DESCARTES - Je pense donc je suis đ (1)
bonjour Ă tous aujourd'hui on va parler
de descartes
pourquoi des cartes déjà parce que des
cartes c'est un peu un incontournable de
la philosophie française
c'est difficile de passer à cÎté c'est
vraiment le genre de philosophes qui a
apporté quelque chose à la maniÚre de
penser il a été trÚs influent sur son
époque sur la pensée européenne en
général et donc parler de philosophie
sans Ă©voquer des cartes
c'est un petit peu compliqué alors des
cartes
si je devais le définir pour introduire
cette présentation
je dirais que c'est d'abord un obsédé de
la vérité évidemment c'est une formule
un peu réductrice parce que on peut pas
résumer des cartes simplement à ce trait
de sa démarche
mais c'est quand mĂȘme un aspect trĂšs
important de la démarche cartésienne
l'obsession de la vérité alors qu'est ce
que j'appelle l'obsession de la vérité
tous les philosophes ont l'obsession la
vérité d'une certaine maniÚre c'est
derriÚre ça le principe le philosophe
c'est celui qui cherche cette vérité qui
veulent atteindre Ă tout prix sauf que
chez descartes ça va prendre une forme
assez radical c'est Ă dire que des
cartes effrayé qu'il est de se tromper
d'ĂȘtre dans l'erreur d'ĂȘtre dans le faux
va aller jusqu'Ă remettre en doute tout
ce qu'il croit savoir et selon lui ça
c'est la base de la démarche
philosophique Ă savoir de mettre en
doute de mettre en question tout ce que
l'on croĂźt ĂȘtre vrai donc nos croyances
nos préjugés nos impressions
alors faut savoir que des cartes c'Ă©tait
un philosophe mais c'Ă©tait aussi un
scientifique c'était un mathématicien
est un physicien donc c'est quelqu'un
qui ne séparait pas la philosophie du
champ de la recherche en général
et d'ailleurs cette séparation entre la
philosophie et les sciences
elle s'est vraiment affirmé au 19e
siĂšcle parce que jusqu'Ă vent on
concilier trĂšs bien la philosophie avec
les sciences ou en tout cas on ne les
mettait pas en rivalité ou en
concurrence donc des cartes
fort de sa méthode scientifique
va décider de l'appliquer au chant de la
vérité aux champs de la connaissance
philosophique est ce qu'il va remarquer
c'est que nous sommes tous remplis
d'idées fausses ces idées fausses
on en n'est pas totalement responsable
ce n'est pas simplement la marque d'une
ignorance naturel lit d'une bĂȘtise de
l'homme non c'est vraiment tout un tas
de facteurs qui s'additionnent et qui
font que nous tombons réguliÚrement dans
l'erreur alors il va donner quelques
exemples
il va parler de l'enseignement de
l'éducation qu'on a reçue de
l'instruction donc des cartes va
mentionné le fait qu'il peut arriver dÚs
fois que nous apprenions des choses qui
ne sont pas totalement conformes Ă la
réalité
et vous savez trĂšs bien parce que vous
ĂȘtes allĂ© Ă l'Ă©cole tout comme moi peut
depuis l'Ă©poque oĂč vous alliez Ă l'Ă©cole
il y a des choses qui ont été revisités
il ya des choses qui ont été corrigés
dans ce qu'on pouvait apprendre ça
concerne Ă©videmment tout le champ de
l'histoire Ă©videmment parce que l'
histoire est une science en Ă©volution
perpétuelle en réécriture perpétuelle
mais mĂȘme dans le domaine des sciences
il ya des choses qui étaient considérés
comme valables il ya encore vingt ou
trente ans qu'ils ne sont plus
aujourd'hui donc les manuels scolaires
évolué et c'est vrai qu'on peut parfois
apprendre des choses durant notre
enfance qui se révéleront fausse par la
suite alors il n'y a pas que l'Ă©ducation
que des cartes met en accusation
il y a aussi ce que des cartes appelle
l'opinion et l'opinion c'est un petit
peu l'idée de tout le monde l'idée qui
n'a pas réellement de fondement ou de
justification
donc c'est vraiment le degré 1 de la
connaissance l'opinion c'est un savoir
qui n'en est pas un en réalité donc
c'est quelque chose vis-Ă -vis de quoi il
