plus en plus modernes. Les États-Unis et les pays européens, qui ont perdu patience, ont demandé à Téhéran de revenir à la table des négociations. Mais Téhéran qui se sent en position de force traîne les pieds.

ZK : À la Une également, la visite du Pape François en Europe centrale avec une première étape à Budapest, en Hongrie. LB : Budapest où il a rencontré le Premier ministre souverainiste Viktor Orban, une escale de quelques heures, seulement. Il faut dire qu'avec Viktor Orban, les sujets de discorde ne manquent pas. Et c'est sans compter les media hongrois pro gouvernementaux qui qualifient François de « sénile et imbécile » en raison de son plaidoyer pour les réfugiés. Le Vatican, de son côté, explique la brièveté du voyage en Hongrie par la nécessité de ménager la santé du souverain Pontife qui a 84 ans, sort tout juste d'une opération du colon. Correspondance Florence La Bruyère.

Peu de choses ont filtré du bref entretien entre le Pape François et le Premier ministre hongrois, mais on sait qu'ils ont parlé d'environnement et de protection de la famille. On a donc évité les sujets qui fâchent, comme l'accueil des réfugiés en Europe, auquel s'oppose Viktor Orban. Le Saint-Père a ensuite reçu les représentants des différentes confessions chrétiennes et ceux de la communauté juive hongroise, la plus importante d'Europe centrale. Le Pape a évoqué « la menace de l'antisémitisme qui circule encore en Europe et ailleurs ». « C'est une mèche qui doit être éteinte. Le meilleur moyen de la désamorcer, c'est de travailler ensemble » a ajouté le souverain Pontife, grand partisan du dialogue interconfessionnel. Il a exprimé ses « meilleurs vœux » à la communauté juive qui vient de fêter Rosh Hashanah et Yom Kippour, soit une nouvelle année dans le calendrier juif. Il a appelé entre chrétiens et juifs à passer « de la haine et de l'indifférence à la patrie tant désirée de la communion. » L'allusion à l'antisémitisme est une petite pierre dans le jardin du gouvernement hongrois. Car si ce dernier a décrété une politique de « zéro tolérance » envers l'antisémitisme, il a en même temps mené des campagnes aux accents antisémites contre le financier américano-hongrois d'origine juive, George Soros. Devant des religieux et des pèlerins du monde entier, le souverain Pontife a ensuite célébré la messe de clôture du congrès eucharistique international. Sous un soleil de plomb, des dizaines de milliers de Hongrois étaient massés dans les rues adjacentes pour voir passer la Papa mobile.

ZK : Lui s'est rendu en Afghanistan, le ministre des Affaires étrangères du Qatar était ce dimanche à Kaboul. LB : Mohammad Bin Abderhamane Al Thani a rencontré le Premier ministre du gouvernement taliban. Annonce aussi de la reprise des vols commerciaux demain entre le Pakistan et Kaboul. La compagnie nationale pakistanaise PIA reprendra les liaisons commerciales entre Islamabad et la capitale afghane. ZK : L'actualité dans le monde de cette fin de semaine ce sont aussi ces cinq militaires tués dans une embuscade tendue par des jihadistes dans le centre du Mali. LB : L'armée malienne parle d'un groupe armé terroriste non encore identifié et fait état d'un « bilan provisoire humain » de cinq morts dans ses rangs et de trois parmi les assaillants. ZK : À Macao, on votait ce dimanche, dans l'ancienne colonie portugaise. LB : Des élections législatives pour cette région rendue à la Chine en 1999, beaucoup moins active politiquement que sa voisine Hong Kong : Macao n'a en effet jamais connu les manifestations pro-démocratie qui ont agité Hong Kong en 2019, et Pékin fait en sorte que cela continue. Christophe Paget.

