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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 18 novembre 2017

Journal en français facile 18 novembre 2017

20 h TU

21 h Paris

Gilles Moreau : Bonsoir à tous, voici votre Journal en Français facile présenté ce soir avec Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie !

Dans l'actualité : Des dizaines de milliers de manifestants ont réclamé le départ de Robert Mugabe aujourd'hui au Zimbabwe. Un possible départ sera débattu demain par le parti au pouvoir. Dans le même temps, des discussions auront lieu entre le président et les chefs militaires.

SB : Saad Hariri sera de retour au Liban dans les prochains jours pour clarifier sa position. Après avoir quitté l'Arabie saoudite, le premier ministre démissionnaire du Liban a été reçu à Paris par Emmanuel Macron.

GM : Dans l'actualité politique française, Christophe Castaner prend la tête de La République en Marche, le parti du chef de l'Etat.

SB : A la fin de ce journal, le mot de la semaine retenu par Yvan Amar : le mot "parrain".

SB : Saad Hariri sera de retour au Liban dans les prochains jours, au plus tard mercredi prochain 22 novembre, jour de la fête nationale libanaise.

GM : Arrivé ce matin à Paris en provenance d'Arabie saoudite, le premier ministre démissionnaire a été reçu à l'Elysée par Emmanuel Macron. Il a salué le rôle de la France. Le présidnt Macron a, lui, mis en avant sa volonté de "contribuer à apaiser les tensions dans la région".

Juliette Gheerbrant :

« Saad Hariri, souriant a confirmé sur le perron de l'Elysée qu'il serait mercredi au Liban pour la fête de l'indépendance. Il ne s'exprimera sur les questions politiques et donc sur son maintien ou non à la tête du gouvernement qu'après en avoir parlé avec le Président Michel Aoun. L'invitation du Premier ministre et de sa famille est apparue à la France comme le moyen de désamorcer la crise suscitée par le séjour prolongé de Saad Hariri à Ryad. Depuis l'Arabie saoudite Saad Hariri avait dénoncé la mainmise du Hezbollah sur le Liban. De son côté le Hezbollah, membre du gouvernement et très proche de l'Iran, avait accusé Ryad de détenir le Premier ministre contre son gré, ce que l'intéressé a démenti. Le Hezbollah enfin qui est impliqué en Syrie. L'étape parisienne de Saad Hariri apporte certes un peu d'apaisement mais la crise est loin d'être terminée. A l'Elysée on explique qu'il faut dissocier le Liban des crises régionales, pour préserver sa stabilité et le fonctionnement normal de ses institutions. La France se dit d'ailleurs prête à accueillir une réunion du groupe international de soutien au Liban. » SB : Les relations se tendent entre les Etats-Unis et l'Organisation de libération de la Palestine. GM : Les Etats-Unis ont refusé de renouveler l'autorisation permettant à l'OLP d'avoir une représentation à Washington : une première depuis les années 1980, dénonce l'OLP. Si ce projet se confirme, les Palestiniens gèleront leurs relations avec les Etats-Unis.

SB : Au Zimbabwe, la pression s'accentue sur Robert Mugabe, toujours président mais dans une position de plus en plus inconfortable.

GM : Des dizaines de milliers de manifestants ont exigé son départ aujourd'hui dans les deux principales villes du pays, Harare et Bulawayo. La journée de demain dimanche s'annonce cruciale. Des discussions sont prévues entre Robert Mugabe et les chefs militaires. Dans le même temps, le parti au pouvoir ( la ZANU PF) se réunira pour discuter du départ du chef de l'Etat, assigné à résidence par l'armée depuis mercredi dernier.

SB : A l'approche du prochain sommet Europe - Afrique, le Niger demande que la question de l'esclavage en Libye soit mise à l'ordre du jour.

GM : Indigné par le traitement subi par des migrants en Libye, le président nigérien Mahamadou Issoufou en a fait la demande. Il s'est notamment insurgé contre la vente aux enchères de migrants comme esclaves. Le sommet Union Africaine - Union-Européenne aura lieu les 29 et 30 novembre à Abidjan.

SB : Revenons maintenant sur la fuite à l'étranger d'un des principaux opposants vénézuéliens.

