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Histoire d'Europe et du monde: "Nota Bene", Ces 4 complots ont véritablement existé - Nota Bene (2)

Ces 4 complots ont véritablement existé - Nota Bene (2)

leur permet de renforcer leur pouvoir sur la ville. Ils sont extrêmement

populaire et Laurent de Médicis sera même surnommé « le magnifique ».

Dans l'Histoire, il y a des familles qui marquent plus que d'autres. Certaines,

comme la famille Stuart, sont assez...atypiques ! Prenez Jacques 1er par exemple. Il est le fils de

la pauvre reine d'Écosse Marie Stuart, qui a fini décapitée sur ordre de sa cousine Élisabeth 1re

d'Angleterre. Marie était une vraie catholique et pourtant, son fils, devenu roi d'Angleterre

et d'Écosse en 1603, ne trouve rien de mieux que de persécuter justement les catholiques.

Il s'inscrit dans une sorte de tradition vous me direz puisque Elisabeth 1ère était déjà

très méfiante envers ces « papistes » qu'elle soupçonnait d'être des alliés du roi d'Espagne.

Mais Jacques 1er va plus loin encore, il multiplie les interdictions contre eux.

Pour être franc, ça ne concerne plus grand monde puisqu'ils ne sont plus très nombreux

dans la population, mais on y compte encore certains lords et des gens influents de la cour.

En tant qu'anglican désireux d'affirmer son pouvoir de chef de l'église,

Jacques 1er entend donc lutter contre tous les « dissidents » religieux comme on disait alors.

Les catholiques on l'a vu, mais aussi d'autres groupes comme les puritains. La plupart d'entre

eux attendent des jours meilleurs ou pour ceux qui le peuvent, émigrent vers le Nouveau Monde.

Certains catholiques qui ont bien compris qu'il n'y avait rien à attendre de ce

souverain envisagent une solution plus radicale : se débarrasser de Jacques 1er et tant qu'à faire,

du parlement anglais par la même occasion. Et pour cela, ils ont un plan : tout faire

sauter ! Simple, basique ! Une fois que tout sera cramé et que le roi sera zigouillé,

il est prévu de soulever les Midlands, une région de l'Angleterre, avant d'installer

la fille du roi, la princesse Élisabeth, sur le trône d'un royaume redevenu catholique. Voilà,

ça c'est le plan...mais ça va pas trop se dérouler comme ils l'espéraient...

Le cerveau de ce complot s'appelle Robert Catesby. C'est un catholique fervent qui

a déjà connu la prison par deux fois pour avoir participé à des soulèvements anti-anglicans. Un

jésuite dénommé Garnet le rejoint et surtout, le plus connu du trio, un dénommé Guy Fawkes.

Fawkes a trois avantages pour cette opération : il a accès à la cour, il n'est pas connu comme un

agitateur catholique ce qui devrait lui permettre de passer incognito et surtout, c'est un soldat.

Or, c'est toujours utile un soldat quand il faut utiliser des armes et faire parler la

poudre. Et autant vous dire qu'il va en manipuler beaucoup de la poudre !

670 kilos de poudre, soit 36 barils, sont entreposés dans les caves du palais de

Westminster. De quoi faire exploser la chambre des lords et le bâtiment ! Fawkes qui connaît

bien la poudre a même stocké le double de la quantité nécessaire au feu d'artifice.

L'explosion est prévue le 5 novembre 1605, le jour où Jacques 1er doit

venir ouvrir la session au parlement. Mais les conspirateurs ont subitement

des regrets : des lords catholiques pourraient être tués dans l'explosion. Ils préviennent

alors certains d'entre eux de ce qui se trame. Mais pour ces derniers, la fidélité au souverain

va se montrer plus forte que la cause religieuse. Une lettre anonyme dénonce ainsi toute l'opération

et Guy Fawkes est arrêté in extremis alors qu'il avançait dans les caves, la lanterne à la main,

pour allumer la mèche ! On le torture et il avoue le nom de ses complices. Finalement,

il est condamné à mort par pendaison, éviscération et découpage en quartiers.

