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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 21/08/2021 20h00 GMT

Journal en français facile 21/08/2021 20h00 GMT

Vous écoutez Radio France internationale. Nous sommes en direct de Paris, où il est 22h.

Raphaël Reynes : Bonsoir à tous. Merci de nous rejoindre pour votre Journal en français facile, en compagnie, ce soir, de Sylvie Berruet. Bonsoir, Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Raphaël, bonsoir à tous.

RR : Dans l'actualité aujourd'hui, les responsables politiques talibans sont rassemblés à Kaboul, en Afghanistan. Ils doivent imaginer le futur gouvernement du pays. Un gouvernement qu'ils disent vouloir ouvrir à d'autres mouvements politiques. En attendant, les opérations d'évacuation se poursuivent, à l'aéroport de Kaboul.

SB : L'aide internationale commence à arriver à Haïti, une semaine après le tremblement de terre qui a fait plus de 2 000 morts, dans le sud-ouest du pays. L'aide arrive dans les villes, mais les populations des campagnes sont livrées à elles-mêmes.

RR : Et puis, l'épidémie de coronavirus semble ralentir dans le monde. Mais dans certains pays, on observe toujours un très grand nombre de contaminations. Nous ferons le point avec Pierre Olivier, dans un instant.

-----

SB : Le cofondateur des talibans est arrivé à Kaboul.

RR : Il s'appelle Abdul Ghani Baradar et il venait de passer deux jours à Kandahar, la deuxième plus grande ville du pays. C'est là que le mouvement taliban est né. La direction des talibans est réunie pour imaginer le futur gouvernement du pays. Un gouvernement qui doit inclure des représentants d'autres mouvements politiques. C'est en tout cas ce que les talibans affirment.

SB : Le président américain, Joe Biden, disait hier que c'est « l'une des plus difficile de l'Histoire ». L'opération d'évacuation continue à Kaboul.

RR : Des avions du monde entier atterrissent et décollent de l'aéroport de la capitale d'Afghanistan, où la situation est toujours aussi compliquée. Des milliers de personnes attendent de pouvoir être évacuées. Parmi ces gens, il y a cette femme dont le mari est interprète. Elle a passé des heures à tenter d'obtenir des informations pour pouvoir faire sortir son mari du pays. Mais elle n'y est pas arrivée et elle a fini par quitter l'aéroport. Écoutez son témoignage :

« Hier, on entendait beaucoup de coups de feu, des tirs, pas loin de nous. On entendait des bruits d'explosion, très puissants, très lourds. Jour et nuit, surtout la nuit. Et puis on a fini par rentrer à l'hôtel, et la nuit dernière je n'ai pas cessé de faire des cauchemars. C'était très difficile, le moment le plus difficile de ma vie. » RR : Des propos recueillis par Sonia Ghezali. SB : Les États-Unis demandent à leurs ressortissants qui se trouvent encore à Kaboul de ne pas tenter de se rendre à l'aéroport.

RR : Ils doivent d'attendre de recevoir des instructions de la part d'un représentant de l'administration américaine, indique Washington. Trois personnes au moins, aujourd'hui, sont mortes dans des bousculades devant l'aéroport de Kaboul.

SB : Le Tchad réduit le nombre de ses soldats dans de la force anti-jihadiste du G5 Sahel.

RR : Des effectifs divisés par deux pour Ndjamena, dans la zone des trois frontières, qui se situe entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. C'est la région la plus touchée par les attaques terroristes. Il ne reste que 600 soldats au lieu des 1 200 Tchadiens qui étaient mobilisés jusqu'à présent. Le Tchad parle de « redéploiement stratégique ». Il s'agit, pour les autorités tchadiennes, de « mieux s'adapter à l'organisation des terroristes ». Les soldats rapatriés étaient équipés d'armes lourdes qui sont peu adaptées au terrain, explique le Tchad.

SB : De nouvelles secousses ressenties dans le sud-ouest d'Haïti.

