Pourquoi il y a autant de séries TV ? Feat Dead Will
W : Houla t'as l'air crevé ! T'es toujours sur Downton Abbey ?
B : Oh ouais m'en parle pas, je suis crevé j'en peux plus,
vivement que j'arrive au bout, parce que...
Mais t'as pas l'air très réveillé toi non plus ? W : Ah m'en parle je suis sur
The Wire j'arrive pas à lâcher le truc !
B : On est accro, total ! On est totalement accro. W : C'est clair… Mais comment
on en est arrivé là ?! B : Et bah tu vois, si j'ai appris un truc en 7 ans de Nota Bene,
c'est que l'Histoire, ça peut être utile ! Peut-être qu'on devrait faire l'histoire
des séries ! W : Bah ouais, carrément !
Avant de devenir le format audiovisuel dominant que l'on connaît aujourd'hui,
reconnu par certains comme le 8ème art, nous offrant de nombreuses et nombreux
héros nous accompagnant au quotidien durant plusieurs années et sur plusieurs plateformes,
les séries tv firent leur apparition timidement bien après le Cinéma. D'ailleurs si l'histoire
du Cinéma vous intéresse on en a fait une vidéo, je vous la mets en description !
C'est à la fin des années 1940 que les séries télévisées prennent naissance aux Etats-Unis.
Pourquoi à ce moment-là vous allez me dire ? Et bien tout simplement car c'est à cette époque
que la télévision est produite de manière commerciale et investit les foyers en masse.
Et puis surtout, sans télévision…. ba ya pas de série Télé ! Bien vu !
L'apparition de la série TV résulte donc de nombreuses tentatives techniques,
scénaristiques et narratives menées sur différents supports et notamment la radio.
Vous connaissez sans doute les soap opéra ? mais si, faites pas genre là, ces trucs tout
niais ou il se passe toujours la même chose types “Les feux de l'amour”, “Santa Barbara”
et j'en passe. Et bien même si ça peut être dur à entendre, sachez que Breaking bad, X-files,
Peaky blinders, Game of thrones et même The Wire en sont les descendants. En effet, les soap opéra
cartonnent sur les radios au début des années 1930 et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord car
comme les séries d'aujourd'hui elles ont une cible bien précise, ici la ménagère américaine,
le goût pour les coups de théâtre, un format multi-épisodes pour garder la ménagère le plus
longtemps possible et surtout le talent pour relancer et maintenir sans cesse l'attention du
spectateur. En gros les bases de toutes séries d'aujourd'hui. Et cette origine radiophonique
explique en grande partie pourquoi les séries télé mettent pendant des années plutôt l'accent
sur le scénario que sur la réalisation. Même si bien sûr il y à de nombreuses exceptions !
Et là je sens que vous vous demandez “mais pourquoi on les appelle “soap
opéra” alors ? Et bien tout simplement car c'étaient de grandes marques de
savons qui les sponsorisaient… Oué c'est un décevant comme explication
Bref ! En 1928 General Electric met au point son fameux W2XB CW,
c'est-à-dire une chaîne de télévision, une station télé électromécanique qui va permettre
les premières diffusions d'émissions télés mais également de la toute première fiction télévisée,
The Queen's Messenger. Évidemment le résultat n'est pas foufou, l'image n'arrête pas de
disparaître et de réapparaître mais le but à l'époque c'était surtout de tester cette
technologie qui allait révolutionner, pour le meilleur et pour le pire, nos modes de vie !
Dès 1948 on rentre dans le premier âge d'or de la série télé avec 4 chaînes qui vont émettre
non stop. C'est ainsi qu'on voit apparaître des séries de 3 genres :
La “soap” opéra donc, dont ils adaptent les versions radiophoniques
à l'écran tout en y intégrant une page de pub au début.
Bah oué les mecs sont pas moins con que chez YouTube hein.
