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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 03 octobre 2019

Journal en français facile 03 octobre 2019

Loïc Bussières : 22h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir et bienvenue si vous nous rejoignez pour votre Journal en français facile que je vous présente en compagnie de Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir.

LB : À la une : le « véritable drame » qui touche les policiers parisiens. Les mots sont ceux d'Emmanuel Macron prononcé à Rodez en ouverture du grand débat sur les retraites. Le Chef de l'État qui est revenu sur la mort de 4 fonctionnaires tués à l'arme blanche par l'un de leurs collègues. Une enquête pour homicide a été ouverte. Elle doit faire la lumière sur le mobile de l'assaillant.

ZK : À la une ce jeudi également, la situation en Irak et ce bilan humain qui ne cesse de grimper depuis le début de la contestation mardi contre la corruption et le chômage. 28 morts au moins et un couvre-feu mis en place aujourd'hui à Bagdad.

LB : Et puis nous irons à Hong Kong également dans ce journal. Hong Kong où les autorités s'apprêtent à faire passer une loi pour interdire les masques dans l'espace public à la veille d'un nouveau week-end de manifestations.

------

ZK : 4 policiers tués, ainsi que l'assaillant. C'est le bilan d'une attaque à l'arme blanche en plein cœur de Paris. Les faits se sont passés à la mi-journée dans la cour de la Préfecture de police.

LB : Pour l'instant, une enquête a été ouverte pour homicide volontaire et il est difficile de savoir ce qui a motivé l'attaquant. Un homme de 45 ans, informaticien à la direction du renseignement de la préfecture, a poignardé plusieurs de ses collègues. Reportage, Pierre Olivier.

[Transcription manquante]

ZK : À la une également, la contestation en Irak qui prend de l'ampleur et les manifestations à Bagdad et dans plusieurs villes du sud du pays, contre la corruption et le chômage qui se poursuivent.

LB : Les autorités craignent des débordements. Un couvre-feu est instauré dans la capitale. Mohamed Al Saabari est président du parti politique Assemblée générale de l'unité de la nation. Pour lui, les revendications populaires sont plus que légitimes. Mohamed Al Saabari, président du parti politique Assemblée générale de l'unité de la nation, contacté par nos confrères de MCD.

« À chaque fois que les Irakiens se révoltent, les autorités disent que les gens sont manipulés et qu'il y a une ingérence étrangère. C'est faux ! La vérité, c'est qu'en Irak depuis 2003, les gouvernements successifs ne font rien pour le citoyen irakien. Et logiquement il y a une accumulation de colère qui finit par éclater aujourd'hui au visage du 1er ministre actuel Adel Abdel Mahdi. Durant ses six premiers au pouvoir il a fait plein de promesses, mais il n'en a tenu aucune. Aujourd'hui 60 % de la population irakienne vit en dessous du seuil de pauvreté. Et voilà ce qui cause la colère. Ce soulèvement populaire, ces manifestations n'ont pas de leaders, c'est un mouvement spontané qui exige ses droits. » LB : Depuis mardi et le début du mouvement de contestation, 28 personnes ont été tuées dans des affrontements entre protestataires et forces de l'ordre. ZK : Dans l'actualité également au Cameroun, 333 prisonniers libérés. Ils étaient emprisonnés dans le cadre du conflit séparatiste des zones anglophones.

LB : C'est le président Paul Biya qui a pris cette décision. L'annonce a été faite aux participants au grand dialogue mis en place pour tenter de trouver une solution à la crise. Les principaux groupes séparatistes boycottent la réunion.

ZK : La réponse de Bruxelles aux sanctions américaines. L'Union européenne promet de riposter après l'annonce de Washington, qui souhaite mettre en place de nouveaux droits de douane sur 7,5 milliards de dollars de produits européens.

LB : Une annonce qui fait monter d'un cran les tensions commerciales des deux côtés de l'Atlantique. L'origine de la brouille remonte à une la bataille juridique entamée il y a 15 ans entre Boeing et Airbus. L'UE dit toutefois espérer trouver un accord à l'amiable avec Washington afin d'éviter l'escalade d'une guerre commerciale néfaste aux deux côtés de l'Atlantique.

