L'investisseur intelligent. Benjamin Graham, Jason Zweig, Warren E. Buffett. Livre audio (2)
perte de capital durant cette période et
aurait touché les coupons supérieurs aux
dividendes en action il s'avère donc que
les véritables équivalents monétaires
étaient de meilleur placements que les
actions en 1964 et ce malgré l'inflation
qui aurait dû en théorie favoriser les
actions par rapport aux instruments
monétaires le déclin des obligations à
long terme était dû au développement du
marché monétaire un domaine complexe qui
n'a d'ordinaire aucune incidence majeure
sur la stratégie d'investissement des
individus ne voyez là qu'un exemple
parmi bien d'autres d'expériences
historiques qui ont démontré le
caractère imprévisible du futur cours
des titres écoutez la phrase de Graham
et notez ce que dit cet éminent expert
financier ne voyez là qu'un exemple
parmi bien d'autres expériences
historiques qui ont démontré le
caractère imprévisible du futur cours
des titres le futur cours d'une action
n'est jamais prévisible et tandis que
vous poursuivez votre écoute de ce livre
notez comme tout ce que Graham vous dit
a pour but de vous aider à appréhender
cette vérité puisque vous ne pouvez pas
anticiper le comportement des marchés
c'est votre propre comportement que vous
devez apprendre à anticiper et contrôler
le cours des obligations a presque
toujours fluctué bien moins que celui
des actions et les investisseurs
pouvaient généralement acheter de bonnes
obligations à toute maturité sans trop
se soucier de la variation de leur cours
il y a toutefois quelques exceptions à
cette règle et la période ayant suivi
1964 s'est révélé en être une nous
aborderons à nouveau les fluctuations
des cours obligataires dans un chapitre
ultérieur
3 attendre et stratégies fin 1971 et
début 1972
vers la fin 1971 il était possible
d'obtenir un rendement imposable de 8%
sur des obligations d'entreprises bien
notées un maturité moyenne et un
rendement non imposable de 5,7% sur des
obligations d'État et municipales bien
notées à plus court terme l'investisseur
pouvait obtenir un rendement d'environ
6% sur les obligations du Trésor
américain à 5 ans dans ce dernier cas
l'acheteur n'a pas à s'inquiéter d'une
perte potentielle de valeur marchande
puisqu'il est sûr d'obtenir un
remboursement complet plus 6% de
rendement intérêt à la fin d'une
échéance relativement courte
actuellement le Dow Jones a son cours
récurrent de 900 en 1971 n'offre que
3,5% de rendement en dividende supposons
qu'aujourd'hui tout comme par le passé
la décision d'investissement de base
soit de déterminer comment répartir son
capital entre des obligations de
première catégorie ou autre soi-disant
équivalent monétaire et des actions
principales de type
devrait-il suivre aux conditions
actuelles du marché sans aucune raison
solide de présager de fluctuations
significative vers le haut ou vers le
bas Moyen Terme d'abord faisons
remarquer que sans évolution des
favorable sérieuses de la Bourse
l'investisseur défensif devrait pouvoir
compter sur un rendement en dividende de
3,5% sur ses actions en plus d'une
appréciation annuelle moyenne d'environ
4%. comme nous l'expliquons plus loin
cette plus-value est essentiellement
basée sur le réinvestissement des
bénéfices non distribués par les
différentes sociétés avant impôt la
rentabilité combinée de ses actions
serait en moyenne d'environ 7,5% soit
légèrement inférieur au coupon offert
par les obligations de première
catégorie après impôt la rentabilité
moyenne des actions s'élève à environ
5,3%. ce taux serait à peu près pareil à
celui offert aujourd'hui par des
obligations non imposables à maturité
moyenne ces perspectives sont bien moins
favorables d'autres actions par rapport
aux obligations que dans notre analyse
de 1964 cette conclusion est inévitable
contenue du fait que les rendements
obligataires se sont appréciés bien plus
que ceux des actions depuis 1974 nous ne
devons jamais perdre de vue le fait que
les paiements de coupons et de capital
d'obligation de première catégorie sont
bien mieux protégés et donc plus sûr que
les dividendes et plus values des
actions par conséquent nous sommes
forcés de conclure qu'aujourd'hui vers
la fin 1971 investir en obligation
apparaît bien préférable à investir en
action si nous pouvions être sûr de
l'exactitude de cette conclusion nous
serions forcés de conseiller à
l'investisseur défensif de placer tout
son capital dans des obligations et
