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Le Grand Meaulnes, Le Grand Meaulnes - chapitre 6 : On frappe au carreau

Le Grand Meaulnes - chapitre 6 : On frappe au carreau

Le quatrième jour fut un des plus froids de cet hiver-là.

De grand matin, les premiers arrivés dans la cour se réchauffaient en glissant autour du puits. Ils attendaient que le poêle fût allumé dans l'école pour s'y précipiter. Derrière le portail, nous étions plusieurs à guetter la venue des gars de la campagne.

Ils arrivaient tout éblouis encore d'avoir traversé des paysages de givre, d'avoir vu les étangs glacés, les taillis où les lièvres détalent... Il y avait dans leurs blouses un goût de foin et d'écurie qui alourdissait l'air de la classe, quand ils se pressaient autour du poêle rouge. Et, ce matin-là, l'un d'eux avait apporté dans un panier un écureuil gelé qu'il avait découvert en route. Il essayait, je me souviens, d'accrocher par ses griffes, au poteau du préau, la longue bête raidie... Puis la pesante classe d'hiver commença... Un coup brusque au carreau nous fit lever la tête.

Dressé contre la porte, nous aperçûmes le grand Meaulnes secouant avant d'entrer le givre de sa blouse, la tête haute et comme ébloui! Les deux élèves du banc le plus rapproché de la porte se précipitèrent pour l'ouvrir: il y eut à l'entrée comme un vague conciliabule, que nous n'entendîmes pas, et le fugitif se décida enfin à pénétrer dans l'école. Cette bouffée d'air frais venue de la cour déserte, les brindilles de paille qu'on voyait accrochées aux habits du grand Meaulnes, et surtout son air de voyageur fatigué, affamé, mais émerveillé, tout cela fit passer en nous un étrange sentiment de plaisir et de curiosité. M.

Seurel était descendu du petit bureau à deux marches où il était en train de nous faire la dictée, et Meaulnes marchait vers lui d'un air agressif. Je me rappelle combien je le trouvai beau, à cet instant, le grand compagnon, malgré son air épuisé et ses yeux rougis par les nuits passées au dehors, sans doute.

Il s'avança jusqu'à la chaire et dit, du ton très assuré de quelqu'un qui rapporte un renseignement: "Je suis rentré, monsieur. --Je le vois bien, répondit M. Seurel, en le considérant avec curiosité... Allez-vous asseoir à votre place". Le gars se retourna vers nous, le dos un peu courbé, souriant d'un air moqueur, comme font les grands élèves indisciplinés lorsqu'ils sont punis, et, saisissant d'une main le bout de la table, il se laissa glisser sur son banc. "Vous allez prendre un livre que je vais vous indiquer, dit le maître-- toutes les têtes étaient alors tournées vers Meaulnes--pendant que vos camarades finiront la dictée". Et la classe reprit comme auparavant.

De temps à autre le grand Meaulnes se tournait de mon côté, puis il regardait par les fenêtres, d'où l'on apercevait le jardin blanc, cotonneux, immobile, et les champs déserts, ou parfois descendait un corbeau. Dans la classe, la chaleur était lourde, auprès du poêle rougi. Mon camarade, la tête dans les mains, s'accouda pour lire: à deux reprises je vis ses paupières se fermer et je crus qu'il allait s'endormir. "Je voudrais aller me coucher, monsieur, dit-il enfin, en levant le bras à demi. Voici trois nuits que je ne dors pas.

--Allez!

" dit M. Seurel, désireux surtout d'éviter un incident. Toutes les têtes levées, toutes les plumes en l'air, à regret nous le regardâmes partir, avec sa blouse fripée dans le dos et ses souliers terreux. Que la matinée fut lente à traverser!

Aux approches de midi, nous entendîmes là-haut, dans la mansarde, le voyageur s'apprêter pour descendre. Au déjeuner, je le retrouvai assis devant le feu, près des grands-parents interdits, pendant qu'aux douze coups de l'horloge, les grands élèves et les gamins éparpillés dans la cour neigeuse filaient comme des ombres devant la porte de la salle à manger. De ce déjeuner je ne me rappelle qu'un grand silence et une grande gêne. Tout était glacé: la toile cirée sans nappe, le vin froid dans les verres, le carreau rougi sur lequel nous posions les pieds... On avait décidé, pour ne pas le pousser à la révolte, de ne rien demander au fugitif. Et il profita de cette trêve pour ne pas dire un mot.

Enfin, le dessert terminé, nous pûmes tous les deux bondir dans la cour.

