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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 12 septembre 2017

Journal en français facile 12 septembre 2017

Gilles Moreau : Voici votre Journal en français facile présenté avec Céline Pellarin. s="mceNonEditable">¶ Bonsoir ! ¶ Céline Pellarin : Bonsoir Gilles, bonsoir à tous ! ¶ GM : Dans l'actualité : Emmanuel Macron est arrivé dans le s îles françaises frappées par l'ouragan Irma. ss="mceNonEditable">¶ Face aux critiques, le président a défendu l'action de son gouvernement. ¶ « Le temps n'est pas aux polémiques », a-t-i l insisté. Vous l'entendrez dans un instant. Aux États-Unis, c'est l'archipel des Ke ys qui a le plus souffert du passage d'Irma. La quasi-totalité des habitations sont détruites ou endommagées.

CP : Pendant ce temps, plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont défilé contre la réforme du droit du travail voulue par le pré sident Macron . Ils étaient plus de 200 000 dans toute la France, selon le ministère de l' Intérieur.

GM : Des sanctions « scélérates » (c'est-à-dire criminelles) : c'est ainsi que la Corée du Nord qualifie les nouvelles sanctions votées au Conseil de sécurité, des mesures qui réduisent notamment les a provisionnements en pétrole.

- ----

¶¶ span> CP : Emmanuel Macron est arrivé dans les îles françaises frappées la semaine d ernière par l'ouragan Irma.

¶¶ > GM : Deux priorités pour le chef de l'État à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin : réconforter les populations sinistrées et défendre l'action du gouverne ment, gouvernement critiqué par une partie de l'opposition, mais aussi par des sinistrés sur place. En Guadeloupe, Emmanuel Macron a expliqué que l'heure n'était pas aux polémiques : ss="mceNonEditable">¶ « Le temps n'est à aucune po lémique. Il est à l'action, la mobilisation pour le retour à la vie normale et à la reconstruction.<sp an class="mceNonEditable">¶ Ensuite viendra le temps de l'évaluation j'y suis tout à fait disposé. Le gouvernement devra, devant le Parlement, répondre de ses actes, expliquer, et nous pourrons sans doute améliorer les procédures. On peut toujours s'améliorer. ¶ Mais il faut le faire dans le calme et au bon m oment. Ça n'est pas quand toutes les solutions ne sont pas encore trouvées, que la vie n'est pas au retour à la normale, que d'aucuns peuvent se permettre de lancer des polémiques. ¶ Elles sont intempestives, i nopportunes, et manquent de dignité. ¶ Pour ce qui est de celles et ceux qui ha bitent l'île, il y a de la colère parce qu'il y a de la fatigue. ¶ Et donc j'entendrai cette colère. "mceNonEditable">¶ Et je me rends aussi à Saint-Martin pour cela : pour rassurer, pour montrer la détermination pleine et entière , pour consoler, et aussi pour entendre la colère, parce qu'elle est là, parce que c'est normal, et parce que c'est mon rôle aussi d'accepter cela. ¶ »

GM : À propos des pillages, Emmanuel Macron a dénoncé des « débordements inacceptables ». Il sera ce soir aux côtés de la police en patrouille à Saint -Martin. Aux États-Unis, c'est l'archipel des Keys, à la pointe sud de la Floride, qui a le plus souffert du passage d'Irma. ¶¶ n> De retour chez eux actuellement, les habitants découvrent que la quasi-totalité des habitations sont détruites ou endommagées.<spa n class="mceNonEditable">¶ CP : Direction mainte nant Cuba. Dans ce pays, le bilan du passage d'Irma s'élève à 10 morts.

GM : À Cuba, l'heure est à la reconstruction. ¶ La remise en état des infrastructures et des services de base se met peu à peu en place. ¶ Une bonne partie de l'île n'a toujours pas d'électricité. C'est le cas notamment de certains quartier s de La Havane, la capitale. Écoutons le témoignage d'un habitant de La Havane, Jorge Munoz. ¶ Il habite près du Malecon, le célèbre boulevard de bo rd de mer :

« En ce mome nt, il n'y a pas d'électricité. Beaucoup de poteaux él ectriques sont tombés. >¶ Des arbres, en fait, sont tombés sur les poteaux électriques ou menacent encore de le faire.L' eau est entrée à l'intérieur de la ville sur 4 ou 500 mètres et cela a causé énormément de problèmes, surtout sur le Malecon. L'eau a pénétré à l'intérieur des maisons, elle est montée jusqu'à 3 ou 4 mètres, et du coup les appareils comme les réfrigérateurs, les meubles, l es téléviseurs, les fauteuils, tout a été abîmé.<spa n class="mceNonEditable">¶ L'eau a dévasté de nombreuses maisons. » GM : Témoignage recueilli par Lucia Valentin de la rédaction en espagnol de RFI. ="mceNonEditable"> ¶ CP : Des sanctions « scélérates » (comprenez criminelles). C'est ainsi que la Corée du Nord qualifie les nouvelles sanctions votées au C onseil de sécurité.

