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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 15 novembre 2017

Journal en français facile 15 novembre 2017

21 h à Paris

20 h TU

Gilles Moreau : Bonsoir à tous ! Voici votre Journal en français facile présenté ce soir avec Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie !

Dans l'actualité

Au Zimbabwe, le président Robert Mugabe écarté du pouvoir par l'armée. L'armée du pays qui retient chez lui le vieux chef de l'Etat, 93 ans dont 37 passés au pouvoir, pour un bilan très critiqué. L'heure est au soulagement pour de nombreux Zimbabwéens.

SB : Les dirigeants français et allemand étaient aujourd'hui à Bonn, en Allemagne, pour relancer la lutte contre le réchauffement climatique. Une lutte fragilisée depuis la décision de Donald Trump de quitter l'accord de Paris.

GM : Saad Hariri est attendu en France à l'invitation du président Macron. Le premier ministre démissionnaire du Liban est actuellement toujours à Ryad, où le ministre français des Affaires étrangères entame une visite offcielle.

SB : Elle ne partait pas favorite mais elle a été finalement retenue : c'est la France qui organisera la coupe du monde de rugby 2023.

SB : Pour commencer, la situation au Zimbabwe, après l'intervention de l'armée contre Robert Mugabe.

GM : L'armée a placé le président en résidence surveillée et pris le contrôle de la capitale Harare. Malgré les apparences, « ce n'est pas un coup d'Etat ", assurent les militaires, mais "une opération contre les criminels qui entourent" le chef de l'Etat. Le général Moyo, chef de l'armée, était entré la semaine dernière en conflit ouvert avec Mugabe. En cause : le limogeage du vice-président Mnangagwa, longtemps présenté comme le dauphin (l'héritier ) du président. Âgé de 93 ans, le plus vieux dirigeant en exercice au monde est donc actuellement retenu à son domicile. Un dirigeant devenu très impopulaire après 37 ans de pouvoir jugés désastreux pour le pays.

Noé Hochet-Bodin est allé rencontrer des membres de la diaspora zimbabwéenne à Johannesburg, visiblement soulagés :

« Ca va tout changer. Nous allons être libres et nous allons avoir une économie plus stable pour travailler au Zimbabwe plutôt que de partir trouver un emploi à l'étranger ... Nous espérons que l'intervention de l'armée dure peu de temps car le peuple zimbabwéen doit décider de son avenir seul...C'est une bonne chose que Mugabe ne soit plus là car il ne fait rien pour le peuple. Les gens pleurent, souffrent là-bas. Ils ne font que venir ici en Afrique du Sud pour espérer travailler... Rien ne changera si Emmerson Mnangagwa lui succède. Car il fait partie de la même famille, il applique les mêmes règles. Il fera la même chose que Mugabe. Les gens continueront de souffrir et l'économie ne va pas s'améliorer. Donc il serait regrettable que Mnangagwa prenne la succession. » SB : La mission de l'ONU en Centrafrique est prolongée d'un an, avec des moyens augmentés. GM : Le Conseil de sécurité a voté à l'unanimité l'envoi de 900 soldats supplémentaires pour protéger les populations civiles. Ce renforcement de la Minusca était réclamé par le secrétaire général Antonio Guterres. Il a été décidé avec le soutien des Etats-Unis (qui souhaitent pourtant une réduction des coûts des opérations de maintien de la paix de l'ONU).

SB : Saad Hariri est attendu en France dans les prochains jours à l'invitation du président Macron.

GM : Paris l'a annoncé après des conversations téléphoniques entre le président français, le premier ministre démissionnaire du Liban et le prince héritier d'Arabie saoudite, le prince Salman. Saad Hariri a annoncé sa démission le 4 novembre alors qu'il était à Ryad, où il trouve toujours. Le président français l'a "invité" à venir quelques jours "avec sa famille". C'est dans ce contexte que le Ministre français des Affaires Etrangères arrive ce soir à Riyad. Jean-Yves Le Drian doit rencontrer les dirigeants saoudiens, ainsi que Saad Hariri.

