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Le Dessous des Cartes - E201-400, Risques naturels dans le monde. Dessous des Cartes. 10mn40.

Risques naturels dans le monde. Dessous des Cartes. 10mn40.

[Musique]

tremblement de terre en haïti puis en

chine

cyclone sur la birmanie sur la louisiane

inondations majeures au pakistan et même

tempête cynthia sur les côtes vendéennes

alors est ce qu'il ya une multiplication

des catastrophes naturelles et donc des

victimes qui vont avec

ou bien est-ce que c'est un effet

chambre d'écho à l'effet médiatique pour

tenter de répondre à ces questions je

vais m'appuyer sur un travail prospectif

qui s'appelle 2033 atlas des futurs du

monde et qui fait très bien le lien

entre risque naturel et niveau de

développement

on appelle risques naturels l'exposition

des populations et des infrastructures à

des aléas d'origine naturelle

voici pour commencer une carte des zones

sismiques

c'est à dire les régions du monde les

plus exposés en tremblement de terre on

estime que près de 130 millions

d'individus sont exposés à un risque de

tremblement de terre dans le monde et

particulièrement dans le nord de l'inde

au pakistan ou en indonésie

alors pour expliquer ce niveau élevé

d'exposition propre à la gym on peut

repérer deux facteurs la convergence des

plaques tectoniques qui accentue la

déformation de l'écorcé terrestre

de part et d'autre de la région

himalayenne est la forte concentration

humaine dans des régions où l'habitat

est rarement conforme aux normes

antisismiques

on a d'ailleurs le même diagnostic en

haïti où le séisme de janvier 2010 a

entraîné la mort de plus de 250 mille

personnes

ajoutons maintenant sur la carte les

régions les plus exposées au risque de

tsunami est une amie ou les raz-de-marée

sont déclenchées par un déplacement

brutale du plancher océanique et ils

sont donc directement liée au séisme

et bien logiquement pour les raisons que

je viens d'évoquer c'est encore dans la

région asiatique qu'on enregistre les

tsunamis les plus dévastateurs

celui du 26 décembre 2004 dont

l'épicentre était en asie avait entraîné

la mort d'environ deux cent trente mille

personnes

autre catégorie de risques naturels et

cyclones nommé ouragan en amérique et y

font en asie

là il s'agit de perturbations

tourbillonnaire qui se forment au dessus

des eaux chaudes des régions tropicales

cette carte nous permet de constater que

certaines régions sont beaucoup plus

affectée que d'autres

comme l'asie et le pacifique sud et

amérique du nord l'amérique centrale et

la côte est de l'afrique

le cyclone nargis en birmanie a provoqué

la mort de 138 milles personnes en 2008

et systèmes d' alerte au cyclone

fonctionne plutôt mieux que pour les

autres risques naturels

donc il provoque plus de pertes

matérielles que de décès les dégâts sont

liés aux vents très violents qui

caractérise les cyclones et aussi aux

très fortes pluies qui les accompagnent

et qui provoque d'importantes

inondations d'ailleurs les inondations

représentent l'aléa naturel à la fois le

plus répandu et le plus meurtrier dans

le monde globalement on estime que les

inondations sont responsables de plus de

60% des décès liés aux catastrophes

naturelles

on pense naturellement aux inondations

du pakistan qui en août 2010 ont touché

environ 20 millions de personnes dans le

pays et entraîné la mort de plus de 1700

personnes

une fois encore c'est en asie que les

populations sont les plus exposées aux

inondations donc séisme une amie

cyclones inondations

voilà donc les principaux risques

naturels auxquels on pourrait encore

ajouter les glissements de terrain et

pluies diluviennes ou au contraire les

sécheresses et bien à chaque fois c'est

le même constat

qu'il s'agisse des catastrophes

naturelles qui font le plus grand nombre

de victimes ou celles qui causent les

plus importants dégâts tout ou presque

sont situés en asie

alors à partir de ce constat un petit

peu apocalyptique

essayons de comprendre pourquoi l'asie

est plus touchée que le reste du monde

car c'est en paramétrant le risque que

l'on peut prévoir les évolutions sur

cette carte de l'asie nous faisons

figurer le risque de mortalité liées à

ces catastrophes avec trois niveaux de

risque faible en jaune moyens en orange

et fort en rouge premier paramètre

l'asie constitue l'une des régions les

plus instables de la planète

sur le plan sismique et volcanique

ensuite au niveau météorologique l'asie

est exposé à une activité cyclonique

intense et puis enfin c'est une région

où les moussons sont régulièrement

amplifié par les phénomènes de courant

océanique

