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Élysée, Déclaration de la Première ministre

Déclaration de la Première ministre

Donc le Président de la République a réuni aujourd'hui un nouveau CNR plénier, un peu plus de trois mois après le lancement de la démarche, le 8 septembre dernier.

C'était l'occasion de faire le point sur les différents CNR qui ont été lancés depuis : les CNR thématiques, les CNR territoriaux.

Je pense qu'on peut dire aujourd'hui qu'on a eu des échanges à la fois très libres et très riches.

On a pu aussi aborder trois sujets, sur la biodiversité, les inégalités et les finances publiques, qui correspondent à des sujets sur lesquels les participants avaient souhaité des points complémentaires lors du dernier CNR.

Je pense que sur ces sujets, on a vu qu'il y avait une très grande convergence de vues, à la fois sur la biodiversité, pour considérer que la préservation de la biodiversité, au même titre que la lutte contre le dérèglement climatique, sont des enjeux absolument incontournables, qui peuvent amener des transitions très fortes, des changements parfois radicaux dans certains secteurs, mais que ces objectifs, il fallait absolument les prendre en compte.

Et je trouve que c'était assez frappant de voir que, à la fois par exemple la FNSEA mais aussi l'UNSA, ont souligné à quel point ces enjeux étaient incontournables.

Sur les inégalités, on a également eu une présentation de l'économiste Camille Landais, qui nous a montré à quel point notre protection sociale était un rempart important pour éviter la hausse des inégalités, contrairement à ce qui peut se passer dans d'autres pays d'Europe, et a fortiori aux USA.

Donc je pense que tout le monde est attaché à ce modèle social, qu'il faut évidemment préserver, et on a une très grande convergence pour dire qu'on le protégera grâce au travail, qui permet de créer davantage de richesses et donc de soutenir ce modèle social.

On a également fait un point sur les CNR territoriaux.

Je pense, à cet égard, que c'est important - et les présentations qu'on a eues ont permis de le souligner - donc de dire que ces CNR territoriaux, ce ne sont pas des concertations, ce sont vraiment des solutions locales, qui se mettent en oeuvre dans les territoires, que ce soit dans le domaine de la santé ou de l'éducation, et c'est bien ce que les porteurs du projet qui étaient là ont pu nous montrer.

Ensuite, au niveau national, on est là à la fois pour apporter un soutien financier à ces porteurs de projets et puis pour lever des freins qui ont pu être identifiés par les uns et les autres.

On va faire le compte-rendu de ce CNR, comme on l'avait fait la dernière fois, faire circuler ce compte-rendu, et le Président de la République a annoncé la tenue d'un prochain CNR avant la fin du premier trimestre.

Peut-être, dernier point : vous avez sans doute vu que le Président de la République a également annoncé qu'on avait adapté notre calendrier sur les retraites, donc avec une réforme que j'annoncerai finalement le 10 janvier.

Ceci ne remet pas en cause le calendrier global, avec un texte voté avant la fin du premier trimestre.

Voilà !

Sur ce choix, justement, de reporter la présentation du texte, en fait, il a invoqué notamment l'élection du nouveau président [INAUDIBLE] en visant le président du parti Les Républicains.

Éric Ciotti vous a répondu en disant que finalement c'était un alibi aux hésitations plus qu'un souci de négociation.

Qu'est-ce que vous lui répondez ce soir ?

Ce que je peux vous dire, c'est que moi, j'ai vu la semaine dernière les organisations syndicales, les organisations patronales, et j'ai entendu, de leur part, le souhait qu'on puisse approfondir un certain nombre de sujets, notamment le sujet crucial de l'équilibre du système de retraites, les différents leviers qui permettent d'assurer cet équilibre à horizon 2030, et que par ailleurs, j'ai pu échanger aussi avec certains groupes politiques qui, là aussi, souhaitent qu'on prenne quelques jours ou quelques semaines pour creuser les avantages, les impacts en termes de justice sociale, des différents scénarios qu'on peut avoir.

Et donc c'est à ces organisations syndicales, à ces forces politiques que nous répondons en prenant quelques jours de plus pour préparer ce projet.

Et je vous le dis, ceci ne remet pas en cause notre calendrier global.

Donc je pense que c'est un peu l'esprit du CNR aussi de prendre le temps de l'écoute, du dialogue et ensuite de décider.

Et donc le projet sera annoncé le 10 janvier.

Monsieur Berger vient de nous dire à l'instant [INAUDIBLE] que sur l'âge légal de départ à la retraite, [INAUDIBLE] [INAUDIBLE] un décalage de cet âge légal, que ce soit aujourd'hui, demain ou le 8 janvier.

Donc sur quoi est-ce qu'il est possible de négocier s'il est contre ça ?

Écoutez, je pense que c'est important qu'on puisse, parmi les différentes solutions pour rétablir l'équilibre, que ce soit le décalage de l'âge d'ouverture des droits, l'accélération de la réforme Touraine, partager avec les uns et les autres les impacts de l'une ou l'autre des solutions.

Je pense que c'est important de le faire avec les organisations syndicales, c'est important de le faire aussi avec les différents groupes politiques, et c'est ce à quoi nous allons nous employer.

Mais ce n'était pas prévu, ce report ?

Alors, on a échangé beaucoup avec le président de la République ces derniers jours, notamment suite à mes rencontres avec les organisations syndicales la semaine dernière.

On tient aussi compte des changements qui sont intervenus, effectivement, dans différentes formations politiques, et on s'adapte, avec un objectif qui reste le même : un texte voté avant la fin du premier trimestre pour une mise en oeuvre à l'été prochain.

