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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 20 décembre 2017

Journal en français facile 20 décembre 2017

Pierre Pillet : Il est 20 heures en temps universel, 21 heures à Paris. Bonsoir à tous, c'est l'heure de votre journal en français facile que nous vous présentons avec Zéphyrin Kouadio.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir à tous. Voici les titres de l'actualité. Le succès de Donald Trump : sa grande réforme fiscale adoptée par le Congrès aux États-Unis. Le président promet de grandes baisses d'impôts pour les Américains.

PP : Il est accusé de ne pas avoir dénoncé des prêtres pédophiles : le décès du cardinal américain Bernard Law à 86 ans. Il était archevêque de Boston.

ZK : L'Iran ne fournit pas d'armes à des groupes aux Yémen, la réaction de Téhéran alors que son grand rival, l'Arabie saoudite, l'accuse d'aider les rebelles Houthis. Rebelles qui ont tiré un missile sur Riyad hier.

PP : Les indépendantistes vont-ils revenir au pouvoir en Catalogne ? Dans quelques heures, élection du Parlement dans cette région de l'Espagne. L'incertitude politique a des conséquences économiques, notamment sur un club de football bien connu : le « Barça. » ZK : Un événement célébré par Donald Trump à la Maison Blanche : l'adoption de la grande réforme fiscale du président des États-Unis. PP : Un texte validé par le Congrès, grâce au vote du Sénat et de la Chambre des représentants. Avant même le résultat, le chef de l'État a exprimé sa satisfaction. À Washington, Anne Corpet :

« Nous offrons une baisse d'impôts historique aux Américains » a tweeté Donald Trump aussitôt le texte adopté. Juste avant l'anniversaire de son arrivée à la Maison Blanche, le président voit enfin un projet de loi majeur adopté par le Congrès. « Un magnifique cadeau de Noël pour les Américains » a-t-il déclaré. Le président ne cesse d'insister sur le fait que le coeur du projet est de diminuer la pression fiscale sur les classes moyennes. Tous les experts s'accordent à dire que les plus riches sont ceux qui tireront le plus d'avantage de la loi, mais le président américain fait valoir qu'avec les baisses d'impôts sur les entreprises, il y a aura plus d'emplois, plus de croissance et que les salaires vont grimper. Avec ce texte, Donald Trump peut également se targuer d'avoir en partie démantelé l'Obamacare, la loi sur la couverture santé. De fait, la réforme fiscale annule l'obligation de contracter une assurance maladie sous peine d'amende, un aspect essentiel de la législation Obama que le président américain s'était promis d'abroger. Donald Trump peut donc se féliciter mais il faudra assurer ensuite le service après-vente. Car pour l'instant, les Américains sont plutôt sceptiques. Selon les sondages, seuls 41 % d'entre eux approuvent la réforme fiscale. Anne Corpet, Washington, RFI.

ZK : Donald Trump qui met en garde à la veille d'un vote aux Nations unies sur la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël par les États-Unis.

PP : Les 193 pays de l'ONU se prononcent demain et le président menace d'arrêter les financements américains pour ceux qui contesteront la décision de Washington. Donald Trump critique, je cite « tous ceux qui prennent notre argent et ensuite votent contre nous. » ZK : Presque toutes les nations devraient désapprouver l'initiative du chef de l'État. Cela n'aura pas de conséquences mais constituera un deuxième rejet.

PP : Lundi, au Conseil de sécurité de l'ONU, 14 des 15 pays ont validé une résolution pour pousser Washington à annuler sa décision. Les États-Unis ont fait échouer le texte grâce à leur droit de veto.