RR : Ce sont les suites, les répliques, du tremblement de terre de la semaine dernière. Le bilan officiel est désormais de 2 189 morts, 332 disparus et plus de 12 000 blessés. Des dizaines de milliers de maisons ont été endommagées dont 53 000 entièrement détruites, dans le sud-ouest du pays. En attendant l'aide qui commence à arriver, les habitants ne peuvent que regarder leurs vies réduites en ruines. Reportage de nos envoyés spéciaux à Haïti, Stefanie Schüler et Nicolas Benita.

« La journée de samedi a mal commencé pour moi. À 8h28, il y a eu une énorme secousse. On n'a rien pu faire. » Etienne Andre Franel observe une tractopelle qui dépose des gravats dans un camion-benne. Il y a encore une semaine se tenait à cet endroit son hôtel : 19 chambre, une salle de conférence et deux salles de réception. La force du séisme a scindé l'hôtel en deux. La partie avant s'est effondrée : « Ça m'a pris entre quatre et cinq ans pour construire l'hôtel, de mes propres mains. En regardant les décombres, j'ai une drôle de sensation. Mais j'essaye de surmonter tout ça parce que la vie continue. C'est du matériel. On peut se remettre au travail pour reconstruire un nouvel hôtel, peut-être dès demain. Mais la vie, quand tu la perds, c'est fini. » L'un des huit employés de l'hôtel d'Etienne André Franel est mort sous les décombres. Ainsi qu'une petite fille du voisinage qui passait par là. Stefanie Schüler, Nicolas Benita et Marc Kingoph Casimir, Les Cayes, RFI.

SB : Et, au large des États-Unis, la tempête tropicale Henri est elle-aussi, devenu un ouragan. Elle menace la Nouvelle-Angleterre, dans le nord-est des États-Unis.

RR : Toute la région a été placée en alerte. Pour l'instant, Henri est classé dans la catégorie 1 des ouragans avec des vents soufflant à 150 km/h, au maximum.

SB : Hier, la chancelière allemande Angela Merkel demandait à Vladimir Poutine de libérer son opposant, Alexeï Navalny. Au même moment, Raphaël, la justice russe ajoutait une chaîne de télévision à sa liste des « agents de l'étranger ».

RR : La télévision Dojd était l'un des derniers médias indépendants de Russie qui échappait encore à cette appellation « d'agent étranger ». À Moscou, Jean-Didier Revoin.

Dorénavant Dojd devra se soumettre à un reporting financier rigoureux et se présenter officiellement comme agent de l'étranger dans toutes ses publications, sites internet et réseaux sociaux compris. Cette appellation est réservée aux entités ou individus actifs politiquement en Russie et qui perçoivent tout ou partie de leur financement depuis l'étranger. Une qualification négative datant de l'époque soviétique qui entraîne souvent un retrait des annonceurs. Faire de la publicité sur un agent de l'étranger est mal vu, en particulier des entreprises d'État, qui la plupart du temps coupent leurs relations avec un tel partenaire. Ces derniers mois, plusieurs autres médias généralistes ou d'investigation indépendants ont subi le même sort, comme VTimes, Meduza, The Insider et Open Media. Et cette semaine, le même traitement a été infligé à Golos, une ONG de défense des droits des électeurs qui revendique être l'unique entité indépendante d'observation des élections en Russie. Un durcissement supplémentaire exercé par le pouvoir, avant les législatives du mois prochain. Jean-Didier Revoin, Moscou, RFI.

SB : L'épidémie de coronavirus dans le monde. Son rythme semble avoir ralenti.

RR : C'est ce qu'affirment nos confrères de l'Agence France presse, AFP, en se basant sur le nombre de cas diagnostiqués à travers le monde. Mais dans certains pays, on observe toujours une flambée des contaminations. Pierre Olivier.

Depuis quelques jours, le nombre de contaminations dans le monde n'augmente plus. Attisée par la variant Delta, très contagieux, la pandémie gagnait jusqu'alors du terrain. Désormais, avec 650 000 nouveaux cas par jour à travers le monde, la situation se stabilise. En Afrique, par exemple, le nombre de nouvelles contaminations a baissé de 7%. Baisse de 3% également dans la zone Amérique du Sud, Caraïbes. En revanche la situation demeure inquiétante dans certaines régions. Dans la zone États-Unis-Canada, on observe une hausse de 11% de nouveaux cas. Au Moyen Orient, la situation se dégrade aussi mais moins rapidement : plus 4% de contaminations. Tous ces chiffres doivent néanmoins être pris avec précaution. En effet, ils recensent le nombre de cas détectés officiellement qui ne représentent qu'une fraction des cas réels.