La commission électorale de Macao, avant même le scrutin, avait déclaré 21 candidats pro-démocratie « inéligibles » : ils n'auraient pas respecté la loi de Macao et n'auraient pas été « loyaux » envers son gouvernement. Une décision confirmée en appel en août dernier. L'Union européenne avait alors demandé que les droits des candidats soient respectés, s'attirant les foudres de Pékin l'accusant de « s'immiscer dans ses affaires ». Pourtant l'île de 650 000 habitants, connue pour ses casinos qui attirent chaque année des dizaines de milliers de touristes chinois, n'a jamais été aussi active politiquement que Hong Kong. Peu de candidat pro-démocratie ont été élus ces dernières années, dans un système qui de route façon favorise largement les pro-Pékin : sur 33 députés, seuls quatorze sont élus au suffrage direct ; les douze élus au suffrage indirect représentent des secteurs professionnels largement acquis à la Chine. Et les sept derniers sont nommés par le Chef de l'exécutif mis en place par Pékin. Et puis si depuis l'an dernier Pékin fait taire toute voix discordante à Hong Kong avec sa « loi sur la sécurité nationale », Macao en possédait déjà une depuis 2009.

ZK : À Paris, en France, c'est l'élection présidentielle qui est dans toutes les têtes notamment celle d'Anne Hidalgo, nouvelle candidate dans la course à l'Élysée.

LB : La maire de Paris a mis fin à un faux-suspens en officialisant aujourd'hui sa candidature à Rouen. La maire socialiste de Paris ajoute son nom à une liste de postulants déjà fournie à gauche. Par ailleurs de l'autre côté de l'échiquier politique, Marine Le Pen réunissait ses militants à Fréjus où elle a confié les rênes de son parti à Jordan Bardella, il en devient président par intérim. Manière d'acter son entrée en campagne à plein temps à 7 mois de la présidentielle.

ZK : On referme ce journal avec un nouveau détour par New York au lendemain des commémorations du vingtième anniversaire des attentats du 11 septembre. LB : Le 11 Septembre 2001, ils étaient des centaines, des pompiers, secouristes, policiers, médecins appelés sur les lieux des attentats. 20 ans plus tard, ils sont nombreux à avoir développé des maladies en raison des poussières qu'ils ont inhalées. Ils ont dû se battre pour que leur maladie soient prises en charge. Un cabinet d'avocats s'est notamment investi pour représenter cette communauté, cabinet qui se trouve à tout juste quelques centaines de mètres de Ground Zero. Loubna Anaki

Ils ont fait des maladies liées au 11 Septembre leur spécialité. Ce matin-là, Michael Barasch et Dominique Penson passent à la radio. Les deux avocats sont invités à parler du fonds de compensation pour encourager les gens à s'inscrire. Car si 80% des secouristes et ceux qui étaient en première ligne sont déjà pris en charge, seuls 7% de 300 000 civils potentiels sont inscrits. « Les gens ne sont pas au courant. Ils ne savent pas qu'ils ont droit aux mêmes compensations que les pompiers et les policiers dont les syndicats ont fait du bon boulot. Mais la personne lambda qui travaille dans un bureau n'est pas au courant. » Michael Barasch et Dominique Penson étaient parmi les premiers à se battre aux côtés des secouristes et des civils pour faire reconnaître les maladies liées au 11 Septembre. Car eux-mêmes étaient en 1ère ligne. « On était là quand les tours sont tombées. Tous ces immeubles qu'on voit de la fenêtre aujourd'hui n'étaient pas encore construits. On avait vue sur les tours quand elles se sont effondrées. » Comme des centaines de milliers de personnes, ils ont eux aussi été exposés aux poussières toxiques libérées par l'effondrement des immeubles. « La moitié de ce cabinet a eu une maladie liée à cette exposition du 11 Septembre. » Selon Dominique Penson, chaque semaine, ils reçoivent de nouvelles personnes qui souhaitent s'inscrire au fonds de compensation. Il explique que certaines maladies pourraient encore mettre des dizaines d'années à se déclarer.

ZK : Un mot de sport et de tennis avec la finale de l'US Open qui commence dans quelques minutes. LB : Elle oppose Novak Djokovic à Daniil Medvedev respectivement numéro 1 et  2 au classement mondial. Novak Djokovic qui en cas de victoire entrera dans l'Histoire de son sport en réalisant le grand chelem calendaire. Soit 4 victoire dans les 4 tournois majeurs dans la même année -Roland Garros, Wimbledon, l'open d'Australie et celui des États-Unis. Seul Rod Laver l'avait réussi, en 1969.