Cour d'école, après midi, où les sabots avaient enlevé la neige... cour noircie où le dégel faisait dégoutter les toits du préau... cour pleine de jeux et de cris perçants! Meaulnes et moi, nous longeâmes en courant les bâtiments. Déjà deux ou trois de nos amis du bourg laissaient la partie et accouraient vers nous en criant de joie, faisant gicler la boue sous leurs sabots, les mains aux poches, le cache-nez déroulé. Mais mon compagnon se précipita dans la classe, où je le suivis, et referma la porte vitrée juste à temps pour supporter l'assaut de ceux qui nous poursuivaient. Il y eut un fracas clair et violent de vitres secouées, de sabots claquant sur le seuil; une poussée qui fit plier la tige de fer maintenant les deux battants de la porte; mais déjà Meaulnes, au risque de se blesser à son anneau brisé, avait tourné la petite clef qui fermait la serrure.

Nous avions accoutumé de juger très vexante une pareille conduite.

En été, ceux qu'on laissait ainsi à la porte couraient au galop dans le jardin et parvenaient souvent à grimper par une fenêtre avant qu'on eût pu les fermer toutes. Mais nous étions en décembre et tout était clos.Un instant on fit au dehors des pesées sur la porte; on nous cria des injures; puis, un à un, ils tournèrent le dos et s'en allèrent, la tête basse, en rajustant leurs cache-nez. Dans la classe qui sentait les châtaignes et la piquette, il n'y avait que deux balayeurs, qui déplaçaient les tables. Je m'approchai du poêle pour m'y chauffer paresseusement en attendant la rentrée, tandis qu'Augustin Meaulnes cherchait dans le bureau du maître et dans les pupitres. Il découvrit bientôt un petit atlas, qu'il se mit à étudier avec passion debout sur l'estrade, les coudes sur le bureau, la tête entre les mains. Je me disposais à aller près de lui; je lui aurais mis la main sur l'épaule et nous aurions sans doute suivi ensemble sur la carte le trajet qu'il avait fait, lorsque soudain la porte de communication avec la petite classe s'ouvrit toute battante sous une violente poussée, et Jasmin Delouche, suivi d'un gars du bourg et de trois autres de la campagne, surgit avec un cri de triomphe. Une des fenêtres de la petite classe était sans doute mal fermée ils avaient dû la pousser et sauter par là.

Jasmin Delouche, encore qu'assez petit, était l'un des plus âgés du Cours Supérieur. Il était fort jaloux du grand Meaulnes, bien qu'il se donnait comme son ami. Avant l'arrivée de notre pensionnaire, c'était lui, Jasmin, le coq de la classe. Il avait une figure pâle, assez fade, et les cheveux pommadés. Fils unique de la veuve Delouche, aubergiste, il faisait l'homme; il répétait avec vanité ce qu'il entendait dire aux joueurs de billard, aux buveurs de vermouth. A son entrée, Meaulnes leva la tête et, les sourcils froncés, cria aux gars qui se précipitaient sur le poêle, en se bousculant:

"On ne peut donc pas être tranquille une minute, ici! --Si tu n'es pas content, il fallait rester où tu étais", répondit, sans lever la tête, Jasmin Delouche qui se sentait appuyé par ses compagnons. Je pense qu'Augustin était dans cet état de fatigue où la colère monte et vous surprend sans qu'on puisse la contenir. "Toi, dit-il, en se redressant et en fermant son livre, un peu pâle, tu vas commencer par sortir d'ici! L'autre ricana: "Oh! Cria-t-il. Parce que tu es resté trois jours échappé, tu crois que tu vas être le maître maintenant? " Et, associant les autres à sa querelle:

"Ce n'est pas toi qui nous fera sortir, tu sais! Mais déjà Meaulnes était sur lui.

Il y eut d'abord une bousculade; les manches des blouses craquèrent et se décousirent. Seul, Martin, un des gars de la campagne entrés avec Jasmin, s'interposa: "Tu vas le laisser! " dit-il, les narines gonflées, secouant la tête comme un bélier. D'une poussée violente, Meaulnes le jeta, titubant, les bras ouverts, au milieu de la classe; puis, saisissant d'une main Delouche par le cou, et de l'autre ouvrant la porte, il tenta de le jeter dehors. Jasmin s'agrippait aux tables et traînait les pieds sur les dalles, faisant crisser ses souliers ferrés, tandis que Martin, ayant repris son équilibre revenait à pas comptés, la tête en avant, furieux. Meaulnes lâcha Delouche pour se colleter avec cet imbécile, et il allait peut-être se trouver en mauvaise posture, lorsque la porte des appartements s'ouvrit à demi. M. Seurel parut la tête tournée vers la cuisine, terminant, avant d'entrer, une conversation avec quelqu'un... Aussitôt la bataille s'arrêta. Les uns se rangèrent autour du poêle, la tête basse, ayant évité jusqu'au bout de prendre parti. Meaulnes s'assit à sa place, le haut de ses manches décousu et défroncé. Quant à Jasmin, tout congestionné, on l'entendit crier durant les quelques secondes qui précédèrent le coup de règle du début de la classe: "Il ne peut plus rien supporter maintenant. Il fait le malin. Il s'imagine peut-être qu'on ne sait pas où il a été! " --Imbécile!