GM : ces mes ures interdisent notamment les exportations de textile et réduisent les approvisionnements en pétrole. Du côté de la Corée du Sud, Séoul a salué l'adoption de cette résolution, la qualifiant « d'avertissement sévère » pour Pyongyang. ¶ CP : Au Kenya, la nouvelle législature, consécu tive aux dernières élections du 8 août, a é té officiellement ouverte par le président Kenyatta. ¶ Il a pris la parole au Parlement, en l'absence de l'opposition qui a boycotté la séance. La Cour suprême a ordonné qu'une nouvelle présid entielle ait lieu. ¶ Sa date a été fixée au 17 octobre par la Commission él ectorale.

GM : La mort en France du chef de l'opposition djiboutienne. Ahmed Y oussouf Houmed est décédé à l'âge de 79 ans, des suites d'une hémo rragie cérébrale.

CP : Encore des victimes civiles en Syrie. Des bombardem ents ont tué 35 personnes dont des femmes et des enfants, aujourd'hui, près de Deir Ezzor. ¶¶ pan> GM : La ville est le théâtre de deux offensives distinctes visant à chasser les jihadistes du groupe État islamique : l'une est menée par les forces prorégime soutenues par l'avi ation russe, l'autre par des combattants arabes et kurdes.

CP : Autre pays en guerre dans la région : c'est le Yéme n. Une guerre civile meurtrière fait rage depuis 2014. ¶¶ span> GM : Alors que le Conseil des droits de l'homme de l'ONU est réuni en ce moment à Genève, l'ONG Human Rights Watch dénonce des crimes de guerre contre les enfants au Yémen et réclame une enquête internationale. Murielle Parado n. ¶¶ an> Depuis le mois de juin, la coalition internationale menée par l'Arabie Saoudite a mené 5 frappes aériennes au Yémen qui o nt fait 39 morts, dont 26 enfants, selon Human Rights Watch.< span class="mceNonEditable">¶ L'organi sation dénonce des attaques indiscriminées qui touchent les civils. ¶¶ an> Et elle réclame l'ouverture d'une enquête internationale indépendante, lors de la nouvelle session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU qui se tient ce moment à Genève. ¶ La création d'une telle enquête a déjà été évoquée plusieurs fois, mais pour l'instant le projet n'a pas abouti. L'ONU dénonce aussi régulièrement les frappes meurtrières de la coalition. Fin août, un raid a fait 14 morts à Sana a. L'Arabie saoudite a fini par reconnaître « une e rreur technique ». Ryad est à la têt e d'une coalition arabe qui soutient les forces loyales au président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, contre des rebelles houthis, des chiites qui tiennent la moitié nord du pays. Le conflit dure depu is près de 3 ans. ¶¶ n> Il a fait environ 10 000 morts et provoqué une grave crise humanit aire. GM : En Birmanie, l'exode des Rohingy as vers le Bangladesh voisin se poursuit, un exode massif qui s'apparente à un « nettoyage ethnique » selon l'ONU. ¶ Le Conseil de sécurité se saisira de la question demain mercredi.

CP : En France, plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont défilé contre la réforme du droit du travail voulue par le président Macron.

¶ GM : Ils étaient au total plus de 200 000 selon l'estimati on du ministère de l'Intérieur co mmuniquée en fin de journée. « C'est une première qui s'annonce réussie », a commenté le n° 1 de la CGT, Philippe Martinez, à l'initiative de cette journée de mobilisation, la première du quinquennat d'Emmanuel Macron. À Paris, un cortège réunissant 60.000 personnes, selon la CGT, et 24.000, selon la police, a défilé entre Bastille et place d'Italie... Reportage de Patricia Lecomte.

