PIRATERIE 2009-04-18
Beaucoup de piraterie en ce moment, surtout au large des côtes de Somalie, on ne sait même pas comment les bateaux peuvent se défendre contre ces attaques de pirates. « Pirate » et « piraterie » sont les mots de la semaine.
Ce qu'on sait, c'est que ces pirates sont des personnages bien réels, des personnages d'aujourd'hui. Ce ne sont pas des personnages de romans, de films ou de bandes dessinées, avec des sabres, des bandeaux sur l'œil ou des jambes de bois. Mais les pirates modernes font à peu près la même chose que les pirates anciens, avec un armement différent. Ce sont des bandits, des bandits des mers, qui vont s'emparer des bateaux, qui vont prendre leur cargaison, c'est-à-dire tout ce que ces bateaux transportent. Et l'équipage alors ? Ca dépend. Mais la piraterie est souvent très violente. Cette violence d'ailleurs peut se comprendre, s'expliquer parce qu'on est loin de tout lors de ces attaques en pleine mer : on est loin de la loi et loin de ceux qui la font respecter, donc c'est la loi du plus fort qui va l'emporter dans ce banditisme particulier qu'on appelle la piraterie. On a aussi le verbe « pirater », mais il a un sens différent. « Pirater », ça ne veut pas dire « se livrer à la piraterie », « faire un acte de piraterie », en tout cas, pas sur la mer. Le mot s'utilise par exemple en informatique. On va pirater un logiciel, si on le télécharge illégalement, sans l'acheter, sans le payer. On pirate des données informatiques quand on se les procure alors qu'on a pas le droit de le faire. Ou même on pirate un film, un disque, un jeu vidéo. C'est un genre de vol puisque ces produits sont à vendre et qu'on les prend sans payer, qu'on les dérobe d'une certaine façon. Mais la technique de ce vol est particulière puisqu'on utilise les procédés de l'informatique pour s'approprier ce qui, en principe, était protégé. Retrouvez Les mots de la semaine dans les journaux en français facile du week-end. Chaque semaine, Yvan Amar répond aux questions d'un auditeur.