SPINOZA - Le déterminisme 📏 (3)

comportement d'un être humain que de

prédire le comportement de la boule de

billard

pourquoi parce que l'être humain est

plus complexe

et complexes ne veut pas dire qu'ils

échappent à la loi de la causalité

eq signifie qu'il est mû par un nombre

de paramètres beaucoup plus important et

c'est parce que le nombre de paramètres

qui nous régissent forme d'un tissu de

causes et d'effets complexe qu'il est

beaucoup plus difficile de prédire le

comportement humain que de prédire le

comportement d'un corps physique

si vous préférez nous sommes une boule

de billard sur un tapis à 1000 bande

mais l'infinie complexité de la

causalité humaine n'abolit pas le

mécanisme

elle n'abolit pas le déterminisme

elle empêche simplement d'en faire une

science exacte

pourquoi parce que l'esprit humain n'est

pas capable d'englober il n'est pas

capable de concevoir l'intégralité des

causes et des effets qui régissent nos

pensées et nos actions

pour arriver à prédire notre

comportement il faudrait que joueur de

billard soit aux missions et c'est

précisément la fonction des algorithmes

informatiques d'intégrer un maximum de

micro informations pour pouvoir

anticiper notre prochaine action notre

prochaine penser

donc on tenait bien ça ce qui rend la

prédiction du comportement humain

particulièrement difficile ce n'est pas

le fait que les actions humaines échappe

aux lois du déterminisme c'est le degré

de complexité des causes qui nous

détermine

mais si vous avez bien suivi ce

raisonnement vous aurez compris que

entre le comportement des corps physique

et le comportement des corps conscient

il n'ya pas une différence de nature

mais différence de degré

autrement dit nous sommes tout autant

soumis aux lois mécaniste du

déterminisme que ne l'est la boule de

billard

et l'illusion la liberté c'est notre

capacité à intégrer la totalité des

informations qui nous détermine

pour ceux qui n'osent arbres la matière

et l'esprit le corps et la pensée ne

sont pas des choses de nature différente

le corps et l'esprit sont la même chose

mais perçue sous des attributs

différents perçue sous des perspectives

différentes espinosa pense que si on

comprend les lois qui régissent nos

affects

si on comprend les lois du déterminisme

du corps et de l'esprit bien ce moment

là il sera possible d'accéder à une

forme de liberté

car la liberté chez spinoza n'est pas le

détachement vis-à-vis du déterminisme

puisque ça ça n'est pas possible

la liberté chez spinoza c'est

l'augmentation de notre puissance d'agir

et c'est ce que nous allons voir

maintenant

spinoza considère que les êtres humains

sont soumis à deux types d'affect les

affects de joie et les affects de

tristesse les affects de joie sont ceux

qui augmentent notre puissance d'agir et

al'inverse les affects de tristesse sont

ceux qui diminue notre puissance d'agir

et augmenter sa puissance d'agir c'est

la définition que donne spinoza la

liberté

or ce qui n'osa nous explique que

comprendre les causes d'un phénomène

s'accompagne d'un affect de joie

autrement dit comprendre nous rend

joyeux

et si comprendre nous rend joyeux alors

comprendre augmente notre puissance

d'agir

alors vous allez me dire c'est étrange

qu'est ce qui permet à spinoza

d'affirmer que comprendre nos rangs

joyeux

est ce qu'au contraire la compréhension

des choses n'auraient pas plutôt

tendance à nous rendre triste

anoh rendre pessimiste

à nous faire perdre tout espoir

c'est l'idée qu'on retrouve chez

schopenhauer l'idée que c'est

précisément notre conscience qui est à

l'origine de notre souffrance

et que vivre sans avoir la conscience de

ce qui est est encore le meilleur moyen

de ne pas sombrer dans le désespoir

c'est vrai

dans une vision du monde déterministe

pas dans une vision du monde dans

laquelle tout ce qui arrive doit arriver

en vertu de la loi de nécessité parce

que partant du principe que tout ce qui

arrive à une raison d'arrivée est par

définition une raison est toujours une

bonne raison sinon quoi elle ne serait

