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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 03 août 2017

Journal en français facile 03 août 2017

Florent Guignard : Radio France Internationale, il est 20 heures en temps universel, 22 heures à Paris.

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FG Bonsoir, bienvenue dans le journal en français facile, que je vous présente avec Zéphirin Kouadio, bonsoir Zéphirin.

Zéphirin Kouadio : Bonsoir Florent, bonsoir à tous.

FG Au sommaire de ce journal, Zéphirin, un coup de fil, une conversation téléphonique entre Donald Trump et le président mexicain :

ZK A propos du fameux mur que Donald Trump veut construire entre les Etats-Unis et le Mexique : le président américain tente de faire pression sur son homologue mexicain.

FG Résultat très serré à Dakar après les élections législatives sénégalaises. Victoire du camp présidentiel, avec un peu plus de 2000 voix d'avance.

ZK Et puis une amende record en Inde pour des compagnies minières : elles doivent payer 2 milliards 300 millions d'euros.

FG Enfin au Qatar, la création d'un statut de résident permanent pour certains étrangers : c'est une première dans le Golfe persique.

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ZK Et voilà que l'on reparle du mur de Donald Trump : le mur que le président américain veut construire à la frontière entre le Etats-Unis et le Mexique, pour arrêter l'immigration clandestine.

FG Ce mur, Zéphirin c'était l'une des promesses les plus fortes et les plus remarquées de Donald Trump, pendant sa campagne présidentielle. Vous en souvenez sans doute, il avait même promis que ce mur, il allait être payé par les Mexicains. Pourquoi on reparle de ce mur ? Eh bien parce que le Washington Postpublie la retranscription d'une conversation téléphonique entre Donald Trump et le président mexicain Enrique Peña Nieto. Et les échanges sont savoureux. Anastasia Becchio.

Le mur était l'une de ses promesses de campagne, un leitmotiv qu'il répète à tout va. Le sujet a donc figuré en bonne place dans le premier entretien téléphonique que Donald Trump a eu avec Enrique Peña Nieto, le 27 janvier dernier. Selon la transcription obtenue par le Washington Post, le président américain tente de convaincre son homologue d'arrêter de critiquer publiquement le mur et d'affirmer que le Mexique ne le financerait pas. « Vous ne pouvez pas dire ça à la presse, je dois obtenir que le Mexique paie le mur. Je le dois. J'en parle depuis deux ans », assène le président américain, avant d'expliquer à son interlocuteur qu'il sait comment construire à bon marché et que ce serait « un beau mur ». Dans cette même conversation, Donald Trump propose à Enrique Peña Nieto d'envoyer des troupes américaines au Mexique pour lutter contre le trafic de drogue. « Vous avez pas mal de mauvais hombres, chez vous, dit le président américain. Vous ne faites pas assez pour les arrêter. Je pense que votre armée a peur. Nos militaires n'ont pas peur, donc je pourrai les envoyer pour qu'ils s'occupent de ce problème. » Son homologue lui a alors simplement rappelé ou expliqué que le trafic de drogue était largement soutenu par l'argent sale et les armes en provenance ces Etats-Unis.

ZK Anastasia Becchio. Au Venezuela, bataille politique et désormais juridique entre le président Maduro et l'opposition.

FG Louisa Ortega, la procureure générale, l'autorité supérieure dans le système judiciaire, passée dans l'opposition, annonce une enquête pour fraude électorale. Elle s'appuie sur les accusations du patron de la société informatique qui a organisé l'élection, dimanche dernier, de la nouvelle assemblée constituante. Il affirme que le chiffre de la participation a été truqué pour laisser croire que le pouvoir vénézuélien avait le soutien du peuple. En réponse, le président Maduro l'a traité d' « imbécile ». ZK Situation tendue aussi au Sénégal, après les élections législatives de dimanche dernier, remportée haut-la-main par la majorité présidentielle. Mais à Dakar, la capitale, où sept députés ont été élus, les résultats, Florent, les résultats officiels se sont avérés très serrés.

FG Le maire de Dakar, Khalifa Sall, par ailleurs en prison pour détournement d'argent présumé, revendiquait dès dimanche soir la victoire dans sa ville. Mais les résultats officiels sont tombés, et c'est le camp du président Macky Sall qui l'emporte, de très peu, un peu plus de 2000 voix d'avance seulement. RFI Dakar, Guillaume Thibault.