ZK : L'Arabie saoudite réagit après avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen par les Houthis, hier. PP : Suite à cet incident, elle bombarde ces rebelles sur le sol yéménite ; rebelles qui ont visé le palais du roi saoudien. Ryad estime que son rival dans la région, l'Iran, est responsable, que ce pays fournit des armes aux Houthis. Faux, répond Téhéran par son porte-parole des Affaires étrangères, Toufik Benaichouche :

« Nous n'avons aucune relation d'armement avec le Yémen. Nous rejetons l'accusation selon laquelle l'Iran fournirait des armes à différents groupes et nous la démentons fermement », affirme le porte-parole iranien des Affaires étrangères. Bahram Ghassemi ajoute « Si l'Iran fournissait des armes aux Houthis, il aurait le courage de l'annoncer. » Les États-Unis, pourtant, restent intraitables : ils accusent Téhéran d'avoir fourni aux rebelles Houthis le missile tiré début novembre sur le territoire saoudien. Faux, rétorque Téhéran : le blocus imposé par l'Arabie saoudite et ses alliés arabes contre le Yémen rend de toute façon impossible toute livraison d'armes. Et Téhéran met au défi quiconque pourrait prouver une quelconque livraison de missiles. L'Arabie saoudite et ses alliés ont mis en place un blocus quasi hermétique, aérien, terrestre et maritime, qui crée d'ailleurs des situations catastrophiques sur le plan humanitaire. Et jusqu'à présent aucune livraison d'armes, effectivement, n'a pu être établie. Les spécialistes des questions militaires avancent le fait que le Yémen, dans les années 90, avait acquis à l'époque des missiles iraniens, c'est vrai. Mais pour l'Iran ce sont ces missiles, améliorés et entretenus, dont se servirait aujourd'hui la rébellion Houthie.

PP : Les précisions de Toufik Benaichouche. Les trois travailleurs humanitaires dont on était sans nouvelles au Soudan du Sud sont « hors de danger. » Ils ont été retrouvés mercredi annonce leur ONG, Solidarités internationales et vont pouvoir rejoindre leurs familles. Tous avaient disparu dans le nord-ouest de ce pays en guerre depuis quatre ans.

ZK : Son nom est associé au silence de l'Église face aux prêtres pédophiles : Bernard Law, ancien archevêque de Boston aux États-Unis, est décédé à 86 ans.

PP : Militant pour les droits civiques des Noirs, il était devenu le cardinal le plus influent de son pays, proche de l'ancien pape Jean-Paul II.

ZK : Mais en 2002, un gigantesque scandale de prêtres pédophiles éclate dans son archidiocèse de Boston. Bernard Law est accusé d'avoir protégé pendant des années au moins deux prêtres pédophiles. Le récit de notre correspondant au Vatican, Olivier Bonnel :

C'est à contrecœur que Jean-Paul II accepta la démission du cardinal Law en décembre 2002, lui qui l'avait nommé à la tête de l'archevêché de Boston 18 ans auparavant. En 1985, le pape polonais élève Bernard Law au rang de cardinal, faisant de lui un personnage très influent de l'Église américaine. 2002 est une année charnière : la cellule d'investigation Spotlight du Boston Globe révèle l'ampleur des crimes pédophiles dans l'Église du Massachusetts, forçant l'archevêque à d'abord reconnaître des « échecs » dans la protection des enfants, sans pour autant annoncer sa démission. Mais sa situation devient intenable et le cardinal Law annonce quitter sa charge le 13 décembre 2002. Il se retire dans un monastère avant de s'envoler pour Rome. Le faire revenir à Rome lui permet d'échapper à la justice américaine. En 2004, Jean-Paul II le nomme archiprêtre de la basilique Sainte-Marie Majeure, une charge honorifique mais qui fait de lui un cardinal de Curie et qui choquera de nombreux catholiques américains, encore traumatisés. Dans un court télégramme de condoléances ce mercredi, le pape François prie pour que Dieu « riche de miséricorde » accueille le défunt cardinal dans sa paix. La question de la lutte contre la pédophilie suscite toujours un malaise au Vatican : malgré sa volonté de combattre ces crimes, le pape François n'a toujours pas fait connaître sa position sur l'avenir de la commission pontificale de protection des mineurs dont le mandat vient d'expirer.

PP : La date du Brexit pourrait être « exceptionnellement » décalée, repoussée. C'est ce qu'affirme la Première ministre britannique. Theresa May fait face à la pression de son camp conservateur. Le projet de loi prévoit le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne fin mars 2019 mais certains élus estiment que fixer une date à l'avance peut affaiblir les Britanniques dans les négociations avec Bruxelles.

ZK : Dans quelques heures, l'ouverture des bureaux de vote en Catalogne.