ZK : C'est la première réaction des autorités depuis les violents affrontements de ces derniers jours : le gouvernement s'apprête à bannir les masques de l'espace public.

LB : Le texte est en préparation et devrait être adopté demain avant un nouveau week-end de manifestations. Rassemblement pour lequel il sera donc impossible pour les manifestants de dissimuler leur visage pendant la mobilisation. Vincent Souriau.

Les partis politiques pro-Pékin le demandaient depuis des semaines. Bannir ces masques qui sont devenus l'un des symboles du mouvement de contestation, ils ne sont pas réservés aux militants les plus radicaux. Tout le monde en porte dans les cortèges. Peut-être 95 % des manifestants. Le plus souvent, ce sont des masques chirurgicaux comme en voit dans les hôpitaux, ça ne sert à rien face au gaz lacrymogène. C'est simplement devenu une manière de s'identifier comme protestataire, y compris pour des familles, des personnes âgées, des citoyens lambda. Une sorte d'uniforme qui permet de s'engager tout en restant anonyme. Le but des autorités, c'est bien sûr de lever cet anonymat. Le gouvernement se repose sur une très vieille loi coloniale de 1922, selon laquelle, en cas de troubles à l'ordre public, il peut prendre toutes les mesures nécessaires, ça peut aller jusqu'au couvre-feu, mais on n'en est pas encore là. En revanche, Carrie Lam veut aller très vite. Cet arrêté devrait être pris dès demain par ordonnance, ce qui permet d'éviter, au moins dans un premier temps, le passage devant les élus de l'assemblée.

ZK : Un grand débat sur les retraites, il démarre ce soir à Rodez autour d'Emmanuel Macron.

LB : Avec une semaine de retard, le Chef de l'État ayant annulé au dernier moment le rendez-vous jeudi dernier à l'annonce de la mort de Jacques Chirac. Au menu : 3h d'échanges dans un format déjà utilisé lors de la crise des gilets jaunes. 3h pendant lesquelles Emmanuel Macron va devoir se montrer convaincant : plus de 4 Français sur 10 sont en effet opposés à la réforme selon une étude Elabe publiée aujourd'hui.

ZK : L'actu en France et cette manifestation d'enseignants et de directeurs des écoles de Seine-Saint-Denis près de Paris.

LB : Mouvement qui intervient après le suicide de la directrice d'une école maternelle de Pantin. Les personnels demandent une enquête pour établir le lien entre le suicide de leur collègue et ses conditions de travail, « ainsi que de réelles mesures de prévention et de protection pour éviter que ce genre de drame ne se reproduise ».

ZK : On passe aux sports avec les Mondiaux d'athlétisme au Qatar. Des championnats du monde déjà terminés pour Kevin Mayer.

LB : Le Français tenant du titre du décathlon jette l'éponge au 2e jour des épreuves alors qu'il était en tête après l'épreuve du lancer du disque. Deux blessures au genou et au tendon d'Achille gauche ne lui ont pas permis de poursuivre le concours. La réaction de Kevin Mayer.

[Transcription manquante]

LB : Un résultat de rugby, la France victoire de l'Irlande sur la Russie, 35-0 en phase de poule de la Coupe du Monde au Japon. La Coupe du Monde qui fait de nouveaux blessés dans le camp français : les Toulousains Peato Mauvaka et Thomas Ramos quittent la compétition. Ils sont remplacés respectivement par Christopher-Eric Tolofua, talonneur de Toulon, et le 3/4 du Stade Rochelais Vincent Rattez.


Journal en français facile 03 octobre 2019 Zeitung in leichtem Französisch 03. Oktober 2019

Loïc Bussières : 22h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir et bienvenue si vous nous rejoignez pour votre Journal en français facile que je vous présente en compagnie de Zéphyrin Kouadio. Guten Abend und herzlich willkommen, wenn Sie sich uns für Ihr Journal in leichtem Französisch anschließen, das ich Ihnen zusammen mit Zephyrin Kouadio vorstelle. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir.

LB : À la une : le « véritable drame » qui touche les policiers parisiens. Les mots sont ceux d'Emmanuel Macron prononcé à Rodez en ouverture du grand débat sur les retraites. Le Chef de l'État qui est revenu sur la mort de 4 fonctionnaires tués à l'arme blanche par l'un de leurs collègues. Une enquête pour homicide a été ouverte. Elle doit faire la lumière sur le mobile de l'assaillant.