RR : Pierre Olivier.

SB : La Polynésie française prend de nouvelles mesures sanitaires d'urgence.

RR : Les écoles seront désormais fermées, retour du confinement et de l'attestation pour se déplacer. Un renforcement des mesures alors que cette région du Pacifique a vu son taux de contamination multiplié par 14 en deux semaines. La rentrée des classes avait eu lieu il y a 15 jours, en Polynésie. Mais de nombreuses écoles avaient déjà fermé leurs portes après la diffusion du virus parmi les enfants ou parmi les enseignants.

SB : Situation toujours extrêmement compliquée aux Antilles, également.

RR : Le directeur général de l'hôpital de Guadeloupe rappelle « tous les personnels du CHU », du centre hospitalier universitaire. Ils « doivent regagner leur poste sans délai ». La situation épidémique et ses impacts sur le tissu hospitalier ne cesse de se dégrader, indique ce responsable de l'hôpital de Guadeloupe. Et, en Martinique, la situation semble se stabiliser un peu, mais les personnels hospitaliers sont épuisés. « Nous allons encore avoir besoin de renforts », affirme le patron de l'Agence régionale de santé, ce samedi, en Martinique.

SB : Et en métropole, de nouvelles manifestations contre le passe sanitaire et l'obligation de se vacciner.

RR : Plus de 200 manifestations prévues sur l'ensemble du territoire. Quatre cortèges différents, organisés dans la capitale, à Paris. Une source policière estimait la mobilisation nationale à entre 170 000 et 220 000 personnes. On était finalement plus près des 170 000.

C'est la fin de ce Journal en français facile, merci Sylvie. Passez une bonne soirée à l'écoute de RFI.


Journal en français facile 21/08/2021 20h00 GMT

Vous écoutez Radio France internationale. Nous sommes en direct de Paris, où il est 22h.

Raphaël Reynes : Bonsoir à tous. Merci de nous rejoindre pour votre Journal en français facile, en compagnie, ce soir, de Sylvie Berruet. Bonsoir, Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Raphaël, bonsoir à tous.

RR : Dans l'actualité aujourd'hui, les responsables politiques talibans sont rassemblés à Kaboul, en Afghanistan. Ils doivent imaginer le futur gouvernement du pays. Un gouvernement qu'ils disent vouloir ouvrir à d'autres mouvements politiques. En attendant, les opérations d'évacuation se poursuivent, à l'aéroport de Kaboul.

SB : L'aide internationale commence à arriver à Haïti, une semaine après le tremblement de terre qui a fait plus de 2 000 morts, dans le sud-ouest du pays. L'aide arrive dans les villes, mais les populations des campagnes sont livrées à elles-mêmes.

RR : Et puis, l'épidémie de coronavirus semble ralentir dans le monde. Mais dans certains pays, on observe toujours un très grand nombre de contaminations. Nous ferons le point avec Pierre Olivier, dans un instant.

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SB : Le cofondateur des talibans est arrivé à Kaboul.

RR : Il s'appelle Abdul Ghani Baradar et il venait de passer deux jours à Kandahar, la deuxième plus grande ville du pays. C'est là que le mouvement taliban est né. La direction des talibans est réunie pour imaginer le futur gouvernement du pays. Un gouvernement qui doit inclure des représentants d'autres mouvements politiques. C'est en tout cas ce que les talibans affirment.

SB : Le président américain, Joe Biden, disait hier que c'est « l'une des plus difficile de l'Histoire ». L'opération d'évacuation continue à Kaboul.