PP : Élections régionales dans cette partie de l'Espagne. Les Catalans élisent un nouveau parlement, scrutin convoqué par Madrid afin de sortir de la crise politique après la déclaration d'indépendance de la région en octobre. Depuis, plusieurs députés séparatistes ont été arrêtés et emprisonnés. Le président de la Catalogne a été démis de ses fonctions, il est candidat mais toujours en exil à Bruxelles.

ZK : Les incertitudes ont des conséquences économiques, notamment sur le FC Barcelone, un des clubs de football les plus puissants et les plus connus au monde, Alejandro Valente :

Malgré un début de saison spectaculaire, avec une première place au classement de la Liga et une équipe toujours invaincue, les joueurs du Barça évoluent depuis quelques semaines dans un stade à moitié vide. Les socios, qui vendent souvent leurs places aux touristes de passage, ne trouvent plus preneur en raison de la chute du nombre de visiteurs depuis trois mois. Même constat au musée du club, le plus visité de la ville et dans les boutiques, où le maillot blaugrana et les produits dérivés se vendent beaucoup moins bien. Plus grave encore pour l'avenir du club, la prudence affichée par les sponsors américains ou asiatiques censés financer la construction du nouveau Camp Nou. Les 300 millions d'euros indispensables pour engager les travaux ne sont pas au rendez-vous, les investisseurs ayant décidé d'attendre l'issue des élections en Catalogne. Quel avenir pour le Barça en cas de rupture avec l'Espagne ? Pourra-t-il rester un grand club s'il devait évoluer dans un petit championnat ? Pour Barcelone, qui prépare un match décisif samedi face au Real Madrid, l'avenir se jouera aussi dans les urnes ce jeudi.

PP : Alejandro Valente. Le football sur les terrains cette fois avec la 19ème journée de championnat de France. 0-0 entre le PSG et Caen ainsi qu'entre Monaco et Rennes. Troyes mène 1-0 à Marseille. C'est la fin de ce journal, il est 21h10 à Paris.

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Journal en français facile 20 décembre 2017 Journal en français facile December 20, 2017

Pierre Pillet : Il est 20 heures en temps universel, 21 heures à Paris. Bonsoir à tous, c’est l’heure de votre journal en français facile que nous vous présentons avec Zéphyrin Kouadio.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir à tous. Voici les titres de l’actualité. Le succès de Donald Trump : sa grande réforme fiscale adoptée par le Congrès aux États-Unis. Le président promet de grandes baisses d’impôts pour les Américains.

PP : Il est accusé de ne pas avoir dénoncé des prêtres pédophiles : le décès du cardinal américain Bernard Law à 86 ans. Il était archevêque de Boston.

ZK : L’Iran ne fournit pas d’armes à des groupes aux Yémen, la réaction de Téhéran alors que son grand rival, l’Arabie saoudite, l’accuse d’aider les rebelles Houthis. Rebelles qui ont tiré un missile sur Riyad hier.

PP : Les indépendantistes vont-ils revenir au pouvoir en Catalogne ? Dans quelques heures, élection du Parlement dans cette région de l’Espagne. L’incertitude politique a des conséquences économiques, notamment sur un club de football bien connu : le « Barça. » ZK : Un événement célébré par Donald Trump à la Maison Blanche : l’adoption de la grande réforme fiscale du président des États-Unis. PP : Un texte validé par le Congrès, grâce au vote du Sénat et de la Chambre des représentants. Avant même le résultat, le chef de l’État a exprimé sa satisfaction. À Washington, Anne Corpet :