Je ne le sais pas moi-même", répondit Meaulnes, dans le silence déjà grand. Puis, haussant les épaules, la tête dans les mains, il se mit à apprendre ses leçons.

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Le Grand Meaulnes - chapitre 6 : On frappe au carreau |||||||windowpane |||||golpe||ventana Der große Meaulnes - Kapitel 6: Es klopft an die Scheibe Le Grand Meaulnes - chapter 6: Knocking on the door

Le quatrième jour fut un des plus froids de cet hiver-là. Der vierte Tag war einer der kältesten in diesem Winter. The fourth day was one of the coldest of that winter.

De grand matin, les premiers arrivés dans la cour se réchauffaient en glissant autour du puits. ||||||||||wärmten sich auf||||| ||||||||||were warming up|||||well Früh am Morgen wärmten sich die ersten Ankömmlinge im Hof, indem sie um den Brunnen herumrutschten. Early in the morning, the first to arrive in the courtyard warmed up by sliding around the well. Ils attendaient que le poêle fût allumé dans l'école pour s'y précipiter. Sie warteten darauf, dass der Ofen in der Schule angezündet wurde, um sich darauf zu stürzen. They waited until the stove was lit in the school to rush into it. Derrière le portail, nous étions plusieurs à guetter la venue des gars de la campagne. ||gate|||||watch||arrival||guys||| Hinter dem Tor standen wir mehrere, um die Ankunft der Jungs vom Land zu erwarten. Behind the gate, we were several to watch the arrival of the guys from the countryside.

Ils arrivaient tout éblouis encore d'avoir traversé des paysages de givre, d'avoir vu les étangs glacés, les taillis où les lièvres détalent... Il y avait dans leurs blouses un goût de foin et d'écurie qui alourdissait l'air de la classe, quand ils se pressaient autour du poêle rouge. |ankommen||blitzartig|||||||||||Teiche||||||Hasen|davonlaufen||||||Blusen||||||Stall||schwer machte|||||||||||poêle| |||dazzled|||||||frost||||ponds|||thickets|||hares|flee||||||blouses||||hay||of the stable||weighed down||||||||pressed|||| |||deslumbrados||||||||||||||matorrales|||||||||||||||||||||||||||||estufa| Sie kamen immer noch geblendet an, nachdem sie durch frostige Landschaften gegangen waren, gefrorene Teiche gesehen hatten, Gebüsche, in denen die Hasen davonrannten... In ihren Kitteln war ein Geschmack von Heu und Stall, der die Luft im Klassenzimmer schwerer machte, wenn sie sich um den roten Ofen drängten. They arrived dazzled still by having crossed landscapes of frost, to have seen the icy ponds, the thickets where the hares take off ... There was in their blouses a taste of hay and stable that weighed down the air of class, when they crowded around the red stove. Et, ce matin-là, l'un d'eux avait apporté dans un panier un écureuil gelé qu'il avait découvert en route. ||||||||||||Eichhörnchen|gefroren||||| ||||||||||||squirrel|||||| And that morning, one of them had brought in a basket a frozen squirrel he had discovered on the way. Il essayait, je me souviens, d'accrocher par ses griffes, au poteau du préau, la longue bête raidie... |||||festzuhalten|||||Pfosten||Pausenhof||||steif geworden |||||to hook|||claws||post||schoolyard|||beast|stiff Er versuchte, mich zu erinnern, mit seinen Krallen das lange steife Tier am Pfosten des Vorraums zu hängen... He tried, I remember, to hang by his claws, at the post of the yard, the long stiff animal ... Puis la pesante classe d'hiver commença... ||heavy||| Dann begann die schwere Winterklasse... Then the heavy winter class began ... Un coup brusque au carreau nous fit lever la tête. ||||pane||||| Ein heftiger Schlag gegen das Fenster ließ uns den Kopf heben. A sudden shot at the window made us raise our heads.