aucun dans des actions tant que l'écart
de rentabilité n'aura pas changé de
manière significative en faveur des
actions mais bien sûr les niveaux
actuels ne nous permettent pas d'être
certain que les obligations rapporteront
plus que les actions l'auditeur
considérera immédiatement des facteurs
inflation comme une raison du contraire
au chapitre suivant nous discuterons du
fait que notre expérience considérable
de l'inflation aux États-Unis au cours
du siècle dernier ne justifierait pas de
privilégier les actions sur les
obligations vu les écarts de rendement
actuel mais il y a toujours la
possibilité quoi que nous la
considèreions mince d'une inflation
accélérée qui d'une manière ou d'une
autre rendrait les actions préférable
aux obligations celles-ci est en payable
en un montant fixe de dollars sans
compter le scénario alternatif que nous
considérons également hautement
improbable à savoir que les sociétés
américaines deviennent si prospères sans
reprises de l'inflation pour justifier
une hausse importante de la valeur des
actions dans les quelques prochaines
années enfin il existe la possibilité
plus familière que nous témoignions
d'une autre hausse spéculative du marché
boursier sans réel justification en
termes de valeur intrinsèques chacune de
ces raisons est peut-être d'autres
auxquelles nous n'avons pas pensé
pourrait faire regretter l'investisseur
de s'être tenu à 100% même à leur
rendement plus favorable par conséquent
après cette brève analyse des
considérations majeures nous énonçons à
nouveau la même stratégie basique de
compromis pour les investisseurs
défensifs à savoir placé à tout moment
une portion significative de leur
capitaux en obligation et également une
portion significative en action il reste
vrai qu'ils peuvent choisir de maintenir
une simple répartition 55 ans entre les
deux composantes ou un ratio fonction de
leur jugement variant entre un minimum
de 25% et un maximum de 75% pour chaque
composant nous donnerons notre opinion
plus détaillée de ces différentes
politiques dans un chapitre ultérieur la
rentabilité globale des actions étant à
peu près égale à celle des obligations
le rendement attendu actuellement plus
valu comprise par l'investisseur
changerait peu quelle que soit sa
manière de répartir ses fonds entre les
deux composantes comme nous l'avons
calculé précédemment le rendement cumulé
des deux composantes seraient environ de
7,8% brut ou 5,5% sur base non imposable
nette un tel rendement est
considérablement plus élevé que celui
obtenu historiquement par l'investisseur
prudent moyen il pourrait ne pas
satisfaire comparé au 14% et quelques
enregistrés par certaines actions durant
le marché aussi près dominant entre
1949-1969 mais rappelez-vous qu'au cours
de cette période le DAO Jones s'est
multiplié par 5 alors que les bénéfices
et dividendes ont tout juste à peu près
doublé par conséquent la performance
impressionnante enregistrée lors de
cette période et davantage basé sur une
évolution de latitude des investisseurs
et des spéculateurs plutôt que de la
valeur intrinsèque des entreprises au
point qu'elle pourrait être appelée une
opération de ma gouilles dans notre
discussion sur le portefeuille boursier
de l'investisseur défensif nous n'avons
mentionné que les actions les mieux
notées du type inclus dans les 30
valeurs de l'indice Dow Jones Industrial
everage nous l'avons fait par souci
pratique et non pour impliquer que seuls
ces 30 valeurs conviennent au
portefeuille d'un tel investisseur dans
la réalité il existe de nombreux autres
entreprises de qualité équivalentes ou
supérieures à celle du Dow Jones
celle-ci inclut nombre d'entreprises du
service public représenté par un indice
d'audience séparé le point à retenir ici
est plutôt que la performance globale de
l'investisseur défensif ne variera
probablement pas notablement d'un
portefeuille de titre diversifié ou
représentatifs à l'autre ou plus
précisément que ni lui ni ses
conseillers ne pourraient prédire avec
certitude quelle différence se
développeront éventuellement il est vrai
que l'art de l'investissement avisé
compétent est censé reposer en
particulier sur la sélection des titres
qui surperforme rond le marché global
pour des raisons qui seront développées
ailleurs nous sommes sceptiques quant à
la capacité des investisseurs défensifs
en général a obtenir des résultats
supérieurs à la moyenne ce qui en fait
signifierait battre leur propre
performance globale notre scepticisme