Les journaux sont arrivés en retard ce jeudi. Car les quotidiens voulaient tous titrer sur cette bataille de Dakar. Bataille gagnée donc, d'après ses résultats provisoires diffusés cette nuit, d'une courte tête par la coalition de Makcy Sall. Le président qui avait fait de la prise du fief de Khalifa Sall une priorité. Depuis dimanche, les deux camps revendiquaient d'ailleurs la victoire en publiant leurs chiffres. Chacun gagnait avec moins de 3000 voix d'avance. Au final, d'après les éléments diffusés par la commission locale de recensement des votes, la coalition Beno Bok Yakkar a 2754 voix d'avance. Elle l'emporte avec 33,9% des suffrages contre 33,1%. Moins de 1% d'écart donc, un écart minime qui va sans doute provoquer des remous car l'équipe de Khalifa Sall, qui a déjà annoncé qu'elle souhaitait déposer des recours, parle depuis dimanche d'un « hold up électoral ». Pour Macky Sall, cette prise de Dakar est une grande réussite, la cerise sur le gâteau qui vient conclure, parfaire, une victoire écrasante à ces législatives à l'échelle nationale. Guillaume Thibault, Dakar, RFI.

ZK Election présidentielle demain au Rwanda : le président Kagamé en piste pour un troisième mandat.

FG Il avait fait modifier la constitution pour pouvoir se représenter. Face à lui, seulement deux candidats : Frank Habineza, un ancien du FPR, le parti de Paul Kagamé, candidat aujourd'hui du Parti démocratique vert, et un candidat indépendant, Philippe Mpayimana.

ZK Et puis la libération de l'ancien otage sud-africain Stephen Mac Gown.

FG Il avait été enlevé en 2011 à Tombouctou au Mali par AQMI, Al Qaeda au Maghreb islamique. Le gouvernement sud-africain assure qu'aucune rançon n'a été versée.

ZK Partons pour l'Inde à présent, avec une amende record infligée à plusieurs entreprises du secteur minier. Elles ont été condamnées à payer 2 milliards 300 millions d'euros pour des extractions illégales.

FG Ces compagnies, elle extrayait des minerais de fer et de magnésium alors qu'elles n'en avaient pas l'autorisation. Cette décision, beaucoup l'espèrent, aura valeur d'exemple : la Cour suprême indienne est allée plus loin que le réquisitoire de l'avocat général. A New-Delhi, Sébastien Farcis.

215 millions de tonnes. C'est la quantité estimée de minerai de fer et de magnésium qui a été extraite illégalement par cette dizaines d'entreprises, dans le seul Etat de l'Odisha, à l'est de l'Inde, pendant 16 ans : elles l'ont fait soit en retirant davantage que ce qui était permis, soit en creusant en dehors des zones autorisées. Il aura fallu trois ans d'enquêtes publiques puis trois autres de procédures judiciaires pour arriver à cette décision historique de la Cour Suprême : celle-ci demande le remboursement à l'Etat de toutes les sommes gagnées sur ce minerai, soit 2 milliards 300 mille euros. Et interdit à ces entreprises, comme la réputée Tata Steel, d'opérer dans cette zone avant ce paiement. Vipul Mudgal est le directeur de l'ONG Common Cause, à l'origine de la plainte : « Cette décision aura une effet dissuasif sur les grandes compagnies. Car aujourd'hui, en Inde, elles sous-traitent certaines de leurs opérations à de petites entreprises, qui agissent sans scrupules, en extrayant des minerais en dehors des zones attribuées, par exemple. Et quand vous accusez les grandes compagnies, elles affirment qu'elles ne sont pas au courant. » La Cour suprême a également demandé la mise en place d'un comité pour révéler les conditions qui ont permis de tels excès, afin de combattre dans d'autres Etats indiens cette pratique très répandue d'extraction illégale de minerai. Sébastien Farcis, New Delhi, RFI.

ZK Une petite révolution à présent dans le Golfe persique : le Qatar créé un statut de résident permanent pour certains étrangers.

FG C'est une première dans la région, et ça a peut-être un rapport avec la crise diplomatique que vit le Qatar avec ses voisins. Sami Boukhelifa.