Dressé contre la porte, nous aperçûmes le grand Meaulnes secouant avant d'entrer le givre de sa blouse, la tête haute et comme ébloui! |||||bemerkten|||||||||||||||||blitzartig erleuchtet Standing|||||saw|||||||||||||||||dazzled Gegen die Tür gelehnt, sahen wir den großen Meaulnes, der vor dem Betreten den Frost von seiner Bluse schüttelte, mit erhobenem Kopf und wie geblendet! Standing up against the door, we saw the great Meaulnes shaking before entering the frost of his blouse, his head high and dazzled! Les deux élèves du banc le plus rapproché de la porte se précipitèrent pour l'ouvrir: il y eut à l'entrée comme un vague conciliabule, que nous n'entendîmes pas, et le fugitif se décida enfin à pénétrer dans l'école. |||||||nächsten|||||||||||||||vages|Gespräch|||nicht hörten||||Flüchtige||||||| |||||||closest||||||||||||||||confabulation|||we did not hear||||||||||| Die beiden Schüler von der nächstgelegenen Bank zur Tür eilten, um sie zu öffnen: Es gab am Eingang eine vage Diskussion, die wir nicht hörten, und der Flüchtling entschloss sich schließlich, die Schule zu betreten. The two students of the bench nearest to the door rushed to open it: there was at the entrance a vague conciliabule, which we did not hear, and the fugitive finally decided to enter the school. Cette bouffée d'air frais venue de la cour déserte, les brindilles de paille qu'on voyait accrochées aux habits du grand Meaulnes, et surtout son air de voyageur fatigué, affamé, mais émerveillé, tout cela fit passer en nous un étrange sentiment de plaisir et de curiosité. |Luftzug|||||||verlassen||Zweige||||||||||||||||Reisender||hungrig||erstaunt|||||||||||||| |breath|||||||||twigs||straw||||||||||||||||hungry||enchanté|||||||||||||| Diese frische Luft, die vom verwaisten Hof kam, die Strohhalme, die man an den Kleidern des großen Meaulnes sah, und vor allem sein Aussehen als müder, hungriger, aber verzauberter Reisender, all das vermittelte uns ein seltsames Gefühl von Freude und Neugier. This breath of fresh air from the deserted courtyard, the twigs of straw that were seen hanging on the clothes of the great Meaulnes, and especially his air of tired traveler, hungry, but amazed, all this made us feel a strange feeling of pleasure and curiosity. M.

Seurel était descendu du petit bureau à deux marches où il était en train de nous faire la dictée, et Meaulnes marchait vers lui d'un air agressif. ||||||||||||||||||||||||||aggressiv Seurel had come down from the little two-step office where he was dictating to us, and Meaulnes was walking aggressively towards him. Je me rappelle combien je le trouvai beau, à cet instant, le grand compagnon, malgré son air épuisé et ses yeux rougis par les nuits passées au dehors, sans doute. |||||||||||||||||||||gerötet|||||||| |||||||||||||||||exhausted|||||||||||| I remember how handsome I found him at that moment, the great companion, in spite of his exhausted expression and his eyes red from the nights spent outside, no doubt.

Il s'avança jusqu'à la chaire et dit, du ton très assuré de quelqu'un qui rapporte un renseignement: ||||||||||||||||Information ||||pulpit||||||||||||information Er trat bis zur Kanzel vor und sagte, in dem sehr bestimmten Ton von jemandem, der eine Information weitergibt: He advanced to the pulpit and said, in the very confident tone of someone reporting information: "Je suis rentré, monsieur. "Ich bin zurückgekommen, mein Herr. "I am home, sir. --Je le vois bien, répondit M. Seurel, en le considérant avec curiosité... Allez-vous asseoir à votre place". |||||||||betrachtend|||||||| --Ich sehe das gut, antwortete Herr Seurel, ihn mit Neugier betrachtend... Setzen Sie sich an Ihren Platz." "I see it," replied Monsieur Seurel, looking at him with curiosity. "Will you sit in your place?" Le gars se retourna vers nous, le dos un peu courbé, souriant d'un air moqueur, comme font les grands élèves indisciplinés lorsqu'ils sont punis, et, saisissant d'une main le bout de la table, il se laissa glisser sur son banc. ||||||||||||||spöttisch||||||unartige Schüler|||bestraft||mit einer Hand|||||||||||||| ||||||||||bent||||mocking|||||||||||grabbing|||||||||||||| Der Typ drehte sich zu uns um, mit leicht gebogenem Rücken, und lächelte spöttisch, wie es ungezogene ältere Schüler tun, wenn sie bestraft werden, und während er mit einer Hand die Tischkante ergriff, ließ er sich auf seine Bank gleiten. The guy turned to us, his back a little bent, smiling mockingly, like the unruly big boys when they are punished, and, grabbing the end of the table with one hand, he slid on his bench. "Vous allez prendre un livre que je vais vous indiquer, dit le maître-- toutes les têtes étaient alors tournées vers Meaulnes--pendant que vos camarades finiront la dictée". |||||||||||||||||||||||||beenden|| "Ihr werdet ein Buch nehmen, das ich euch angeben werde, sagte der Lehrer – alle Köpfe waren dann auf Meaulnes gerichtet – während eure Kameraden die Diktatübung beenden." "You are going to take a book that I am going to tell you," said the master, "all heads were then turned to Meaulnes - while your comrades will finish the dictation." Et la classe reprit comme auparavant. |||||as before Und die Klasse nahm wie zuvor wieder ihren Gang. And the class went on as before.