Mon petit conseil à moi c'est de rajouter un peu de sel et de poivre, on

oublie toujours l'assaisonnement ! Bon appétit ! Le 31 janvier 1606, malgré les tortures qu'il a

subies, Fawkes réussit à sauter de l'échafaud et se brise le cou. Il meurt d'un coup ce qui

lui évite les autres réjouissances qu'on lui promettait. Plusieurs de ses complices

sont aussi exécutés. Quant à Catesby qui avait fomenté le complot, il préfère mourir les armes

à la main alors qu'on vient l'arrêter. Son corps est toutefois exhumé et décapité et on plante sa

tête sur une pique devant la Chambre des lords. Après la bouffe, la déco, il ne faut pas négliger

ce genre de choses si on veut être confort hein ! Ce complot raté va accentuer les préjugés des

anglais contre les catholiques qu'ils estiment être tous des terroristes en puissance et leur

situation ne fait que de se dégrader par la suite avec des lois discriminatoires.

Cette affaire aurait pu en rester là, mais elle va connaître ensuite une grande postérité.

Shakespeare s'en inspire pour écrire Macbeth et la conspiration va aussi créer une tradition : tous

les 5 novembre, le « jour de Guy Fawkes », les caves de Westminster sont inspectés à la

recherche de barils de poudre éventuels. Des feux d'artifice sont lancés dans le pays et les enfants

font exploser des pétards. Des effigies en carton de Guy Fawkes sont aussi brûlées publiquement.

Enfin, le film « V pour Vendetta » réalisé en 2006 et inspiré d'une bande dessinée d'Alan

Moore des années 80 et 90 reprend ce projet de faire exploser le parlement de Londres.

Et devinez qui on retrouve sur le masque du personnage principal ? Guy Fawkes. Ok,

un peu stylisé, mais c'est lui quand même. Et on le retrouve aussi comme symbole des

anonymous d'ailleurs. Si je vous être taquin je pourrais dire qu'en fait, a défaut de tout avoir

fait péter durant son vivant, c'est après sa mort que Guy Fawkes a fait des étincelles ! Ouais...

Et maintenant je vous propose un petit tour du côté du pays du fromage et du vin : La

France! Et pas n'importe laquelle ! La France du général de Gaulle !

Nous sommes en 1962. Le général de Gaulle est au pouvoir depuis quatre ans et il y est revenu en

pleine crise algérienne. Depuis 1954, une guerre a éclaté en Algérie, alors territoire français

divisé en trois départements. Des nationalistes veulent obtenir l'indépendance de l'Algérie et

pour ça ils prennent les armes contre les forces françaises. Les « pieds-noirs », c'est-à-dire

les Européens vivant en Algérie, inquiets de la tournure des événements, souhaitent un changement

de régime politique qui leur garantirait que l'Algérie reste française. Et pour ça ils font

de plus en plus confiance aux militaires et à leurs chefs envoyés en Algérie et de moins en

moins au pouvoir politique de la IVe république. Or, en métropole, un nouveau gouvernement doit se

constituer à Paris en ce mois de mai 1958, autour de Pierre Pflimlin (prononciation : Flimelin). Et

cet homme là, les pieds noirs pensent qu'il va négocier avec les indépendantistes.

Le 13 mai 1958, éclate une émeute à Alger. La population réclame le retour du général de Gaulle

au pouvoir. À l'époque, l'homme du 18 juin 1940 est retiré de la politique et depuis sa coquette

maison de Colombey-les-Deux-Églises, il aligne les réussites aux cartes.

Bon ça, c'est pour la carte postale parce qu'en coulisses, les partisans du

général s'activent pour qu'il sorte de son confort et reprenne les rênes du pouvoir.

Cela passe donc par l'Algérie où plusieurs de ses fidèles, comme Jacques Soustelle,

ont soufflé depuis plusieurs semaines son nom aux partisans de l'Algérie française. À leurs yeux,

de Gaulle est le dernier espoir, l'homme qui saura résister au FLN, le Front de Libération

Nationale algérien, comme il a su le faire avec l'Allemagne nazie. A la suite de l'émeute

du 13 mai 1958, un comité de salut public est donc institué à Alger et réclame… De Gaulle !

Après la démission de Pierre Pflimlin pourtant tout juste nommé chef du gouvernement,

des négociations au plus haut niveau et un bon coup de pression de l'armée, le général de Gaulle

devient le dernier président du conseil de la IVe république. L'Assemblée nationale lui vote les

pleins pouvoirs pour changer la constitution. Il met en place un nouveau régime, la Ve république

dont il devient le 1er président. Et l'Algérie dans tout ça ? De Gaulle vient à Alger en juin

1958 et du haut du balcon du gouvernement général, il lance à la foule : « Je vous ai compris ».

