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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 06 avril 2017

Journal en français facile 06 avril 2017

Céline Pellarin : Bienvenue dans votre journal en français facile. Une édition présentée ce soir avec Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Céline, bonsoir à tous.

CP : Après l'attaque chimique en Syrie mardi, qui a tué quatre-vingt-six personnes, les États Unis change de ton et veulent maintenant le départ du président syrien Bachar el Assad. Du coté de Moscou, il n'en est pas question. SB : Le président américain a accueilli le président chinois. C'est la première rencontre entre les dirigeants qui ont des points de vue différents sur beaucoup de dossiers internationaux. CP : Et pour la première fois en France un évêque, un responsable de l'Église catholique démissionne. Il est soupçonné de s'être mal comporté avec des adolescents. SB : Le régime syrien et son allié russe rejettent catégoriquement, démentent les accusations d'attaque chimique. CP : Pour le président russe Vladimir Poutine c'est « inacceptable » d'accuser, sans preuve, le régime de Damas. Pour rappel cette attaque chimique mardi a tué au moins quatre-vingt-six personnes. L'Organisation pour l'Interdiction des Armes Chimique a lancé une enquête. Et aux Nations Unies, les diplomates négocient avec Moscou pour éviter un nouveau veto russe. Mais pour la Chancelière allemande Angela Merkel il est scandaleux, intolérable de ne pas avoir, dès maintenant, une résolution de l'ONU sur la Syrie. C'est une attaque barbare à propos de laquelle toute la lumière doit être faite. L'usage des armes chimiques est un crime de guerre. Cela signifie que nous devons tout faire pour savoir ce qui s'est passé exactement. Malheureusement, plusieurs points indiquent que la responsabilité de cette attaque émane du pouvoir de Bachar el Assad. Tout comme le bombardement de l'Hôpital qui a suivi, Hôpital où étaient soignées les victimes. Il est inadmissible qu'il n'ait pas été possible de se mettre d'accord sur une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies et ceux qui s'y sont opposés doivent assumer leur responsabilité dans cette affaire. CP : La chancelière allemande Angela Merkel.

SB : À Washington depuis cette attaque chimique, le ton change vis-à-vis du régime de Bachar el Assad.

CP : « Des actes odieux par le régime de Damas qui ne peuvent pas être tolérés », c'est ce qu'a affirmé le président américain Donald Trump. Les États Unis n'excluent plus une action militaire en Syrie. Le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson promet une « réponse appropriée » à l'attaque chimique en Syrie. Mais il ne précise pas laquelle et reste dans le flou. Il souhaite le départ de Bachar el Assad. Un changement de politique qui tranche, qui est totalement différent de celle du précédent président américain Barack Obama.

SB : On reste aux États Unis, où un proche de Donald Trump doit démissionner de son poste.

CP : C'est en effet le républicain Devin Nunes qui quitte une commission d'enquête parlementaire. Celle qui travaille sur les ingérences, les intrusions russes lors de la dernière présidentielle. Les démocrates l'accusent d'avoir divulgué, d'avoir révélé des informations confidentielles secrètes à la Maison Blanche au président américain donc, ainsi qu'à la presse. Les explications à Washington d'Anne-Marie Capomaccio. La position de Devin Nunes était devenue intenable. Le président de la commission d'enquête sur la Russie est lui aussi sous le coup d'une investigation de la commission d'éthique du Congrès, qui veut savoir s'il n'a pas divulgué des informations classifiées. Il faut dire que Devin Nunes, très proche, trop proche peut-être de Donald Trump, s'était rendu à la Maison Blanche pour informer le président des progrès de l'enquête en cours sur les liens éventuels entre Moscou et la campagne Trump. Devin Nunes, lors d'une déclaration publique, semblait même apporter foi aux accusations contre Barack Obama, que Donald Trump soupçonne de l'avoir espionner. Des soupçons infondés d'après le directeur du FBI. Les démocrates qui siègent au sein de la commission d'enquête avaient crié au scandale. La défiance était telle que l'instance ne pouvait plus fonctionner sereinement. D'autant que Devin Nunes avait refusé la liste des témoins proposés par ses pairs, parmi lesquels les anciens chefs des services de renseignements, et du ministère de la justice, en place pendant l'administration Obama. SB : Le président chinois est arrivé en Floride. Ce sera sa première rencontre avec Donald Trump.