De temps à autre le grand Meaulnes se tournait de mon côté, puis il regardait par les fenêtres, d'où l'on apercevait le jardin blanc, cotonneux, immobile, et les champs déserts, ou parfois descendait un corbeau. ||||||||||||dann||||||||||||wollig|||||||||| ||||||||||||||||||||||||fluffy||||||||||crow Von Zeit zu Zeit wandte sich der große Meaulnes zu mir um, dann schaute er aus dem Fenster, von wo man den weißen, bauschigen, stillen Garten und die leeren Felder sehen konnte, oder manchmal sank ein Rabe herab. From time to time the great Meaulnes would turn to my side, then he would look through the windows, from which one could see the white, cottony, motionless garden and the deserted fields, or sometimes a crow descended. Dans la classe, la chaleur était lourde, auprès du poêle rougi. ||||||||||rotem |||||||by||| Im Klassenzimmer war die Wärme drückend, nahe dem glühenden Ofen. In the classroom, the heat was heavy near the red stove. Mon camarade, la tête dans les mains, s'accouda pour lire: à deux reprises je vis ses paupières se fermer et je crus qu'il allait s'endormir. |||||||stützte sich||||||||||||||||| |||||||leaned|||||instances||||eyelids|||||||| Mein Kamerad, mit dem Kopf in den Händen, lehnte sich auf, um zu lesen: Zwei Mal sah ich seine Augenlider sich schließen, und ich glaubte, dass er einschlafen würde. My comrade, with his head in his hands, leaned over to read: twice I saw his eyelids close and I thought he was going to fall asleep. "Je voudrais aller me coucher, monsieur, dit-il enfin, en levant le bras à demi. "I would like to go to bed, sir," he said finally, raising his arm half. Voici trois nuits que je ne dors pas. I haven't slept for three nights.

--Allez! --Come on!

" dit M. Seurel, désireux surtout d'éviter un incident. |||desirous||||incident "said Mr. Seurel, eager above all to avoid an incident. Toutes les têtes levées, toutes les plumes en l'air, à regret nous le regardâmes partir, avec sa blouse fripée dans le dos et ses souliers terreux. |||||||||||||sahen wir an|||||zerknittert||||||| ||||||feathers|||||||watched|||||rumpled||||||shoes|muddy All the heads up, all the feathers in the air, we looked at him reluctantly, with his crumpled blouse on his back and his earthy shoes. Que la matinée fut lente à traverser! How slow the morning was to get through!

Aux approches de midi, nous entendîmes là-haut, dans la mansarde, le voyageur s'apprêter pour descendre. |||||hörten||||||||sich fertig machen|| |||||heard|||||attic||||| Gegen Mittag hörten wir dort oben in der Mansarde den Reisenden sich für den Abstieg vorbereiten. At noon, we heard upstairs, in the garret, the traveler getting ready to go down. Au déjeuner, je le retrouvai assis devant le feu, près des grands-parents interdits, pendant qu'aux douze coups de l'horloge, les grands élèves et les gamins éparpillés dans la cour neigeuse filaient comme des ombres devant la porte de la salle à manger. ||||||||||||||||||||||||||verstreut|||||||||||||||| |lunch|||found|||||||||forbidden||||||||||||children|scattered||||snowy|spun||||||||||| Beim Mittagessen fand ich ihn sitzend vor dem Feuer, in der Nähe der verbotenen Großeltern, während beim Glockenschlag der zwölf Uhr die großen Schüler und die herumstreifenden Kinder im verschneiten Hof wie Schatten vor der Tür des Speisesaals eilten. At lunch, I found him sitting in front of the fire, near the forbidden grandparents, while at the twelve strikes of the clock, the big students and the kids scattered in the snowy courtyard rushed like shadows past the dining room door. De ce déjeuner je ne me rappelle qu'un grand silence et une grande gêne. Von diesem||||||||||||| ||||||remember|||||||awkwardness Von diesem Mittagessen erinnere ich mich nur an eine große Stille und ein großes Unbehagen. From this lunch, I remember only a great silence and great embarrassment. Tout était glacé: la toile cirée sans nappe, le vin froid dans les verres, le carreau rougi sur lequel nous posions les pieds... On avait décidé, pour ne pas le pousser à la révolte, de ne rien demander au fugitif. |||||Tischdecke|||||||||||||||stellten ab||||||||||||||||||| ||||canvas|waxed||tablecloth||||||||tile|reddened||||poison||||||||||||||||||| Alles war kalt: die Wachstuchdecke ohne Tischdecke, der kalte Wein in den Gläsern, die rot geflieste Fläche, auf die wir unsere Füße stellten... Wir hatten beschlossen, um ihn nicht zum Aufstand zu treiben, dem Flüchtigen nichts zu fragen. Everything was frozen: the oilcloth without a tablecloth, the cold wine in the glasses, the reddened tile on which we placed our feet... We had decided, in order not to provoke the fugitive into rebellion, to ask him for nothing. Et il profita de cette trêve pour ne pas dire un mot. |||||Waffenstillstand|||||| |||||respite|||||| Und er nutzte diese Ruhepause, um kein Wort zu sagen. And he took advantage of this truce to say not a word.