Nicolas Falez :

« Dès ce mercredi soir, Jean-Yves Le Drian rencontre le Prince héritier d'Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salman, un dîner consacré aux dossiers régionaux mais qui devrait être dominé par la crise libanaise avec cette interrogation : Saad Hariri est-il libre de ses mouvements ? La question se pose depuis le coup de théâtre du 4 novembre et l'annonce par Saad Hariri de sa démission, dans une allocution prononcée à Riyad. Ce jeudi, le Ministre français des Affaires Etrangères sera reçu en audience par le Roi Salman d'Arabie Saoudite. Il a également rendez-vous avec le chef de la diplomatie saoudienne Adel Al Jubeir et surtout avec Saad Hariri lui-même. Un Premier ministre libanais qui devrait être sur le point de quitter Riyad, selon ses propres déclarations diffusées mardi sur Twitter.Avec ce déplacement de Jean-Yves Le Drian, la France confirme qu'elle est en première ligne pour tenter de résoudre cette crise. Rappelons que le Président Emmanuel Macron lui-même a effectué une visite impromptue à Riyad la semaine dernière, à l'issue de son voyage aux Emirats Arabes Unis. Contrairement à l'escale saoudienne du Chef de l'Etat, le voyage du chef de la diplomatie française cette semaine était prévu depuis un moment, notamment pour transmettre une invitation au Prince héritier et homme fort d'Arabie Saoudite, Mohammed ben Salman. » SB : Un répit pour le Vénézuela, pays au bord de l'asphyxie financière. GM : Moscou lui accorde un rééchelonnement d'un crédit de 3,15 milliards de dollars, accordé en 2011 pour acheter des armements russes. Mais le Venezuela, mis en difficulté par la chute des cours du pétrole, doit encore renégocier sa lourde dette avec ses créanciers. Une dette extérieure estimée à environ 150 milliards de dollars.

SB : Les dirigeants français et allemand étaient aujourd'hui à Bonn, en Allemagne, pour relancer la lutte contre le réchauffement climatique.

GM : Un combat en difficulté, depuis la décision de Donald Trump de quitter l'accord de Paris et alors que selon les études scientifiques, la hausse de la température mondiale dépassera 3 degrés Celsius d'ici à 2100. A Bonn, Emmanuel Macron a demandé à l'Europe de compenser le manque de financements du GIEC ( Groupe d'experts du climat de l'ONU ) provoqué par le retrait américain. Quant à Angela Merkel, elle estime que l'accord de Paris ne suffira pas. Ce n'est qu'un début. Il faut d'autres mesures, selon la chancelière.

Ecoutons Angela Merkel :

« Je veux parler ouvertement. En Allemagne non plus, ce n'est pas simple. Nous savons que nous sommes encore loin de notre objectif climatique pour 2020. Lors de nos discussions pour former un nouveau gouvernement, cette question joue un rôle central. Il faut d'un côté atteindre notre objectif climatique. Mais il faut aussi se préoccuper des questions sociales, des problèmes liés à l'emploi, quand on parle de la réduction de la part du charbon dans notre mix énergétique. Nous ne pouvons pas non plus négliger les questions économiques : il faut que l'énergie soit économiquement accessible. Même dans un pays riche comme le nôtre, cela cause des conflits au sein de la société qu'il s'agit de résoudre. C'est pourquoi ces discussions sont dures. » GM : Au salon aéronautique de Dubaï, l'avionneur européen Airbus a enregistré la plus grosse commande de son histoire : 430 appareils moyen-courrier achetés par un fonds d'investissement spécialisé dans le transport aérien. Montant de cette commande : près de 50 milliards de dollars (quelque 42 milliards d'euros).

SB : La crise des Rohingyas au coeur de la visite de Rex Tillerson ce mercredi en Birmanie.

GM : Le secrétaire d'Etat américain a rencontré séparément Aung San Suu Kyi et le chef de l'état-major de l'armée birmane.

