RFI Le journal en français facile 02 janvier 2023
À l'écoute d'RFI en direct de Paris. Il est 17 h, 16 h temps universel.
... Adrien Delgrange
Accompagné de Jeanne Bartoli pour cette nouvelle année et ce nouveau journal. Ravi de vous retrouver. Bonsoir Jeanne Bartoli.
Bonsoir Adrien et bonsoir à tous.
Nous sommes le lundi 2 janvier. Au sommaire de cette édition la rentrée politique en France avec un sujet qui risque de s'imposer, celui des retraites, nous dira dans un instant Aurélien Devernois,
Les autres titres à l'international, pour dire adieu au roi Pelé. Des milliers de Brésiliens sont rassemblés à l'heure actuelle dans la ville de Santos. Témoignage à suivre.
Et puis un autre hommage rendu en ce moment à Rome. Cette fois-ci ce sont les obsèques du pape Benoît XVI.
Voilà pour les titres. Soyez les bienvenus.
En France. Elle s'annonce comme la grande bataille politique et sociale du début de cette année 2023.
De la réforme des retraites. Un texte de loi censé changer les règles sur le départ à la retraite. Cette réforme est sur toutes les lèvres, ou du moins dans tous les esprits, voulue par le président français. Les grandes lignes de ce nouveau texte seront présentées le 10 janvier prochain. Aurélien Devernois Bonjour.
Bonjour Adrien, bonjour à tous.
Et d'ici là, les partis politiques, les partis d'opposition à la politique d'Emmanuel Macron préparent, voire affûtent leurs arguments.
Oui, c'est l'un des rares sujets qui, par exemple, ne fait pas débat au sein de la NUPES l'union de la gauche, la réforme des retraites. On est tous contre, clament, déclarent en choeur les responsables des partis formant cette union. Mais si le fond est clair, la forme reste encore à définir. C'est à dire que si tous sont du même avis, la manière de l'exprimer n'est pas encore décidé. Côté socialistes et communistes, on préfère se ranger, se placer derrière les syndicats alors que les insoumis aimeraient une manifestation à l'initiative des mouvements politiques. Le patron des communistes, Fabien Roussel, propose un entre deux des meetings communs à la NUPES qui pourrait débuter d'ici quinze jours.
En tout cas, Aurélien, il n'est pas question pour les partis politiques d'opposition de manquer cette opportunité.
Cela pourrait nous permettre de nous en sortir collectivement après les difficultés des derniers mois, espère un cadre socialiste faisant référence notamment à l'affaire Adrien Quatennens. À l'extrême droite, l'opposition à la réforme est également ferme et définitive et le Rassemblement national brandit la menace de se ranger derrière toutes les motions de censure susceptibles d'être déposées à l'Assemblée nationale. Le brouillard est quant à lui épais chez les républicains, c'est à dire que les choses ne sont pas claires. Plusieurs propositions alternatives au plan gouvernemental sont sur la table, sont étudiées, mais le parti n'écarte pas la possibilité d'un terrain d'entente, d'un accord avec l'exécutif, avec le président et le gouvernement si celui-ci entend les arguments de la droite.
Aurélien Devernoix dans le Journal en français facile.
L'actualité, c'est aussi ces deux nouveaux députés européens dans le collimateur de la justice.
C'est la suite du scandale de corruption au Parlement européen. Sur demande des autorités judiciaires belges, le Parlement lance une procédure pour lever l'immunité de deux eurodéputés, c'est à dire de les rendre justiciables afin qu'ils s'expliquent devant la justice. Les deux élus concernés sont l'Italien Andréa Cozzolino et le Belge Marc Tarabella.
La guerre en Ukraine. À présent, 63 soldats russes tués, dans une frappe tout près de Donetsk.
Assez rare pour être noté. Au moins 63 militaires russes tués lors d'une frappe ukrainienne sur la ville de Makiïvka. Ça se passe dans l'est de l'Ukraine. C'est ce qu'a annoncé le ministère russe de la Défense. Selon le porte parole du ministère, quatre missiles ont frappé dans cette ville, l'armée russe.
En Syrie à présent, l'aéroport de la capitale, Damas, a été bombardé.
Ça s'est passé la nuit dernière. L'armée israélienne a tiré des missiles sur l'aéroport international de Damas, des frappes israéliennes qui auraient tué au moins quatre personnes. Autre conséquence il était impossible pendant quelques heures pour les avions d'atterrir ou de décoller. Mais depuis, l'aéroport de Damas fonctionne à nouveau.
Les Brésiliens rendent actuellement un dernier hommage au roi Pelé.