La sitcom, abréviation de “Situation and Comedy”, dont les épisodes sont tournés en
studio, en live devant public, et qui va connaître l'énorme succès qu'on lui connaît en nous éduquant
jusqu'à aujourd'hui à base de ça, ça ou encore des truc pires genre ça !
Donc je remercie pas I Love Lucy qui à été à l'origine de la hype des Sitcoms
jusqu'à aujourd'hui ! Et qui d'ailleurs, il est important de le noter, était l'œuvre d'une femme,
Lucille Ball qui abordait alors la thématique de l'émancipation féminine via le travail. Chose
rare puisqu'à l'époque les sitcoms étaient surtout l'occasion de diffuser tout plein
de valeurs puritaines au public américain. Remarque…. nos valeurs n'étaient pas forcément mieux !
Enfin le dernier genre est L'Anthologie ou
drama. C'est-à-dire une série télé plus dramatique qui va surtout consister à plus ou moins filmer
des pièces de théâtre. Et on ne va pas regretter ce format car il à permis l'émergence de Marlon
Brando, James Dean, Paul Newman et Sidney Lumet ! Puis dès que la technique permettra d'enregistrer
les séries, sans forcément tourner en live donc, le format va évoluer en s'essayant à différents
genres comme avec “Alfred Hitchcock présente”, ou encore “La Quatrième Dimension”.
Série phare de ce premier âge d'or, que l'on pourrait qualifier de série d'auteur,
puisque son créateur, Rod Serling à écrit les ⅔ des 156 épisodes en abordant pas mal de sujets
métaphysique, philosophique et sociétaux.
Mais à la fin des années 1950, 7 des séries les plus regardées sont des Westerns, s'expliquant
simplement car c'est le genre à la mode au Cinéma de l'époque. Ce qui prouve au passage la forte
synergie qu'entretient la série TV avec le Cinéma.
Bref les séries commencent à avoir un vrai propos, et représentent comme toutes œuvres,
l'air de leur temps. Et à la fin des années 60 il y a dans cet air, clairement 2 courants qui
s'affrontent à la télévision. Celui de l'Amérique conservatrice et puritaine des années 50,
faisant l'éloge de la famille face
à celui de la contre culture et de la libération sexuelle des années
1960 .Et bien sûr au milieu de tout ça il y à tout un gradient de
nuances, comme par exemple avec “Ma Sorcière bien aimée”, ou l'image de la femme au foyer
change un peu grâce à ses pouvoirs magiques. Sans toutefois jamais remettre en cause sa
place d'housewife, la renvoyant finalement à la vision archaïque de femme sorcière.
On voit également des séries à l'inconscient anticommuniste, ou des extra-terrestres infiltrent
l'humanité comme dans Les Envahisseurs, ou au contraire celles représentant le fantasme d'une
Amérique porteuse de démocratie et amenant la paix dans le monde entier avec Star Trek.
Pourtant les mecs avaient déjà lâché 2 bombes nucléaires sur le Japon. Un poil ironique donc.
Puis le format va petit à petit se révolutionner avec des séries comme
Columbo, qui cassent les codes narratifs en les inversant, ou encore Les
mystères de l'Ouest, Mission impossible, etc.
Bon ok c'est intéressant ce qui se passe aux États-Unis,
mais chez nous à ce moment là, il y a quoi comme série ?
Et ben on va pas se mentir hein, mais c'est pas foufou. L'ORTF a beau produire quantité de séries,
on n'en retient pas beaucoup de cette époque à part peut être Belphégor
ou encore Janique Aimée. Nan en Europe c'est surtout la
Grande Bretagne qui occupe le devant de la scène de ce côté là, et qui continue à bien
l'occuper d'ailleurs. C'est ainsi qu'on leur doit de très grands classiques comme Chapeau
Melon et Bottes de Cuir, Doctor Who et The Prisoner, véritable
œuvre ancrée dans son époque et abordant de nombreuses thématiques politico-sociales
telle que l'aliénation de l'homme face à un monde capitaliste et bureaucratique.