el niño ou la niña vous voyez là une

carte des anomalies de précipitations

entraînés par ces deux phénomènes

voilà donc pour la géographie physique

et bien la géographie humaine vient

aggraver l'ampleur des désastres

d'abord il ya la densité de population

la région asie représentent 60% de la

population mondiale à elle seule donc

mécaniquement le nombre de personnes

exposées est plus important on le voit

sur cette carte la densité de population

est tout à fait exceptionnel dans trois

régions en chine du nord au pied de

l'himalaya et dans les deltas or c'est

delta sont à la fois des régions très

fertile et très exposée aux risques

d'inondations c'est le cas du delta où

se trouve la capitale du bangladesh

dacca

deuxième facteur l'urbanisation voici

les villes qui en 2010 compte plus de 10

millions d'habitants

eh bien on a constaté ces dernières

années que c'est dans les grandes

mégalopoles que l'exposition aux risques

naturels augmente le plus vite

d'abord en réduisant les terres humides

et les chants d'inondations en

imperméabilisant les sols avec le béton

et le macadam la ville modifie les

conditions de l'écoulement des eaux de

pluie et accentue les risques

d'inondations de glissements de terrain

ou de coulées de boue

avec l'exode rural et la spéculation

immobilière les zones urbaines

s'étendent sur des territoires de plus

en plus past ensuite l'exposition des

populations et directement liées à leur

habitat

tous ces phénomènes sont

particulièrement meurtriers dans les

bidonvilles

or la plupart des grands bidonvilles de

la planète sont en asie

on voit ici un bidonville à mumbai en

inde et bidonvilles réunissent tous les

facteurs de vulnérabilité tels que la

pauvreté l'absence de prévention

le manque d'accès aux secours et même

l'absence de contrats d'assurance des

foyers démunis sont et les plus exposés

aux catastrophes naturelles et ceux qui

s'en remettent le plus difficilement

alors ce que je veux faire apparaître

avec ce paramétrage sécu les risques

naturels constituent enfin des

indicateurs fiables des inégalités

économiques et sociales que les

catastrophes vient en fait souligné car

le nombre de victimes et l'ampleur des

pertes économiques elle entraîne sont

proportionnelles à la pauvreté des

personnes et des sociétés exposées

voilà le schéma pour le comprendre on

superpose l' exposition aux risques

naturels et niveau de développement

humain

si on se pose aux deux extrêmes du

classement idh

on constate que sur 100 personnes

exposées à un risque naturel dans le

monde 15 vivent dans un pays à

développement humain élevé et 11 dans un

pays à développement humain faible

attention fait le même exercice avec le

nombre de personnes qui trouvent la mort

dans des catastrophes naturelles

on s'aperçoit que moins de deux vivaient

dans un pays à développement humain

élevé et 53 dans un pays à développement

humain faible

autrement dit la mortalité liée aux

catastrophes naturelles paraît beaucoup

moins liés à l'exposition aux aléas

qu'au niveau de développement des pays

alors parmi les exemples qui permet de

montrer l'impact du développement dans

le phénomène de catastrophe naturelle et

philippines et le japon sont des cas

d'école

intensité de cyclones égal la mortalité

et 17 fois plus élevée aux philippines

qu'au japon alors que le japon compte

plus d'habitants exposés aux tempêtes

tropicales que les philippines et l'on

peut faire le même ratio pour ce qui

concerne les pertes économiques et les

dégâts matériels

car un niveau de développement plus

élevé correspondent généralement des

normes d'aménagement et d'habitat mieux

ajustés au risque naturel des secours

plus équipés mieux organiser une plus

grande préparation de la population aux

catastrophes

et des systèmes d'assurance plus

développés et en plus en se répétant les

catastrophes naturelles ballet des

années de développement économique et de

biens accumulés dans les pays en

développement qui se trouve alors encore

plus exposés aux risques du cadastre

offre en fait on tourne en rond

d'abord on pourrait considérer que ces

risques naturels finalement sont avant

tout des risques humains et devant ces

images de cyclones de séismes

d'inondations on pense fatalité on pense

injustices de la nature non il n'en est

rien la gravité de ces désastres révèle

avant tout la pauvreté des zones où

elles se situent donc ce que j'ai voulu

aujourd'hui avec ce paramétrage un peu

systématique c'est de montrer que les

risques naturels sont des indicateurs

assez fiable des inégalités de

développement que les catastrophes

viennent en fait pointer du doigt

[Musique]

