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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 23 septembre 2017

Journal en français facile 23 septembre 2017

20 h TU

22 h à Paris.

Gilles Moreau : Bonsoir à tous, voici votre journal en Français facile présenté avec Céline Pellarin, bonsoir !

Dans l'actualité : L'Allemagne à la veille des élections législatives. Angela Merkel et les conservateurs partent favoris face au parti social-démocrate. Ces élections devraient aussi être marquées par l'entrée de l'extrême-droite au parlement. On en reparle dans un instant.

CP : En France, la mobilisation de la gauche radicale contre les réformes d'Emmanuel Macron. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé aujourd'hui à Paris à l'appel de la France insoumise, le parti de Jean-Luc Mélenchon. GM : Un soldat français meurt au combat dans la zone irako-syrienne. C'est la première fois qu'un soldat français est tué dans la région depuis le début de l'opération Chammal contre le groupe Etat islamique, en septembre 2014. CP : Les électeurs s'apprêtent à voter en Allemagne. GM : Ils sont appelés à se rendre aux urnes pour des législatives qui, d'après les sondages, devraient être remportées par l'alliance conservatrice conduite par Angela Merkel. Mais il y aurait encore un tiers d'électeurs indécis. Donc prudence. C'est la raison pour laquelle les sociaux-démocrates et leur chef Martin Schulz croient encore en leurs chances. Quant au parti xénophobe Alternative pour l'Allemagne, il s'apprête à faire son entrée au Bundestag : une première pour une formation d'extrême-droite depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Nous retrouvons notre envoyée spéciale à Berlin Anissa el Jabri :

« Les réunions publiques sont encore assez clairsemées. Dans les rues les sympathisants se font discrets aux micros. Peu importe, pour l'Afd la dynamique électorale est là. Cheveux blonds longs jusqu' à la taille, Wiebke Muhsal, élue au parlement de la région de Thuringe et candidate aux législatives, a déjà une idée très précise du futur rôle de l'Afd au Bundestag : « Nous pouvons être une vraie nouvelle opposition parce qu'aujourd' hui il n'y en a pas. Les autres partis sont tous les mêmes ! Nous nous dirons haut et fort ce que les gens pensent. Sur l'immigration c'est important, pour combattre l'euro aussi et pour une vraie politique de la famille » Une des affiches électorales du parti montre d'ailleurs en gros plan le ventre rond d'une femme enceinte et ce slogan « les nouveaux Allemands nous les fabriquons nous-mêmes ». Comprendre : ces nouveaux Allemands, ce ne sont pas les réfugiés. Une campagne au total au ton assez dur et clivant, comme un prélude, une nouvelle phase de cette vie politique allemande jusqu' ici si attachée au compromis. GM : L'Allemagne vote demain dimanche ; à suivre tout au long de la journée sur RFI et demain soir, édition spéciale dès 18 h 10 heure de Paris. CP : Un soldat français est mort ce matin au combat dans la zone irako-syrienne.

GM : C'est le président Macron qui l'a annoncé ce soir, précisant que l'homme était un adjudant issu du 13 ème Régiment de dragons parachutistes. Ce régiment fait partie des forces spéciales françaises. C'est la première fois qu'un soldat français est tué dans la région depuis le début de l'opération Chammal contre le groupe Etat islamique, en septembre 2014. CP : Dans cette guerre contre les jihadistes, les forces irakiennes ont lancé il y a deux jours une offensive pour les chasser de la localité d'Hawija, au sud de Mossoul. GM : Sami Boukhelifa a pu joindre un officier de l'armée irakienne qui est très confiant sur l'issue de cette bataille, le lieutenant-colonel Anssaïf Al Zanguine : « A Hawija, les combattants de Daech savent pertinemment qu'ils vont tous être exterminés. Pas question de leur laisser une porte de sortie. La reprise de Hawija est une simple formalité en comparaison avec la libération de Mossoul, par exemple. La bataille pour la libération de la partie ouest de Mossoul a été la plus intense que nous ayons menée. Nous avons des renseignements et tous les jours on en apprend un peu plus sur Daech à Hawija. Nous savons que la nuit dernière certains djihadistes se sont réunis autour d'un de leurs chefs et ont décidé de se rendre aux forces kurdes, les peshmergas. Ils savent que les peshmergas les arrêteront, les jugeront et les condamneront certainement à mort. Mais nous, les forces irakiennes, nous les combattrons jusqu'à la mort. Ce sont des ennemis, nous sommes sur un champ de bataille et c'est jusqu'à la fin. Hawija est une petite ville, nous la libèrerons en quelques jours. CP : L'Iran annonce avoir testé "avec succès" un nouveau missile d'une portée de 2.000 kilomètres. Annonce intervenue sur fond de climat très tendu avec les Etats-Unis. Washington menace de sortir de l'accord nucléaire de 2015. GM : De leur côté, les dirigeants iraniens affirment que les missiles de leur pays ne sont pas conçus pour porter des têtes nucléaires.