« Nous offrons une baisse d’impôts historique aux Américains » a tweeté Donald Trump aussitôt le texte adopté. Juste avant l’anniversaire de son arrivée à la Maison Blanche, le président voit enfin un projet de loi majeur adopté par le Congrès. « Un magnifique cadeau de Noël pour les Américains » a-t-il  déclaré. Le président ne cesse d’insister sur le fait que le coeur du projet est de diminuer la pression fiscale sur les classes moyennes. Tous les experts s’accordent à dire que les plus riches sont ceux qui tireront le plus d’avantage de la loi, mais le président américain fait valoir qu’avec les baisses d’impôts sur les entreprises, il y a aura plus d’emplois, plus de croissance et que les salaires vont grimper. Avec ce texte, Donald Trump peut également se targuer d’avoir en partie démantelé l’Obamacare, la loi sur la couverture santé. ||||||||boast||||||||||| De fait, la réforme fiscale annule l’obligation de contracter une assurance maladie sous peine d’amende, un aspect essentiel de la législation Obama que le président américain s’était promis d’abroger. Donald Trump peut donc se féliciter mais il faudra assurer ensuite le service après-vente. Car pour l’instant, les Américains sont plutôt sceptiques. Selon les sondages, seuls 41 % d’entre eux approuvent la réforme fiscale. Anne Corpet, Washington, RFI.

ZK : Donald Trump qui met en garde à la veille d’un vote aux Nations unies sur la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par les États-Unis.

PP : Les 193 pays de l’ONU se prononcent demain et le président menace d’arrêter les financements américains pour ceux qui contesteront la décision de Washington. Donald Trump critique, je cite « tous ceux qui prennent notre argent et ensuite votent contre nous. »   ZK : Presque toutes les nations devraient désapprouver l’initiative du chef de l’État. Cela n’aura pas de conséquences mais constituera un deuxième rejet.

PP : Lundi, au Conseil de sécurité de l’ONU, 14 des 15 pays ont validé une résolution pour pousser Washington à annuler sa décision. Les États-Unis ont fait échouer le texte grâce à leur droit de veto.

ZK : L’Arabie saoudite réagit après avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen par les Houthis, hier. PP : Suite à cet incident, elle bombarde ces rebelles sur le sol yéménite ; rebelles qui ont visé le palais du roi saoudien. Ryad estime que son rival dans la région, l’Iran, est responsable, que ce pays fournit des armes aux Houthis. Faux, répond Téhéran par son porte-parole des Affaires étrangères, Toufik Benaichouche :

« Nous n’avons aucune relation d’armement avec le Yémen. Nous rejetons l’accusation selon laquelle l’Iran fournirait des armes à différents groupes et nous la démentons fermement », affirme le porte-parole iranien des Affaires étrangères. Bahram Ghassemi ajoute « Si l’Iran fournissait des armes aux Houthis, il aurait le courage de l’annoncer. » Les États-Unis, pourtant, restent intraitables : ils accusent Téhéran d’avoir fourni aux rebelles Houthis le missile tiré début novembre sur le territoire saoudien. Faux, rétorque Téhéran : le blocus imposé par l’Arabie saoudite et ses alliés arabes contre le Yémen rend de toute façon impossible toute livraison d’armes. Et Téhéran met au défi quiconque pourrait prouver une quelconque livraison de missiles. L’Arabie saoudite et ses alliés ont mis en place un blocus quasi hermétique, aérien, terrestre et maritime, qui crée d’ailleurs des situations catastrophiques sur le plan humanitaire. Et jusqu’à présent aucune livraison d’armes, effectivement, n’a pu être établie. Les spécialistes des questions militaires avancent le fait que le Yémen, dans les années 90, avait acquis à l’époque des missiles iraniens, c’est vrai. Mais pour l’Iran ce sont ces missiles, améliorés et entretenus, dont se servirait aujourd’hui la rébellion Houthie.

PP : Les précisions de Toufik Benaichouche. Les trois travailleurs humanitaires dont on était sans nouvelles au Soudan du Sud sont « hors de danger. » Ils ont été retrouvés mercredi annonce leur ONG, Solidarités internationales et vont pouvoir rejoindre leurs familles. Tous avaient disparu dans le nord-ouest de ce pays en guerre depuis quatre ans.

ZK : Son nom est associé au silence de l’Église face aux prêtres pédophiles : Bernard Law, ancien archevêque de Boston aux États-Unis, est décédé à 86 ans.

PP : Militant pour les droits civiques des Noirs, il était devenu le cardinal le plus influent de son pays, proche de l’ancien pape Jean-Paul II.