RR : Des avions du monde entier atterrissent et décollent de l'aéroport de la capitale d'Afghanistan, où la situation est toujours aussi compliquée. Des milliers de personnes attendent de pouvoir être évacuées. Parmi ces gens, il y a cette femme dont le mari est interprète. Elle a passé des heures à tenter d'obtenir des informations pour pouvoir faire sortir son mari du pays. Mais elle n'y est pas arrivée et elle a fini par quitter l'aéroport. Écoutez son témoignage :

« Hier, on entendait beaucoup de coups de feu, des tirs, pas loin de nous. On entendait des bruits d'explosion, très puissants, très lourds. Jour et nuit, surtout la nuit. Et puis on a fini par rentrer à l'hôtel, et la nuit dernière je n'ai pas cessé de faire des cauchemars. C'était très difficile, le moment le plus difficile de ma vie. » RR : Des propos recueillis par Sonia Ghezali. SB : Les États-Unis demandent à leurs ressortissants qui se trouvent encore à Kaboul de ne pas tenter de se rendre à l'aéroport.

RR : Ils doivent d'attendre de recevoir des instructions de la part d'un représentant de l'administration américaine, indique Washington. Trois personnes au moins, aujourd'hui, sont mortes dans des bousculades devant l'aéroport de Kaboul.

SB : Le Tchad réduit le nombre de ses soldats dans de la force anti-jihadiste du G5 Sahel.

RR : Des effectifs divisés par deux pour Ndjamena, dans la zone des trois frontières, qui se situe entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. C'est la région la plus touchée par les attaques terroristes. Il ne reste que 600 soldats au lieu des 1 200 Tchadiens qui étaient mobilisés jusqu'à présent. Le Tchad parle de « redéploiement stratégique ». Il s'agit, pour les autorités tchadiennes, de « mieux s'adapter à l'organisation des terroristes ». Les soldats rapatriés étaient équipés d'armes lourdes qui sont peu adaptées au terrain, explique le Tchad.

SB : De nouvelles secousses ressenties dans le sud-ouest d'Haïti.

RR : Ce sont les suites, les répliques, du tremblement de terre de la semaine dernière. Le bilan officiel est désormais de 2 189 morts, 332 disparus et plus de 12 000 blessés. Des dizaines de milliers de maisons ont été endommagées dont 53 000 entièrement détruites, dans le sud-ouest du pays. En attendant l'aide qui commence à arriver, les habitants ne peuvent que regarder leurs vies réduites en ruines. Reportage de nos envoyés spéciaux à Haïti, Stefanie Schüler et Nicolas Benita.

« La journée de samedi a mal commencé pour moi. À 8h28, il y a eu une énorme secousse. On n'a rien pu faire. » Etienne Andre Franel observe une tractopelle qui dépose des gravats dans un camion-benne. Il y a encore une semaine se tenait à cet endroit son hôtel : 19 chambre, une salle de conférence et deux salles de réception. La force du séisme a scindé l'hôtel en deux. La partie avant s'est effondrée : « Ça m'a pris entre quatre et cinq ans pour construire l'hôtel, de mes propres mains. En regardant les décombres, j'ai une drôle de sensation. Mais j'essaye de surmonter tout ça parce que la vie continue. C'est du matériel. On peut se remettre au travail pour reconstruire un nouvel hôtel, peut-être dès demain. Mais la vie, quand tu la perds, c'est fini. » L'un des huit employés de l'hôtel d'Etienne André Franel est mort sous les décombres. Ainsi qu'une petite fille du voisinage qui passait par là. Stefanie Schüler, Nicolas Benita et Marc Kingoph Casimir, Les Cayes, RFI.

SB : Et, au large des États-Unis, la tempête tropicale Henri est elle-aussi, devenu un ouragan. Elle menace la Nouvelle-Angleterre, dans le nord-est des États-Unis.

RR : Toute la région a été placée en alerte. Pour l'instant, Henri est classé dans la catégorie 1 des ouragans avec des vents soufflant à 150 km/h, au maximum.

SB : Hier, la chancelière allemande Angela Merkel demandait à Vladimir Poutine de libérer son opposant, Alexeï Navalny. Au même moment, Raphaël, la justice russe ajoutait une chaîne de télévision à sa liste des « agents de l'étranger ».

RR : La télévision Dojd était l'un des derniers médias indépendants de Russie qui échappait encore à cette appellation « d'agent étranger ». À Moscou, Jean-Didier Revoin.