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Risques naturels dans le monde. Dessous des Cartes. 10mn40. Natural hazards around the world. Dessous des Cartes. 10mn40. 世界の自然災害。 Riscos naturais no mundo. Dessous des Cartes. 10mn40. 世界各地的自然灾害。在卡片下面。 1000万40。

[Musique]

tremblement de terre en haïti puis en

chine

cyclone sur la birmanie sur la louisiane

inondations majeures au pakistan et même

tempête cynthia sur les côtes vendéennes

alors est ce qu'il ya une multiplication

des catastrophes naturelles et donc des

victimes qui vont avec

ou bien est-ce que c'est un effet

chambre d'écho à l'effet médiatique pour

tenter de répondre à ces questions je

vais m'appuyer sur un travail prospectif

qui s'appelle 2033 atlas des futurs du

monde et qui fait très bien le lien

entre risque naturel et niveau de

développement

on appelle risques naturels l'exposition

des populations et des infrastructures à

des aléas d'origine naturelle

voici pour commencer une carte des zones

sismiques

c'est à dire les régions du monde les

plus exposés en tremblement de terre on

estime que près de 130 millions

d'individus sont exposés à un risque de

tremblement de terre dans le monde et

particulièrement dans le nord de l'inde

au pakistan ou en indonésie

alors pour expliquer ce niveau élevé

d'exposition propre à la gym on peut

repérer deux facteurs la convergence des

plaques tectoniques qui accentue la

déformation de l'écorcé terrestre

de part et d'autre de la région

himalayenne est la forte concentration

humaine dans des régions où l'habitat

est rarement conforme aux normes

antisismiques

on a d'ailleurs le même diagnostic en

haïti où le séisme de janvier 2010 a

entraîné la mort de plus de 250 mille

personnes

ajoutons maintenant sur la carte les

régions les plus exposées au risque de

tsunami est une amie ou les raz-de-marée

sont déclenchées par un déplacement

brutale du plancher océanique et ils

sont donc directement liée au séisme

et bien logiquement pour les raisons que

je viens d'évoquer c'est encore dans la

région asiatique qu'on enregistre les

tsunamis les plus dévastateurs

celui du 26 décembre 2004 dont

l'épicentre était en asie avait entraîné

la mort d'environ deux cent trente mille

personnes

autre catégorie de risques naturels et

cyclones nommé ouragan en amérique et y

font en asie

là il s'agit de perturbations

tourbillonnaire qui se forment au dessus

des eaux chaudes des régions tropicales

cette carte nous permet de constater que

certaines régions sont beaucoup plus

affectée que d'autres

comme l'asie et le pacifique sud et

amérique du nord l'amérique centrale et

la côte est de l'afrique

le cyclone nargis en birmanie a provoqué

la mort de 138 milles personnes en 2008

et systèmes d' alerte au cyclone

fonctionne plutôt mieux que pour les

autres risques naturels

donc il provoque plus de pertes

matérielles que de décès les dégâts sont

liés aux vents très violents qui

caractérise les cyclones et aussi aux

très fortes pluies qui les accompagnent

et qui provoque d'importantes

inondations d'ailleurs les inondations

représentent l'aléa naturel à la fois le

plus répandu et le plus meurtrier dans

le monde globalement on estime que les

inondations sont responsables de plus de

60% des décès liés aux catastrophes

naturelles

on pense naturellement aux inondations

du pakistan qui en août 2010 ont touché

environ 20 millions de personnes dans le

pays et entraîné la mort de plus de 1700

personnes

une fois encore c'est en asie que les

populations sont les plus exposées aux

inondations donc séisme une amie

cyclones inondations

voilà donc les principaux risques

naturels auxquels on pourrait encore

ajouter les glissements de terrain et

pluies diluviennes ou au contraire les

sécheresses et bien à chaque fois c'est

le même constat

qu'il s'agisse des catastrophes

naturelles qui font le plus grand nombre

de victimes ou celles qui causent les

plus importants dégâts tout ou presque

sont situés en asie

alors à partir de ce constat un petit

peu apocalyptique

essayons de comprendre pourquoi l'asie

est plus touchée que le reste du monde

car c'est en paramétrant le risque que

l'on peut prévoir les évolutions sur

cette carte de l'asie nous faisons

figurer le risque de mortalité liées à

ces catastrophes avec trois niveaux de

risque faible en jaune moyens en orange

et fort en rouge premier paramètre

l'asie constitue l'une des régions les

plus instables de la planète

sur le plan sismique et volcanique

ensuite au niveau météorologique l'asie

est exposé à une activité cyclonique

intense et puis enfin c'est une région

où les moussons sont régulièrement

amplifié par les phénomènes de courant