ZK : Mais en 2002, un gigantesque scandale de prêtres pédophiles éclate dans son archidiocèse de Boston. Bernard Law est accusé d’avoir protégé pendant des années au moins deux prêtres pédophiles. Le récit de notre correspondant au Vatican, Olivier Bonnel :

C’est à contrecœur que Jean-Paul II accepta la démission du cardinal Law en décembre 2002, lui qui l’avait nommé à la tête de l’archevêché de Boston 18 ans auparavant. En 1985, le pape polonais élève Bernard Law au rang de cardinal, faisant de lui un personnage très influent de l’Église américaine. 2002 est une année charnière : la cellule d’investigation Spotlight du Boston Globe révèle l’ampleur des crimes pédophiles dans l’Église du Massachusetts, forçant l’archevêque à d’abord reconnaître des « échecs » dans la protection des enfants, sans pour autant annoncer sa démission. Mais sa situation devient intenable et le cardinal Law annonce quitter sa charge le 13 décembre 2002. Il se retire dans un monastère avant de s’envoler pour Rome. Le faire revenir à Rome lui permet d’échapper à la justice américaine. En 2004, Jean-Paul II le nomme archiprêtre de la basilique Sainte-Marie Majeure, une charge honorifique mais qui fait de lui un cardinal de Curie et qui choquera de nombreux catholiques américains, encore traumatisés. Dans un court télégramme de condoléances ce mercredi, le pape François prie pour que Dieu « riche de miséricorde » accueille le défunt cardinal dans sa paix. La question de la lutte contre la pédophilie suscite toujours un malaise au Vatican : malgré sa volonté de combattre ces crimes, le pape François n’a toujours pas fait connaître sa position sur l’avenir de la commission pontificale de protection des mineurs dont le mandat vient d’expirer.

PP : La date du Brexit pourrait être « exceptionnellement » décalée, repoussée. C’est ce qu’affirme la Première ministre britannique. Theresa May fait face à la pression de son camp conservateur. Le projet de loi prévoit le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne fin mars 2019 mais certains élus estiment que fixer une date à l’avance peut affaiblir les Britanniques dans les négociations avec Bruxelles.

ZK : Dans quelques heures, l’ouverture des bureaux de vote en Catalogne.

PP : Élections régionales dans cette partie de l’Espagne. Les Catalans élisent un nouveau parlement, scrutin convoqué par Madrid afin de sortir de la crise politique après la déclaration d’indépendance de la région en octobre. Depuis, plusieurs députés séparatistes ont été arrêtés et emprisonnés. Le président de la Catalogne a été démis de ses fonctions, il est candidat mais toujours en exil à Bruxelles.

ZK : Les incertitudes ont des conséquences économiques, notamment sur le FC Barcelone, un des clubs de football les plus puissants et les plus connus au monde, Alejandro Valente :

Malgré un début de saison spectaculaire, avec une première place au classement de la Liga et une équipe toujours invaincue, les joueurs du Barça évoluent depuis quelques semaines dans un stade à moitié vide. Les socios, qui vendent souvent leurs places aux touristes de passage, ne trouvent plus preneur en raison de la chute du nombre de visiteurs depuis trois mois. |members||||||||||||||||||||||||| Même constat au musée du club, le plus visité de la ville et dans les boutiques, où le maillot blaugrana et les produits dérivés se vendent beaucoup moins bien. |||||||||||||||||||blue and garnet||||||||| Plus grave encore pour l’avenir du club, la prudence affichée par les sponsors américains ou asiatiques censés financer la construction du nouveau Camp Nou. Les 300 millions d’euros indispensables pour engager les travaux ne sont pas au rendez-vous, les investisseurs ayant décidé d’attendre l’issue des élections en Catalogne. Quel avenir pour le Barça en cas de rupture avec l’Espagne ? Pourra-t-il rester un grand club s’il devait évoluer dans un petit championnat ? Pour Barcelone, qui prépare un match décisif samedi face au Real Madrid, l’avenir se jouera aussi dans les urnes ce jeudi.

PP : Alejandro Valente. Le football sur les terrains cette fois avec la 19ème journée de championnat de France. 0-0 entre le PSG et Caen ainsi qu’entre Monaco et Rennes. Troyes mène 1-0 à Marseille. C’est la fin de ce journal, il est 21h10 à Paris.