×

우리는 LingQ를 개선하기 위해서 쿠키를 사용합니다. 사이트를 방문함으로써 당신은 동의합니다 쿠키 정책.


image

RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 27 octobre 2018

Journal en français facile 27 octobre 2018

Hugo Lanoë : 22h à Paris à l'écoute de RFI, 20h en temps universel. Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans votre Journal en français facile que j'ai le plaisir de présenter ce soir avec Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie !

Sylvie Berruet : Bonsoir Hugo, bonsoir à tous !

HL : Au sommaire de cette édition, J-1 avant le second tour de la présidentielle au Brésil. Toujours en tête des intentions de vote, le candidat de l'extrême droite, Jair Bolsonaro, séduit la population des favelas malgré ses propos racistes. Reportage à Rio dans un instant.

SB : En Syrie, un sommet était organisé aujourd'hui à Istanbul entre la France, l'Allemagne, la Turquie et la Russie. Ensemble, ces quatre puissances ont discuté de la transition politique syrienne alors que l'organisation État islamique est toujours active dans l'est du pays.

HL : Et avant de retrouver le mot de la semaine d'Yvan Amar, nous écouterons le ministre américain de la Défense. James Mattis accuse l'Arabie saoudite de menacer la stabilité du Moyen-Orient après la mort du journaliste Jamal Khashoggi.

Bienvenue à tous !

SB : Dernier jour de campagne au Brésil avant le deuxième tour de l'élection présidentielle ce dimanche.

HL : Et à en croire le dernier sondage, ce scrutin serait à l'avantage du candidat d'extrême droite Jair Bolsonaro. Crédité de 56 % des voix contre 44 % pour son rival de gauche, Fernando Haddad, qui remonte sensiblement dans les intentions de vote. Malgré ses déclarations racistes, misogynes et homophobes, Jair Bolsonaro a réussi à séduire une bonne partie de l'électorat afro-brésilien qui vit dans les favelas. C'est en tout cas le constat de notre correspondant à Rio, François Cardona.

Au garde-à-vous, un petit groupe de militaires s'est réuni sur la plage de Copacabana. Tous favorables à Jair Bolsonaro, ils réclament davantage de pouvoir politique pour l'armée. La plupart de ces soldats sont métis ou noirs, comme André, 33 ans, les propos racistes du candidat d'extrême droite ne le dérangent pas. « Il faut qu'il y ait davantage de discipline. Le Brésil s'est perdu, il est tombé dans l'immoralité, il n'y a plus d'éthique en politique. La gauche se trompe quand elle dit qu'il y a eu une dictature et un coup d'État au Brésil, c'est faux, totalement faux. » Un peu plus loin, Tiana et ses amies sirotent un jus de fruit. Elles viennent des favelas qui surplombent la plage où la violence est endémique. Toutes sont afro-brésiliennes, à la peau noire. Comme Tiana, une jeune vendeuse. « J'espère que Bolsonaro va pouvoir améliorer notre quotidien : une meilleure éducation pour mes enfants et un meilleur système de santé pour mes parents. J'espère qu'il va tenir ses promesses. » L'extrême droite brésilienne a réussi à séduire les électeurs et les électrices des quartiers défavorisés. Pourtant rares sont les proches de Jair Bolsonaro à la peau sombre. François Cardona, Rio de Janeiro, RFI.

SB : Autre élection très attendue demain Hugo, le scrutin régional en Hesse, au centre de l'Allemagne.

HL : Après la Bavière il y a deux semaines, c'est la région de Francfort qui est appelé aux urnes. Conservateurs et sociaux-démocrates, qui gouvernent ensemble à Berlin, sont menacés d'une sanction sévère qui pourrait provoquer des turbulences, des dissensions, des divisions au sein de la CDU d'Angela Merkel comme au SPD. Les sociaux-démocrates ont tenu un dernier meeting, ce samedi, à Wiesbaden.

SB : Eux votent dans dix jours dans le cadre des élections de mi-mandat, les Américains endeuillés par une nouvelle fusillade.