Quatre jours après sa mort, à l'âge de 82 ans. Les Brésiliens se recueillent. Ils saluent en ce moment le cercueil situé au centre de la pelouse du stade de Santos. Le stade des premiers exploits du roi du football, les portes du stade de la Villa Bel Miro du Santos FC ont été ouvertes ce matin à 10 h, et ce pour une durée de 24 h. Et parmi les supporters venus voir une dernière fois Pelé, Antonio, venus de Sao Paulo.
« Nous sommes venus de Sao Paulo pour rendre hommage au roi du football qui a donné tant de joie au peuple brésilien.
source.
Et l'émotion que l'on ressent. Seuls ceux qui sont là peuvent la ressentir. C'est une émotion difficile à décrire, si différente. C'est sûr qu'on ne peut pas rester longtemps ici, auprès de Pelé. On ne peut pas s'arrêter près de son cercueil. Mais j'ai pu apercevoir son visage et sa famille autour de lui est très affligée. Tous ceux qui sont là sont tristes.
imposer.
En plus, moi, quand j'étais petit, un jour, mon père m'a dit: Je vais t'emmener au stade pour voir un match de Pelé parce qu'il va bientôt s'arrêter. Et là, tu pourras raconter à tes enfants que tu as vu Pelé jouer. Je l'ai donc vu une seule fois et je peux le raconter aujourd'hui à tout le monde. C'était lors de Portuguesa Santos zéro zéro à parc Antarctica de Sao Paulo »
sans.
Des propos recueillis par notre envoyée spéciale Annie Gasnier à Santos. Demain mardi, une procession, une foule de supporters de Pelé parcourra les rues de Santos avant l'enterrement de Pelé, enterrement auquel seule la famille assistera.
Direction Rome, place Saint Pierre. Ils sont nombreux, Adrien, à venir une dernière fois lui dire au revoir.
Au revoir Benoît XVI. Le président italien Sergio Mattarella et la présidente du Conseil Georgia Méloni ont été les premières personnes à rendre ce matin hommage à l'ancien représentant des catholiques dans le monde. Depuis, des milliers de personnes défilent devant son cercueil, cercueil ouvert où l'on aperçoit le pape les mains croisées. Benoît XVI est mort samedi dernier à l'âge de 95 ans.
Au Sénégal, les députés Massata Samb et Mamadou Niang, condamnés ce matin à six mois de prison ferme.
Les deux élus sont accusés de coups et blessures volontaires contre une autre députée, Amy Ndiaye. La justice reconnaît qu'ils ont fait exprès de la frapper. Les faits remontent au 1ᵉʳ décembre dernier. Ils ont également été condamnés à 5 millions d'amende de francs CFA.
En Inde, des attaques contre les chrétiens se multiplient.
Depuis maintenant plusieurs jours, des centaines de familles chrétiennes ont été chassées de leur village. Les assaillants, ceux qui attaquent les chrétiens, sont des nationalistes hindous. Ils reprochent aux chrétiens de ne pas pratiquer l'hindouisme, maisons saccagées, chrétien agressés. Ces attaques ont lieu particulièrement dans l'état du Chhattisgarh. Le récit en Inde pour RFI de Côme Bastin.
« Convertis-toi à l'hindouisme ou paies-en conséquences » C'est l'ultimatum que de nombreux chrétiens affirment avoir reçu avant de voir leur maison saccagée et de devoir prendre la fuite. Dans cet état pauvre de 30 millions d'habitants, certains villageois des zones dites tribales sont devenus chrétiens ces dernières années. Ils sont pris pour cible par d'autres tribaux de confession hindoue qui affirment se venger des missionnaires opérant dans la région. Arun Pannalal président du Forum des chrétiens du Chhattisgarh, décrit des attaques orchestrées et coordonnées depuis la période de Noël.
publié.
« Le 18 décembre. Il y a eu une action massive sur 22 villages. 200 personnes ont été blessées et les familles ont dû fuir dans des camps gouvernementaux. Chaque jour, on reçoit une cinquantaine de réfugiés supplémentaires.»
mutant.
Les autorités locales promettent qu'elles vont rétablir l'ordre. Mais pour ce responsable religieux, la situation empire de jour en jour.
Au.
« La police ne s'interpose pas. Au contraire, elle demande de renvoyer des familles dans leur village. Du coup, certains se sont organisés pour affronter les groupes extrémistes hindous. En représailles deux églises ont été attaquées depuis ce week. »
ground.
Au moins deux policiers ont été blessés dans les affrontements qui continuent ce lundi. Côme Bastin Bangalore RFI.