La décision est inédite mais elle tient davantage du coup de communication que d'une volonté réelle d'accorder de nouveaux privilèges à des étrangers. Dans le détail, ce ne sont clairement pas les travailleurs philippins ou pakistanais, nombreux dans cette petite monarchie, qui bénéficieront de cette mesure mais plutôt les enfants nés de mère qatarienne ou encore les étrangers « ayant rendu service au Qatar ». Cette mesure, même si elle n'égale pas l'octroi de la nationalité à des résidents étrangers, est une première dans le Golfe. Les nouveaux super-résidents du Qatar auront désormais les mêmes privilèges que les nationaux, c'est-à-dire un accès aux services publics gratuits, la santé et l'éducation. Ce statut donne également le droit de devenir propriétaire de biens immobiliers, d'exercer certaines activités commerciales sans avoir besoin d'un « Kafil » autrement dit d'un sponsor local. Mais au-delà de tout cet affichage, cette nouvelle disposition pourrait régler un problème de taille. Depuis le début de la crise des pays du Golfe, de nombreuses familles mixtes, saoudiennes-qatariennes par exemple, ont été séparées.

ZK Et puisqu'on parle du Qatar, parlons de Neymar.

FG C'est officiel depuis quelques minutes, le joueur brésilien a signé avec le Paris-Saint-Germain un contrat de 5 ans. Un peu plus tôt dans la journée, le FC Barcelone a encaissé le chèque de 222 millions d'euros. 22 heures 10 à Paris.

Journal en français facile 03 août 2017 Journal in easy French August 03, 2017

Florent Guignard : Radio France Internationale, il est 20 heures en temps universel, 22 heures à Paris. Florent Guignard: Radio France Internationale, it is 20 hours in universal time, 22 hours in Paris.

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FG Bonsoir, bienvenue dans le journal en français facile, que je vous présente avec Zéphirin Kouadio, bonsoir Zéphirin.

Zéphirin Kouadio : Bonsoir Florent, bonsoir à tous.

FG Au sommaire de ce journal, Zéphirin, un coup de fil, une conversation téléphonique entre Donald Trump et le président mexicain :

ZK A propos du fameux mur que Donald Trump veut construire entre les Etats-Unis et le Mexique : le président américain tente de faire pression sur son homologue mexicain.

FG Résultat très serré à Dakar après les élections législatives sénégalaises. Victoire du camp présidentiel, avec un peu plus de 2000 voix d’avance. Victory of the presidential camp, with a little more than 2000 votes in advance.

ZK Et puis une amende record en Inde pour des compagnies minières : elles doivent payer 2 milliards 300 millions d’euros.

FG Enfin au Qatar, la création d’un statut de résident permanent pour certains étrangers : c’est une première dans le Golfe persique. FG Finally in Qatar, the creation of a permanent resident status for certain foreigners: it is a first in the Persian Gulf.

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ZK Et voilà que l’on reparle du mur de Donald Trump : le mur que le président américain veut construire à la frontière entre le Etats-Unis et le Mexique, pour arrêter l’immigration clandestine.

FG Ce mur, Zéphirin c’était l’une des promesses les plus fortes et les plus remarquées de Donald Trump, pendant sa campagne présidentielle. Vous en souvenez sans doute, il avait même promis que ce mur, il allait être payé par les Mexicains. You probably remember, he even promised that wall, he was going to be paid by the Mexicans. Pourquoi on reparle de ce mur ? Why are we talking about this wall again? Eh bien parce que le Washington Postpublie la retranscription d’une conversation téléphonique entre Donald Trump et le président mexicain Enrique Peña Nieto. Et les échanges sont savoureux. And the exchanges are tasty. Anastasia Becchio.