HL : « Il ne doit il y avoir aucune tolérance pour l'antisémitisme », déclaration de Donald Trump qui songe, qui envisage d'annuler un meeting prévu dans l'Illinois. Plusieurs personnes ont été tuées à Pittsburgh en Pennsylvanie à l'ouest de New York. Elles se trouvaient près d'une synagogue ce samedi quand un homme a ouvert le feu sur les fidèles au moment de l'office. Le suspect, réputé pour ses déclarations antisémites sur les réseaux sociaux, est en garde à vue. Le bilan de l'attaque vient d'ailleurs de s'alourdir, au moins dix morts selon les médias américains.

SB : Vous écoutez le Journal en français facile, il est 22h passé de quatre minutes à Damas et Paris. La France, la Russie, l'Allemagne et la Turquie réunis en sommet ce samedi à Istanbul.

HL : Le chef de l'État français, la chancelière allemande, le président russe et turc sont sur place, ils se sont fixé plusieurs objectifs sur le dossier syrien : consolider la fragile trêve à Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, tout en préparant le retour des réfugiés ; et progresser vers une solution politique, en mettant en place, avant la fin de l'année, une réunion à Genève et un comité constitutionnel. Emmanuel Macron, Angela Merkel, Vladimir Poutine et Recep Tayiip Erdogan veulent par ailleurs faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.

SB : En attendant, Hugo, l'organisation État Islamique est toujours active dans l'est de la Syrie.

HL : Les combattants radicaux ont tué au moins 60 membres des Forces démocratiques syriennes, les FDS, une coalition arabo-kurde appuyée par les États-Unis. Les précisions avec Sami Boukhelifa.

L'offensive du groupe État Islamique a été fulgurante. En quelques heures entre vendredi soir et samedi à l'aube, les jihadistes ont réussi à reprendre deux localités dans cette région de l'est de Syrie, frontalière de l'Irak. Des attaques meurtrières coordonnées, perpétrées par des kamikazes portant des ceintures explosives ou alors lancés à pleine vitesse à bord de voitures piégées. Les jihadistes ont profité d'une importante tempête de sable qui frappe actuellement la région pour lancer leur offensive. Ils auraient même réussi à faire prisonnier des combattants des Forces démocratiques syriennes. Officiellement, l'EI ne contrôle plus aucune ville de Syrie, mais l'organisation terroriste est toujours présente dans un territoire désertique dans la province de Deir Ezzor. Cette région est à la fois aux mains des troupes du régime de Bachar el-Assad et des Forces démocratiques syriennes soutenues par Washington. Les FDS ont lancé, le 10 septembre, l'ultime étape d'une offensive visant à mettre un terme à la présence du groupe État Islamique dans l'est syrien.

SB : L'Arabie Saoudite refuse d'extrader vers la Turquie les 18 suspects du meurtre de Jamal Khashoggi.

HL : Réponse du ministre saoudien des Affaires étrangères à la demande formulée, hier, par la Turquie. Rappelons-le, Sylvie, une extradition est une procédure qui permet à un État de se faire livrer un ou plusieurs individus poursuivis ou condamnés et qui se trouvent sur le territoire d'un autre pays. Pour le ministre américain de la Défense, James Mattis, avec l'assassinat du journaliste, l'Arabie saoudite menace la stabilité du Moyen-Orient :

« Il est dans l'intérêt collectif de préserver la paix et un respect absolu des droits de l'Homme. Le meurtre de Jamal Khashoggi dans une enceinte diplomatique doit donc tous nous préoccuper. Les États-Unis ne tolèrent pas ces méthodes violentes qui ont réduit monsieur Khashoggi, un journaliste, au silence. N'importe quelle nation qui ne respecte ni les normes internationales ni l'État de droit, fragilise la stabilité régionale, au moment où l'on a le plus besoin. Le président Trump l'a promis : nous allons faire la lumière sur toute cette affaire. D'ici là, nous maintenons nos partenariats bilatéraux, mais en échange de notre respect, la transparence et la confiance doivent suivre.