Dorénavant Dojd devra se soumettre à un reporting financier rigoureux et se présenter officiellement comme agent de l'étranger dans toutes ses publications, sites internet et réseaux sociaux compris. Cette appellation est réservée aux entités ou individus actifs politiquement en Russie et qui perçoivent tout ou partie de leur financement depuis l'étranger. Une qualification négative datant de l'époque soviétique qui entraîne souvent un retrait des annonceurs. Faire de la publicité sur un agent de l'étranger est mal vu, en particulier des entreprises d'État, qui la plupart du temps coupent leurs relations avec un tel partenaire. Ces derniers mois, plusieurs autres médias généralistes ou d'investigation indépendants ont subi le même sort, comme VTimes, Meduza, The Insider et Open Media. Et cette semaine, le même traitement a été infligé à Golos, une ONG de défense des droits des électeurs qui revendique être l'unique entité indépendante d'observation des élections en Russie. Un durcissement supplémentaire exercé par le pouvoir, avant les législatives du mois prochain. Jean-Didier Revoin, Moscou, RFI.

SB : L'épidémie de coronavirus dans le monde. Son rythme semble avoir ralenti.

RR : C'est ce qu'affirment nos confrères de l'Agence France presse, AFP, en se basant sur le nombre de cas diagnostiqués à travers le monde. Mais dans certains pays, on observe toujours une flambée des contaminations. Pierre Olivier.

Depuis quelques jours, le nombre de contaminations dans le monde n'augmente plus. Attisée par la variant Delta, très contagieux, la pandémie gagnait jusqu'alors du terrain. Désormais, avec 650 000 nouveaux cas par jour à travers le monde, la situation se stabilise. En Afrique, par exemple, le nombre de nouvelles contaminations a baissé de 7%. Baisse de 3% également dans la zone Amérique du Sud, Caraïbes. En revanche la situation demeure inquiétante dans certaines régions. Dans la zone États-Unis-Canada, on observe une hausse de 11% de nouveaux cas. Au Moyen Orient, la situation se dégrade aussi mais moins rapidement : plus 4% de contaminations. Tous ces chiffres doivent néanmoins être pris avec précaution. En effet, ils recensent le nombre de cas détectés officiellement qui ne représentent qu'une fraction des cas réels.

RR : Pierre Olivier.

SB : La Polynésie française prend de nouvelles mesures sanitaires d'urgence.

RR : Les écoles seront désormais fermées, retour du confinement et de l'attestation pour se déplacer. Un renforcement des mesures alors que cette région du Pacifique a vu son taux de contamination multiplié par 14 en deux semaines. La rentrée des classes avait eu lieu il y a 15 jours, en Polynésie. A volta às aulas aconteceu há duas semanas na Polinésia. Mais de nombreuses écoles avaient déjà fermé leurs portes après la diffusion du virus parmi les enfants ou parmi les enseignants.

SB : Situation toujours extrêmement compliquée aux Antilles, également.

RR : Le directeur général de l'hôpital de Guadeloupe rappelle « tous les personnels du CHU », du centre hospitalier universitaire. Ils « doivent regagner leur poste sans délai ». La situation épidémique et ses impacts sur le tissu hospitalier ne cesse de se dégrader, indique ce responsable de l'hôpital de Guadeloupe. Et, en Martinique, la situation semble se stabiliser un peu, mais les personnels hospitaliers sont épuisés. « Nous allons encore avoir besoin de renforts », affirme le patron de l'Agence régionale de santé, ce samedi, en Martinique.

SB : Et en métropole, de nouvelles manifestations contre le passe sanitaire et l'obligation de se vacciner. SB: E na França metropolitana, novas manifestações contra a saúde passam e a obrigatoriedade de se vacinar.

RR : Plus de 200 manifestations prévues sur l'ensemble du territoire. RR: Mais de 200 eventos planejados em todo o país. Quatre cortèges différents, organisés dans la capitale, à Paris. Quatro diferentes procissões, organizadas na capital, em Paris. Une source policière estimait la mobilisation nationale à entre 170 000 et 220 000 personnes. Uma fonte policial estimou a mobilização nacional entre 170.000 e 220.000 pessoas. On était finalement plus près des 170 000.

C'est la fin de ce Journal en français facile, merci Sylvie. Passez une bonne soirée à l'écoute de RFI.