entre ces temps en gestionnaire de fonds
importants aujourd'hui en 2003 les
indices les plus couramment utilisés en
plus du Dow Jones Industrial everage
sans le S&P; 500 standard and port 500
stock index et le Wilshire 5000 le S&P
500 suit les 500 plus grosses
capitalisations boursières qui
représente environ 70% de la valeur
totale de la Bourse américaine le
wellshire 5000 suit toutes les sociétés
cotées significatives aux États-Unis
environ 6700 en tout mais puisque les
plus grandes entreprises constituent la
majorité de la valeur totale de l'indice
l'évolution du Wilshire 5000 est en
général assez similaire à celle du S&P
500 plusieurs fonds communs de placement
locost permettent aux investisseurs de
détenir des actions dans ces indices
sous forme d'un portefeuille universel
et pratique notre scepticisme s'étend au
gestionnaire de fonds importants
illustrant ces propos par un exemple qui
de prime abord pourrait sembler prouver
le contraire
entre décembre 1960 et décembre 1970 le
Dow Jones s'est passé de 616 à 839 soit
une hausse de 36%. durant la même
période l'indice pondéré bien plus
conséquent avec 500 valeurs de standard
d'impôts est passé de 58,11 à 92,15 soit
une appréciation de 58%. à l'évidence le
deuxième indice représentait un meilleur
achat que le premier mais qui aurait été
si audacieux que pour prédire en 1960
qu'un assortiment aussi hétérogène
d'action surpasserait les 30 tyrans du
Daho tout ceci prouve nous insistons que
l'on peut rarement faire des prédictions
fiables sur l'évolution des cours
absolue ou relatif nous répéterons ici
sans excuse car l'avertissement ne
serait être dispensé trop souvent que
l'investisseur ne peut espérer plus que
des résultats moyens en misant sur des
introductions en bourse ou des titres
recherchés de toutes sortes autrement
dit en espérant faire des gains rapides
c'est le contraire qui se produira
presque certainement à long terme
l'investisseur défensif doit se limiter
au titre de grandes entreprises ayant un
long historique de rentabilité et une
bonne santé financière tout analyste
financier digne de ce nom pourrait
dresser une telle liste les
investisseurs agressifs pourraient
investir dans d'autres catégories de
titres mais uniquement sur base de
critères établis par une analyse
intelligente pour conclure cette section
permettez-nous de brièvement mentionner
trois stratégies ou méthode
supplémentaires destinées à
l'investisseur défensif la première est
l'achat de fonds d'investissement bien
établi en tant qu' alternative à créer
son propre portefeuille d'action
deuxièmement il pourrait recourir à un
des fonds communs de placement ou fonds
en gestion commune opérée par des trust
et banques dans de nombreux États ou six
son capital est substantiel s'arranger
les services d'une firme
d'investissement conseil reconnu cela
lui permettra de faire gérer son
portefeuille par des professionnels
selon des lignes classiques la troisième
est la méthode de moyenne d'achat ou
achat périodique par somme fixe qui
signifie simplement que l'investisseur
place en action le même montant chaque
mois ou chaque trimestre de cette
manière il est contraint d'acheter plus
de titres quand le marché est bas que
quand il est haut et obtiendra
probablement un prix global satisfaisant
pour toutes ces valeurs strictement
parlant cette méthode est une
application de l'approche plus globale
d'investissement par formule ce dernier
concept était déjà évoqué dans notre
suggestion que l'investisseur peut
varier sa composante en action entre
minimum 25% et maximum
75%, selon la relation inverse de la
réaction du marché ces idées ont du
mérite pour l'investisseur défensif et
elles seront discutées plus en détail
dans des chapitres ultérieurs
résultat attendu par l'investisseur
agressif
fréquemment la vente à découvert pour
dévaloriser une action il vendent des
titres qu'ils ne détiennent pas
empruntés via des mécanismes boursiers
établis leur objectif est de bénéficier
du déclin résultant dans le cours de ces
titres en les rachetant à un prix
inférieur à celui auquel ils les ont
vendus comme notre citation du Wall
Street Journal l'indique même les petits
investisseurs à bas ce terme non
qualifié c'est c'est parfois à la vente
à découvert
2 sélectivités à court terme cela
revient à acheter les titres de société
rapportant ou prévoyant de rapporter des
bénéfices accrus ou pour lesquels un
autre développement favorable est
attendu 3 sélectivité à long terme ici