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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 18 mars 2018

Journal en français facile 18 mars 2018

21 h Paris

20 h TU

Gilles Moreau : Bonsoir à toutes et tous. Bienvenue dans votre Journal en français facile présenté ce soir avec Namouri Dosso, bonsoir !

Dans l'actualité : Pari gagné pour Vladimir Poutine, le président russe facilement réélu avec près de 74 % des voix, pour une participation d'au moins 60 %. L'opposition accuse le Kremlin d'avoir fait pression sur les électeurs pour qu'ils aillent voter. ND : En Syrie, le drapeau turc flotte désormais sur Afrine.

La Turquie et ses alliés syriens sont parvenus à chasser la milice kurde qu'Ankara considère comme "terroriste". GM, au sommaire également de ce journal :

- Un employé du consulat de France emprisonné à Jérusalem. Il aurait convoyé des armes depuis la bande de Gaza.

- A Mayotte, une législative partielle fortement perturbée par la météo et par le climat social.

- « L'expression de la semaine » avec Yvan Amar : l'expression "Sous contrôle". ND : La Russie vient de connaitre un vote aux allures de plébiscite. Sans surprise, Vladimir Poutine été réélu triomphalement.

GM : Sans surprise car sans véritable opposition. Un sondage de sortie des urnes crédite le président sortant de 74 % des suffrages, très loin devant le candidat communiste Pavel Groudinine (seulement 11 % ). La victoire de l'homme fort de la Russie est tout sauf une surprise. Beaucoup plus attendus par les observateurs : les chiffres de la participation. Trois heures avant la fermeture des bureaux de vote, la participation s'élevait à 60 % selon la Commission électorale centrale. Pour attirer les électeurs, les autorités avaient déployé des moyens sans précédents tout au long de la journée. Reportage à Moscou de Daniel Vallot :

« Animations pour les enfants, danseurs costumés et stands alimentaires : devant ce bureau de vote, c'est une véritable kermesse qui a été organisée par les autorités locales. Un objectif totalement assumé par les animateurs, et les vendeurs qui se sont installés devant la petite école : « Nous vendons des pâtisseries, du pain, des crêpes… et aussi des saucisses… Pour les élections nous les vendons à prix réduit ! Les gens votent et ensuite ils en profitent pour acheter quelque chose ». A l'intérieur du bureau de vote les observateurs déployés par les autorités ne trouvent rien à redire à cette ambiance de fête foraine. En revanche, ce jeune observateur de la candidate d'opposition Ksenia Sobchak regrette le mélange des genres, et pointe du doigt la responsabilité des autorités : « C'est un peu étrange… Il y avait déjà eu des choses comme ça par le passé, mais rien de cette ampleur. C'est sans doute pour augmenter le taux de participation… Mais tout ça n'a rien à voir avec la politique. Les gens ne devraient pas venir voter parce qu'on leur donne de la nourriture. » Pour inciter les électeurs à se rendre aux urnes, des coupons de réduction et des places de concerts étaient distribués dans certains bureaux de vote. Tout est fait pour garantir un taux de participation le plus élevé possible, et pour donner un air de plébiscite à la réélection de Vladimir Poutine. GM : Vladimir Poutine est très facilement réélu mais l'opposition accuse le Kremlin d'avoir fait gonfler la participation au moyen de nombreuses fraudes. ND : En Syrie, le drapeau turc flotte désormais sur Afrine.

GM : Après quasiment deux mois de combats, la Turquie et ses alliés syriens ont réussi à chasser la milice kurde qu'Ankara considère comme "terroriste ». L'avancée finale des vainqueurs a entraîné un exode massif de civils, comme celui en cours dans la Ghouta orientale, où s'est rendu aujourd'hui le président Bachar al-Assad. GM : Nouvelle attaque anti-israélienne à Jérusalem. Un Palestinien a poignardé un agent de sécurité, le blessant grièvement avant d'être abattu par un policier. ND : Restons à Jérusalem, un employé du consulat de France est emprisonné depuis un mois.

GM : L'agent consulaire, un chauffeur français, est accusé d'avoir convoyé des armes depuis la bande de Gaza. Il sera présenté demain à un tribunal israélien. A Jérusalem pour RFI, Marine Vlahovic :

« Le chauffeur en question, un ressortissant français de 24 ans travaille pour le consulat de France à Jérusalem depuis plus d'un an. Détenteur d'un passeport de service, c'est à dire qu'il ne bénéficie pas d'immunité diplomatique , le jeune homme a été arrêté par les autorités israéliennes il y a un mois et placé depuis en détention administrative dans le plus grand secret. Selon certaines sources, il aurait avoué avoir convoyé à plusieurs reprises des dizaines d'armes depuis la bande de Gaza au moyen d'une voiture diplomatique c'est à dire qu'elle n'est pas contrôlée par les Israéliens…Un agent de sécurité palestinien travaillant également au consulat de France a lui aussi été arrêté. Selon le porte-parole de l'ambassade de France à Tel Aviv cette affaire est prise très au sérieux. L'agent consulaire doit être inculpé demain au cours d'une audience qui se déroulera au tribunal de Beer Sheva à la mi-journée. Tous les scénarios sont possibles, il n'est pas exclu que le chauffeur ait été manipulé. ND : En France, le 1er ministre Edouard Philippe a réuni son gouvernement cet après-midi à Paris.