GM : Antonio Ledezma, maire de Caracas et farouche opposant au régime du président Maduro, est arrivé aujourd'hui en Espagne. Il venait de Bogota après avoir fui le Venezuela où il était en résidence surveillée depuis 2015.

Stefanie Schüler : « Antonio Ledezma avait été arrêté en février 2015. Accusé de complot contre le président, il avait été incarcéré dans une prison militaire. Deux mois plus tard, le maire de Caracas avait été assigné à résidence pour raison de santé. Sa maison faisait l'objet d'une surveillance accrue. Les Vénézuéliens ne se posent pas seulement des questions sur les circonstances qui ont permis la fuite d'Antonio Ledezma. La réaction du président Maduro en laisse également perplexe plus qu'un. Antonio Ledezma a annoncé vouloir continuer depuis l'exil sa lutte pour un changement politique au Venezuela. » GM : En France, l'actualité politique du jour est dominée par l'élection attendue de Christophe Castaner, à la tête de La République en Marche, le parti du pdt Macron. Ce proche du chef de l'Etat a été désigné à Lyon par le Conseil national du parti, c'est à dire son parlement.

SB : On parle rugby à présent.

GM : Battu deux fois de suite par les All Blacks, le XV de France a mal commencé ses tests d'automne. Il va tenter de faire mieux ce soir au stade de France mais contre un autre adversaire redoutable : les Springboks sud-africains.

Frédéric Gassmann vous êtes sur place pour RFI, le match a commencé :

(Non disponible)

GM : Football, le Paris st Germain creuse l'écart en tête de la Ligue 1. Large victoire sur Nantes 4-1, qui permet au PSG de compter 6 points d'avance sur le 2 ème Monaco.

Tennis, exploit du belge David Goffin au Masters de Londres, lui qui n'avait jamais battu Roger Federer. Il s'est offert le Suisse en 3 sets : 2-6 6-3 6-4 et du même coup s'est qualifié pour la finale. Il sera opposé demain au vainqueur du match entre Grigor Dimitrov et Jack Sock.

Avant de refermer ce journal nous retrouvons Yvan Amar pour le mot de la semaine. Aujourd'hui le mot "Parrain", après la mort cette semaine de Toto Rina :

« Le parrain des parrains vient de mourir dans une prison de Parme, en Italie. Et si on l'appelle parrain des parrains, c'est pour bien montrer sa puissance, son pouvoir, comme s'il était le chef de tous les chefs. Mais chef de quoi ? De la Maffia, c'est-à-dire d'une organisation criminelle. Mais ce mot s'emploie maintenant à propos de nombreux réseaux criminels en Sicile, en Italie, mais également aux Etats-Unis, en Chine etc : toutes ces structures qui ont leurs chefs, leurs buts, leurs manières de fonctionner, presque comme une grande entreprise, dont le but est de gagner le plus d'argent possible, mais de façon illégale : trafics, vols, rackets etc. Et ces entreprises, on les appelle souvent des familles. Et en français, on a emprunté quelques mots, que tout le monde comprend, pour désigner ceux qui ont du pouvoir dans cette famille.

Et parmi ces mots, empruntés à l'italien, ou au sicilien, on a le parrain ! C'est-à-dire le patron ! Mais un parrain est au départ, avant d'appartenir au vocabulaire de la Maffia, un genre de père symbolique : non pas un père par le sang, mais quelqu'un à qui est confiée la fonction d'être responsable d'un enfant, à côté du vrai père : il devra s'en occuper, assurer son éducation, si ces parents biologiques disparaissent. Et même s'ils sont encore là, le parrain a une sorte d'autorité morale sur celui qu'on appelle son filleul. Et toute cette tradition nous vient de l'Eglise catholique : ces mots de parrains (ou de marraine au féminin), et de filleul, nous viennent d'une tradition religieuse. Et c'est elle qui a été détournée, utilisée pour donner sa forme à cette sorte de société du crime, qu'est la Maffia. » Merci Yvan Amar. C'est la fin de votre Journal en français facile à retrouver sur notre site internet à la page RFI Savoirs. Bonsoir et à demain !