CP : "Notre victoire est à portée de mains", déclare à l'ONU le ministre syrien des Affaires étrangères. Il en veut pour preuves " la libération d'Alep et de Palmyre, la levée du siège de Deir Ezzor et l'éradication du terrorisme dans de nombreuses parties du pays". GM : Devant l'Assemblée générale de l'ONU, Walid al Moualem a salué le rôle constructif de la Russie et de l'Iran, les deux grands alliés du régime de Bachar al-Assad. CP : Venons-en à la mobilisation de la France insoumise, le parti de Jean - Luc Mélenchon, contre Emmanuel Macron et ses réformes, en particulier celle du Code du travail.

GM : Ils étaient plusieurs dizaines de milliers aujourd'hui à Paris. 30 000 manifestants selon la police, 150 000 selon les organisateurs. Il y avait foule en tout cas place de la République pour écouter le discours de J Luc Mélenchon. Discours très offensif comme d'habitude. " La bataille n'est pas finie mais elle commence" a-t-il lancé à ses troupes. CP : Les manifestants de la France Insoumise ont défilé, alors que les ordonnances réformant le code du travail venaient d'être publiées au Journal officiel. Cette réforme est censée répondre au chômage de masse en France. Elle s'applique immédiatement, au moins en partie. Explications, Aabla Jounaidi :

( non disponible)

GM : Aabla Jounaidi du service Economique de RFI.

GM : Il y avait donc à nouveau des manifestants dans la rue, aujourd'hui. "Rue", c'est le mot de la semaine, Yvan Amar : « La rue au premier plan de l'actualité en France. D'abord à cause de cette manifestation contre la politique d'Emmanuel Macron : de nombreux Français, mécontents, ont défilé dans Paris. Ensuite parce que Jean-Luc Mélenchon leader de la « France insoumise », qui s'oppose au président de la République, a voulu lui répondre. Il y a quelques jours, Macron déclarait : "La démocratie, ce n'est pas la rue. » Mélenchon lui dit aujourd'hui : « C'est la rue qui a abattu les rois, les nazis, le plan Juppé et le CPE.» Alors de quelle rue parle-t-on ? Le mot est un peu synonyme de colère populaire. En tout cas il évoque une manifestation, plus ou moins encadrée mais qui donne souvent l'impression d'être spontanée. En effet, on dit souvent que les gens sont «descendus dans la rue » pour dire qu'ils ont manifesté. Descendre dans la rue, c'est-à-dire quitter son travail ou son domicile, se retrouver dans l'espace public pour exprimer sa colère. Avec souvent l'idée que ces démonstrations de mécontentement ne sont pas organisées, ni même contrôlées par les partis politiques ou les organisations syndicales. Comme si parfois on était face à une exaspération qui ne s'occupait plus d'élection, de calendrier politique, mais voulait se faire entendre tout de suite, sur le champ ! On peut défiler, aller d'un point à un autre en scandant des slogans, en criant, parfois en chantant. On peut simplement occuper le terrain, montrer qu'on est là, sur une place, dans un lieu donné, qu'on en partira pas avant que les choses aient changé : c'était le cas par exemple lors des printemps arabes, au Caire, notamment. Ou à Paris lors des manifestations « nuit debout ».

C'était Yvan Amar, que l'on retrouvera demain soir pour cette fois « l'expression de la semaine ». Dans l'immédiat c'est la fin de votre journal en français facile. Bonsoir à tous, Bonsoir Céline !