CP : Et c'est un sommet, Sylvie, très attendu entre les deux dirigeants. Ils vont aborder notamment la question des tirs nucléaires de la Corée du Nord, les tensions en mer de Chine, la situation de Taiwan. Et les deux présidents n'ont pas du tout la même vision des choses. Alors quelles sont les attentes de Pékin ? Réponse à Shanghai d'Angélique Forget. Pour le président chinois cette rencontre est un bras de fer dont il doit ressortir gagnant. A l'automne prochain, XI Jinping doit se faire réélire pour un nouveau mandat par le bureau politique du parti communiste chinois, il sait qu'il est scruté et doit donc se montrer intransigeant notamment sur les questions diplomatiques. Donald Trump va exiger de lui qu'il fasse davantage pression sur Pyongyang pour faire plier le régime nord-coréen concernant les essais nucléaires. Mais XI, lui va tout faire pour réorienter le débat sur la question de l'installation du bouclier antimissile américain en Corée du Sud. Il ne transigera pas non plus ni sur la mer de Chine, ni sur Taiwan et le principe d'Une seule Chine. Les concessions s'il y en a se feront sur le terrain économique : XI Jinping pourrait annoncer de nouveaux investissements aux États-Unis. L'objectif : que Donald Trump n'agite pas encore une fois la menace d'une taxe à 45% sur les importations chinoises : une de ses promesses de campagne, qui serait une très mauvaise nouvelle pour Pékin. De son côté, la presse officielle chinoise ces derniers jours a fait part de son optimisme : elle parle « d'empressement partagé » entre les deux pays à l'égard de cette rencontre. SB : L'armée française perd un soldat au Mali. CP : C'est un militaire du 6e régiment de génie d'Angers qui a été tué lors d'une embuscade, un piège dans l'est du Mali. Les soldats français de l'opération militaire Barkhane patrouillaient avec des unités maliennes et burkinabés, à deux cent kilomètres au sud-ouest de Gao quand ils ont été attaqué. Depuis 2013, dix-neuf militaires français sont mort dans cette région du Nord mali. L'opération Barkhane couvre cinq pays au total : la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad, le Burkina Faso et trois mille cinq cent militaires français sont sur le terrain. SB : Pour la première fois en France, un évêque quitte ses fonctions.

CP : Il s'agit de l'évêque de Dax. Le Pape François a en effet accepté la démission du religieux français. Monseigneur Gaschignard, est soupçonné d'avoir eu un comportement ambigu, douteux envers des jeunes. Alfred Aurenche.

L'homme, évêque du diocèse depuis 2012, encadrait très souvent des jeunes sur des sorties. Lors d'une de ces rencontres, une jeune fille confie que le religieux l'a embrassé sur la joue. Des gestes déplacés suivront. Un deuxième témoignage, venant d'un jeune homme cette fois-ci, affirme que Monseigneur Gaschignard lui aurait posé plusieurs questions crues sur sa sexualité. L'adolescent n'a alors que quatorze ans. Aucune agression sexuelle avérée donc mais des doutes. Informé de ces témoignages, l'archevêché de Bordeaux convoque, fin mars, le religieux de cinquante-sept ans. Il lui fait part de son « malaise et de ses interrogations » face aux attitudes décrites. « Sonné par cette entrevue », selon ses dires, l'évêque de Dax décide de se mettre en retrait, et part se reposer quelques jours. Hervé Gaschignard avait déjà été visé par une enquête interne en 2011. Il était alors affecté à Toulouse. Plusieurs parents avaient alerté le diocèse sur la « proximité étrange » qu'il entretenait avec les adolescents. L'affaire avait finalement été classée sans suite. Mais cette démission, acceptée par le Vatican, est un geste fort. Elle acte la nouvelle politique du Pape François : les évêques qui ne sont pas irréprochables, sont démis de leurs fonctions.