lls ont défilé de la place de la Bastille à la place d'Italie en scandant des slogans hostiles au président Macron. Certes le plus gros des troupes était constitué de manifestants cégétistes, mais des sympathisants FO et CFDT ont fait le déplacement, comme Véronique, adhérente à la CFDT : « je trouve que c'est dommage de ne pas être tous ensemble aujourd'hui pour une cause qui est commune. J'ai un cerveau je sais réfléchir ! (rires) Je suis là pour manifester aussi contre la loi Macron qui ne me convient pas au niveau du travail et de beaucoup de choses. C'est important d'être dans la rue, car ça se voit au moins. C'est quelque chose qui est important aussi. Je suis très isolée par rapport à la CFDT effectivement parce que j'aurais aimé une unité syndicale. Même s'ils ne sont pas sur la même longueur d'onde pour certaines choses, mais pour ça il aurait fallu être unis. » Les étudiants sont également venus exprimer leurs inquiétudes et leur colère. Laura est étudiante en quatrième année de droit et elle appartient au syndicat Solidaire : « On a beau se donner du mal à vouloir justement réussir, faire des études, et au final en fait on a un avenir qui est tout à fait précaire. Tout le temps on dit que Macron c'est génial ce qu'il fait pour les étudiants apparemment. Sauf qu'il ne se rend pas compte : au sein des universités des mouvements se préparent. Petit à petit la colère déjà monte et au bout d'un moment ça va péter ». La CGT a d'ores et déjà annoncé une nouvelle journée de mobilisation le 21 septembre, veille du conseil des ministres où les ordonnances seront présentées.

GM : Quelques incidents ont éclaté durant cette manifestation parisienne. Jets de projectiles contre tirs de gaz lacrymogène. Trois personnes ont été interpellées et un manifestant a été blessé.

CP : Le monde de l'olympisme s'est donné rendez-vous à Lima, capitale du Pérou. C'est là que le Comité international olympique annoncera officiellement demain les villes choisies pour organiser les Jeux de 2024 et de 2028. L'attribution des premiers à Paris ne fait plus guère de doute, Los Angeles ayant laissé la capitale française seule en lice en se reportant le 31 juillet sur l'organisation des seconds : ceux de 2028.

GM : la bourse : La hausse continue en Europe dans le sillage de Wall Street. C'est la fin de votre Journal en français facile à retrouver bien sûr sur notre site. Bonsoir à tous, bonsoir Céline !

Journal en français facile 12 septembre 2017 Journal en français facile September 12, 2017

Gilles Moreau : Voici votre Journal en français facile présenté avec Céline Pellarin. s="mceNonEditable">¶ Bonsoir ! ¶ Céline Pellarin : Bonsoir Gilles, bonsoir à tous ! ¶ GM : Dans l'actualité : Emmanuel Macron est arrivé dans le s îles françaises frappées par l'ouragan Irma. ss="mceNonEditable">¶ Face aux critiques, le président a défendu l'action de son gouvernement. ¶ « Le temps n'est pas aux polémiques », a-t-i l insisté. Vous l'entendrez dans un instant. Aux États-Unis, c'est l'archipel des Ke ys qui a le plus souffert du passage d'Irma. La quasi-totalité des habitations sont détruites ou endommagées.

CP : Pendant ce temps, plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont défilé contre la réforme du droit du travail voulue par le pré sident Macron . Ils étaient plus de 200 000 dans toute la France, selon le ministère de l' Intérieur.

GM : Des sanctions « scélérates » (c'est-à-dire criminelles) : c'est ainsi que la Corée du Nord qualifie les nouvelles sanctions votées au Conseil de sécurité, des mesures qui réduisent notamment les a provisionnements en pétrole.

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¶¶ span> CP : Emmanuel Macron est arrivé dans les îles françaises frappées la semaine d ernière par l'ouragan Irma.

¶¶ > GM : Deux priorités pour le chef de l'État à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin : réconforter les populations sinistrées et défendre l'action du gouverne ment, gouvernement critiqué par une partie de l'opposition, mais aussi par des sinistrés sur place. En Guadeloupe, Emmanuel Macron a expliqué que l'heure n'était pas aux polémiques : ss="mceNonEditable">¶ « Le temps n'est à aucune po lémique. Il est à l'action, la mobilisation pour le retour à la vie normale et à la reconstruction.<sp an class="mceNonEditable">¶ Ensuite viendra le temps de l'évaluation j'y suis tout à fait disposé. Le gouvernement devra, devant le Parlement, répondre de ses actes, expliquer, et nous pourrons sans doute améliorer les procédures. On peut toujours s'améliorer. ¶ Mais il faut le faire dans le calme et au bon m oment. Ça n'est pas quand toutes les solutions ne sont pas encore trouvées, que la vie n'est pas au retour à la normale, que d'aucuns peuvent se permettre de lancer des polémiques. ¶ Elles sont intempestives, i nopportunes, et manquent de dignité. ¶ Pour ce qui est de celles et ceux qui ha bitent l'île, il y a de la colère parce qu'il y a de la fatigue. ¶ Et donc j'entendrai cette colère. "mceNonEditable">¶ Et je me rends aussi à Saint-Martin pour cela : pour rassurer, pour montrer la détermination pleine et entière , pour consoler, et aussi pour entendre la colère, parce qu'elle est là, parce que c'est normal, et parce que c'est mon rôle aussi d'accepter cela. ¶ »