GM : Un séminaire gouvernemental, le 5 ème depuis qu'il est à Matignon, destiné à coordonner et à préparer l'action de l'exécutif dans les 3 prochains mois. Pour Edouard Philippe, c'est la bonne application des réformes, et non leur rythme, qui est la question "la plus importante". ND : Direction Mayotte, département français dans l'océan Indien où une partie des électeurs étaient appelés à voter ce dimanche. GM : Un peu plus de 10 000 électeurs concernés par le premier tour d'une législative partielle. Un vote sur fond de crise sociale et d'insécurité. L'affluence n'était pas au rendez-vous dans les bureaux de vote, à cause notamment d'une météo très agitée mais aussi des barrages qui paralysent l'île. Pierre Olivier :

« C'est une élection partielle qui s'est tenue dans des conditions très particulières du début à la fin du scrutin. Dimanche après-midi, c'est d'abord une pluie diluvienne et des vents violents que les mahorais ont dû braver pour rejoindre leurs bureaux de vote. Des électeurs qui ont aussi dû composer avec les barrages sauvages qui se dressent sur de nombreuses routes du nord de l'île. Sur les images de la chaîne télévisée « Mayotte première », on voit des arbres tronçonnés qui bloquent le passage, des barrières faites de pneus et de palettes. Les collectifs contre l'insécurité qui tiennent des points stratégiques filtrent le passage des électeurs au compte-goutte. Certains finissent par se décourager et font demi-tour. Un peu plus tôt dans la matinée, certains électeurs mahorais ont eu la surprise de voir leur bureau de vote cadenassé. Des incidents qui ont retardé d'une heure l'ouverture de ces bureaux. Enfin, la préparation du scrutin, samedi, a elle aussi été perturbée, rapporte le journal de Mayotte. Les bulletins et les enveloppes ont parfois dû être acheminés jusqu'aux bureaux de vote à dos d'hommes en passant par les hauteurs. GM : Il est temps de retrouver Yvan Amar pour "l'expression de la semaine". Aujourd'hui l'expression "Sous contrôle" : « Le drapeau turc flotte sur Afrine ; Et le gouvernement d'Erdogan assure que la cité est sous contrôle : tout le monde semble en ce moment avoir à cœur de contrôler la situation ! Et quand c'est le cas, on dit alors qu'on a la situation sous contrôle. Et on dit même parfois que quelqu'un est « sous contrôle », formule pas très aimable qui évoque qu'il peut être au pouvoir de quelqu'un d'autre, soumis à son influence ou à son bon vouloir. Mais est-ce vraiment cela ? Quelqu'un est sous contrôle quand on sait qu'on a mis une limite à ses mouvements, à ses réactions possibles. Mais on dira aussi bien qu'on contrôle sa vitesse… ce qui veut dire qu'on peut s'arrêter si un obstacle apparait, ou simplement se débrouiller pour l'éviter : on n'est pas victime de sa vitesse. Ces emplois se sont développés sous l'influence de l'anglais, et on entend parfois des expressions anglaises : on parle de contrôle de soi, mais en français, on parle plus souvent de maîtrise de soi. Pourtant on entend parfois (pas très souvent, et je pense moins en moins) parler de self-control Mais le mot évoque aussi l'idée de surveillance, de vérification : dans un train par exemple, c'est bien le contrôleur qui vient poinçonner votre billet : « Contrôle des billets ! » annonce-t-il en passant entre les voyageurs ! GM : C'était Yvan Amar. Enfin, le coup d'envoi de la 23 ème Semaine de la langue française et de la francophonie a été donné ce week-end. Un événement à vivre tout au long de la semaine prochaine à travers 1 500 manifestations organisées sur les 5 continents. Sur RFI, Journée spéciale Francophonie mardi 20 mars en direct de la Bibliothèque Nationale de France. Vous trouverez le programme complet sur notre site Internet.

A retrouver aussi sur le site, le Journal en français facile, qui se termine. Bonsoir à tous, bonsoir Namouri !