Lors d'une conférence de presse aux cotés de la prix Nobel de la paix, il a réclamé une enquête impartiale sur les opérations militaires dans l'Etat de l'Arakan. Les précisions à Rangoon de Sarah Bakaloglou : « Des scènes horribles dans l'ouest de la Birmanie : voilà ce qu'a dénoncé Rex Tillerson tout à l'heure au côté d'Aung San Suu Kyi, mais en ajoutant que des sanctions des Etats-Unis contre le pays n'étaient pas recommandées pour le moment. Le chef de la diplomatie américaine a donc appelé à une commission d'enquête indépendante, deux jours après les résultats de l'enquête de l'armée birmane sur ses propres opérations dans l'Etat de l'Arakan, où celle-ci indiquait n'avoir commis aucune violence contre des civils. Des Rohingyas sont plus de 600 000 à avoir fui de l'autre côté de la frontière. Rex Tillerson a appelé à la coopération entre la Birmanie et le Bangladesh au sujet de leur retour. Le chef de la diplomatie a aussi rappelé aux militaires qu'ils devaient assurer la sécurité des habitants de l'ouest du pays et soutenir le gouvernement civil. De son côté, Aung San Suu Kyi a répondu à ceux qui l'accusaient d'avoir été silencieuse sur cette crise. La dirigeante birmane a expliqué faire attention à ne pas monter les communautés ethniques les unes contre les autres. » SB : Heureuse surprise pour le rugby français : c'est en France que se déroulera la coupe du monde 2023. GM : La candidature française ne partait pas favorite. Elle l'a emporté au second tour de scrutin organisé à Londres par le conseil du World Rugby avec 24 voix contre 15 pour l'Afrique du Sud. Le favori sud-africain a dénoncé un processus devenu "opaque" mais il ne contestera pas le vote. Après la coupe du monde 2007, c'est la 2 ème fois que la compétition aura lieu en France. Ce sera à un an des Jeux olympiques d'été 2024 qui se dérouleront à Paris.

SB : Un résultat de tennis : au Masters de Londres, le Bulgare Grigor Dimitrov est qualifié pour les 1/2 demi-finales après avoir balayé le Belge David Goffin 6-0, 6-2.

GM : La bourse de Paris a fini en léger recul, - 0,27 %.

C'est la fin de votre journal en français facile, à retrouver sur notre site à la page « RFI Savoirs ». Bonsoir à tous, bonsoir Sylvie !

Journal en français facile 15 novembre 2017

21 h à Paris

20 h TU

Gilles Moreau  : Bonsoir à tous ! Voici votre Journal en français facile présenté ce soir avec Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie !

Dans l’actualité

Au Zimbabwe, le président Robert Mugabe écarté du pouvoir par l’armée. L’armée du pays qui retient chez lui le vieux chef de l’Etat, 93 ans dont 37 passés au pouvoir, pour un bilan très critiqué. L’heure est au soulagement pour de nombreux Zimbabwéens.

SB : Les dirigeants français et allemand étaient aujourd’hui à Bonn, en Allemagne, pour relancer la lutte contre le réchauffement climatique. Une lutte fragilisée depuis la décision de Donald Trump de quitter l’accord de Paris.

GM : Saad Hariri est attendu en France à l’invitation du président Macron. Le premier ministre démissionnaire du Liban est actuellement toujours à Ryad, où le ministre français des Affaires étrangères entame une visite offcielle.

SB : Elle ne partait pas favorite mais elle a été finalement retenue : c’est  la France qui organisera la coupe du monde de rugby 2023.

SB : Pour commencer, la situation au Zimbabwe, après l’intervention de l’armée contre Robert Mugabe.

GM : L’armée a placé le président en résidence surveillée et pris le contrôle de la capitale Harare. Malgré les apparences, « ce n’est pas un coup d’Etat ", assurent les militaires, mais "une opération contre les criminels qui entourent" le chef de l’Etat. Le général Moyo, chef de l’armée, était entré la semaine dernière en conflit ouvert avec Mugabe. En cause : le limogeage du vice-président Mnangagwa, longtemps présenté comme le dauphin (l’héritier ) du président. Âgé de 93 ans, le plus vieux dirigeant en exercice au monde est donc actuellement retenu à son domicile. Un dirigeant devenu très impopulaire après 37 ans de pouvoir jugés désastreux pour le pays.