Enfin, le dessert terminé, nous pûmes tous les deux bondir dans la cour. |||||konnten||||||| |||||were able (with the sense of 'we could')||||bounce||| Schließlich, als das Dessert beendet war, konnten wir beide in den Hof springen. Finally, when dessert was finished, we were both able to leap into the courtyard.

Cour d'école, après midi, où les sabots avaient enlevé la neige... cour noircie où le dégel faisait dégoutter les toits du préau... cour pleine de jeux et de cris perçants! |||||||||||||||Schmelzen||heruntertropfen||Dächer||Pausenhof||||||||durchdringend ||||||clogs||removed||||blackened|||thaw||drip||||playground||||||||piercing ||||||zuecos||||||||||||||||||||||| Schoolyard, afternoon, where the hooves had removed the snow ... blackened court where the thaw was dripping the roofs of the yard ... court full of games and screams! Meaulnes et moi, nous longeâmes en courant les bâtiments. ||||liefen entlang|||| ||||ran|||| Meaulnes and I ran along the buildings. Déjà deux ou trois de nos amis du bourg laissaient la partie et accouraient vers nous en criant de joie, faisant gicler la boue sous leurs sabots, les mains aux poches, le cache-nez déroulé. |||||||||||||||||||||spritzen|||||||||||||herunterhängend |||||||||left||||rushed||us||||||splash||mud|||clogs||||||||unwound Already two or three of our friends from the town left the party and ran to us shouting with joy, spraying the mud under their hooves, hands in their pockets, the muffler unrolled. Mais mon compagnon se précipita dans la classe, où je le suivis, et referma la porte vitrée juste à temps pour supporter l'assaut de ceux qui nous poursuivaient. ||||||||||||||||||||||den Angriff||||| |||||||||I|||||||glass|||||support|||||| But my companion rushed into the classroom, where I followed him, and closed the glass door just in time to support the assault of those who pursued us. Il y eut un fracas clair et violent de vitres secouées, de sabots claquant sur le seuil; une poussée qui fit plier la tige de fer maintenant les deux battants de la porte; mais déjà Meaulnes, au risque de se blesser à son anneau brisé, avait tourné la petite clef qui fermait la serrure. ||||||||||zerschlagenen|||||||||||||Stange||||||||||||||||||||Ring|brisé||||||||| ||||||||||shaken||clogs||||||push|||||rod|||now|||leaves|||||||||||hurt|||ring|broken|||||||||lock There was a clear and violent crash of shaking windows, of hooves clattering on the threshold; a push that bent the iron rod holding the two doors; but already Meaulnes, at the risk of injuring himself on his broken ring, had turned the small key that locked the lock.

Nous avions accoutumé de juger très vexante une pareille conduite. ||gewohnt||||sehr ärgerlich||| ||accustomed||||vexing||such|conduct We had gotten used to finding such behavior very annoying.

En été, ceux qu'on laissait ainsi à la porte couraient au galop dans le jardin et parvenaient souvent à grimper par une fenêtre avant qu'on eût pu les fermer toutes. |||||||||ran|||||||||||||||||||| ||||||||||||||||succeeded|||climb|||||||||| In summer, those who were left at the door would gallop into the garden and often managed to climb through a window before we could close them all. Mais nous étions en décembre et tout était clos.Un instant on fit au dehors des pesées sur la porte; on nous cria des injures; puis, un à un, ils tournèrent le dos et s'en allèrent, la tête basse, en rajustant leurs cache-nez. ||||||||||||||||Wägungen||||||||||||||||||||||||während sie ihre Schals ajustierten||Schal| ||||||||closed||||did||||weighings||||||||injuries||||||||||||||||readjusting||| But we were in December, and everything was closed. One moment outside we weighed the door; we were shouted insults; then, one by one, they turned their backs and went off, head down, adjusting their mufflers. Dans la classe qui sentait les châtaignes et la piquette, il n'y avait que deux balayeurs, qui déplaçaient les tables. |||||||||schlechter Wein||||||||verschoben|| ||||||chestnuts|||cheap wine||||||janitors||moved|| In the class, which smelled of chestnuts and piquette, there were only two sweepers, who moved the tables. Je m'approchai du poêle pour m'y chauffer paresseusement en attendant la rentrée, tandis qu'Augustin Meaulnes cherchait dans le bureau du maître et dans les pupitres. |||||||faul||||||dass Augustin|||||||||||Schreibtischen |approached||||||lazily||||||Augustin|||||||||||desks I approached the stove to warm myself lazily while waiting for the return to school, while Augustin Meaulnes searched in the master's office and in the desks. Il découvrit bientôt un petit atlas, qu'il se mit à étudier avec passion debout sur l'estrade, les coudes sur le bureau, la tête entre les mains. ||||||||||||Leidenschaft|||dem Pult|||||||||| |||||||||||||||the platform||elbows|||||||| He soon discovered a small atlas, which he began to study with passion, standing on the platform, his elbows on the desk, his head in his hands. Je me disposais à aller près de lui; je lui aurais mis la main sur l'épaule et nous aurions sans doute suivi ensemble sur la carte le trajet qu'il avait fait, lorsque soudain la porte de communication avec la petite classe s'ouvrit toute battante sous une violente poussée, et Jasmin Delouche, suivi d'un gars du bourg et de trois autres de la campagne, surgit avec un cri de triomphe. ||bereit war||||||||||||auf|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||tauchte auf||||| ||was preparing|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||village||||||||surged||||| I was preparing to go near him; I would have put my hand on his shoulder and we would undoubtedly have followed together on the map the route he had taken, when suddenly the door to communicate with the small class swung open with a violent push, and Jasmin Delouche, followed by a guy from the village and three others from the country, appeared with a cry of triumph. Une des fenêtres de la petite classe était sans doute mal fermée ils avaient dû la pousser et sauter par là. |||||||||||||hatten||||||| One of the windows in the small classroom was probably not closed properly; they must have pushed it open and jumped that way.