Alors oui on est pas sur ma chaîne mais faut bien que je lâche le mot
capitalisme et aliénation 2, 3 fois quand même ! D'ailleurs histoire de rester dans mon créneau,
voici quelques exemples de séries de cette époque qui en disent long sur le contexte politique et
sociale dans lequel elles ont pris naissance. Et non je vous promet que ça ne va pas être chiant !
A la fin des années 60, la parenthèse du flower power se referme autour de la guerre du Vietnam
et d'une politique autoritaire. Progressistes et réactionnaires se font plus que jamais face
et forcément ça infuse dans bon nombre de séries. Et celle incarnant à merveille cette opposition,
est All in the family, où un jeune hippie fait face à son beau père
réac. Dans la même lignée on peut citer Happy days ou La petite maison dans la
prairie où l'on sent le fantasme d'une époque passée et surtout un désir de revenir aux
années pré hippies. Mais on voit également apparaître des idées féministes telles que
l'égalité des salaires ou comment les femmes peuvent vivre leur célibat avec la série The
Mary Tyler Moore Show. Ou bien encore une pensée antimilitariste dans la série satirique
M.A.S.H. L'Amérique tente également de faire face à son passé esclavagiste avec la
série Roots sans pour autant offrir de vrais rôles aux afro-américains dans les séries
de l'époque. Ce qui montre bien les limites d'un tel format, toujours
rattrapé par un inconscient sociétal ou les mœurs mettent beaucoup de temps à évoluer. Un très bon
exemple de ceci est la série Drôles de dames où à première vue nous voyons 3
femmes ayant pu s'émanciper de leur statut social et de femmes aux foyers, en réalisant des études et
en intégrant un métier plutôt masculin, policier. Puis c'est bel et bien car elles occupent encore
des tâches ingrates assignées aux femmes qu'elles s'émancipent une nouvelle fois de leur travail en
intégrant une agence privée ou elles seront enfin au premier plan. Mais malgré ce qui semble être
une belle victoire pour l'époque, elles sont pourtant bien, une nouvelle fois, aux ordres
d'un homme, Charlie, et servent d'objets de fantasme pour le spectateur lors des scènes de combats.
Bref, il y a encore du chemin à faire !
Surtout qu'en 1978 apparait une série qui sera totalement l'incarnation d'une
Amérique Reaganienne, libérale, paternaliste et réactionnaire, Dallas ! Et elle va durer
jusqu'en 1991 ! Et c'est ainsi que bon nombre de séries auront servi d'impérialisme culturel,
de propagande douce pour nous servir le mode de vie américain comme le plus enviable,
comme l'horizon à atteindre ! Et ça nous fait mal de le dire mais parmi celles-ci on
retrouve par exemple K2000, MacGyver, Shérif fais-moi peur, L'Agence tous risques etc..
A cette époque, l'on voit également débarquer des séries de Super Héros,
comme L'Incroyable Hulk et Wonder Woman. Et elles rencontrent un franc succès,
démontrant le besoin de rassurer une population traumatisée par certaines
défaites militaires comme le Vietnam. Une population qui avait besoin de retrouver
l'image d'une Amérique forte et protectrice incarnant le retour des héros au pays.
Mais bref ! Pour le moment les séries sont quand même toutes coulées dans un même moule
et diffèrent un peu de celles d'aujourd'hui. Et étonnamment c'est une série policière,
très peu connue en France, qui va révolutionner l'art sériel : Capitaine Furillo. En effet,
cette série va réinventer la narration habituelle en amenant beaucoup plus de réalisme et de nuance,
en désidéalisant la figure du policier américain. Mais c'est surtout avec
elle que l'on voit apparaître bon nombre de ressorts narratifs utilisés dans toutes
les séries d'aujourd'hui avec surtout la création des intrigues parallèles associées
aux arcs narratifs principaux courant sur plusieurs épisodes.
Un peu comme pour X-files quoi. Mais c'est surtout avec elles qu'on voit l'apparition
du pré-générique qu'on aime tant quand on se lance notre série du moment.