Noé Hochet-Bodin est allé rencontrer des membres de la diaspora zimbabwéenne à Johannesburg, visiblement soulagés :

« Ca va tout changer. Nous allons être libres et nous allons avoir une économie plus stable pour travailler au Zimbabwe plutôt que de partir trouver un emploi à l’étranger ... Nous espérons que l’intervention de l’armée dure peu de temps car le peuple zimbabwéen doit décider de son avenir seul...C’est une bonne chose que Mugabe ne soit plus là car il ne fait rien pour le peuple. Les gens pleurent, souffrent là-bas. Ils ne font que venir ici en Afrique du Sud pour espérer travailler... Rien ne changera si Emmerson Mnangagwa lui succède. Car il fait partie de la même famille, il applique les mêmes règles. Il fera la même chose que Mugabe. Les gens continueront de souffrir et l’économie ne va pas s’améliorer. Donc il serait regrettable que Mnangagwa prenne la succession. »   SB : La mission de l’ONU en Centrafrique est prolongée d’un an, avec des moyens augmentés. GM : Le Conseil de sécurité a voté à l’unanimité l’envoi de 900 soldats supplémentaires pour protéger les populations civiles. Ce renforcement de la Minusca était réclamé par le secrétaire général Antonio Guterres. Il  a été décidé avec le soutien des Etats-Unis (qui souhaitent pourtant une réduction des coûts des opérations de maintien de la paix de l’ONU).

SB :  Saad Hariri est attendu en France dans les prochains jours à l’invitation du président Macron.

GM : Paris l’a annoncé après des conversations téléphoniques entre le président français, le premier ministre démissionnaire du Liban et le prince héritier d’Arabie saoudite, le prince Salman. Saad Hariri a annoncé sa démission le 4 novembre alors qu’il était à Ryad, où il trouve toujours. Le président français l’a "invité"  à venir quelques jours "avec sa famille". C’est dans ce contexte que le Ministre français des Affaires Etrangères arrive ce soir à Riyad. Jean-Yves Le Drian doit rencontrer les dirigeants saoudiens, ainsi que Saad Hariri.

Nicolas Falez :

« Dès ce mercredi soir, Jean-Yves Le Drian rencontre le Prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salman, un dîner consacré aux dossiers régionaux mais qui devrait être dominé par la crise libanaise avec cette interrogation : Saad Hariri est-il libre de ses mouvements ? La question se pose depuis le coup de théâtre du 4 novembre et l’annonce par Saad Hariri de sa démission, dans une allocution prononcée à Riyad. Ce jeudi, le Ministre français des Affaires Etrangères sera reçu en audience par le Roi Salman d’Arabie Saoudite. Il a également rendez-vous avec le chef de la diplomatie saoudienne Adel Al Jubeir et surtout avec Saad Hariri lui-même. Un Premier ministre libanais qui devrait être sur le point de quitter Riyad, selon ses propres déclarations diffusées mardi sur Twitter.Avec ce déplacement de Jean-Yves Le Drian, la France confirme qu’elle est en première ligne pour tenter de résoudre cette crise. Rappelons que le Président Emmanuel Macron lui-même a effectué une visite impromptue à Riyad la semaine dernière, à l’issue de son voyage aux Emirats Arabes Unis. Contrairement à l’escale saoudienne du Chef de l’Etat, le voyage du chef de la diplomatie française cette semaine était prévu depuis un moment, notamment pour transmettre une invitation au Prince héritier et homme fort d’Arabie Saoudite, Mohammed ben Salman. » SB : Un répit pour le Vénézuela, pays au bord de l’asphyxie financière. GM : Moscou lui accorde un rééchelonnement d’un crédit de 3,15 milliards de dollars, accordé en 2011 pour acheter des armements russes. |||||restructuring||||||||||||| Mais le Venezuela, mis en difficulté par la chute des cours du pétrole, doit encore renégocier sa lourde dette avec ses créanciers. Une dette extérieure estimée à environ 150 milliards de dollars.

SB :   Les dirigeants français et allemand étaient aujourd’hui à Bonn, en Allemagne, pour relancer la lutte contre le réchauffement climatique.