SB : Comme chaque samedi, on se quitte avec le mot de l'actu.

HL : Et ce soir, Yvan Amar définit le mot « préventif ».

Trois journalistes algériens en détention préventive ! Tous trois sont inculpés, deux pour diffamation, le troisième pour outrage aux institutions. Et bien sûr, on s'inquiète de savoir si la liberté de la presse est menacée. Mais que veut dire détention préventive ? Cela correspond un peu à ce qu'on appelle dans d'autres systèmes judiciaires, détention provisoire. Et en effet, on ne sait pas à l'avance combien de temps durera cette situation. Mais ceux qui sont emprisonnés n'ont pas été jugés ni condamnés : ils sont en prison sans qu'une sanction d'emprisonnement ait été prononcée contre eux. En principe, même s'ils sont officiellement présumés innocents, une forte suspicion doit s'exercer contre eux. C'est-à-dire qu'on soupçonne fortement leur culpabilité et qu'un processus judiciaire a été mis en route.

En attendant, pourquoi les incarcérer, les priver de liberté ? On imagine, (en principe ! ), qu'ils sont dangereux. Et que donc la société doit se protéger d'eux. C'est donc une mesure de prévention. Qui veut prévenir un crime, un délit, une mauvaise action. C'est-à-dire empêcher qu'elle ait lieu. Et c'est bien ça le premier sens de prévenir ! Non pas dire à l'avance à quelqu'un ce qui va se passer, ce qui est le sens le plus ordinaire du mot. Mais agir avant que quelque chose n'arrive, pour empêcher justement que ça arrive. Et le plus souvent, la détention préventive, elle sert surtout à empêcher que le suspect ne disparaisse, échappe à la justice qui voudrait lui faire rendre des comptes.

HL : Que vous soyez sous la couette ou en discothèque, cette nuit sera légèrement plus longue. Conséquence du passage de l'heure d'été à l'heure d'hiver. À 3h heure de Paris, il sera 2h. C'est la fin de votre Journal en français facile, très belle soirée à l'écoute de la radio mondiale.


Journal en français facile 27 octobre 2018 Journal en français facile October 27, 2018 Journal en français facile 27 de outubro de 2018

Hugo Lanoë : 22h à Paris à l'écoute de RFI, 20h en temps universel. Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans votre Journal en français facile que j'ai le plaisir de présenter ce soir avec Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie !

Sylvie Berruet : Bonsoir Hugo, bonsoir à tous !

HL : Au sommaire de cette édition, J-1 avant le second tour de la présidentielle au Brésil. Toujours en tête des intentions de vote, le candidat de l'extrême droite, Jair Bolsonaro, séduit la population des favelas malgré ses propos racistes. Reportage à Rio dans un instant.

SB : En Syrie, un sommet était organisé aujourd'hui à Istanbul entre la France, l'Allemagne, la Turquie et la Russie. Ensemble, ces quatre puissances ont discuté de la transition politique syrienne alors que l'organisation État islamique est toujours active dans l'est du pays.

HL : Et avant de retrouver le mot de la semaine d'Yvan Amar, nous écouterons le ministre américain de la Défense. James Mattis accuse l'Arabie saoudite de menacer la stabilité du Moyen-Orient après la mort du journaliste Jamal Khashoggi.

Bienvenue à tous !

SB : Dernier jour de campagne au Brésil avant le deuxième tour de l'élection présidentielle ce dimanche.

HL : Et à en croire le dernier sondage, ce scrutin serait à l'avantage du candidat d'extrême droite Jair Bolsonaro. Crédité de 56 % des voix contre 44 % pour son rival de gauche, Fernando Haddad, qui remonte sensiblement dans les intentions de vote. Malgré ses déclarations racistes, misogynes et homophobes, Jair Bolsonaro a réussi à séduire une bonne partie de l'électorat afro-brésilien qui vit dans les favelas. C'est en tout cas le constat de notre correspondant à Rio, François Cardona.