ZK : À la une ce jeudi également, la situation en Irak et ce bilan humain qui ne cesse de grimper depuis le début de la contestation mardi contre la corruption et le chômage. ZK: Ebenfalls auf der Titelseite am Donnerstag: die Lage im Irak und die steigende Zahl von Todesopfern seit Beginn der Proteste am Dienstag gegen Korruption und Arbeitslosigkeit. 28 morts au moins et un couvre-feu mis en place aujourd'hui à Bagdad.

LB : Et puis nous irons à Hong Kong également dans ce journal. LB: Und dann werden wir auch nach Hongkong gehen, ebenfalls in dieser Zeitung. Hong Kong où les autorités s'apprêtent à faire passer une loi pour interdire les masques dans l'espace public à la veille d'un nouveau week-end de manifestations. Hongkong, wo die Behörden am Vorabend eines weiteren Protestwochenendes ein Gesetz zum Verbot von Masken im öffentlichen Raum verabschieden wollen.

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ZK : 4 policiers tués, ainsi que l'assaillant. ZK: 4 Polizisten und der Angreifer getötet. C'est le bilan d'une attaque à l'arme blanche en plein cœur de Paris. Das ist die Bilanz eines Messerangriffs im Herzen von Paris. Les faits se sont passés à la mi-journée dans la cour de la Préfecture de police. Die Ereignisse ereigneten sich am Mittag im Hof der Polizeipräfektur.

LB : Pour l'instant, une enquête a été ouverte pour homicide volontaire et il est difficile de savoir ce qui a motivé l'attaquant. LB: Bisher wurde eine Untersuchung wegen Totschlags eingeleitet, und es ist schwer zu sagen, was den Stürmer motiviert hat. Un homme de 45 ans, informaticien à la direction du renseignement de la préfecture, a poignardé plusieurs de ses collègues. Ein 45-jähriger Mann, der als Informatiker in der Geheimdienstabteilung der Präfektur arbeitete, erstach mehrere seiner Kollegen. Reportage, Pierre Olivier.

[Transcription manquante]

ZK : À la une également, la contestation en Irak qui prend de l'ampleur et les manifestations à Bagdad et dans plusieurs villes du sud du pays, contre la corruption et le chômage qui se poursuivent. ZK: Ebenfalls auf der Titelseite: Die Proteste im Irak nehmen zu und die Demonstrationen in Bagdad und in mehreren Städten im Süden des Landes gegen Korruption und Arbeitslosigkeit dauern an.

LB : Les autorités craignent des débordements. Un couvre-feu est instauré dans la capitale. Mohamed Al Saabari est président du parti politique Assemblée générale de l'unité de la nation. Pour lui, les revendications populaires sont plus que légitimes. Mohamed Al Saabari, président du parti politique Assemblée générale de l'unité de la nation, contacté par nos confrères de MCD.

« À chaque fois que les Irakiens se révoltent, les autorités disent que les gens sont manipulés et qu'il y a une ingérence étrangère. C'est faux ! La vérité, c'est qu'en Irak depuis 2003, les gouvernements successifs ne font rien pour le citoyen irakien. Et logiquement il y a une accumulation de colère qui finit par éclater aujourd'hui au visage du 1er ministre actuel Adel Abdel Mahdi. Durant ses six premiers au pouvoir il a fait plein de promesses, mais il n'en a tenu aucune. Aujourd'hui 60 % de la population irakienne vit en dessous du seuil de pauvreté. Et voilà ce qui cause la colère. Ce soulèvement populaire, ces manifestations n'ont pas de leaders, c'est un mouvement spontané qui exige ses droits. » LB : Depuis mardi et le début du mouvement de contestation, 28 personnes ont été tuées dans des affrontements entre protestataires et forces de l'ordre. ZK : Dans l'actualité également au Cameroun, 333 prisonniers libérés. Ils étaient emprisonnés dans le cadre du conflit séparatiste des zones anglophones.

LB : C'est le président Paul Biya qui a pris cette décision. L'annonce a été faite aux participants au grand dialogue mis en place pour tenter de trouver une solution à la crise. Les principaux groupes séparatistes boycottent la réunion.