Journal en français facile 18 mars 2018 Journal en français facile March 18, 2018 Journal en français facile 18 maart 2018

21 h Paris

20 h TU

Gilles Moreau : Bonsoir à toutes et tous. Bienvenue dans votre Journal en français facile présenté ce soir avec Namouri Dosso, bonsoir !

Dans  l'actualité : Pari gagné pour Vladimir Poutine, le président russe facilement réélu avec près de 74 % des voix, pour une participation d'au moins 60 %. L'opposition accuse le Kremlin d'avoir fait pression sur les électeurs pour qu'ils aillent voter. ND : En Syrie, le drapeau turc flotte désormais sur Afrine.

La Turquie et ses alliés syriens sont parvenus à chasser la milice kurde qu'Ankara considère comme "terroriste". GM, au sommaire également de ce journal :

- Un employé du consulat de France emprisonné à Jérusalem. Il aurait convoyé des armes depuis la bande de Gaza.

- A Mayotte, une législative partielle fortement perturbée par la météo et par le climat social.

- « L'expression de la semaine » avec Yvan Amar : l'expression "Sous contrôle". ND : La Russie vient de connaitre un vote aux allures de plébiscite. Sans surprise, Vladimir Poutine été réélu triomphalement.

GM : Sans surprise car sans véritable opposition. Un sondage de sortie des urnes crédite le président sortant de 74 % des suffrages, très loin devant le candidat communiste Pavel Groudinine (seulement 11 % ). La victoire de l'homme fort de la Russie est tout sauf une surprise. Beaucoup plus attendus par les observateurs : les chiffres de la participation. Trois heures avant la fermeture des bureaux de vote, la participation s'élevait à 60 %  selon la Commission électorale centrale. Pour attirer les électeurs, les autorités avaient déployé des moyens sans précédents tout au long de la journée. Reportage à Moscou de Daniel Vallot :

« Animations pour les enfants, danseurs costumés et stands alimentaires : devant ce bureau de vote, c'est une véritable kermesse qui a été organisée par les autorités locales. Un objectif totalement assumé par les animateurs, et les vendeurs qui se sont installés devant la petite école : « Nous vendons des pâtisseries, du pain, des crêpes… et aussi des saucisses… Pour les élections nous les vendons à prix réduit ! Les gens votent et ensuite ils en profitent pour acheter quelque chose ». A l'intérieur du bureau de vote les observateurs déployés par les autorités ne trouvent rien à redire à cette ambiance de fête foraine. En revanche, ce jeune observateur de la candidate d'opposition Ksenia Sobchak regrette le mélange des genres, et pointe du doigt la responsabilité des autorités : « C'est un peu étrange… Il y avait déjà eu des choses comme ça par le passé, mais rien de cette ampleur. C'est sans doute pour augmenter le taux de participation… Mais tout ça n'a rien à voir avec la politique. Les gens ne devraient pas venir voter parce qu'on leur donne de la nourriture. » Pour inciter les électeurs à se rendre aux urnes, des coupons de réduction et des places de concerts étaient distribués dans certains bureaux de vote. Tout est fait pour garantir un taux de participation le plus élevé possible, et pour donner un air de plébiscite à la réélection de Vladimir Poutine. GM : Vladimir Poutine est très facilement réélu mais l'opposition accuse le Kremlin d'avoir fait gonfler la participation au moyen de nombreuses fraudes. ND : En Syrie, le drapeau turc flotte désormais sur Afrine.

GM : Après quasiment deux mois de combats, la Turquie et ses alliés syriens ont réussi à chasser la milice kurde qu'Ankara considère comme "terroriste ». L'avancée finale des vainqueurs a entraîné un exode massif de civils, comme celui en cours dans la Ghouta orientale,  où s'est rendu aujourd'hui le président Bachar al-Assad. GM : Nouvelle attaque anti-israélienne à Jérusalem. Un Palestinien a poignardé un agent de sécurité, le blessant grièvement avant d'être abattu par un policier. ND : Restons à Jérusalem, un employé du consulat de France est emprisonné depuis un mois.