GM : À propos des pillages, Emmanuel Macron a dénoncé des « débordements inacceptables ». Il sera ce soir aux côtés de la police en patrouille à Saint -Martin. Aux États-Unis, c'est l'archipel des Keys, à la pointe sud de la Floride, qui a le plus souffert du passage d'Irma. ¶¶ n> De retour chez eux actuellement, les habitants découvrent que la quasi-totalité des habitations sont détruites ou endommagées.<spa n class="mceNonEditable">¶ CP : Direction mainte nant Cuba. Dans ce pays, le bilan du passage d'Irma s'élève à 10 morts.

GM : À Cuba, l'heure est à la reconstruction. ¶ La remise en état des infrastructures et des services de base se met peu à peu en place. ¶ Une bonne partie de l'île n'a toujours pas d'électricité. C'est le cas notamment de certains quartier s de La Havane, la capitale. Écoutons le témoignage d'un habitant de La Havane, Jorge Munoz. ¶ Il habite près du Malecon, le célèbre boulevard de bo rd de mer :

« En ce mome nt, il n'y a pas d'électricité. Beaucoup de poteaux él ectriques sont tombés. >¶ Des arbres, en fait, sont tombés sur les poteaux électriques ou menacent encore de le faire.L' eau est entrée à l'intérieur de la ville sur 4 ou 500 mètres et cela a causé énormément de problèmes, surtout sur le Malecon. L'eau a pénétré à l'intérieur des maisons, elle est montée jusqu'à 3 ou 4 mètres, et du coup les appareils comme les réfrigérateurs, les meubles, l es téléviseurs, les fauteuils, tout a été abîmé.<spa n class="mceNonEditable">¶ L'eau a dévasté de nombreuses maisons. » GM : Témoignage recueilli par Lucia Valentin de la rédaction en espagnol de RFI. ="mceNonEditable"> ¶ CP : Des sanctions « scélérates » (comprenez criminelles). C'est ainsi que la Corée du Nord qualifie les nouvelles sanctions votées au C onseil de sécurité.

GM : ces mes ures interdisent notamment les exportations de textile et réduisent les approvisionnements en pétrole. |||||||||||||supplies|| Du côté de la Corée du Sud, Séoul a salué l'adoption de cette résolution, la qualifiant « d'avertissement sévère » pour Pyongyang. ¶ CP : Au Kenya, la nouvelle législature, consécu tive aux dernières élections du 8 août, a é té officiellement ouverte par le président Kenyatta. ¶ Il a pris la parole au Parlement, en l'absence de l'opposition qui a boycotté la séance. La Cour suprême a ordonné qu'une nouvelle présid entielle ait lieu. ¶ Sa date a été fixée au 17 octobre par la Commission él ectorale.

GM : La mort en France du chef de l'opposition djiboutienne. Ahmed Y oussouf Houmed est décédé à l'âge de 79 ans, des suites d'une hémo rragie cérébrale.

CP : Encore des victimes civiles en Syrie. Des bombardem ents ont tué 35 personnes dont des femmes et des enfants, aujourd'hui, près de Deir Ezzor. ¶¶ pan> GM : La ville est le théâtre de deux offensives distinctes visant à chasser les jihadistes du groupe État islamique : l'une est menée par les forces prorégime soutenues par l'avi ation russe, l'autre par des combattants arabes et kurdes.

