×

우리는 LingQ를 개선하기 위해서 쿠키를 사용합니다. 사이트를 방문함으로써 당신은 동의합니다 쿠키 정책.


image

Actualité du jour, Afrique : 17 morts dans des manifestations anti-Kabila à Kinshasa

Afrique : 17 morts dans des manifestations anti-Kabila à Kinshasa

Face aux cris de "Kabila dégage! ", scandés par de jeunes manifestants, les autorités congolaises ont perdu leurs nerfs. En quelques jours, plusieurs affrontements ont eu lieu dans le pays entre civils et forces de l'ordre. À l'heure actuelle, le bilan est lourd: le ministère de l'Intérieur parle de 17 tués, dont 14 civils et 3 policiers. Le bilan a été confirmé à Jeune Afrique par le colonel Mwana Mputu, porte-parole de la police nationale congolaise. Il a également été confirmé par Lambert Mende, porte-parole du gouvernement, qui a vite fait état de plusieurs pillages et incendies criminels, tout en accusant l'opposition d'en être à l'origine. D'après Lambert Mende, plusieurs sièges de partis proches de la majorité présidentielle auraient été brûlés ou saccagés. Sur la principale esplanade de la capitale, le boulevard Triomphal, la police a fait usage de gaz lacrymogène. À l'origine, les manifestants craignent que le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, ne brave la Constitution du pays en tentant de se présenter à un troisième mandat consécutif, allant ainsi au-delà des deux autorisés. Au pouvoir depuis 2001, réélu en 2011, le fils de Laurent-Désiré Kabila doit, officiellement, quitter la présidence au lendemain de l'élection du 19 décembre prochain. Mais le chef d'Etat entretient le flou sur sa volonté de se plier à cet engagement constitutionnel, exacerbant les tensions politiques à Kinshasa. Ces tensions ne sont malheureusement pas inédites. D'après l'ONG Human Rights Watch, le pays est en proie à une importante répression politique depuis 2 ans. Le Parlement européen, dans un communiqué du 23 juin dernier, a également fait part de sa préoccupation devant "l'escalade de la violence et l'alarmante situation humanitaire" de la RDC. Un pays sans cesse miné par les conflits ethniques et l'instabilité politique depuis la disparition du dictateur Mobutu Sese Seko, en 1997.


Afrique : 17 morts dans des manifestations anti-Kabila à Kinshasa Africa: 17 dead in anti-Kabila protests in Kinshasa

Face aux cris de "Kabila dégage! ", scandés par de jeunes manifestants, les autorités congolaises ont perdu leurs nerfs. En quelques jours, plusieurs affrontements ont eu lieu dans le pays entre civils et forces de l’ordre. À l’heure actuelle, le bilan est lourd: le ministère de l’Intérieur parle de 17 tués, dont 14 civils et 3 policiers. Le bilan a été confirmé à Jeune Afrique par le colonel Mwana Mputu, porte-parole de la police nationale congolaise. Il a également été confirmé par Lambert Mende, porte-parole du gouvernement, qui a vite fait état de plusieurs pillages et incendies criminels, tout en accusant l’opposition d’en être à l’origine. D’après Lambert Mende, plusieurs sièges de partis proches de la majorité présidentielle auraient été brûlés ou saccagés. Sur la principale esplanade de la capitale, le boulevard Triomphal, la police a fait usage de gaz lacrymogène. À l’origine, les manifestants craignent que le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, ne brave la Constitution du pays en tentant de se présenter à un troisième mandat consécutif, allant ainsi au-delà des deux autorisés. Au pouvoir depuis 2001, réélu en 2011, le fils de Laurent-Désiré Kabila doit, officiellement, quitter la présidence au lendemain de l’élection du 19 décembre prochain. In power since 2001, reelected in 2011, the son of Laurent-Désiré Kabila must, officially, leave the presidency the day after the election on December 19. Mais le chef d’Etat entretient le flou sur sa volonté de se plier à cet engagement constitutionnel, exacerbant les tensions politiques à Kinshasa. Ces tensions ne sont malheureusement pas inédites. D’après l’ONG Human Rights Watch, le pays est en proie à une importante répression politique depuis 2 ans. Le Parlement européen, dans un communiqué du 23 juin dernier, a également fait part de sa préoccupation devant "l’escalade de la violence et l’alarmante situation humanitaire" de la RDC. Un pays sans cesse miné par les conflits ethniques et l’instabilité politique depuis la disparition du dictateur Mobutu Sese Seko, en 1997.