Le mur était l’une de ses promesses de campagne, un leitmotiv qu’il répète à tout va. The wall was one of his campaign promises, a leitmotiv that he repeats all the time. Le sujet a donc figuré en bonne place dans le premier entretien téléphonique que Donald Trump a eu avec Enrique Peña Nieto, le 27 janvier dernier. Selon la transcription obtenue par le Washington Post, le président américain tente de convaincre son homologue d’arrêter de critiquer publiquement le mur et d’affirmer que le Mexique ne le financerait pas. According to the transcript obtained by the Washington Post, the US president is trying to convince his counterpart to stop publicly criticizing the wall and to say that Mexico would not fund it. « Vous ne pouvez pas dire ça à la presse, je dois obtenir que le Mexique paie le mur. Je le dois. I must. J’en parle depuis deux ans », assène le président américain, avant d’expliquer à son interlocuteur qu’il sait comment construire à bon marché et que ce serait « un beau mur ». I've been talking about it for two years, "asserts the American president, before explaining to his interlocutor that he knows how to build cheaply and that it would be" a beautiful wall ". Dans cette même conversation, Donald Trump propose à Enrique Peña Nieto d’envoyer des troupes américaines au Mexique pour lutter contre le trafic de drogue. In the same conversation, Donald Trump proposes to Enrique Peña Nieto to send American troops to Mexico to fight drug trafficking. « Vous avez pas mal de mauvais hombres, chez vous, dit le président américain. "You have a lot of bad houses at home," said the American president. Vous ne faites pas assez pour les arrêter. You do not do enough to stop them. Je pense que votre armée a peur. I think your army is scared. Nos militaires n’ont pas peur, donc je pourrai les envoyer pour qu’ils s’occupent de ce problème. » Son homologue lui a alors simplement rappelé ou expliqué que le trafic de drogue était largement soutenu par l’argent sale et les armes en provenance ces Etats-Unis. His counterpart simply reminded him or explained that drug trafficking was largely supported by dirty money and weapons from the United States.

ZK Anastasia Becchio. Au Venezuela, bataille politique et désormais juridique entre le président Maduro et l’opposition.

FG Louisa Ortega, la procureure générale, l’autorité supérieure dans le système judiciaire, passée dans l’opposition, annonce une enquête pour fraude électorale. FG Louisa Ortega, the Attorney General, the highest authority in the judicial system, who has been in opposition, announces an investigation for electoral fraud. Elle s’appuie sur les accusations du patron de la société informatique qui a organisé l’élection, dimanche dernier, de la nouvelle assemblée constituante. It is based on the accusations of the boss of the computer company that organized the election last Sunday of the new constituent assembly. Il affirme que le chiffre de la participation a été truqué pour laisser croire que le pouvoir vénézuélien avait le soutien du peuple. En réponse, le président Maduro l’a traité d' « imbécile ». In response, President Maduro called him a “fool”. ZK Situation tendue aussi au Sénégal, après les élections législatives de dimanche dernier, remportée haut-la-main par la majorité présidentielle. Mais à Dakar, la capitale, où sept députés ont été élus, les résultats, Florent, les résultats officiels se sont avérés très serrés.

FG Le maire de Dakar, Khalifa Sall, par ailleurs en prison pour détournement d’argent présumé, revendiquait dès dimanche soir la victoire dans sa ville. Mais les résultats officiels sont tombés, et c’est le camp du président Macky Sall qui l’emporte, de très peu, un peu plus de 2000 voix d’avance seulement. RFI Dakar, Guillaume Thibault.

Les journaux sont arrivés en retard ce jeudi. Newspapers arrived late on Thursday. Car les quotidiens voulaient tous titrer sur cette bataille de Dakar. Bataille gagnée donc, d’après ses résultats provisoires diffusés cette nuit, d’une courte tête par la coalition de Makcy Sall. Battle won, therefore, according to its interim results released tonight, a short head by the coalition of Makcy Sall. Le président qui avait fait de la prise du fief de Khalifa Sall une priorité. Depuis dimanche, les deux camps revendiquaient d’ailleurs la victoire en publiant leurs chiffres. Chacun gagnait avec moins de 3000 voix d’avance. Au final, d’après les éléments diffusés par la commission locale de recensement des votes, la coalition Beno Bok Yakkar a 2754 voix d’avance. Elle l’emporte avec 33,9% des suffrages contre 33,1%. Moins de 1% d’écart donc, un écart minime qui va sans doute provoquer des remous car l’équipe de Khalifa Sall, qui a déjà annoncé qu’elle souhaitait déposer des recours, parle depuis dimanche d’un « hold up électoral ». Pour Macky Sall, cette prise de Dakar est une grande réussite, la cerise sur le gâteau qui vient conclure, parfaire, une victoire écrasante à ces législatives à l’échelle nationale. Guillaume Thibault, Dakar, RFI.

ZK Election présidentielle demain au Rwanda : le président Kagamé en piste pour un troisième mandat.