pas une raison partant de ce principe là

deux options sont possibles

comprendre on ne pas comprendre parce

que de toute façon

comprennent ou qu'on ne comprennent pas

les choses qui doivent arriver

continueront à arriver

et les choses qui ne doivent pas arriver

continueront pas arrivé donc c'est

inextricable

il n'y a aucun moyen d'échapper à cette

loi du déterminisme

il n'y a aucun moyen de faire que ce qui

doit arriver n'arrive pas et donc se

priver de la compréhension des causes de

ce qui arrive c'est se priver de la joie

qui accompagne tout acte de

compréhension

la compréhension est un acte par lequel

nous augmentons notre puissance d'agir

et cette augmentation notre puissance

d'agir se confond avec la joie

comprendre les causes de ce qui arrive

c'est devenir actif par sa raison

et ce faisant on ne devient pas esclave

du déterminisme on devient un acteur du

déterminisme

on devient acteur de la nécessité qui

régit les phénomènes du monde

la liberté chez spinoza n'est pas la

sortie du déterminisme c'est la

compréhension du déterminisme qui

produit en nous une augmentation de

notre puissance d'agir

la liberté chez spinoza c'est la

participation active à la nécessité

ici que le spinozisme se fait stoll si

selon alors ici seulement parce que

spinoza est assez critique envers le

stoïcisme auquel il reproche de croire

dans l'illusion de la volonté auquel il

reproche de croire que la volonté pour s

autodéterminer et que nous serions ainsi

capable d'agir par libre décret pour

spinoza nous n'agissons jamais par libre

décret nous agissons en tant que nous

sommes affectés par des causes qui

augmente ou qui diminue notre puissance

d'agir et c'est la compréhension des

causes de ce qui nous affecte qui

devient un moyen de se libérer de ce qui

va diminuer notre puissance d'agir

autrement dit c'est l'affect de joie

produit par la compréhension des causes

qui va permettre de diminuer l'affect de

tristesse produit par l'ignorance des

causes et ce qui réduit notre liberté

chez spinoza n'est pas le fait que tout

soit déterminé ce qui réduit notre

liberté chez spinoza c'est le fait que

nous soyons affecté par des choses dont

nous ne connaissons pas les causes et

n'en connaissant pas les causes nous les

subissons nous en sommes esclaves

c'est ça la servitude on parle spinoza

la servitude de l'ignorance des causes

qui nous détermine ce qui réduit notre

liberté n'est donc pas le déterminisme

ce qui réduit notre liberté ce sont les

affects de tristesse qui sont le produit

de l'ignorance les affects de tristesse

sont la trace de notre refus de l'ordre

rationnelle au contraire comprendre

c'est accepté l'ordre rationnelle c'est

consentir à l'ordre rationnelle et s'y

inscrire

car en comprenant l'ordre rationnelle

j'accède à la joie

j'accède à ce que spinoza appelle la

béatitude chez spinoza

contrairement aux stoïcien le but n'est

pas de supprimer l'affect cas pour

spinoza on ne supprime jamais l'affect

le but est de combattre les affects de

tristesse par les affects de joie le

c'est de combattre les affects qui

diminue notre puissance d'agir par des

affects qui augmente notre puissance

d'agir car lorsqu'on est affecté par la

joie on devient actif face à la

nécessité actifs par notre raison on

entre dans la liberté humaine

à présent vous lire un passage de

l'éthique de spinoza

il s'agit d'un extrait de sa préface à

la cinquième partie une cinquième partie

intitulée de la puissance de

l'entendement ou de la liberté de

l'homme je cite je passe enfin à cette

autre partie de l'éthique où il s'agit

de la manière de parvenir à la liberté

ou de la voix y conduisant j traiterait

donc de la puissance de la raison

montrant ce que peu la raison elle-même

contre les affections et ensuite ce

qu'est la liberté de l'âme ou béatitude

par où nous verrons combien le sage

l'emportant pouvoir sur l'ignorance

quant à la manière de porte l

entendement à sa perfection et à la voix

et conduisant ce sont choses qui

n'appartiennent pas au présent ouvrage