faut entretenir beaucoup de méfiance et
ça signifie concrÚtement qu'il ne faut
pas se fier Ă ce que l'on va nous dire
il ne faut pas tout prendre pour argent
comptant il ne faut pas accepter les
informations sans les vérifier au
préalable
mais ça ne s'arrĂȘte pas lĂ c'est Ă dire
que outre l'Ă©ducation outre l'opinion
des cartes va jusqu'Ă dire que c'est
notre constitution mĂȘme en tant qu'ĂȘtre
humain qui nous porte Ă faire des
erreurs qui nous porte Ă faire des
erreurs qui nous prédisposent en quelque
sorte Ă nous tromper
et l'exemple que donne des cartes c'est
l'exemple de nos sens nos cinq sens ce
que montre des cartes c'est que il
arrive fréquemment que nos sens nous
induisent en erreur c'est Ă dire que on
va voir des choses on va sentir des
choses on va entendre des choses et on
va se tromper sur leur nature sur leur
origine
on va ĂȘtre soumis Ă des illusions donc
les plus connus sont Ă©videmment les
illusions d'optique
le fait de voir quelque chose qui
n'existe pas rĂ©ellement qui n'est pas lĂ
devant nous on peut aussi parler des
illusions auditive comme par exemple
quand on a l'impression d'entendre notre
prénom crier dans la rue alors qu'en
fait non c'était juste une onomatopée
qui ressemblait vaguement donc les
illusions sensorielle on en a tous fait
l'expérience et on sait qu'il est donc
possible parfois de se tromper d'avoir
une perception biaisée une perception
altérée de la réalité et que donc on ne
peut pas totalement intégralement se
fier à nos sens dans une démarche de
connaissance donc déjà le point de
dĂ©part de descartes c'est quand mĂȘme le
constat de tous les obstacles Ă la
connaissance des cartes vraiment insiste
beaucoup lĂ -dessus d'ailleurs je vous
invite vraiment Ă lire son livre le
discours de la méthode parce que c'est
dans ce livre lĂ que des cartes expose
sa méthode de la maniÚre la plus claire
de la maniĂšre vraiment la plus
compréhensible pour tous et donc dans ce
livre d'écart décide de nous raconter
son cheminement c'est à dire que ça
prend presque des allures
autobiographique et des cartes l'on
raconte voilà son enfance ses années
d'enseignement ses années d'études et il
accumule les éléments qui montrent que
la connaissance est quelque chose de
fragile de précaires qui est basée sur
de nombreuses croyances fausses ou sur
de nombreuses opinions de nombreux
préjugés
donc c'est vraiment ça qui anime la
démarche de les cartes c'est à dire de
pointe et tout ce qui va Ă un moment ou
Ă un autre nous posait problĂšme dans
l'accĂšs Ă la connaissance et la grande
difficultĂ© pour les ĂȘtres humains que
nous sommes c'est que nous n'avons accĂšs
au monde que par l'intermédiaire de nos
sens or nos sens sont douteux nos sens
ne sont pas fiables
on doit se méfier de ce que nous disent
nos sens alors l'un des exemples que je
donne souvent pour illustrer ça à mes
Ă©lĂšves c'est
l'exemple du bĂąton on va plonger dans un
cours d'eau et des cartes nous dit que
si on fait ça et qu'on regarde au niveau
de la surface de l'eau on aura
l'impression que le bĂąton et couper
qu'il est sĂ©parĂ© de lui mĂȘme en quelque
sorte ce qui n'est pas possible et
d'ailleurs il suffit de retirer le bĂąton
de l'eau pour s'apercevoir qu'Ă aucun
moment il n'a été coupé pourtant nous
l'avons vu couper parce que nous avons Ă
ce moment lĂ Ă©taient les victimes d'une
illusion d'optique qui nous a fait voir
la réalité autrement que ce qu'elle
n'est vraiment et bien des cas elle va
partir de ce genre d'exemple va partir
de ça pour en conclure qu'il ne faut
jamais faire confiance Ă nos sens et
qu'il ne faut jamais faire confiance Ă
nos opinions donc la démarche de
descartes c'est une démarche de méfiance
radical Ă l'Ă©gard de tout ce qui peut
ĂȘtre une source d'erreurs non pas Ă ce
qui a été démontré comme étant une