SB : Alfred Aurenche dans le journal en français facile.

CP : Et en France, c'était une promesse électorale de François Hollande : la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. SB : Mais cette promesse de campagne, elle ne sera pas réalisée avant la fin de son mandat présidentiel le 7 mai.

CP : En effet, le groupe électricien EDF a validé une première étape pour la fermeture de la plus ancienne centrale nucléaire de France.

SB : Et c'est finalement à la mi-2018, Céline, avant la fin des travaux de la centrale, nouvelle génération «Flamanville 3». CP : Que se passera cette fermeture de la centrale nucléaire.

SB : Connaissez-vous la slow TV, la télévision lente ? Cela se passe en Norvège. C'est un peu comme le journal en français facile. CP : Voilà mais sur une durée beaucoup, beaucoup plus longue. Quand on est un téléspectateur norvégien on peut suivre un programme au rythme lent très lent. Par exemple, la télévision a diffusé la création d'un pull en laine à vitesse réelle : de la tonte du mouton jusqu'à la dernière maille tricotée à la main. Ou alors si vous préférez les voyages, cette fois-ci on pouvait suivre sur la télévision publique une croisière, un voyage sans accélération dans les Fjords, les glaciers qui se jettent dans les lacs. Cette fois ci, les téléspectateurs norvégiens vont suivre minute par minute la migration des rennes en Laponie, la transhumance des rennes. Une semaine de tournage dans la neige entièrement diffusé. Et si vous vous demandez qui cela peut intéresser ? Et bien beaucoup de monde. Plus de trois millions de personnes pour un pays qui compte cinq millions d'habitants. Un beau score.

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Journal en français facile 06 avril 2017 Journal in easy French April 06, 2017

Céline Pellarin : Bienvenue dans votre journal en français facile. Une édition présentée ce soir avec Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet :  Bonsoir Céline, bonsoir à tous.

CP : Après l'attaque chimique en Syrie mardi, qui a tué quatre-vingt-six personnes, les États Unis change de ton et veulent maintenant le départ du président syrien Bachar el Assad. Du coté de Moscou, il n'en est pas question. SB : Le président américain a accueilli le président chinois. C'est la première rencontre entre les dirigeants qui ont des points de vue différents sur beaucoup de dossiers internationaux. CP : Et pour la première fois en France un évêque, un responsable de l'Église catholique démissionne. Il est soupçonné de s'être mal comporté avec des adolescents. SB : Le régime syrien et son allié russe rejettent catégoriquement, démentent les accusations d'attaque chimique. CP : Pour le président russe Vladimir Poutine c'est « inacceptable » d'accuser, sans preuve, le régime de Damas. Pour rappel cette attaque chimique mardi a tué au moins quatre-vingt-six personnes. L'Organisation pour l'Interdiction des Armes Chimique a lancé une enquête. Et aux Nations Unies, les diplomates négocient avec Moscou pour éviter un nouveau veto russe. Mais pour la Chancelière allemande Angela Merkel il est scandaleux, intolérable de ne pas avoir, dès maintenant, une résolution de l'ONU sur la Syrie. C'est une attaque barbare à propos de laquelle toute la lumière doit être faite. L'usage des armes chimiques est un crime de guerre. Cela signifie que nous devons tout faire pour savoir ce qui s'est passé exactement. Malheureusement, plusieurs points indiquent que la responsabilité de cette attaque émane du pouvoir de Bachar el Assad. Tout comme le bombardement de l'Hôpital qui a suivi, Hôpital où étaient soignées les victimes. ||||||||||||treated|| Il est inadmissible qu'il n'ait pas été possible de se mettre d'accord sur une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies et ceux qui s'y sont opposés doivent assumer leur responsabilité dans cette affaire. CP : La chancelière allemande Angela Merkel.

SB : À Washington depuis cette attaque chimique, le ton change vis-à-vis du régime de Bachar el Assad.

