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RFI: Journal en Français Facile, Journal en français facile 23/08/2020 20h00 GMT

Journal en français facile 23/08/2020 20h00 GMT

Marion Cazanove : Il est 22 heures ici à Paris, 20 heures en temps universel. Bienvenue dans cette nouvelle édition du Journal en français facile, avec au sommaire de l'actualité : - Deuxième jour au Mali, pour la délégation de la Cédéao. Aujourd'hui, elle a discuté avec les militaires qui ont pris le pouvoir dans le pays. Nous ferons le point sur la situation avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel.

- En Méditerranée, la Turquie va continuer ses explorations militaires et cela, bien sûr, accentue les tensions avec ses voisins, notamment la Grèce.

- À suivre également, ce grave accident au Pérou. Lors d'une fête clandestine, 13 personnes sont mortes dans une bousculade après l'intervention de la police. - Et puis les jeunes, particulièrement touchés par le coronavirus en France. Le ministre de la Santé craint un danger pour les personnes âgées.

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MC : La délégation de la Cédéao était aujourd'hui encore au Mali, à Bamako. Hier, elle a rencontré le président déchu, IBK. Il a été poussé à la démission par le coup d'État militaire la semaine dernière. Aujourd'hui, cette délégation, emmenée par l'ex-président nigérian Goodluck Jonathan, a discuté avec justement la junte, c'est-à-dire les militaires qui ont pris le pouvoir. Ils ont parlé bien sûr d'Ibrahim Boubacar Keïta, mais aussi des nouvelles institutions de la République à mettre en place. Le point sur la situation, par notre correspondant à Bamako, Serge Daniel.

10h15 ce dimanche, la délégation de Goodluck Jonathan quitte son hôtel. Direction le ministère malien de la Défense où attend une délégation de la junte. Sur la table, un premier sujet : le sort du président IBK renversé. Très rapidement un constat, c'est l'après IBK qui commence. Son retour au pouvoir n'est pas l'option qui domine. Suspension des discussions. Une pause d'une vingtaine de minutes. Chacun des camps se concerte. Des détails à régler. Où transférer le président déchu ? Chez lui ? Ailleurs ? En attendant une décision finale, plusieurs options sur la table. Et puis, ventre affamé n'a point d'oreille. Suspension de séance pour le déjeuner. Les discussions reprennent notamment avec le scénario qui se dessine pour rendre fonctionnel à nouveau les institutions de la République. Là aussi plusieurs options sont également sur la table. Les discussions se poursuivent, mais dans une bonne ambiance. La junte affirme vouloir faire des concessions et elle demande à son partenaire de la Cédéao d'en faire aussi. Serge Daniel, Bamako, RFI.

MC : En Lituanie, une chaîne humaine géante, en solidarité au peuple biélorusse. Des milliers de personnes se sont alignées, aujourd'hui, sur 30 kilomètres, allant de la capitale, Vilnius, jusqu'à la frontière biélorusse. Ces manifestants baltes ont voulu, avec cette action, soutenir d'autres manifestations de masse en Biélorussie. Depuis deux semaines, des dizaines de milliers de personnes demandent la démission du président, Alexandre Loukachenko, réélu avec 80% des voix. Les résultats de cette élection ont été d'ailleurs rejetés par plusieurs pays et l'Union européenne. Les tensions se multiplient, en méditerranée orientale, entre la Grèce et la Turquie. Les deux pays se disputent, au sujet notamment de gisements de gaz. Il y a peu, la Turquie a annoncé avoir trouvé le plus grand gisement de gaz de son histoire, non pas en Méditerranée, mais en mer Noire. De quoi donner envie au président Recep Tayyip Erdogan de poursuivre ses recherches en Méditerranée, il l'a d'ailleurs confirmé aujourd'hui. Mais l'Union européenne, elle aussi se même à ce conflit. Précisions sur cette situation, signées Eliott Brachet.