Au garde-à-vous, un petit groupe de militaires s'est réuni sur la plage de Copacabana. Tous favorables à Jair Bolsonaro, ils réclament davantage de pouvoir politique pour l'armée. La plupart de ces soldats sont métis ou noirs, comme André, 33 ans, les propos racistes du candidat d'extrême droite ne le dérangent pas. « Il faut qu'il y ait davantage de discipline. Le Brésil s'est perdu, il est tombé dans l'immoralité, il n'y a plus d'éthique en politique. La gauche se trompe quand elle dit qu'il y a eu une dictature et un coup d'État au Brésil, c'est faux, totalement faux. » Un peu plus loin, Tiana et ses amies sirotent un jus de fruit. Elles viennent des favelas qui surplombent la plage où la violence est endémique. Toutes sont afro-brésiliennes, à la peau noire. Comme Tiana, une jeune vendeuse. « J'espère que Bolsonaro va pouvoir améliorer notre quotidien : une meilleure éducation pour mes enfants et un meilleur système de santé pour mes parents. J'espère qu'il va tenir ses promesses. » L'extrême droite brésilienne a réussi à séduire les électeurs et les électrices des quartiers défavorisés. Pourtant rares sont les proches de Jair Bolsonaro à la peau sombre. François Cardona, Rio de Janeiro, RFI.

SB : Autre élection très attendue demain Hugo, le scrutin régional en Hesse, au centre de l'Allemagne.

HL : Après la Bavière il y a deux semaines, c'est la région de Francfort qui est appelé aux urnes. Conservateurs et sociaux-démocrates, qui gouvernent ensemble à Berlin, sont menacés d'une sanction sévère qui pourrait provoquer des turbulences, des dissensions, des divisions au sein de la CDU d'Angela Merkel comme au SPD. Les sociaux-démocrates ont tenu un dernier meeting, ce samedi, à Wiesbaden.

SB : Eux votent dans dix jours dans le cadre des élections de mi-mandat, les Américains endeuillés par une nouvelle fusillade.

HL : « Il ne doit il y avoir aucune tolérance pour l'antisémitisme », déclaration de Donald Trump qui songe, qui envisage d'annuler un meeting prévu dans l'Illinois. Plusieurs personnes ont été tuées à Pittsburgh en Pennsylvanie à l'ouest de New York. Elles se trouvaient près d'une synagogue ce samedi quand un homme a ouvert le feu sur les fidèles au moment de l'office. Le suspect, réputé pour ses déclarations antisémites sur les réseaux sociaux, est en garde à vue. Le bilan de l'attaque vient d'ailleurs de s'alourdir, au moins dix morts selon les médias américains.

SB : Vous écoutez le Journal en français facile, il est 22h passé de quatre minutes à Damas et Paris. La France, la Russie, l'Allemagne et la Turquie réunis en sommet ce samedi à Istanbul.

HL : Le chef de l'État français, la chancelière allemande, le président russe et turc sont sur place, ils se sont fixé plusieurs objectifs sur le dossier syrien : consolider la fragile trêve à Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, tout en préparant le retour des réfugiés ; et progresser vers une solution politique, en mettant en place, avant la fin de l'année, une réunion à Genève et un comité constitutionnel. Emmanuel Macron, Angela Merkel, Vladimir Poutine et Recep Tayiip Erdogan veulent par ailleurs faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.

SB : En attendant, Hugo, l'organisation État Islamique est toujours active dans l'est de la Syrie.

HL : Les combattants radicaux ont tué au moins 60 membres des Forces démocratiques syriennes, les FDS, une coalition arabo-kurde appuyée par les États-Unis. Les précisions avec Sami Boukhelifa.