CP : « Des actes odieux par le régime de Damas  qui ne peuvent pas être tolérés », c'est ce qu'a affirmé le président américain Donald Trump. Les États Unis n'excluent plus une action militaire en Syrie. |||exclude|||||| Le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson promet une « réponse appropriée » à l'attaque chimique en Syrie. Mais il ne précise pas laquelle et reste dans le flou. Il souhaite le départ de Bachar el Assad. Un changement de politique qui tranche, qui est totalement différent de celle du précédent président américain Barack Obama.

SB : On reste aux États Unis, où un proche de Donald Trump doit démissionner de son poste.

CP : C'est en effet le républicain Devin Nunes qui quitte une commission d'enquête parlementaire. ||||||Devin||||||| Celle qui travaille sur les ingérences, les intrusions russes lors de la dernière présidentielle. |||||influences|||||||| Les démocrates l'accusent d'avoir divulgué, d'avoir révélé des informations confidentielles secrètes à la Maison Blanche au président américain donc, ainsi qu'à la presse. Les explications à Washington d'Anne-Marie Capomaccio. La position de Devin Nunes était devenue intenable. Le président de la commission d'enquête sur la Russie est lui aussi sous le coup d'une investigation de la commission d'éthique du Congrès, qui veut savoir s'il n'a pas divulgué des informations classifiées. Il faut dire que Devin Nunes, très proche, trop proche peut-être de Donald Trump, s'était rendu à la Maison Blanche pour informer le président des progrès de l'enquête en cours sur les liens éventuels entre Moscou et la campagne Trump. Devin Nunes, lors d'une déclaration publique, semblait même apporter foi aux accusations contre Barack Obama, que Donald Trump soupçonne de l'avoir espionner. Des soupçons infondés d'après le directeur du FBI. ||unfounded||||| Les démocrates qui siègent au sein de la commission d'enquête avaient crié au scandale. |||sit|||||||||| La défiance était telle que l'instance ne pouvait plus fonctionner sereinement. |distrust||||the entity|||||serenely D'autant que Devin Nunes avait refusé la liste des témoins proposés par ses pairs, parmi lesquels les anciens chefs des services de renseignements, et du ministère de la justice, en place pendant l'administration Obama. ||||||||||proposed|||peers|||||||||||||||||||| SB : Le président chinois est arrivé en Floride. Ce sera sa première rencontre avec Donald Trump.

CP : Et c'est un sommet, Sylvie, très attendu entre les deux dirigeants. Ils vont aborder notamment la question des tirs nucléaires de la Corée du Nord, les tensions en mer de Chine, la situation de Taiwan. Et les deux présidents n'ont pas du tout la même vision des choses. Alors quelles sont les attentes de Pékin ? Réponse à Shanghai d'Angélique Forget. Pour le président chinois cette rencontre est un bras de fer dont il doit ressortir gagnant. A l'automne prochain, XI Jinping doit se faire réélire pour un nouveau mandat par le bureau politique du parti communiste chinois, il sait qu'il est scruté et doit donc se montrer intransigeant notamment sur les questions diplomatiques. |||||||||||||||||||||||||||||||intransigent||||| Donald Trump va exiger de lui qu'il fasse davantage pression sur Pyongyang pour faire plier le régime nord-coréen concernant les essais nucléaires. Mais XI, lui va tout faire pour réorienter le débat sur la question de l'installation du bouclier antimissile américain en Corée du Sud. ||||||||||||||||shield|||||| Il ne transigera pas non plus ni sur la mer de Chine, ni sur Taiwan et le principe d'Une seule Chine. ||will compromise|||||||||||||||||| Les concessions s'il y en a se feront sur le terrain économique : XI Jinping pourrait annoncer de nouveaux investissements aux États-Unis. L'objectif : que Donald Trump n'agite pas encore une fois la menace d'une taxe à 45% sur les importations chinoises : une de ses promesses de campagne, qui serait une très mauvaise nouvelle pour Pékin. ||||does not raise||||||||||||imports||||||||||||||| De son côté, la presse officielle chinoise ces derniers jours a fait part de son optimisme : elle parle « d'empressement partagé » entre les deux pays à l'égard de cette rencontre. ||||||||||||||||||of eagerness|||||||||| SB : L'armée française perd un soldat au Mali. CP : C'est un militaire du 6e régiment de génie d'Angers qui a été tué lors d'une embuscade, un piège dans l'est du Mali. Les soldats français de l'opération militaire Barkhane patrouillaient avec des unités maliennes et burkinabés, à deux cent kilomètres au sud-ouest de Gao quand ils ont été attaqué. ||||||||||units|||Burkinabe|||||||||||||| Depuis 2013, dix-neuf militaires français sont mort dans cette région du Nord mali. L'opération Barkhane couvre cinq pays au total : la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad, le Burkina Faso et trois mille cinq cent militaires français sont sur le terrain. SB : Pour la première fois en France, un évêque quitte ses fonctions.

