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Le Spleen de Paris, Epilogue

Epilogue

Épilogue

Le cœur content, je suis monté sur la montagne D'où l'on peut contempler la ville en son ampleur, Hôpital, lupanars, purgatoire, enfer, bagne,

Où toute énormité fleurit comme une fleur. Tu sais bien, ô Satan, patron de ma détresse, Que je n'allais pas là pour répandre un vain pleur ;

Mais comme un vieux paillard d'une vieille maîtresse, Je voulais m'enivrer de l'énorme catin Dont le charme infernal me rajeunit sans cesse.

Que tu dormes encor dans les draps du matin, Lourde, obscure, enrhumée, ou que tu te pavanes Dans les voiles du soir passementés d'or fin,

Je t'aime, ô capitale infâme ! Courtisanes Et bandits, tels souvent vous offrez des plaisirs Que ne comprennent pas les vulgaires profanes.

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Epilogue Epílogo Epilogue Epílogo

Épilogue Epílogo

Le cœur content, je suis monté sur la montagne D'où l'on peut contempler la ville en son ampleur, Hôpital, lupanars, purgatoire, enfer, bagne, o|coração|||estou|subi|||montanha|de onde|se|pode|contemplar|||em|sua|amplitude|Hospital||purgatório|inferno|bagno Com o coração contente, subi a montanha De onde se pode contemplar a cidade em toda a sua amplitude, Hospital, bordéis, purgatório, inferno, prisão,

Où toute énormité fleurit comme une fleur. onde||||como|| Onde toda a enormidade floresce como uma flor. Tu sais bien, ô Satan, patron de ma détresse, Que je n'allais pas là pour répandre un vain pleur ; você|||||||||||ia|||||||pleura Tu sabe bem, ó Satanás, patrão da minha angústia, que eu não fui lá para derramar uma lágrima vã;

Mais comme un vieux paillard d'une vieille maîtresse, Je voulais m'enivrer de l'énorme catin Dont le charme infernal me rajeunit sans cesse. mais||||libertino||velha|||queria|||||cujo||||me|||cessar Mas como um velho libertino de uma velha amante, eu queria me embriagar da enorme meretriz cujo encanto infernal me rejuvenesce sem cessar.

Que tu dormes encor dans les draps du matin, Lourde, obscure, enrhumée, ou que tu te pavanes Dans les voiles du soir passementés d'or fin, |||ainda||||||Lourda||||ou|você||pavoneia|||velas|||||fino Que você durma ainda nos lençóis da manhã, Pesada, obscura, resfriada, ou que você se exiba Nas velas da noite adornadas com ouro fino,

Je t'aime, ô capitale infâme ! ||||infame Eu te amo, ó capital infame! Courtisanes Et bandits, tels souvent vous offrez des plaisirs Que ne comprennent pas les vulgaires profanes. Cortinas||||frequentemente||||prazeres||||||| Cortesas e bandidos, frequentemente vocês oferecem prazeres que os profanos vulgares não compreendem.