océanique

el niño ou la niña vous voyez là une

carte des anomalies de précipitations

entraînés par ces deux phénomènes

voilà donc pour la géographie physique

et bien la géographie humaine vient

aggraver l'ampleur des désastres

d'abord il ya la densité de population

la région asie représentent 60% de la

population mondiale à elle seule donc

mécaniquement le nombre de personnes

exposées est plus important on le voit

sur cette carte la densité de population

est tout à fait exceptionnel dans trois

régions en chine du nord au pied de

l'himalaya et dans les deltas or c'est

delta sont à la fois des régions très

fertile et très exposée aux risques

d'inondations c'est le cas du delta où

se trouve la capitale du bangladesh

dacca

deuxième facteur l'urbanisation voici

les villes qui en 2010 compte plus de 10

millions d'habitants

eh bien on a constaté ces dernières

années que c'est dans les grandes

mégalopoles que l'exposition aux risques

naturels augmente le plus vite

d'abord en réduisant les terres humides

et les chants d'inondations en

imperméabilisant les sols avec le béton

et le macadam la ville modifie les

conditions de l'écoulement des eaux de

pluie et accentue les risques

d'inondations de glissements de terrain

ou de coulées de boue

avec l'exode rural et la spéculation

immobilière les zones urbaines

s'étendent sur des territoires de plus

en plus past ensuite l'exposition des

populations et directement liées à leur

habitat

tous ces phénomènes sont

particulièrement meurtriers dans les

bidonvilles

or la plupart des grands bidonvilles de

la planète sont en asie

on voit ici un bidonville à mumbai en

inde et bidonvilles réunissent tous les

facteurs de vulnérabilité tels que la

pauvreté l'absence de prévention

le manque d'accès aux secours et même

l'absence de contrats d'assurance des

foyers démunis sont et les plus exposés

aux catastrophes naturelles et ceux qui

s'en remettent le plus difficilement

alors ce que je veux faire apparaître

avec ce paramétrage sécu les risques

naturels constituent enfin des

indicateurs fiables des inégalités

économiques et sociales que les

catastrophes vient en fait souligné car

le nombre de victimes et l'ampleur des

pertes économiques elle entraîne sont

proportionnelles à la pauvreté des

personnes et des sociétés exposées

voilà le schéma pour le comprendre on

superpose l' exposition aux risques

naturels et niveau de développement

humain

si on se pose aux deux extrêmes du

classement idh

on constate que sur 100 personnes

exposées à un risque naturel dans le

monde 15 vivent dans un pays à

développement humain élevé et 11 dans un

pays à développement humain faible

attention fait le même exercice avec le

nombre de personnes qui trouvent la mort

dans des catastrophes naturelles

on s'aperçoit que moins de deux vivaient

dans un pays à développement humain

élevé et 53 dans un pays à développement

humain faible

autrement dit la mortalité liée aux

catastrophes naturelles paraît beaucoup

moins liés à l'exposition aux aléas

qu'au niveau de développement des pays

alors parmi les exemples qui permet de

montrer l'impact du développement dans

le phénomène de catastrophe naturelle et

philippines et le japon sont des cas

d'école

intensité de cyclones égal la mortalité

et 17 fois plus élevée aux philippines

qu'au japon alors que le japon compte

plus d'habitants exposés aux tempêtes

tropicales que les philippines et l'on

peut faire le même ratio pour ce qui

concerne les pertes économiques et les

dégâts matériels

car un niveau de développement plus

élevé correspondent généralement des

normes d'aménagement et d'habitat mieux

ajustés au risque naturel des secours

plus équipés mieux organiser une plus

grande préparation de la population aux

catastrophes

et des systèmes d'assurance plus

développés et en plus en se répétant les

catastrophes naturelles ballet des

années de développement économique et de

biens accumulés dans les pays en

développement qui se trouve alors encore

plus exposés aux risques du cadastre

offre en fait on tourne en rond

d'abord on pourrait considérer que ces

risques naturels finalement sont avant

tout des risques humains et devant ces

images de cyclones de séismes

d'inondations on pense fatalité on pense

injustices de la nature non il n'en est

rien la gravité de ces désastres révèle

avant tout la pauvreté des zones où

elles se situent donc ce que j'ai voulu

aujourd'hui avec ce paramétrage un peu

systématique c'est de montrer que les

risques naturels sont des indicateurs

assez fiable des inégalités de

développement que les catastrophes

viennent en fait pointer du doigt

[Musique]