GM : L'agent consulaire, un chauffeur français, est accusé d'avoir convoyé des armes depuis la bande de Gaza. Il sera présenté demain à un tribunal israélien. A Jérusalem pour RFI, Marine Vlahovic :

« Le chauffeur en question, un ressortissant français de 24 ans travaille pour le consulat de France à Jérusalem depuis plus d'un an. Détenteur d'un passeport de service, c'est à dire qu'il ne bénéficie pas d'immunité diplomatique , le jeune homme a été arrêté par les autorités israéliennes il y a un mois et placé depuis en détention administrative dans le plus grand secret. Selon certaines sources, il aurait avoué avoir convoyé à plusieurs reprises des dizaines d'armes depuis la bande de Gaza au moyen d'une voiture diplomatique c'est à dire qu'elle n'est pas contrôlée par les Israéliens…Un agent de sécurité palestinien travaillant également au consulat de France a lui aussi été arrêté. Selon le porte-parole de l'ambassade de France à Tel Aviv cette affaire est prise très au sérieux. L'agent consulaire doit être inculpé demain au cours d'une audience qui se déroulera au tribunal de Beer Sheva à la mi-journée. Tous les scénarios sont possibles, il n'est pas exclu que le chauffeur ait été manipulé. ND : En France, le 1er ministre Edouard Philippe a réuni son gouvernement cet après-midi à Paris.

GM : Un séminaire gouvernemental, le 5 ème depuis qu'il est à Matignon, destiné à coordonner et à préparer l'action de l'exécutif dans les 3 prochains mois. Pour Edouard Philippe, c'est la bonne application des réformes, et non leur rythme, qui est la question "la plus importante". ND : Direction Mayotte, département français dans l'océan Indien où une partie des électeurs étaient appelés à voter ce dimanche. GM : Un peu plus de 10 000 électeurs concernés par le premier tour d'une législative partielle. Un vote sur fond de crise sociale et d'insécurité. L'affluence n'était pas au rendez-vous dans les bureaux de vote, à cause notamment d'une météo très agitée mais aussi des barrages qui paralysent l'île. Pierre Olivier :

« C'est une élection partielle qui s'est tenue dans des conditions très particulières du début à la fin du scrutin. Dimanche après-midi, c'est d'abord une pluie diluvienne et des vents violents que les mahorais ont dû braver pour rejoindre leurs bureaux de vote. Des électeurs qui ont aussi dû composer avec les barrages sauvages qui se dressent sur de nombreuses routes du nord de l'île. Sur les images de la chaîne télévisée « Mayotte première », on voit des arbres tronçonnés qui bloquent le passage, des barrières faites de pneus et de palettes. Les collectifs contre l'insécurité qui tiennent des points stratégiques filtrent le passage des électeurs au compte-goutte. Certains finissent par se décourager et font demi-tour. Un peu plus tôt dans la matinée, certains électeurs mahorais ont eu la surprise de voir leur bureau de vote cadenassé. Des incidents qui ont retardé d'une heure l'ouverture de ces bureaux. Enfin, la préparation du scrutin, samedi, a elle aussi été perturbée, rapporte le journal de Mayotte. Les bulletins et les enveloppes ont parfois dû être acheminés jusqu'aux bureaux de vote à dos d'hommes en passant par les hauteurs. GM : Il est temps de retrouver Yvan Amar pour "l'expression de la semaine". Aujourd'hui l'expression "Sous contrôle" : « Le drapeau turc flotte sur Afrine ; Et le gouvernement d'Erdogan assure que la cité est sous contrôle : tout le monde semble en ce moment avoir à cœur de contrôler la situation ! Et quand c'est le cas, on dit alors qu'on a la situation sous contrôle. Et on dit même parfois que quelqu'un est « sous contrôle », formule pas très aimable qui évoque qu'il peut être au pouvoir de quelqu'un d'autre, soumis à son influence ou à son bon vouloir. Mais est-ce vraiment cela ? Quelqu'un est sous contrôle quand on sait qu'on a mis une limite à ses mouvements, à ses réactions possibles. Mais on dira aussi bien qu'on contrôle sa vitesse… ce qui veut dire qu'on peut s'arrêter si un obstacle apparait, ou simplement se débrouiller pour l'éviter : on n'est pas victime de sa vitesse. Ces emplois se sont développés sous l'influence de l'anglais, et on entend parfois des expressions anglaises : on parle de contrôle de soi, mais en français, on parle plus souvent de maîtrise de soi. Pourtant on entend parfois (pas très souvent, et je pense moins en moins) parler de self-control Mais le mot évoque aussi l'idée de surveillance, de vérification : dans un train par exemple, c'est bien le contrôleur qui vient poinçonner votre billet : « Contrôle des billets ! » annonce-t-il en passant entre les voyageurs ! GM : C'était Yvan Amar. Enfin, le coup d'envoi de la 23 ème Semaine de la langue française et de la francophonie a été donné ce week-end. Un événement à vivre tout au long de la semaine prochaine à travers 1 500 manifestations organisées sur les 5 continents. Sur RFI, Journée spéciale Francophonie mardi 20 mars en direct de la Bibliothèque Nationale de France. Vous trouverez le programme complet sur notre site Internet.

A retrouver aussi sur le site, le Journal en français facile, qui se termine. Bonsoir à tous, bonsoir Namouri !