CP : Autre pays en guerre dans la région : c'est le Yéme n. Une guerre civile meurtrière fait rage depuis 2014. ¶¶ span> GM : Alors que le Conseil des droits de l'homme de l'ONU est réuni en ce moment à Genève, l'ONG Human Rights Watch dénonce des crimes de guerre contre les enfants au Yémen et réclame une enquête internationale. Murielle Parado n. ¶¶ an> Depuis le mois de juin, la coalition internationale menée par l'Arabie Saoudite a mené 5 frappes aériennes au Yémen qui o nt fait 39 morts, dont 26 enfants, selon Human Rights Watch.< span class="mceNonEditable">¶ L'organi sation dénonce des attaques indiscriminées qui touchent les civils. ¶¶ an> Et elle réclame l'ouverture d'une enquête internationale indépendante, lors de la nouvelle session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU qui se tient ce moment à Genève. ¶ La création d'une telle enquête a déjà été évoquée plusieurs fois, mais pour l'instant le projet n'a pas abouti. L'ONU dénonce aussi régulièrement les frappes meurtrières de la coalition. Fin août, un raid a fait 14 morts à Sana a. L'Arabie saoudite a fini par reconnaître « une e rreur technique ». Ryad est à la têt e d'une coalition arabe qui soutient les forces loyales au président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, contre des rebelles houthis, des chiites qui tiennent la moitié nord du pays. Le conflit dure depu is près de 3 ans. ¶¶ n> Il a fait environ 10 000 morts et provoqué une grave crise humanit aire. GM : En Birmanie, l'exode des Rohingy as vers le Bangladesh voisin se poursuit, un exode massif qui s'apparente à un « nettoyage ethnique » selon l'ONU. ¶ Le Conseil de sécurité se saisira de la question demain mercredi.

CP : En France, plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont défilé contre la réforme du droit du travail voulue par le président Macron.

¶ GM : Ils étaient au total plus de 200 000 selon l'estimati on du ministère de l'Intérieur co mmuniquée en fin de journée. « C'est une première qui s'annonce réussie », a commenté le n° 1 de la CGT, Philippe Martinez, à l'initiative de cette journée de mobilisation, la première du quinquennat d'Emmanuel Macron. À Paris, un cortège réunissant 60.000 personnes, selon la CGT, et 24.000, selon la police, a défilé entre Bastille et place d'Italie... Reportage de Patricia Lecomte.

lls ont défilé de la place de la Bastille à la place d'Italie en scandant des slogans hostiles au président Macron. Certes le plus gros des troupes était constitué de manifestants cégétistes, mais des sympathisants FO et CFDT ont fait le déplacement, comme Véronique, adhérente à la CFDT : « je trouve que c'est dommage de ne pas être tous ensemble aujourd'hui pour une cause qui est commune. J'ai un cerveau je sais réfléchir ! (rires) Je suis là pour manifester aussi contre la loi Macron qui ne me convient pas au niveau du travail et de beaucoup de choses. C'est important d'être dans la rue, car ça se voit au moins. C'est quelque chose qui est important aussi. Je suis très isolée par rapport à la CFDT effectivement parce que j'aurais aimé une unité syndicale. Même s'ils ne sont pas sur la même longueur d'onde pour certaines choses, mais pour ça il aurait fallu être unis. » Les étudiants sont également venus exprimer leurs inquiétudes et leur colère. Laura est étudiante en quatrième année de droit et elle appartient au syndicat Solidaire : « On a beau se donner du mal à vouloir justement réussir, faire des études, et au final en fait on a un avenir qui est tout à fait précaire. Tout le temps on dit que Macron c'est génial ce qu'il fait pour les étudiants apparemment. Sauf qu'il ne se rend pas compte : au sein des universités des mouvements se préparent. Petit à petit la colère déjà monte et au bout d'un moment ça va péter ». La CGT a d'ores et déjà annoncé une nouvelle journée de mobilisation le 21 septembre, veille du conseil des ministres où les ordonnances seront présentées.

GM : Quelques incidents ont éclaté durant cette manifestation parisienne. Jets de projectiles contre tirs de gaz lacrymogène. Trois personnes ont été interpellées et un manifestant a été blessé.

CP : Le monde de l'olympisme s'est donné rendez-vous à Lima, capitale du Pérou. C'est là que le Comité international olympique annoncera officiellement demain les villes choisies pour organiser les Jeux de 2024 et de 2028. L'attribution des premiers à Paris ne fait plus guère de doute, Los Angeles ayant laissé la capitale française seule en lice en se reportant le 31 juillet sur l'organisation des seconds : ceux de 2028.

GM : la bourse : La hausse continue en Europe dans le sillage de Wall Street. C'est la fin de votre Journal en français facile à retrouver bien sûr sur notre site. Bonsoir à tous, bonsoir Céline !