CP : Il s'agit de l'évêque de Dax. Le Pape François a en effet accepté la démission du religieux français. Monseigneur Gaschignard, est soupçonné d'avoir eu un comportement ambigu, douteux envers des jeunes. Alfred Aurenche.

L'homme, évêque du diocèse depuis 2012, encadrait très souvent des jeunes sur des sorties. |bishop||||framed||||||| Lors d'une de ces rencontres, une jeune fille confie que le religieux l'a embrassé sur la joue. Des gestes déplacés suivront. Un deuxième témoignage, venant d'un jeune homme cette fois-ci, affirme que Monseigneur Gaschignard lui aurait posé plusieurs questions crues sur sa sexualité. L'adolescent n'a alors que quatorze ans. Aucune agression sexuelle avérée donc mais des doutes. Informé de ces témoignages, l'archevêché de Bordeaux convoque, fin mars, le religieux de cinquante-sept ans. ||||the archbishopric||||||||||| Il lui fait part de son « malaise et de ses interrogations » face aux attitudes décrites. « Sonné par cette entrevue », selon ses dires, l'évêque de Dax décide de se mettre en retrait, et part se reposer quelques jours. Hervé Gaschignard avait déjà été visé par une enquête interne en 2011. Il était alors affecté à Toulouse. Plusieurs parents avaient alerté le diocèse sur la « proximité étrange » qu'il entretenait avec les adolescents. L'affaire avait finalement été classée sans suite. Mais cette démission, acceptée par le Vatican, est un geste fort. Elle acte la nouvelle politique du Pape François : les évêques qui ne sont pas irréprochables, sont démis de leurs fonctions.

SB : Alfred Aurenche dans le journal en français facile.

CP : Et en France, c'était une promesse électorale de François Hollande : la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. SB : Mais cette promesse de campagne, elle ne sera pas réalisée avant la fin de son mandat présidentiel le 7 mai.

CP : En effet, le groupe électricien EDF a validé une première étape pour la fermeture de la plus ancienne centrale nucléaire de France.

SB : Et c'est finalement à la mi-2018, Céline, avant la fin des travaux de la centrale, nouvelle génération «Flamanville 3». CP : Que se passera cette fermeture de la centrale nucléaire.

SB : Connaissez-vous la slow TV, la télévision lente ? Cela se passe en Norvège. C'est un peu comme le journal en français facile. CP : Voilà mais sur une durée beaucoup, beaucoup plus longue. Quand on est un téléspectateur norvégien on peut suivre un programme au rythme lent très lent. Par exemple, la télévision a diffusé la création d'un pull en laine à vitesse réelle : de la tonte du mouton jusqu'à la dernière maille tricotée à la main. |||||||||||||||||shearing||||||stitch|knitted||| Ou alors si vous préférez les voyages, cette fois-ci on pouvait suivre sur la télévision publique une croisière, un voyage sans accélération dans les Fjords, les glaciers qui se jettent dans les lacs. ||||||||||||||||||cruise||||||||||||||| Cette fois ci, les téléspectateurs norvégiens vont suivre minute par minute la migration des rennes en Laponie, la transhumance des rennes. ||||||||||||||||Lapland|||| Une semaine de tournage dans la neige entièrement diffusé. |||filming||||| Et si vous vous demandez qui cela peut intéresser ? Et bien beaucoup de monde. Plus de trois millions de personnes pour un pays qui compte cinq millions d'habitants. Un beau score.