Aux origines de la discorde, il y a d'abord un différend entre la Grèce et la Turquie sur le tracé de leurs frontières maritimes. À ce conflit, il faut ajouter les ambitions énergétiques d'Ankara au large de Chypre. La découverte d'immenses gisements gaziers a exacerbé les tensions, donnant le top départ à une course aux hydrocarbures. Par accords interposés, les deux pays sont à couteaux tirés. En 2019, la Turquie signe un accord bilatéral avec la Libye, provoquant la colère des Grecs. En janvier dernier, un autre accord a jeté de l'huile sur le feu : la Grèce, Chypre et Israël prévoient la construction de l'EastMed, un gazoduc de 1 900 kilomètres. Depuis, la Turquie montre les dents, de peur d'être exclue du partage du gâteau méditerranéen. Le 10 août, Ankara déploie plusieurs navires de guerre dans une zone revendiquée par la Grèce. Pour ne rien arranger, la France s'en est mêlée, envoyant une frégate et des avions rafales. Athènes est également soutenue par les Émiratis, qui enverront la semaine prochaine des chasseurs F16 accompagner l'aviation grecque. Tout ça, vous l'aurez compris, crée une situation extrêmement volatile entre des pays qui, pourtant, font partie de la même alliance militaire et stratégique : l'Otan. MC : Le continent américain frappé par deux tempêtes, en ce moment. La tempête Laura s'est abattue en Haïti et en République dominicaine. Elle a provoqué d'importantes inondations. Quatre morts sont à déplorer en Haïti. Et puis la tempête Marco, elle, devient plus imposante. Elle est d'ailleurs devenue un ouragan. Et l'ouragan devrait s'approcher de l'État américain de la Louisiane dès demain. Au Pérou, 13 personnes sont mortes dans une bousculade survenue samedi soir dans une discothèque. L'incident a débuté après une intervention de la police sur les lieux. Les victimes sont âgées de 20 à 30 ans, elles ont été asphyxiées dans cette discothèque de Lima. Elle avait ouvert clandestinement, violant le couvre-feu obligatoire dû à la pandémie de coronavirus. Précisions avec notre correspondant dans la région, Éric Samson.

Peint d'un bleu fort peu discret, l'établissement Thomas Restobar est une petite maison de deux étages donnant sur l'avenue El Zinc du quartier Los Olivos. La discothèque était située au deuxième étage, dotée de quelques lucarnes, d'un escalier et d'une seule porte d'accès. Plus de 120 jeunes étaient entassés dans ce local pour participer à une fête promotionnée sur les réseaux sociaux. Une soirée illégale puisqu'elle violait le couvre-feu obligatoire décrété par le gouvernement de samedi 22h à lundi matin. Alertés par des voisins exaspérés par le bruit, quatre policiers se sont présentés pour mettre fin à la soirée clandestine. Les jeunes se sont précipités dans l'escalier menant à la sortie dans la panique la plus totale. 13 sont morts asphyxiés, 11 garçons et deux filles, trois ont été blessés ainsi que trois des policiers. Que s'est-il passé exactement pour provoquer ce mouvement de foule ? Certains assistants accusent les forces de l'ordre d'avoir utilisé du gaz lacrymogène, ce que dément le général de police Orlando Velasco et le ministère de l'Intérieur. Plus de 20 personnes ont été arrêtées et la ministre de la Femme et des Populations vulnérables a demandé la peine maximale contre les propriétaires de la discothèque. Éric Samson, Quito, RFI.

MC : Le coronavirus dans le monde, qui a fait déjà plus de 800 000 morts. La circulation du virus est toujours active et les mesures de restrictions sanitaires se multiplient ou sont prolongées. À Madagascar, l'état d'urgence a été prolongé pour deux semaines encore. En Corée du Sud, restaurants, bars, musées et plages ont été fermés. Cette mesure étendue à tout le territoire, jusque-là elle n'était appliquée que dans la région de Séoul. Et puis l'Inde a passé aujourd'hui le seuil des trois millions de contaminations. Un quart de la population de New Delhi pourraient déjà avoir contracté le virus d'après une étude. La France, elle, a enregistré près de 4 900 nouveaux cas de coronavirus en 24 heures. C'est la troisième fois, en une semaine, qu'elle dépasse les 4 000 contaminations par jour. Et ce n'était pas arrivé depuis le mois de mai. Alors que l'épidémie s'accélère, la rentrée scolaire est bien maintenue. Les élèves des collèges et lycées devront porter un masque en classe. Le ministre de la Santé lui a pris la parole dans le Journal du dimanche, il craint justement que les jeunes contaminent les personnes âgées, qui sont plus fragiles, Mélanie Costa.