Journal en français facile 23 septembre 2017 Journal en français facile September 23, 2017

20 h TU

22 h à Paris.

Gilles Moreau  : Bonsoir à tous, voici votre journal en Français facile présenté avec Céline Pellarin, bonsoir !

Dans l'actualité : L'Allemagne à la veille des élections législatives. Angela Merkel et les conservateurs partent favoris face au parti social-démocrate. Ces élections devraient aussi être marquées par l'entrée de l'extrême-droite au parlement. On en reparle dans un instant.

CP : En France, la mobilisation de la gauche radicale  contre les réformes d'Emmanuel Macron. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé aujourd'hui à Paris à l'appel de la France insoumise, le parti de Jean-Luc Mélenchon. GM : Un soldat français meurt au combat dans la zone irako-syrienne. C'est la première fois qu'un soldat français est tué dans la région depuis le début de l'opération Chammal contre le groupe Etat islamique, en septembre 2014. CP : Les électeurs s'apprêtent à voter en Allemagne. GM : Ils sont appelés à se rendre aux urnes pour des législatives qui, d'après les sondages, devraient être remportées par l'alliance conservatrice conduite par Angela Merkel. Mais il y aurait encore un tiers d'électeurs indécis. Donc prudence. C'est la raison pour laquelle les sociaux-démocrates et leur chef Martin Schulz croient encore en leurs chances. Quant au parti xénophobe Alternative pour l'Allemagne, il s'apprête à faire son entrée au Bundestag : une première pour une formation d'extrême-droite depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Nous retrouvons notre envoyée spéciale à Berlin Anissa el Jabri :

« Les réunions publiques sont encore assez clairsemées. ||||||sparse Dans les rues les sympathisants se font discrets aux micros. Peu importe, pour l'Afd la dynamique électorale est là. Cheveux blonds longs jusqu' à la taille, Wiebke Muhsal, élue au parlement de la région de Thuringe et candidate aux législatives, a déjà une idée très précise du futur rôle de l'Afd au Bundestag : « Nous pouvons être une vraie nouvelle opposition parce qu'aujourd' hui il n'y en a pas. Les autres partis sont tous les mêmes ! Nous nous dirons haut et fort ce que les gens pensent. Sur l'immigration c'est important, pour combattre l'euro aussi et pour une vraie politique de la famille » Une des affiches électorales du parti montre d'ailleurs en gros plan le ventre rond d'une femme enceinte et ce slogan « les nouveaux Allemands nous les fabriquons nous-mêmes ». Comprendre : ces nouveaux Allemands, ce ne sont pas les réfugiés. Une campagne au total au ton assez dur et clivant, comme un prélude, une nouvelle phase de cette vie politique allemande jusqu' ici si attachée au compromis. |||||||||divisive||||||||||||||||| GM : L'Allemagne vote demain dimanche ; à suivre tout au long de la journée sur RFI et demain soir, édition spéciale dès 18 h 10 heure de Paris. CP : Un soldat français est mort ce matin au combat dans la zone irako-syrienne.

GM : C'est  le président Macron qui l'a annoncé ce soir, précisant que l'homme était un adjudant issu du 13 ème Régiment de dragons parachutistes. Ce régiment fait partie des forces spéciales françaises. C'est la première fois qu'un soldat français est tué dans la région depuis le début de l'opération Chammal contre le groupe Etat islamique, en septembre 2014. CP : Dans cette guerre contre les jihadistes, les forces irakiennes ont lancé il y a deux jours une offensive pour les chasser de la localité d'Hawija, au sud de Mossoul. GM : Sami Boukhelifa a pu joindre un officier de l'armée irakienne qui est très confiant sur l'issue de cette bataille, le lieutenant-colonel  Anssaïf Al Zanguine : « A Hawija, les combattants de Daech savent pertinemment qu'ils vont tous être exterminés. Pas question de leur laisser une porte de sortie. La reprise de Hawija est une simple formalité en comparaison avec la libération de Mossoul, par exemple. La bataille pour la libération de la partie ouest de Mossoul a été la plus intense que nous ayons menée. Nous avons des renseignements et tous les jours on en apprend un peu plus sur Daech à Hawija. Nous savons que la nuit dernière certains djihadistes se sont réunis autour d'un de leurs chefs et ont décidé de se rendre aux forces kurdes, les peshmergas. Ils savent que les peshmergas les arrêteront, les jugeront et les condamneront certainement à mort. Mais nous, les forces irakiennes, nous les combattrons jusqu'à la mort. Ce sont des ennemis, nous sommes sur un champ de bataille et c'est jusqu'à la fin. Hawija est une petite ville, nous la libèrerons en quelques jours. CP :   L'Iran  annonce avoir testé "avec succès" un nouveau missile d'une portée de 2.000 kilomètres. Annonce intervenue sur fond de climat très tendu avec les Etats-Unis. Washington menace de sortir de l'accord nucléaire de 2015. GM : De leur côté, les dirigeants iraniens affirment que les missiles de leur pays ne sont pas conçus pour porter des têtes nucléaires.