ZK : La réponse de Bruxelles aux sanctions américaines. L'Union européenne promet de riposter après l'annonce de Washington, qui souhaite mettre en place de nouveaux droits de douane sur 7,5 milliards de dollars de produits européens.

LB : Une annonce qui fait monter d'un cran les tensions commerciales des deux côtés de l'Atlantique. L'origine de la brouille remonte à une la bataille juridique entamée il y a 15 ans entre Boeing et Airbus. L'UE dit toutefois espérer trouver un accord à l'amiable avec Washington afin d'éviter l'escalade d'une guerre commerciale néfaste aux deux côtés de l'Atlantique.

ZK : C'est la première réaction des autorités depuis les violents affrontements de ces derniers jours : le gouvernement s'apprête à bannir les masques de l'espace public.

LB : Le texte est en préparation et devrait être adopté demain avant un nouveau week-end de manifestations. Rassemblement pour lequel il sera donc impossible pour les manifestants de dissimuler leur visage pendant la mobilisation. Vincent Souriau.

Les partis politiques pro-Pékin le demandaient depuis des semaines. Bannir ces masques qui sont devenus l'un des symboles du mouvement de contestation, ils ne sont pas réservés aux militants les plus radicaux. Tout le monde en porte dans les cortèges. Peut-être 95 % des manifestants. Le plus souvent, ce sont des masques chirurgicaux comme en voit dans les hôpitaux, ça ne sert à rien face au gaz lacrymogène. C'est simplement devenu une manière de s'identifier comme protestataire, y compris pour des familles, des personnes âgées, des citoyens lambda. Une sorte d'uniforme qui permet de s'engager tout en restant anonyme. Le but des autorités, c'est bien sûr de lever cet anonymat. Le gouvernement se repose sur une très vieille loi coloniale de 1922, selon laquelle, en cas de troubles à l'ordre public, il peut prendre toutes les mesures nécessaires, ça peut aller jusqu'au couvre-feu, mais on n'en est pas encore là. En revanche, Carrie Lam veut aller très vite. Cet arrêté devrait être pris dès demain par ordonnance, ce qui permet d'éviter, au moins dans un premier temps, le passage devant les élus de l'assemblée.

ZK : Un grand débat sur les retraites, il démarre ce soir à Rodez autour d'Emmanuel Macron. ZK: A big debate on pensions, it starts tonight in Rodez around Emmanuel Macron.

LB : Avec une semaine de retard, le Chef de l'État ayant annulé au dernier moment le rendez-vous jeudi dernier à l'annonce de la mort de Jacques Chirac. Au menu : 3h d'échanges dans un format déjà utilisé lors de la crise des gilets jaunes. 3h pendant lesquelles Emmanuel Macron va devoir se montrer convaincant : plus de 4 Français sur 10 sont en effet opposés à la réforme selon une étude Elabe publiée aujourd'hui.

ZK : L'actu en France et cette manifestation d'enseignants et de directeurs des écoles de Seine-Saint-Denis près de Paris.

LB : Mouvement qui intervient après le suicide de la directrice d'une école maternelle de Pantin. Les personnels demandent une enquête pour établir le lien entre le suicide de leur collègue et ses conditions de travail, « ainsi que de réelles mesures de prévention et de protection pour éviter que ce genre de drame ne se reproduise ».

ZK : On passe aux sports avec les Mondiaux d'athlétisme au Qatar. Des championnats du monde déjà terminés pour Kevin Mayer.

LB : Le Français tenant du titre du décathlon jette l'éponge au 2e jour des épreuves alors qu'il était en tête après l'épreuve du lancer du disque. Deux blessures au genou et au tendon d'Achille gauche ne lui ont pas permis de poursuivre le concours. La réaction de Kevin Mayer.

[Transcription manquante]

LB : Un résultat de rugby, la France victoire de l'Irlande sur la Russie, 35-0 en phase de poule de la Coupe du Monde au Japon. La Coupe du Monde qui fait de nouveaux blessés dans le camp français : les Toulousains Peato Mauvaka et Thomas Ramos quittent la compétition. Ils sont remplacés respectivement par Christopher-Eric Tolofua, talonneur de Toulon, et le 3/4 du Stade Rochelais Vincent Rattez.