erreur mais Ă tout ce qui peut l'ĂȘtre
et qu'est-ce qui peut ĂȘtre
potentiellement faut bien des cartes
dira que tout peut ĂȘtre potentiellement
faut tout ce qui n'a pas été vérifié
tout ce qui n'a pas été démontrée ne
peut pas ĂȘtre tenu pour vrai et si on ne
peut pas Ă tenir quelque chose pour vrai
on doit la tenir pour potentiellement
fausses ce qui veut dire que des cartes
va partir du constat que toutes nos
connaissances étant marquée du sceau de
la fragilité
on doit suspendre toutes nos croyances
toutes nos connaissances toutes nos
opinions
le temps de reconstruire la connaissance
sur des bases solides
donc cette démarche on l'appelle souvent
la méthode du doute méthodique mais
aussi du doute radical ou encore
hyperbolique
alors pourquoi hyperbolique parce que
évidemment c'est une exagération de la
part de descartes Ă aucun moment des
cartes ne pense réellement que tout ce
que nous pensons peut ĂȘtre faux Ă aucun
moment ils ne l'envisagent sérieusement
et d'ailleurs il dit lui-mĂȘme que le
temps de reconstruire notre connaissance
sur des bases solides
il faut fonctionner forcément avec nos
anciennes croyances on est obligé de
faire avec
on ne va pas tout Ă coup se retirer du
monde et ne jamais se positionner
donc il va conserver ce qu'on appelle la
morale par provision c'est Ă dire la
morale qu'on conserve provisoirement le
temps de vérifier si elle était fondée
ou pas si elle Ă©tait juste
si fier ou pas donc des cartes va se
mettre Ă douter il va douter de ce qu'il
voit il va douter de ce qu'il entend il
va douter de ce qu'il croit savoir et il
va aller jusqu'Ă douter de lui-mĂȘme ce
que veut dire des cartes c'est que si
mes sens sont douteux c'est Ă dire si je
dois me méfier d'eux s'il est possible
s'il ya la moindre chance qu'il puisse
me tromper ça veut dire que je ne peux
pas ĂȘtre absolument certain de mon
existence
en tout cas de mon existence corporelle
parce que mon existence corporelle j'en
ai la connaissance que par
l'intermĂ©diaire de naissance c'est Ă
dire que je peux me voir je peux me
sentir je peux m'entendre mais tout ça
reste de l'ordre de l'expérience
sensorielle et comme l'expérience
sensorielle et douteuse définitivement
douteuses je ne peux pas m'appuyer sur
elle pour déduire mon existence donc des
cartes va postuler que je ne peux pas
affirmer que j'existe je dois douter de
mon existence comme je dois douter de
tout ce qui provient de mes sens de tout
ce qui provient de la croyance ou des
opinions de tous ceux dont je ne peux
pas avoir une certitude absolue une
certitude qui s'appuie sur une
vérification intégral sur une
démonstration absolue donc des cartes
c'est un peu la philosophie de la
paranoĂŻa c'est partir du principe que
parce qu'une erreur est possible mĂȘme si
c'est un pourcentage ridiculement faible
et bien le risque existe et si le risque
existe on prend pas ce risque
on pourrait dire que des cartes c'est
celui qui a doutĂ© pour ĂȘtre sĂ»r parce
que en doutant de tous il est sûr de ne
jamais faire d'erreur il est sûr de ne
jamais se faire abuser
donc c'est assez ironique finalement de
se dire que c'est peut-ĂȘtre le
philosophe qui a le plus attaché de
valeur est d'importance Ă la notion de
vérité ou en tout cas une ambition
affichée d'atteindre cette vérité c'est
ironique qui soit arrivée à la vérité
grĂące au doute parce que pour des cartes
le doute n'est qu'un outil le but de
descartes ce n'Ă©tait pas de doute et
pour douter le doute n'est qu'un
instrument au service d'une méthode
c'est vraiment constitutifs d'une
méthode qui est d'écarter tout risque
d'erreur donc le doute va vraiment
apparaßtre comme un outil trÚs précieux
pour accéder à la vérité
car au bout du raisonnement de descartes
il y à l'idée que si je peux douter de
tout il y a une chose dont je ne peux