C'est un malin le général hein ! Les différents camps pensent chacun de leur

côté qu'ils ont été enfin compris. Du coup les français d'Algérie sont persuadés que le général

fera tout pour conserver l'Algérie française, les Français de métropole, qui sont lassés de cette

guerre et qui veulent une solution politique sont contents et même les indépendantistes pensent que

la France est prête à négocier. Sauf que non... Mais pour le général de Gaulle, rapidement,

la chose est entendue. Il faut arrêter cette guerre qui n'est pas populaire en métropole,

pas gagnable politiquement et surtout, qui place la France au banc des accusés.

Les partisans de l'Algérie française comprennent vite qu'il y a un couac. Un putsch des généraux

a lieu en Algérie en avril 1961, mais il échoue rapidement. Cette même année,

des jusqu'au-boutistes créent l'OAS: (l'Organisation de l'Armée secrète. Ils

commencent des attentats terroristes en Algérie et en métropole. Leur objectif : conserver l'Algérie

française et donc torpiller les négociations pour empêcher l'indépendance algérienne.

Et l'OAS, ils ont une obsession : tuer de Gaulle, celui qui les a trahis !

Un premier attentat à la bombe, mené à Pont-sur-Seine, échoue le 8 septembre 1961.

Le 19 mars 1962, les accords d'Évian mettent fin à la guerre d'Algérie qui devient indépendante

en juillet. Et pourtant, malgré sa cause perdue, L'OAS ne désarme pas et au contraire,

sombre dans la violence aveugle.« L'opération Charlotte Corday » alias l'assassinat de

de Gaulle, est décidée le 22 août 1962. Une embuscade est organisée au carrefour dit du

Petit-Clamart. Le lieu est stratégique : le convoi du président doit y passer pour aller

à l'aérodrome de Villacoublay. À la manœuvre, un ingénieur militaire et lieutenant-colonel

d'aviation, Jean Bastien-Thiry. Il est l'organisateur de l'opération,

qui est tout de même la septième tentative contre de Gaulle en un mois.

Non seulement il a de la suite dans les idées, mais on sent qu'il a vraiment la haine le gars...

Cette fois-ci, l'OAS n'y va pas en chaussettes. Un commando de treize hommes, lourdement armés,

se positionne en deux groupes le long de la nationale 306, près du carrefour.

Le convoi présidentiel, c'est-à-dire la DS-19, une voiture de sécurité et deux motards,

quitte l'Élysée le 22 août à 19 h 45. Le général voyage avec son épouse et son aide de camp

Alain de Boissieu qui est aussi son gendre. À 20 h 20, la voiture arrive au carrefour

du Petit-Clamart. La route est dégagée à l'exception d'une estafette jaune sur le

bas-côté. Bastien-Thiry donne alors le signal en levant un journal. Aussitôt,

les fusils mitrailleurs se font entendre et la voiture présidentielle se prend les

premiers tirs. Alain de Boissieu ordonne au chauffeur de foncer. Deux pneus sont

crevés. Une seconde voiture les prend en chasse et les occupants leur tirent dessus

à plusieurs reprises avant de s'enfuir. Quand une balle pulvérise la fenêtre arrière de la DS,

de Boissieu hurle « A terre, père ! » au général, son beau-père. Le général et son

épouse se couchent sur la banquette. La voiture présidentielle roule désormais sur les jantes.

Le chauffeur qui a fait des pointes de vitesse et surtout conservé son sang-froid arrive finalement

à Villacoublay. Malgré les huit impacts sur la voiture dont trois ont traversé l'habitacle,

le général de Gaulle, ainsi que tous les membres de l'escorte sont indemnes. Impassible,

le président sort alors de la voiture et annonce calmement « cette fois, c'était tangent ».

Sous entendu, c'est pas passé loin. Et le soir, il appelle son Premier ministre Georges Pompidou et

lui dit : « Ils tirent comme des cochons ». Ah on peut dire ce qu'on veut mais il avait

quand même le sens de la formule le général ! L'enquête est rapide, facilitée par le hasard

et les imprudences des personnes impliqués dans la tentative d'assassinat. On les retrouve même

avec leurs armes ! Au cas où on aurait eu des doutes sur leur culpabilité.