L'offensive du groupe État Islamique a été fulgurante. En quelques heures entre vendredi soir et samedi à l'aube, les jihadistes ont réussi à reprendre deux localités dans cette région de l'est de Syrie, frontalière de l'Irak. Des attaques meurtrières coordonnées, perpétrées par des kamikazes portant des ceintures explosives ou alors lancés à pleine vitesse à bord de voitures piégées. Les jihadistes ont profité d'une importante tempête de sable qui frappe actuellement la région pour lancer leur offensive. Ils auraient même réussi à faire prisonnier des combattants des Forces démocratiques syriennes. Officiellement, l'EI ne contrôle plus aucune ville de Syrie, mais l'organisation terroriste est toujours présente dans un territoire désertique dans la province de Deir Ezzor. Cette région est à la fois aux mains des troupes du régime de Bachar el-Assad et des Forces démocratiques syriennes soutenues par Washington. Les FDS ont lancé, le 10 septembre, l'ultime étape d'une offensive visant à mettre un terme à la présence du groupe État Islamique dans l'est syrien.

SB : L'Arabie Saoudite refuse d'extrader vers la Turquie les 18 suspects du meurtre de Jamal Khashoggi.

HL : Réponse du ministre saoudien des Affaires étrangères à la demande formulée, hier, par la Turquie. Rappelons-le, Sylvie, une extradition est une procédure qui permet à un État de se faire livrer un ou plusieurs individus poursuivis ou condamnés et qui se trouvent sur le territoire d'un autre pays. Pour le ministre américain de la Défense, James Mattis, avec l'assassinat du journaliste, l'Arabie saoudite menace la stabilité du Moyen-Orient :

« Il est dans l'intérêt collectif de préserver la paix et un respect absolu des droits de l'Homme. Le meurtre de Jamal Khashoggi dans une enceinte diplomatique doit donc tous nous préoccuper. Les États-Unis ne tolèrent pas ces méthodes violentes qui ont réduit monsieur Khashoggi, un journaliste, au silence. N'importe quelle nation qui ne respecte ni les normes internationales ni l'État de droit, fragilise la stabilité régionale, au moment où l'on a le plus besoin. Le président Trump l'a promis : nous allons faire la lumière sur toute cette affaire. D'ici là, nous maintenons nos partenariats bilatéraux, mais en échange de notre respect, la transparence et la confiance doivent suivre.

SB : Comme chaque samedi, on se quitte avec le mot de l'actu.

HL : Et ce soir, Yvan Amar définit le mot « préventif ».

Trois journalistes algériens en détention préventive ! Tous trois sont inculpés, deux pour diffamation, le troisième pour outrage aux institutions. Et bien sûr, on s'inquiète de savoir si la liberté de la presse est menacée. Mais que veut dire détention préventive ? Cela correspond un peu à ce qu'on appelle dans d'autres systèmes judiciaires, détention provisoire. Et en effet, on ne sait pas à l'avance combien de temps durera cette situation. Mais ceux qui sont emprisonnés n'ont pas été jugés ni condamnés : ils sont en prison sans qu'une sanction d'emprisonnement ait été prononcée contre eux. En principe, même s'ils sont officiellement présumés innocents, une forte suspicion doit s'exercer contre eux. C'est-à-dire qu'on soupçonne fortement leur culpabilité et qu'un processus judiciaire a été mis en route.

En attendant, pourquoi les incarcérer, les priver de liberté ? On imagine, (en principe ! ), qu'ils sont dangereux. Et que donc la société doit se protéger d'eux. C'est donc une mesure de prévention. Qui veut prévenir un crime, un délit, une mauvaise action. C'est-à-dire empêcher qu'elle ait lieu. Et c'est bien ça le premier sens de prévenir ! Non pas dire à l'avance à quelqu'un ce qui va se passer, ce qui est le sens le plus ordinaire du mot. Mais agir avant que quelque chose n'arrive, pour empêcher justement que ça arrive. Et le plus souvent, la détention préventive, elle sert surtout à empêcher que le suspect ne disparaisse, échappe à la justice qui voudrait lui faire rendre des comptes.

HL : Que vous soyez sous la couette ou en discothèque, cette nuit sera légèrement plus longue. Conséquence du passage de l'heure d'été à l'heure d'hiver. À 3h heure de Paris, il sera 2h. C'est la fin de votre Journal en français facile, très belle soirée à l'écoute de la radio mondiale.