Jasmin Delouche, encore qu'assez petit, était l'un des plus âgés du Cours Supérieur. |||relativ klein||||||||| ||||||||||of the|| Jasmin Delouche, obwohl er ziemlich klein war, war einer der ältesten im Oberkurs. Jasmin Delouche, although quite small, was one of the oldest in the Cours Supérieur. Il était fort jaloux du grand Meaulnes, bien qu'il se donnait comme son ami. ||||||||that he||||| Er war sehr eifersüchtig auf den großen Meaulnes, obwohl er sich als sein Freund gab. He was very jealous of the great Meaulnes, although he gave himself as his friend. Avant l'arrivée de notre pensionnaire, c'était lui, Jasmin, le coq de la classe. |||||||||der Hahn||| |||||||||rooster||| Vor der Ankunft unseres Zöglings war er, Jasmin, der Hahn der Klasse. Before our boarder arrived, it was him, Jasmin, the rooster of the class. Il avait une figure pâle, assez fade, et les cheveux pommadés. ||||||blass||||pomadisiertes Haar ||||||||||pomaded He had a pale face, rather bland, and pomaded hair. Fils unique de la veuve Delouche, aubergiste, il faisait l'homme; il répétait avec vanité ce qu'il entendait dire aux joueurs de billard, aux buveurs de vermouth. |||||||||||||Eitelkeit||||||Spieler||Billardspieler||||Wermutwein Son||||widow||innkeeper|||||||||||||||||drinkers|| Only son of the widow Delouche, innkeeper, he acted the man; he repeated with vanity what he heard from the billiard players, the vermouth drinkers. A son entrée, Meaulnes leva la tête et, les sourcils froncés, cria aux gars qui se précipitaient sur le poêle, en se bousculant: ||||||||||||||||sich drängten|||||| |||||||||||||guys|||||||||jostling Upon his entrance, Meaulnes looked up and, with furrowed brows, shouted at the guys who rushed to the stove, bumping into each other:

"On ne peut donc pas être tranquille une minute, ici! "Is it impossible to be at peace for even a minute, here! --Si tu n'es pas content, il fallait rester où tu étais", répondit, sans lever la tête, Jasmin Delouche qui se sentait appuyé par ses compagnons. |||||||||||||||||||||supported||| "If you're not happy, you had to stay where you were," replied Jasmin Delouche, without raising his head, who felt supported by his companions. Je pense qu'Augustin était dans cet état de fatigue où la colère monte et vous surprend sans qu'on puisse la contenir. ||||||||||||||||||can|| Ich denke, dass Augustin in diesem Zustand der Müdigkeit war, in dem die Wut steigt und einen überrascht, ohne dass man sie zurückhalten kann. I think Augustine was in this state of fatigue where anger rises and surprises you without being able to contain it. "Toi, dit-il, en se redressant et en fermant son livre, un peu pâle, tu vas commencer par sortir d'ici! ||||||||schließend||||||||||| "Du, sagte er, sich aufrichtend und sein Buch schließend, ein wenig blass, wirst zuerst hier rausgehen! "You," he said, straightening up and closing his book, a little pale, "you're going to get out of here first! L'autre ricana: |laughed Der andere grinste: The other sneered: "Oh! "Oh! Cria-t-il. He shouted. Parce que tu es resté trois jours échappé, tu crois que tu vas être le maître maintenant? " Because you escaped three days, do you think you're going to be the master now? " Et, associant les autres à sa querelle: |"indem er"||||| |associating|||||quarrel And, associating the others with his quarrel:

"Ce n'est pas toi qui nous fera sortir, tu sais! "It's not you who will get us out, you know! Mais déjà Meaulnes était sur lui. ||Meaulnes||| But Meaulnes was already on him.