Jean Bastien-Thiry lui-même est finalement arrêté le 17 septembre 1962. Condamné à la

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Ces 4 complots ont véritablement existé - Nota Bene (2) Diese vier Verschwörungen gab es wirklich - Nota Bene (2) These 4 conspiracies really did exist - Nota Bene (2) Estas 4 conspiraciones existieron de verdad - Nota Bene (2) Queste 4 cospirazioni sono esistite davvero - Nota Bene (2) Deze 4 samenzweringen bestonden echt - Nota Bene (2) Estas 4 conspirações existiram mesmo - Nota Bene (2) Эти 4 заговора действительно существовали - Nota Bene (2) Dessa 4 konspirationer existerade verkligen - Nota Bene (2) Bu 4 komplo gerçekten vardı - Nota Bene (2) 这4个阴谋真实存在——Nota Bene(2) 這4個陰謀真實存在-Nota Bene(2)

leur permet de renforcer leur pouvoir  sur la ville. Ils sont extrêmement

populaire et Laurent de Médicis sera  même surnommé « le magnifique ».

Dans l'Histoire, il y a des familles qui  marquent plus que d'autres. Certaines,

comme la famille Stuart, sont assez...atypiques ! Prenez Jacques 1er par exemple. Il est le fils de ||||||atypical||||||||||

la pauvre reine d'Écosse Marie Stuart, qui a fini  décapitée sur ordre de sa cousine Élisabeth 1re |||||||||beheaded|||||||

d'Angleterre. Marie était une vraie catholique  et pourtant, son fils, devenu roi d'Angleterre

et d'Écosse en 1603, ne trouve rien de mieux  que de persécuter justement les catholiques. ||||||||||persecute|||

Il s'inscrit dans une sorte de tradition vous  me direz puisque Elisabeth 1ère était déjà

très méfiante envers ces « papistes » qu'elle  soupçonnait d'être des alliés du roi d'Espagne. |mistrustful|||papists||suspected||||||

Mais Jacques 1er va plus loin encore, il  multiplie les interdictions contre eux.

Pour être franc, ça ne concerne plus grand  monde puisqu'ils ne sont plus très nombreux

dans la population, mais on y compte encore  certains lords et des gens influents de la cour.

En tant qu'anglican désireux d'affirmer  son pouvoir de chef de l'église, ||that Anglican|desirous|||||||

Jacques 1er entend donc lutter contre tous les  « dissidents » religieux comme on disait alors. ||||||||dissidents|||||

Les catholiques on l'a vu, mais aussi d'autres  groupes comme les puritains. La plupart d'entre |||||||||||puritans|||

eux attendent des jours meilleurs ou pour ceux  qui le peuvent, émigrent vers le Nouveau Monde.

Certains catholiques qui ont bien compris  qu'il n'y avait rien à attendre de ce

souverain envisagent une solution plus radicale :  se débarrasser de Jacques 1er et tant qu'à faire,

du parlement anglais par la même occasion. Et pour cela, ils ont un plan : tout faire

sauter ! Simple, basique ! Une fois que tout  sera cramé et que le roi sera zigouillé, ||||||||burned||||||killed jump! Simple, basic! Once everything's burnt to a crisp and the king's been zapped!

il est prévu de soulever les Midlands, une  région de l'Angleterre, avant d'installer it is planned to raise the Midlands, a region of England, before installing

la fille du roi, la princesse Élisabeth, sur le  trône d'un royaume redevenu catholique. Voilà,

ça c'est le plan...mais ça va pas trop  se dérouler comme ils l'espéraient... |||||||||||||hoped

Le cerveau de ce complot s'appelle Robert  Catesby. C'est un catholique fervent qui

a déjà connu la prison par deux fois pour avoir  participé à des soulèvements anti-anglicans. Un |||||||||||||uprisings|||

jésuite dénommé Garnet le rejoint et surtout,  le plus connu du trio, un dénommé Guy Fawkes. |named||||||||||||||

Fawkes a trois avantages pour cette opération :  il a accès à la cour, il n'est pas connu comme un

agitateur catholique ce qui devrait lui permettre  de passer incognito et surtout, c'est un soldat. agitator||||||||||||||

Or, c'est toujours utile un soldat quand il  faut utiliser des armes et faire parler la

poudre. Et autant vous dire qu'il va  en manipuler beaucoup de la poudre ! powder. And let's face it, he's going to be handling a lot of powder!