Journal en français facile 18 novembre 2017 Journal en français facile November 18, 2017 Journal en français facile 18 november 2017

20 h TU

21 h Paris

Gilles Moreau : Bonsoir à tous, voici votre Journal en Français facile présenté ce soir avec Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie !

Dans l’actualité : Des dizaines de milliers de manifestants ont réclamé le départ de Robert Mugabe aujourd’hui au Zimbabwe. Un possible départ sera débattu demain par le parti au pouvoir. Dans le même temps, des discussions auront lieu entre le président  et  les chefs militaires.

SB : Saad Hariri sera de retour au Liban dans les prochains jours pour clarifier sa position. Après avoir quitté l’Arabie saoudite, le premier ministre démissionnaire du Liban a été reçu à Paris par Emmanuel Macron.

GM : Dans l’actualité politique française, Christophe Castaner prend la tête  de La République en Marche, le parti du chef de l’Etat.

SB : A la fin de ce journal, le mot de la semaine retenu par Yvan Amar : le mot "parrain".

SB : Saad Hariri sera de retour au Liban dans les prochains jours, au plus tard mercredi prochain 22 novembre, jour de la fête nationale libanaise.

GM : Arrivé ce matin à Paris en provenance d’Arabie saoudite, le premier ministre démissionnaire a été reçu à l’Elysée par Emmanuel Macron. Il a salué le rôle de la France. Le présidnt Macron a, lui, mis en avant sa volonté de "contribuer à apaiser les tensions dans la région".

Juliette Gheerbrant  :

« Saad Hariri, souriant a confirmé sur le perron de l’Elysée qu’il serait mercredi au Liban pour la fête de l’indépendance. Il ne s’exprimera sur les questions politiques et donc sur son maintien ou non à la tête du gouvernement qu’après en avoir parlé avec le Président Michel Aoun. L’invitation du Premier ministre et de sa famille est apparue à la France comme le moyen de désamorcer la crise suscitée par le séjour prolongé de Saad Hariri à Ryad. Depuis l’Arabie saoudite Saad Hariri avait dénoncé la mainmise du Hezbollah sur le Liban. De son côté le Hezbollah, membre du gouvernement et très proche de l’Iran, avait accusé Ryad de détenir le Premier ministre contre son gré, ce que l’intéressé a démenti. Le Hezbollah enfin qui est impliqué en Syrie. L’étape parisienne de Saad Hariri apporte certes un peu d’apaisement mais la crise est loin d’être terminée. A l’Elysée on explique qu’il faut dissocier le Liban des crises régionales, pour préserver sa stabilité et le fonctionnement normal de ses institutions. La France se dit d’ailleurs prête à accueillir une réunion du groupe international de soutien au Liban. » SB : Les relations se tendent entre les Etats-Unis  et l’Organisation de libération de la Palestine. GM : Les Etats-Unis ont refusé de renouveler l’autorisation permettant à l’OLP d’avoir une représentation à Washington : une première depuis les années 1980, dénonce l’OLP. Si ce projet se confirme,  les Palestiniens gèleront leurs relations avec les Etats-Unis.

SB : Au Zimbabwe, la pression s’accentue sur Robert Mugabe, toujours président mais dans une position de plus en plus inconfortable.

GM : Des dizaines de milliers de manifestants ont exigé son départ aujourd’hui dans les deux principales villes du pays, Harare et Bulawayo. La journée de demain dimanche s’annonce cruciale. Des discussions sont prévues entre Robert Mugabe et  les chefs militaires. Dans le même temps, le parti au pouvoir ( la ZANU PF) se réunira pour discuter du départ du chef de l’Etat, assigné à résidence par l’armée depuis mercredi dernier.

SB : A l’approche du prochain sommet Europe - Afrique, le Niger demande que la question de l’esclavage en Libye soit mise à l’ordre du jour.

GM : Indigné par le traitement subi par des migrants en Libye, le président nigérien Mahamadou Issoufou en a fait la demande. Il s’est notamment insurgé contre la vente aux enchères de migrants comme esclaves. Le sommet Union Africaine - Union-Européenne aura lieu les 29 et 30 novembre à Abidjan.

SB : Revenons maintenant sur la fuite à l’étranger d’un des principaux opposants vénézuéliens.