On est en 1990 et les séries existent depuis à peu
près 40 ans ! Et comme on le sait, 40 ans c'est l'âge de la crise de la quarantaine,
cette crise ou l'on à envie de revivre un peu sa jeunesse et mettre de la subversion dans nos
vies ! Et c'est exactement ce qui arrive avec l'apparition de séries qui n'auront plus pour
but de nous rassurer et de nous brosser dans le sens du poil, mais qui seront ambiguës, acerbes,
critiquant justement toute cette pop culture qui nous a construit en tant que spectateur. C'est
ainsi que 2 chefs d'œuvres révolutionnent une fois de plus le genre avec Les Simpson de Matt
Groening et le mystico-cultissime Twin Peaks du grand David Lynch.
2 séries qui mettront 10 années à imposer un genre devenu la norme aujourd'hui. Et en effet
c'est clairement grâce à Lynch, qui fit entrer l'ambition cinématographique au travers de la
série à la télévision, qu'aujourd'hui bon nombres de grands réalisateurs veulent avoir leur série.
Vous vous souvenez quand je vous disais que l'art sérielle, comme tout art,
en dit long sur l'évolution de nos modes de vies, notre sociologie etc.. ?
Et bien c'est une fois de plus ce qui va se passer avec l'apparition de séries
comme Friends ou encore Seinfeld qui vont cette fois plus
se concentrer sur la vie des jeunes célibataires,
puisque le modèle familiale classique a perdu un peu de sa superbe. En réalité et comme pour tout,
cela résulte surtout du fait que ces jeunes célibataires sont devenus justement la nouvelle
cible principale de la société de consommation qui s'est trouvée, ici, une nouvelle niche.
Comme elle l'a fait également avec les adolescents de notre génération en créant justement la série
pour ados avec par exemple Buffy contre les vampires, Beverly Hills ou encore Hartley
coeur à vif ! Et venez pas me dire que vous vous souvenez pas de Drazic hein !
Bon évidemment ce générique vous dit bien quelque chose ? Et je crois qu'on peut tous remercier
la chaîne HBO, qui pourtant historiquement était plutôt associée aux sports et au Cinéma, de s'être
mise à produire des séries toutes plus cultes les unes que les autres. Et surtout plus radical,
laissant aux auteurs et réalisateurs la liberté de créer leurs œuvres. Du coup Netflix peut aussi
les remercier je pense ! La cause de tout ça ? Et bien comme souvent l'argent et la transgression,
car HBO étant une chaîne à abonnement, celle-ci a pu s'affranchir de la peur de ne pas plaire
aux annonceurs pour proposer justement quelque chose de complètement différent. De plus en tant
que chaine câblée, celle-ci n'est pas soumise à la Federal Communications Commission qui interdisait
le sexe et la vulgarité. Autant dire qu'elle profitera de cette liberté sans lésiner avec la
série Oz où l'univers carcéral n'avait jamais été montré avec un tel réalisme, sans aucune limite.
Suivront évidemment, Les Soprano, The Wire, Six Feet Under jusqu'à Game of Thrones aujourd'hui.
Bref, vu que ça marche pour HBO, toutes les autres chaînes s'y mettent finalement.
rendant heureux les annonceurs avec toutes ces séries que l'on connait par coeur : Lost, Dexter,
Dr House, Weeds, Nip Tuck, Les Experts, 24 Heures Chrono, Desperates Housewives. En Angleterre on a
droit à Dr Who et The Office, alors qu'en France faut le dire, c'est toujours pas foufou.