670 kilos de poudre, soit 36 barils, sont  entreposés dans les caves du palais de ||||barrels||stored||||||

Westminster. De quoi faire exploser la chambre  des lords et le bâtiment ! Fawkes qui connaît

bien la poudre a même stocké le double de  la quantité nécessaire au feu d'artifice.

L'explosion est prévue le 5 novembre  1605, le jour où Jacques 1er doit

venir ouvrir la session au parlement. Mais les conspirateurs ont subitement

des regrets : des lords catholiques pourraient  être tués dans l'explosion. Ils préviennent |||||||||||prevent

alors certains d'entre eux de ce qui se trame.  Mais pour ces derniers, la fidélité au souverain ||||||||plots||||||||

va se montrer plus forte que la cause religieuse. Une lettre anonyme dénonce ainsi toute l'opération

et Guy Fawkes est arrêté in extremis alors qu'il  avançait dans les caves, la lanterne à la main, |||||||||was advancing||||||||

pour allumer la mèche ! On le torture et il  avoue le nom de ses complices. Finalement, |||wick|||||||||||accomplices|

il est condamné à mort par pendaison,  éviscération et découpage en quartiers. ||||||hanging|evisceration||butchering||

Mon petit conseil à moi c'est de  rajouter un peu de sel et de poivre, on My little tip is to add a little salt and pepper.

oublie toujours l'assaisonnement ! Bon appétit ! Le 31 janvier 1606, malgré les tortures qu'il a ||the seasoning|||||||tortures||

subies, Fawkes réussit à sauter de l'échafaud  et se brise le cou. Il meurt d'un coup ce qui suffered||||||||||||||||| Fawkes managed to jump from the scaffold and broke his neck.

lui évite les autres réjouissances qu'on  lui promettait. Plusieurs de ses complices ||||rejoicings||||||| to avoid the other pleasures he was promised. Several of his accomplices

sont aussi exécutés. Quant à Catesby qui avait  fomenté le complot, il préfère mourir les armes ||||||||fomented|||||||

à la main alors qu'on vient l'arrêter. Son corps  est toutefois exhumé et décapité et on plante sa |||||||||||exhumed||decapitated||||

tête sur une pique devant la Chambre des lords. Après la bouffe, la déco, il ne faut pas négliger

ce genre de choses si on veut être confort hein ! Ce complot raté va accentuer les préjugés des

anglais contre les catholiques qu'ils estiment  être tous des terroristes en puissance et leur

situation ne fait que de se dégrader par  la suite avec des lois discriminatoires. |||||||||||||discriminatory

Cette affaire aurait pu en rester là, mais  elle va connaître ensuite une grande postérité. ||||||||||||||posterity

Shakespeare s'en inspire pour écrire Macbeth et la  conspiration va aussi créer une tradition : tous

les 5 novembre, le « jour de Guy Fawkes »,  les caves de Westminster sont inspectés à la ||||||||||||inspected||

recherche de barils de poudre éventuels. Des feux  d'artifice sont lancés dans le pays et les enfants looking for any powder kegs. Fireworks are set off across the country and children

font exploser des pétards. Des effigies en carton  de Guy Fawkes sont aussi brûlées publiquement. |||firecrackers|||||||||||

Enfin, le film « V pour Vendetta » réalisé en  2006 et inspiré d'une bande dessinée d'Alan ||||||||||||drawn|

Moore des années 80 et 90 reprend ce projet  de faire exploser le parlement de Londres.

Et devinez qui on retrouve sur le masque  du personnage principal ? Guy Fawkes. Ok,

un peu stylisé, mais c'est lui quand même.  Et on le retrouve aussi comme symbole des ||stylized|||||||||||||

anonymous d'ailleurs. Si je vous être taquin je  pourrais dire qu'en fait, a défaut de tout avoir anonymous||||||teasing|||||||||| anonymous for that matter. If I were to tease you, I could say that, in fact, for lack of having it all

fait péter durant son vivant, c'est après sa mort  que Guy Fawkes a fait des étincelles ! Ouais... |||||||||||||||sparks| it was after his death that Guy Fawkes caused a stir! Yeah...