FG Il avait fait modifier la constitution pour pouvoir se représenter. FG He had the constitution amended to be able to represent himself. Face à lui, seulement deux candidats : Frank Habineza, un ancien du FPR, le parti de Paul Kagamé, candidat aujourd’hui du Parti démocratique vert, et un candidat indépendant, Philippe Mpayimana.

ZK Et puis la libération de l’ancien otage sud-africain Stephen Mac Gown.

FG Il avait été enlevé en 2011 à Tombouctou au Mali par AQMI, Al Qaeda au Maghreb islamique. Le gouvernement sud-africain assure qu’aucune rançon n’a été versée.

ZK Partons pour l’Inde à présent, avec une amende record infligée à plusieurs entreprises  du secteur minier. Elles ont été condamnées à payer 2 milliards 300 millions d’euros pour des extractions illégales.

FG Ces compagnies, elle extrayait des minerais de fer et de magnésium alors qu’elles n’en avaient pas l’autorisation. Cette décision, beaucoup l’espèrent, aura valeur d’exemple : la Cour suprême indienne est allée plus loin que le réquisitoire de l’avocat général. A New-Delhi, Sébastien Farcis.

215 millions de tonnes. C’est la quantité estimée de minerai de fer et de magnésium qui a été extraite illégalement par cette dizaines d’entreprises, dans le seul Etat de l’Odisha, à l’est de l’Inde, pendant 16 ans : elles l’ont fait soit en retirant davantage que ce qui était permis, soit en creusant en dehors des zones autorisées. Il aura fallu trois ans d’enquêtes publiques puis trois autres de procédures judiciaires pour arriver à cette décision historique de la Cour Suprême : celle-ci demande le remboursement à l’Etat de toutes les sommes gagnées sur ce minerai, soit 2 milliards 300 mille euros. Et interdit à ces entreprises, comme la réputée Tata Steel, d’opérer dans cette zone avant ce paiement. Vipul Mudgal est le directeur de l’ONG Common Cause, à l’origine de la plainte : « Cette décision aura une effet dissuasif sur les grandes compagnies. Car aujourd’hui, en Inde, elles sous-traitent certaines de leurs opérations à de petites entreprises, qui agissent sans scrupules, en extrayant des minerais en dehors des zones attribuées, par exemple. Et quand vous accusez les grandes compagnies, elles affirment qu’elles ne sont pas au courant. » La Cour suprême a également demandé la mise en place d’un comité pour révéler les conditions qui ont permis de tels excès, afin de combattre dans d’autres Etats indiens cette pratique très répandue d’extraction illégale de minerai. Sébastien Farcis, New Delhi, RFI.

ZK Une petite révolution à présent dans le Golfe persique : le Qatar créé un statut de résident permanent pour certains étrangers.

FG C’est une première dans la région, et ça a peut-être un rapport avec la crise diplomatique que vit le Qatar avec ses voisins. Sami Boukhelifa.

La décision est inédite mais elle tient davantage du coup de communication que d’une volonté réelle d’accorder de nouveaux privilèges à des étrangers. Dans le détail, ce ne sont clairement pas les travailleurs philippins ou pakistanais, nombreux dans cette petite monarchie, qui bénéficieront de cette mesure mais plutôt les enfants nés de mère qatarienne ou encore les étrangers « ayant rendu service au Qatar ». Cette mesure, même si elle n’égale pas l’octroi de la nationalité à des résidents étrangers, est une première dans le Golfe. Les nouveaux super-résidents du Qatar auront désormais les mêmes privilèges que les nationaux, c’est-à-dire un accès aux services publics gratuits, la santé et l’éducation. Ce statut donne également le droit de devenir propriétaire de biens immobiliers, d’exercer certaines activités commerciales sans avoir besoin d’un « Kafil » autrement dit d’un sponsor local. Mais au-delà de tout cet affichage, cette nouvelle disposition pourrait régler un problème de taille. Depuis le début de la crise des pays du Golfe, de nombreuses familles mixtes, saoudiennes-qatariennes par exemple, ont été séparées.

ZK Et puisqu’on parle du Qatar, parlons de Neymar.

FG  C’est officiel depuis quelques minutes, le joueur brésilien a signé avec le Paris-Saint-Germain un contrat de 5 ans. Un peu plus tôt dans la journée, le FC Barcelone a encaissé le chèque de 222 millions d’euros. 22 heures 10 à Paris.