2007 arrive et avec elle la crise économique. Une crise qui va inciter les chaînes à réaliser
des suites et autres remakes plutôt que de continuer à innover. Mais heureusement ou non,
ce n'est pas à moi d'en décider, les plateformes de streaming arrivent ré-apportant un vent frais à
tout ceci et redonnant un élan de créativité. Il faut dire qu'avec le streaming et autres
téléchargements illégaux, nos habitudes de consommation ont drastiquement changé et
c'était devenu hors de question d'attendre chaque semaine la diffusion de sa série sur une chaîne
de télé ! Exception faite avec Game of Thrones qui arrive tout de même à maintenir le cap avec
ses très nombreux twists qui feront d'ailleurs sa signature et créera un nouveau genre,
celui de la série Blockbuster. Mais bref, avec internet et l'économie de l'attention,
tout va plus vite et justement notre attention a besoin d'être captée au milieu des centaines de
propositions que l'on reçoit par jour. C'est ainsi que les plateformes telles que Netflix,
Disney, ou encore Amazon débarquent, nous proposant des saisons entières sans avoir besoin d'attendre patiemment 2
épisodes chaque semaine. Et donc en risquant moins de se faire spoiler par un connard de collègue !
Ouioui j'ai encore du ressentiment !
Et c'est ainsi que de nombreux réalisateurs viennent trouver dans la série,
le nouveau doudou des consommateurs, la liberté artistique qu'ils n'ont plus au Cinéma.
Bref, la série gagne vraiment ses lettres de noblesse et devient le format de
consommation audiovisuelle par excellence. Elle s'approprie notamment les codes de son époque avec
par exemple un propos beaucoup plus féministe et transidentitaire qui commença notamment
avec Madmen jusqu'au celèbre Sense8, Orange is the New Black ou encore The Handmaid's Tale.
On a également nombres de séries dites “historiques” qui commencent à percer,
comme “Vikings” par exemple, et qui, à travers leur succès commercial, renforcent des stéréotypes
ou propagent des versions fantasmées de l'Histoire. Dans Vikings, c'est la figure
du barbare qui est mise en avant, dans "Downton Abbey”, c'est une société aristocratique idéalisée
qui voit le jour, tandis que “Game of Thrones”, largement inspiré de l'Histoire,
véhicule l'image d'un Moyen Âge toujours sombre et violent. Il ne faut pas y voir ici une critique
forcément négative de ma part, comme d'autres médias, les séries historiques permettent au grand
public de s'y intéresser, et c'est déjà pas mal ! Mais globalement même les séries qui se veulent
très fidèles à l'Histoire peuvent se permettre de jouer avec les époques et les représentations,
le grand public n'y verra pas grand chose et cela influencera forcément sa représentation du passé !
Reste cependant une question: Est-ce que les séries TV influencent notre vie et
la société et pourquoi sommes nous tous à ce point accro à ce format ?
Et bien si vous voulez comprendre pourquoi nous consacrons autant de temps par semaine à regarder
nos séries préférées, il est important d'avoir conscience de l'impact de ce format sur nous,
de ses enjeux, de ses ressorts, de ses jeux de manipulations pour capter notre attention. En
somme, si vous voulez comprendre pourquoi la série s'est imposée dans nos modes de
vie contemporain et bien je vous invite à aller sur la chaîne de Dead Will voir la vidéo qu'il
vient de sortir à ce sujet. Et si vous aimez le Cinéma je crois qu'avec sa chaîne vous serez
servi ! D'ailleurs même si vous n'êtes pas un amoureux du Cinéma vous pouvez y trouver votre
bonheur. Will nous parle de philosophie, de sociologie et plus globalement de nos vies,
de nos émotions, de notre place dans ce tout qu'on ne comprend pas forcément.
Et beh ça me va droit au cœur ! En tout cas venez, vous serez les bienvenus !
Un grand grand merci à toi Ben, pour cette nouvelle invitation ! On espère
vraiment que cette vidéo vous aura plu ! Si c'est le cas, n'hésitez pas à aller voir la suite qui se trouve sur ma chaîne !
Sur ce moi je retourne poncer The Wire et je vous dis à la prochaine ! Bises !
Merci Will au plaisir ! Et merci à tous d'avoir suivi cette vidéo ! N'hésitez pas
à vous abonner à nos deux chaînes pour ne pas louper les prochaines vidéos. A très bientôt !