GM : Antonio Ledezma, maire de Caracas et farouche opposant au régime du président  Maduro,  est arrivé aujourd’hui en Espagne. Il venait de Bogota après avoir fui le Venezuela où il était en résidence surveillée depuis 2015.

Stefanie Schüler : « Antonio Ledezma avait été arrêté en février 2015. Accusé de complot contre le président, il avait été incarcéré dans une prison militaire. Deux mois plus tard, le maire de Caracas avait été assigné à résidence pour raison de santé. Sa maison faisait l’objet d’une surveillance accrue. Les Vénézuéliens ne se posent pas seulement des questions sur les circonstances qui ont permis la fuite d’Antonio Ledezma. La réaction du président Maduro en laisse également perplexe plus qu’un. Antonio Ledezma a annoncé vouloir continuer depuis l’exil sa lutte pour un changement politique au Venezuela. » GM : En France, l’actualité politique du jour est dominée par l’élection attendue de Christophe Castaner, à la tête  de La République en Marche, le parti du pdt Macron. Ce proche du chef de l’Etat a été désigné à Lyon par le  Conseil national du parti, c’est à dire son parlement.

SB : On parle rugby à présent.

GM : Battu deux fois de suite par les All Blacks, le XV de France a mal commencé ses tests d’automne. Il va tenter de faire mieux ce soir au stade de France mais  contre un autre adversaire redoutable : les Springboks sud-africains.

Frédéric Gassmann vous êtes sur place pour RFI, le match a commencé :

(Non disponible)

GM : Football, le Paris st Germain creuse l’écart en tête de la Ligue 1. Large victoire sur Nantes 4-1, qui permet au PSG de compter 6 points d’avance sur le 2 ème Monaco.

Tennis, exploit du belge David Goffin au Masters de Londres, lui qui n’avait jamais battu Roger Federer. Il s’est offert le Suisse en 3 sets : 2-6 6-3 6-4 et du même coup s’est qualifié pour la finale. Il sera opposé demain  au vainqueur du match entre Grigor Dimitrov et Jack Sock.

Avant de refermer ce journal nous retrouvons Yvan Amar pour le mot de la semaine. Aujourd’hui le mot "Parrain", après la mort cette semaine de Toto Rina :

« Le parrain des parrains vient de mourir dans une prison de Parme, en Italie. Et si on l’appelle parrain des parrains, c’est pour bien montrer sa puissance, son pouvoir, comme s’il était le chef de tous les chefs. Mais chef de quoi ? De la Maffia, c’est-à-dire d’une organisation criminelle. Mais ce mot s’emploie maintenant à propos de nombreux réseaux  criminels en Sicile, en Italie, mais également aux Etats-Unis, en Chine etc : toutes ces structures qui ont leurs chefs, leurs buts, leurs manières de fonctionner, presque comme une grande entreprise, dont le but est de gagner le plus d’argent possible, mais de façon illégale : trafics, vols, rackets etc. Et ces entreprises, on les appelle souvent des familles. Et en français, on a emprunté quelques mots, que tout le monde comprend, pour désigner ceux qui ont du pouvoir dans cette famille.

Et parmi ces mots, empruntés à l’italien, ou au sicilien, on a le parrain ! C’est-à-dire le patron ! Mais un parrain est au départ, avant d’appartenir au vocabulaire de la Maffia, un genre de père symbolique : non pas un père par le sang, mais quelqu’un à qui est confiée la fonction d’être responsable d’un enfant, à côté du vrai père : il devra s’en occuper, assurer son éducation, si ces parents biologiques disparaissent. Et même s’ils sont encore là, le parrain a une sorte d’autorité morale sur celui qu’on appelle son filleul. Et toute cette tradition nous vient de l’Eglise catholique : ces mots de parrains (ou de marraine au féminin), et de filleul, nous viennent d’une tradition religieuse. Et c’est elle qui a été détournée, utilisée pour donner sa forme à cette sorte de société du crime, qu’est la Maffia. » Merci Yvan Amar. C’est la fin de votre Journal en français facile à retrouver sur notre site internet à la page RFI Savoirs. Bonsoir et à demain !