Et maintenant je vous propose un petit tour  du côté du pays du fromage et du vin : La

France! Et pas n'importe laquelle  ! La France du général de Gaulle !

Nous sommes en 1962. Le général de Gaulle est au  pouvoir depuis quatre ans et il y est revenu en

pleine crise algérienne. Depuis 1954, une guerre  a éclaté en Algérie, alors territoire français

divisé en trois départements. Des nationalistes  veulent obtenir l'indépendance de l'Algérie et

pour ça ils prennent les armes contre les forces  françaises. Les « pieds-noirs », c'est-à-dire

les Européens vivant en Algérie, inquiets de la  tournure des événements, souhaitent un changement ||||||||turn|||||

de régime politique qui leur garantirait que  l'Algérie reste française. Et pour ça ils font |||||would guarantee|||||||||

de plus en plus confiance aux militaires et à  leurs chefs envoyés en Algérie et de moins en

moins au pouvoir politique de la IVe république.  Or, en métropole, un nouveau gouvernement doit se

constituer à Paris en ce mois de mai 1958, autour  de Pierre Pflimlin (prononciation : Flimelin). Et

cet homme là, les pieds noirs pensent qu'il  va négocier avec les indépendantistes.

Le 13 mai 1958, éclate une émeute à Alger. La  population réclame le retour du général de Gaulle ||||riot|||||||||||

au pouvoir. À l'époque, l'homme du 18 juin 1940  est retiré de la politique et depuis sa coquette |||||||||||||||coquette

maison de Colombey-les-Deux-Églises,  il aligne les réussites aux cartes. house in Colombey-les-Deux-Églises, he has a string of card successes.

Bon ça, c'est pour la carte postale  parce qu'en coulisses, les partisans du

général s'activent pour qu'il sorte de son  confort et reprenne les rênes du pouvoir. |||||||||||reins||

Cela passe donc par l'Algérie où plusieurs  de ses fidèles, comme Jacques Soustelle, This involved Algeria, where several of his loyal followers, such as Jacques Soustelle,

ont soufflé depuis plusieurs semaines son nom aux  partisans de l'Algérie française. À leurs yeux, |blown|||||||||||||

de Gaulle est le dernier espoir, l'homme qui  saura résister au FLN, le Front de Libération

Nationale algérien, comme il a su le faire  avec l'Allemagne nazie. A la suite de l'émeute

du 13 mai 1958, un comité de salut public est  donc institué à Alger et réclame… De Gaulle ! |||||||||instituted||||||

Après la démission de Pierre Pflimlin pourtant  tout juste nommé chef du gouvernement,

des négociations au plus haut niveau et un bon  coup de pression de l'armée, le général de Gaulle

devient le dernier président du conseil de la IVe  république. L'Assemblée nationale lui vote les

pleins pouvoirs pour changer la constitution. Il  met en place un nouveau régime, la Ve république

dont il devient le 1er président. Et l'Algérie  dans tout ça ? De Gaulle vient à Alger en juin

1958 et du haut du balcon du gouvernement général,  il lance à la foule : « Je vous ai compris ». 1958, and from the balcony of the General Government, he said to the crowd: "I've understood you".

C'est un malin le général hein ! Les  différents camps pensent chacun de leur

côté qu'ils ont été enfin compris. Du coup les  français d'Algérie sont persuadés que le général ||||||||||||persuaded|||

fera tout pour conserver l'Algérie française, les  Français de métropole, qui sont lassés de cette ||||||||||||weary||

guerre et qui veulent une solution politique sont  contents et même les indépendantistes pensent que

la France est prête à négocier. Sauf que non... Mais pour le général de Gaulle, rapidement,

la chose est entendue. Il faut arrêter cette  guerre qui n'est pas populaire en métropole,

pas gagnable politiquement et surtout,  qui place la France au banc des accusés. |gains|||||||||||

Les partisans de l'Algérie française comprennent  vite qu'il y a un couac. Un putsch des généraux |||||||||||blunder||||

a lieu en Algérie en avril 1961, mais  il échoue rapidement. Cette même année,

des jusqu'au-boutistes créent l'OAS:  (l'Organisation de l'Armée secrète. Ils ||hardliners|||||||

commencent des attentats terroristes en Algérie et  en métropole. Leur objectif : conserver l'Algérie

française et donc torpiller les négociations  pour empêcher l'indépendance algérienne. |||torpedo||||||

Et l'OAS, ils ont une obsession : tuer  de Gaulle, celui qui les a trahis ! |||||||||||||betrayed

Un premier attentat à la bombe, mené à  Pont-sur-Seine, échoue le 8 septembre 1961.