non plus que l'art de traiter le corps

de façon qu'ils puissent remplir

convenablement sa fonction cette

dernière question est du ressort de la

médecine l'autre de la logique ici comme

je les dis je traiterai donc de la seule

puissance de l'âme c'est à dire de la

raison est avant tout je montrerai

combien d'empyr et qu'elle sorte dans

pire elle assure les infections pour les

réduire et les gouvernés

l'erreur qu'on trouve souvent dans les

interprétations de la pensée de spinoza

c'est la confusion entre le déterminisme

et le fatalisme

or le fatalisme se traduit souvent par

l'idée de passivité

une question qui résume bien l'esprit

fataliste c'est à quoi bon

à quoi bon puisque quoi que je fasse les

jeux sont déjà faits

le fatalisme c'est de dire je ne décide

de rien car tout est décidé d' avance

l'erreur c'est de confondre le

déterminisme et le prêt déterminisme

le prédéterminisme c'est l'idée que mes

actions n'ont aucune influence sur le

cours des choses

c'est ce qu'on retrouve dans la notion

de destin

l'idée que nous sommes fondamentalement

un puissant et c'est cette impuissance

qui rendrait nulle et non avenue

notre désir de vouloir accéder à la

liberté

et si je dis ça c'est pour vous montrer

que la relation qui établit spinoza

entre liberté et puissance est une

relation que nous concevons parfaitement

lorsque nous la renversons lorsque nous

définissons la servitude comme

impuissance c'est précisément parce que

la servitude est impuissant ce que la

liberté et ^ ^ n'ont pas de sortir du

déterminisme puissance ment pas d'abolir

les lois du déterminisme mais puissance

d'y prendre part

t'y prendre part activement d'y prendre

part

dans la joie le déterminisme ne

contredit pas la liberté humaine

le déterminisme enveloppe la liberté

humaine car la liberté n'est rien

d'autre que le fait d'être actif face

aux lois du déterminisme est certes le

fait d'être passif ou actif face au

déterminisme ne relève pas d'une libre

volonté ça relève d'une nécessité

mais ce n'est pas parce que mon

comportement relève de la nécessité que

je suis obligé de m'inscrire dans la

passivité face à cette nécessité

autrement dit être actif et être passifs

sont deux modalités du déterminisme mais

dans l'activité

j'exprime ma puissance d'agir

et ce faisant je suis libre

berthe et ce n'est pas l'abolition de la

nécessité la liberté c'est la

réalisation active de la nécessité

liberté ce n'est pas je décide la

liberté c je comprends

et parce que je comprends j'accède à la

joie

jean qui correspond à l'augmentation de

ma puissance d'agir

la joie qui exprime l'adéquation de ma

raison à la nécessité

la liberté chez spinoza c'est la

communion de l'esprit et de la nécessité

parce que nous avons ce pouvoir non

seulement de comprendre les causes qui

nous déterminent mais aussi d'être

affectés par la joie lorsque nous

comprenons que nous pouvons accéder à la

liberté

encore une fois la liberté ce n'est pas

sortir du déterminisme sortir de la

nécessité la liberté c'est prendre part

activement à la nécessité

si en lisant spinoza ou en écoutant cet

audio le désir augmentant vous de

comprendre les causes qui vous détermine

ce faisant augmente votre puissance

d'agir et votre joie ça ne voudra pas

dire que spinoza or a aboli les lois du

déterminisme et ça voudra dire que les

lois du déterminisme vous auront conduit

à augmenter votre puissance d'agir

et c'est ça l'important

on n'est pas que l'augmentation de la

puissance d'agir soit conçu comme étant

déterminée

important est que cette puissance d'agir

s'exprime en étant par ailleurs comprise

comme étant déterminée

s'il a conscience du déterminisme vous

fait penser que quoi vous fassiez salle

sert à rien parce que tout est déterminé

alors ça veut dire que vous n'avez pas

compris ce qu'est le déterminisme

repris dans les lois du déterminisme ça

ne veut pas dire être passif

ça ne veut pas dire subir le

déterminisme

la conscience du déterminisme ne doit

pas mener à la passivité

ce serait un total contresens car même