GM : Un combat en difficulté, depuis la décision de Donald Trump de quitter l’accord de Paris et alors que selon les études scientifiques, la hausse de la température mondiale dépassera 3 degrés Celsius d’ici à 2100. A Bonn, Emmanuel Macron a demandé à l’Europe de compenser le manque de financements du GIEC ( Groupe d’experts du climat de l’ONU ) provoqué par le retrait américain. Quant  à Angela Merkel, elle estime que l’accord de Paris ne suffira pas. Ce n’est qu’un début. Il faut d’autres mesures, selon la chancelière.

Ecoutons Angela Merkel :

« Je veux parler ouvertement. En Allemagne non plus, ce n’est pas simple. Nous savons que nous sommes encore loin de notre objectif climatique pour 2020. Lors de nos discussions pour former un nouveau gouvernement, cette question joue un rôle central. Il faut d’un côté atteindre notre objectif climatique. Mais il faut aussi se préoccuper des questions sociales, des problèmes liés à l’emploi, quand on parle de la réduction de la part du charbon dans notre mix énergétique. Nous ne pouvons pas non plus négliger les questions économiques : il faut que l’énergie soit économiquement accessible. Même dans un pays riche comme le nôtre, cela cause des conflits au sein de la société qu’il s’agit de résoudre. C’est pourquoi ces discussions sont dures. |why|||| »   GM :   Au salon aéronautique de Dubaï,  l’avionneur européen Airbus a enregistré la plus grosse commande de son histoire : 430 appareils moyen-courrier achetés par un fonds d’investissement spécialisé dans le transport aérien. Montant de cette commande : près de 50 milliards de dollars (quelque 42 milliards d’euros). |||||||||||of euros

SB : La crise des Rohingyas au coeur de la visite de Rex Tillerson ce mercredi en Birmanie.

GM : Le secrétaire d’Etat américain a rencontré séparément Aung San Suu Kyi et le chef de l’état-major de l’armée birmane.

Lors d’une conférence de presse aux cotés de la prix Nobel de la paix, il a réclamé une enquête impartiale sur les opérations militaires dans l’Etat de l’Arakan. Les précisions à Rangoon de Sarah Bakaloglou : « Des scènes horribles dans l’ouest de la Birmanie : voilà ce qu’a dénoncé Rex Tillerson tout à l’heure au côté d’Aung San Suu Kyi,  mais en ajoutant que des sanctions des Etats-Unis contre le pays n’étaient pas recommandées pour le moment. Le chef de la diplomatie américaine a donc appelé à une commission d’enquête indépendante, deux jours après les résultats de l’enquête de l’armée birmane sur ses propres opérations dans l’Etat de l’Arakan, où celle-ci indiquait n’avoir commis aucune violence contre des civils. Des Rohingyas sont plus de 600 000 à avoir fui de l’autre côté de la frontière. Rex Tillerson a appelé à la coopération entre la Birmanie et le Bangladesh au sujet de leur retour. Le chef de la diplomatie a aussi rappelé aux militaires qu’ils devaient assurer la sécurité des habitants de l’ouest du pays et soutenir le gouvernement civil. De son côté, Aung San Suu Kyi a répondu à ceux qui l’accusaient d’avoir été silencieuse sur cette crise. La dirigeante birmane a expliqué faire attention à ne pas monter les communautés ethniques les unes contre les autres. »   SB : Heureuse surprise pour le rugby français : c’est en France que se déroulera la coupe du monde 2023. GM  : La candidature française ne partait pas favorite. Elle l’a emporté au second tour de scrutin organisé à Londres par le conseil du World Rugby avec 24 voix contre 15 pour l’Afrique du Sud. Le favori sud-africain a dénoncé un processus devenu "opaque" mais il ne contestera pas le vote. Après la coupe du monde 2007, c’est la 2 ème fois que la compétition aura lieu en France. Ce sera à un an des Jeux olympiques d’été 2024 qui se dérouleront à Paris.

SB : Un résultat de tennis : au Masters de Londres, le Bulgare Grigor Dimitrov est qualifié pour les 1/2 demi-finales après avoir balayé le Belge David Goffin 6-0, 6-2.

GM : La bourse de Paris a fini en léger recul, - 0,27 %.

C’est  la fin de votre journal en français facile, à retrouver sur notre site à la page « RFI Savoirs ». Bonsoir à tous, bonsoir Sylvie !