Merci.

Déclaration de la Première ministre Statement by the Prime Minister

Donc le Président de la République a réuni aujourd'hui un nouveau CNR plénier, un peu plus de trois mois après le lancement de la démarche, le 8 septembre dernier.

C'était l'occasion de faire le point sur les différents CNR qui ont été lancés depuis : les CNR thématiques, les CNR territoriaux.

Je pense qu'on peut dire aujourd'hui qu'on a eu des échanges à la fois très libres et très riches.

On a pu aussi aborder trois sujets, sur la biodiversité, les inégalités et les finances publiques, qui correspondent à des sujets sur lesquels les participants avaient souhaité des points complémentaires lors du dernier CNR.

Je pense que sur ces sujets, on a vu qu'il y avait une très grande convergence de vues, à la fois sur la biodiversité, pour considérer que la préservation de la biodiversité, au même titre que la lutte contre le dérèglement climatique, sont des enjeux absolument incontournables, qui peuvent amener des transitions très fortes, des changements parfois radicaux dans certains secteurs, mais que ces objectifs, il fallait absolument les prendre en compte.

Et je trouve que c'était assez frappant de voir que, à la fois par exemple la FNSEA mais aussi l'UNSA, ont souligné à quel point ces enjeux étaient incontournables.

Sur les inégalités, on a également eu une présentation de l'économiste Camille Landais, qui nous a montré à quel point notre protection sociale était un rempart important pour éviter la hausse des inégalités, contrairement à ce qui peut se passer dans d'autres pays d'Europe, et a fortiori aux USA.

Donc je pense que tout le monde est attaché à ce modèle social, qu'il faut évidemment préserver, et on a une très grande convergence pour dire qu'on le protégera grâce au travail, qui permet de créer davantage de richesses et donc de soutenir ce modèle social.

On a également fait un point sur les CNR territoriaux.

Je pense, à cet égard, que c'est important - et les présentations qu'on a eues ont permis de le souligner - donc de dire que ces CNR territoriaux, ce ne sont pas des concertations, ce sont vraiment des solutions locales, qui se mettent en oeuvre dans les territoires, que ce soit dans le domaine de la santé ou de l'éducation, et c'est bien ce que les porteurs du projet qui étaient là ont pu nous montrer.

Ensuite, au niveau national, on est là à la fois pour apporter un soutien financier à ces porteurs de projets et puis pour lever des freins qui ont pu être identifiés par les uns et les autres.

On va faire le compte-rendu de ce CNR, comme on l'avait fait la dernière fois, faire circuler ce compte-rendu, et le Président de la République a annoncé la tenue d'un prochain CNR avant la fin du premier trimestre.

Peut-être, dernier point : vous avez sans doute vu que le Président de la République a également annoncé qu'on avait adapté notre calendrier sur les retraites, donc avec une réforme que j'annoncerai finalement le 10 janvier.

Ceci ne remet pas en cause le calendrier global, avec un texte voté avant la fin du premier trimestre.

Voilà !

Sur ce choix, justement, de reporter la présentation du texte, en fait, il a invoqué notamment l'élection du nouveau président [INAUDIBLE] en visant le président du parti Les Républicains.

Éric Ciotti vous a répondu en disant que finalement c'était un alibi aux hésitations plus qu'un souci de négociation.

Qu'est-ce que vous lui répondez ce soir ?

Ce que je peux vous dire, c'est que moi, j'ai vu la semaine dernière les organisations syndicales, les organisations patronales, et j'ai entendu, de leur part, le souhait qu'on puisse approfondir un certain nombre de sujets, notamment le sujet crucial de l'équilibre du système de retraites, les différents leviers qui permettent d'assurer cet équilibre à horizon 2030, et que par ailleurs, j'ai pu échanger aussi avec certains groupes politiques qui, là aussi, souhaitent qu'on prenne quelques jours ou quelques semaines pour creuser les avantages, les impacts en termes de justice sociale, des différents scénarios qu'on peut avoir.

Et donc c'est à ces organisations syndicales, à ces forces politiques que nous répondons en prenant quelques jours de plus pour préparer ce projet.

Et je vous le dis, ceci ne remet pas en cause notre calendrier global.

Donc je pense que c'est un peu l'esprit du CNR aussi de prendre le temps de l'écoute, du dialogue et ensuite de décider.

Et donc le projet sera annoncé le 10 janvier.

Monsieur Berger vient de nous dire à l'instant [INAUDIBLE] que sur l'âge légal de départ à la retraite, [INAUDIBLE] [INAUDIBLE] un décalage de cet âge légal, que ce soit aujourd'hui, demain ou le 8 janvier.

Donc sur quoi est-ce qu'il est possible de négocier s'il est contre ça ?

Écoutez, je pense que c'est important qu'on puisse, parmi les différentes solutions pour rétablir l'équilibre, que ce soit le décalage de l'âge d'ouverture des droits, l'accélération de la réforme Touraine, partager avec les uns et les autres les impacts de l'une ou l'autre des solutions.

Je pense que c'est important de le faire avec les organisations syndicales, c'est important de le faire aussi avec les différents groupes politiques, et c'est ce à quoi nous allons nous employer.

Mais ce n'était pas prévu, ce report ?

Alors, on a échangé beaucoup avec le président de la République ces derniers jours, notamment suite à mes rencontres avec les organisations syndicales la semaine dernière.

On tient aussi compte des changements qui sont intervenus, effectivement, dans différentes formations politiques, et on s'adapte, avec un objectif qui reste le même : un texte voté avant la fin du premier trimestre pour une mise en oeuvre à l'été prochain.

Merci.