Il y eut d'abord une bousculade; les manches des blouses craquèrent et se décousirent. |||||Gedränge|||||rissen ein|||sich auftrennten |||||jostle|||||cracked|||split At first there was a stampede; the sleeves of the blouses creaked and became unstitched. Seul, Martin, un des gars de la campagne entrés avec Jasmin, s'interposa: |||||||||||stellte sich entgegen |||||||||||interposed Only Martin, one of the country boys who entered with Jasmin, intervened: "Tu vas le laisser! |||leave "You will leave him! " dit-il, les narines gonflées, secouant la tête comme un bélier. |||Nasenlöcher|aufgebläht||||||Widder ||||||||||ram he said, nostrils swollen, shaking his head like a ram. D'une poussée violente, Meaulnes le jeta, titubant, les bras ouverts, au milieu de la classe; puis, saisissant d'une main Delouche par le cou, et de l'autre ouvrant la porte, il tenta de le jeter dehors. ||||||torkelnd||||||||||||||||||||||||||ihn|| |push|||||reeling||||||||||seizing|||||||||||||||||| With a violent push, Meaulnes threw him, staggering, with open arms, into the middle of the class; then seizing Delouche by the neck with one hand and opening the door with the other, he tried to throw him out. Jasmin s'agrippait aux tables et traînait les pieds sur les dalles, faisant crisser ses souliers ferrés, tandis que Martin, ayant repris son équilibre revenait à pas comptés, la tête en avant, furieux. |klammerte sich fest||||schleifte|||||||quietschen lassen||||||||||||||gezählten Schritten||||| |clung||||dragged|||||flagstones||crunch||shoes|spiked|||||||||||counted||||| Jasmin clung to the tables and dragged his feet on the flagstones, making his shod shoes crunch, while Martin, having regained his balance, came back slowly, his head forward, furious. Meaulnes lâcha Delouche pour se colleter avec cet imbécile, et il allait peut-être se trouver en mauvaise posture, lorsque la porte des appartements s'ouvrit à demi. |ließ los||||sich prügeln|||Idiot||||||||||||||||||halb geöffnet |let go||||grapple||||and||would|might|be||||||||||||| Meaulnes let go of Delouche to grapple with this imbecile, and he was perhaps going to find himself in a bad position when the door to the apartments half opened. M. Seurel parut la tête tournée vers la cuisine, terminant, avant d'entrer, une conversation avec quelqu'un... |||||||||beendend|||||| M. Seurel appeared with his head turned towards the kitchen, ending a conversation with someone before entering ... Aussitôt la bataille s'arrêta. Sofort||| Immediately the battle stopped. Les uns se rangèrent autour du poêle, la tête basse, ayant évité jusqu'au bout de prendre parti. |||stellten sich|||||Kopf|||||||| Some lined up around the stove, their heads bowed, having avoided taking sides to the end. Meaulnes s'assit à sa place, le haut de ses manches décousu et défroncé. ||||||||||aufgetrennt||entkraust |||||the|||||unstitched||wrinkled Meaulnes sat down in his place, the tops of his sleeves disjointed and unkempt. Quant à Jasmin, tout congestionné, on l'entendit crier durant les quelques secondes qui précédèrent le coup de règle du début de la classe: ||||überreizt||man hörte ihn|||||||vorangingen||||||||| ||||congested|||scream||||||||||||||| Was Jasmin betrifft, der ganz congestioniert ist, hörten wir ihn während der wenigen Sekunden vor dem Schlag des Lineals zu Beginn der Stunde schreien: As for Jasmin, all congested, he was heard shouting during the few seconds preceding the rule stroke at the start of the class: "Il ne peut plus rien supporter maintenant. ||||||jetzt "Er kann jetzt nichts mehr ertragen. "He can't take anything now. Il fait le malin. Er macht sich wichtig. He plays smart. Il s'imagine peut-être qu'on ne sait pas où il a été! " Maybe he imagines that we don't know where he has been! " --Imbécile! --Imbecile!

Je ne le sais pas moi-même", répondit Meaulnes, dans le silence déjà grand. I don't know myself, "replied Meaulnes, in the already great silence. Puis, haussant les épaules, la tête dans les mains, il se mit à apprendre ses leçons. |||||||||||||seine Lektionen lernen|| |raising|||||||||||||| Then, shrugging his shoulders, his head in his hands, he began to learn his lessons.