CP :   "Notre victoire est à portée de mains", déclare à l'ONU le ministre syrien des Affaires étrangères. Il en veut pour preuves  " la libération d'Alep et de Palmyre, la levée du siège de Deir Ezzor et l'éradication du terrorisme dans de nombreuses parties du pays". GM  :  Devant l'Assemblée générale de l'ONU, Walid al Moualem a salué le rôle constructif de la Russie et de l'Iran, les deux grands alliés du régime de Bachar al-Assad. CP :   Venons-en à la mobilisation de la France insoumise, le parti de Jean - Luc Mélenchon, contre Emmanuel Macron et ses réformes, en particulier celle du Code du travail.

GM : Ils étaient plusieurs dizaines de milliers aujourd'hui à Paris. 30 000 manifestants selon la police, 150 000 selon  les organisateurs. Il y avait foule en tout cas place de la République pour écouter le discours de J Luc Mélenchon. Discours très offensif comme d'habitude. " La bataille n'est pas finie mais elle commence" a-t-il lancé à ses troupes. CP : Les manifestants de la France Insoumise ont défilé, alors que les ordonnances réformant le code du travail venaient d'être publiées au Journal officiel. Cette réforme est censée répondre au chômage de masse en France. Elle s'applique immédiatement, au moins en partie. Explications, Aabla Jounaidi :

( non disponible)

GM : Aabla Jounaidi du service Economique de RFI.

GM : Il y avait donc à nouveau des manifestants dans la rue, aujourd'hui. "Rue", c'est le mot de la semaine, Yvan Amar : « La rue au premier plan de l'actualité en France. D'abord à cause de cette manifestation contre la politique d'Emmanuel Macron : de nombreux Français, mécontents, ont défilé dans Paris. Ensuite parce que Jean-Luc Mélenchon  leader de la « France insoumise », qui s'oppose au président de la République, a voulu lui répondre. Il y a quelques jours, Macron déclarait : "La démocratie, ce n'est pas la rue. » Mélenchon lui dit aujourd'hui : « C'est la rue qui a abattu les rois, les nazis, le plan Juppé et le CPE.» Alors de quelle rue parle-t-on ? Le mot est un peu synonyme de colère populaire. En tout cas il évoque une manifestation, plus ou moins encadrée mais qui donne souvent l'impression d'être spontanée. En effet, on dit souvent que les gens sont «descendus dans la rue » pour dire qu'ils ont manifesté. Descendre dans la rue, c'est-à-dire quitter son travail ou son domicile, se retrouver dans l'espace public pour exprimer sa colère. Avec souvent l'idée que ces démonstrations de mécontentement ne sont pas organisées, ni même contrôlées par les partis politiques ou les organisations syndicales. Comme si parfois on était face à une exaspération qui ne s'occupait plus d'élection, de calendrier politique, mais voulait se faire entendre tout de suite, sur le champ ! On peut défiler, aller d'un point à un autre en scandant des slogans, en criant, parfois en chantant. On peut simplement occuper le terrain, montrer qu'on est là, sur une place, dans un lieu donné, qu'on en partira pas avant que les choses aient changé : c'était le cas par exemple lors des printemps arabes, au Caire, notamment. Ou à Paris lors des manifestations « nuit debout ».

C'était Yvan Amar, que l'on retrouvera demain soir pour cette fois « l'expression de la semaine ». Dans l'immédiat c'est la fin de votre journal en français facile. Bonsoir à tous, Bonsoir Céline !