Le 19 mars 1962, les accords d'Évian mettent fin  à la guerre d'Algérie qui devient indépendante

en juillet. Et pourtant, malgré sa cause  perdue, L'OAS ne désarme pas et au contraire,

sombre dans la violence aveugle.« L'opération  Charlotte Corday » alias l'assassinat de

de Gaulle, est décidée le 22 août 1962. Une embuscade est organisée au carrefour dit du |||||||ambush||||||

Petit-Clamart. Le lieu est stratégique : le  convoi du président doit y passer pour aller

à l'aérodrome de Villacoublay. À la manœuvre,  un ingénieur militaire et lieutenant-colonel |the aerodrome|||||||||||

d'aviation, Jean Bastien-Thiry. Il  est l'organisateur de l'opération, of aviation||||||||

qui est tout de même la septième  tentative contre de Gaulle en un mois.

Non seulement il a de la suite dans les idées,  mais on sent qu'il a vraiment la haine le gars... Not only does he have a mind of his own, but you can tell he really hates it...

Cette fois-ci, l'OAS n'y va pas en chaussettes.  Un commando de treize hommes, lourdement armés, ||||||||||commando|||||

se positionne en deux groupes le long  de la nationale 306, près du carrefour.

Le convoi présidentiel, c'est-à-dire la DS-19,  une voiture de sécurité et deux motards, ||||||||||||||motorcyclists

quitte l'Élysée le 22 août à 19 h 45. Le général  voyage avec son épouse et son aide de camp

Alain de Boissieu qui est aussi son gendre. À 20 h 20, la voiture arrive au carrefour |||||||son-in-law|||||||

du Petit-Clamart. La route est dégagée à  l'exception d'une estafette jaune sur le ||||||||||estafette|||

bas-côté. Bastien-Thiry donne alors le  signal en levant un journal. Aussitôt,

les fusils mitrailleurs se font entendre  et la voiture présidentielle se prend les ||machine guns||||||||||

premiers tirs. Alain de Boissieu ordonne  au chauffeur de foncer. Deux pneus sont |||||||||charge|||

crevés. Une seconde voiture les prend en  chasse et les occupants leur tirent dessus hit|||||||||||||

à plusieurs reprises avant de s'enfuir. Quand  une balle pulvérise la fenêtre arrière de la DS,

de Boissieu hurle « A terre, père ! » au  général, son beau-père. Le général et son ||howls||||||||||||

épouse se couchent sur la banquette. La voiture  présidentielle roule désormais sur les jantes. |||||bench||||||||rims

Le chauffeur qui a fait des pointes de vitesse et  surtout conservé son sang-froid arrive finalement The driver, who had been speeding and, above all, had kept his cool, finally arrived.

à Villacoublay. Malgré les huit impacts sur la  voiture dont trois ont traversé l'habitacle, |||||||||||||the cabin

le général de Gaulle, ainsi que tous les  membres de l'escorte sont indemnes. Impassible, ||||||||||the escort||unharmed|

le président sort alors de la voiture et annonce  calmement « cette fois, c'était tangent ».

Sous entendu, c'est pas passé loin. Et le soir, il  appelle son Premier ministre Georges Pompidou et

lui dit : « Ils tirent comme des cochons ».  Ah on peut dire ce qu'on veut mais il avait told him: "They shoot like pigs". Ah, you can say what you like, but he had

quand même le sens de la formule le général ! L'enquête est rapide, facilitée par le hasard ||||||||||||facilitated|||

et les imprudences des personnes impliqués dans  la tentative d'assassinat. On les retrouve même ||imprudences|||||||||||

avec leurs armes ! Au cas où on aurait  eu des doutes sur leur culpabilité.

Jean Bastien-Thiry lui-même est finalement  arrêté le 17 septembre 1962. Condamné à la