Depuis plus d'un mois, la circulation du virus est en hausse. Et plus particulièrement chez les jeunes. Désormais, le Covid-19 touche quatre fois plus les moins de 40 ans que les plus de 65 ans. La majorité des transmissions se faisant dans des fêtes où les gestes barrières ne sont pas respectées. Le risque c'est que les jeunes contaminent les personnes âgées, qui, elles, contractent des formes plus graves de la maladie. C'est déjà le cas dans les Bouches-du-Rhône, où le nombre de nouveaux cas chez les 20/40 ans est important. On constate depuis trois semaines que les tests positifs chez les seniors augmentent. Et qu'en parallèle, le nombre d'entrées en hospitalisation et en réanimation est aussi en hausse. Olivier Véran insiste : « C'est une situation à risques, je cite, qu'il faut éviter, car elle mettrait en tension notre système sanitaire ». Le ministre de la Santé écarte pour le moment un nouveau confinement général, mais met en garde. Des mesures spécifiques et à l'échelle des territoires pourront être décidées. MC : Mélanie Costa.

C'est la fin de ce Journal en français facile, merci de l'avoir suivi, merci d'être si nombreux à nous écouter chaque jour. Vous pouvez réécouter ce journal à tout moment sur notre site rfi.fr ou sur notre application pure radio. Radio France Internationale il est maintenant 22h10 à Paris. Restez avec nous, l'information continue


Journal en français facile 23/08/2020 20h00 GMT

Marion Cazanove : Il est 22 heures ici à Paris, 20 heures en temps universel. Bienvenue dans cette nouvelle édition du Journal en français facile, avec au sommaire de l'actualité : - Deuxième jour au Mali, pour la délégation de la Cédéao. Aujourd'hui, elle a discuté avec les militaires qui ont pris le pouvoir dans le pays. Nous ferons le point sur la situation avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel.

- En Méditerranée, la Turquie va continuer ses explorations militaires et cela, bien sûr, accentue les tensions avec ses voisins, notamment la Grèce.

- À suivre également, ce grave accident au Pérou. Lors d'une fête clandestine, 13 personnes sont mortes dans une bousculade après l'intervention de la police. - Et puis les jeunes, particulièrement touchés par le coronavirus en France. Le ministre de la Santé craint un danger pour les personnes âgées.

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MC : La délégation de la Cédéao était aujourd'hui encore au Mali, à Bamako. Hier, elle a rencontré le président déchu, IBK. Il a été poussé à la démission par le coup d'État militaire la semaine dernière. Aujourd'hui, cette délégation, emmenée par l'ex-président nigérian Goodluck Jonathan, a discuté avec justement la junte, c'est-à-dire les militaires qui ont pris le pouvoir. Ils ont parlé bien sûr d'Ibrahim Boubacar Keïta, mais aussi des nouvelles institutions de la République à mettre en place. Le point sur la situation, par notre correspondant à Bamako, Serge Daniel.

10h15 ce dimanche, la délégation de Goodluck Jonathan quitte son hôtel. Direction le ministère malien de la Défense où attend une délégation de la junte. Sur la table, un premier sujet : le sort du président IBK renversé. Très rapidement un constat, c'est l'après IBK qui commence. Son retour au pouvoir n'est pas l'option qui domine. Suspension des discussions. Une pause d'une vingtaine de minutes. Chacun des camps se concerte. Des détails à régler. Où transférer le président déchu ? Chez lui ? Ailleurs ? En attendant une décision finale, plusieurs options sur la table. Et puis, ventre affamé n'a point d'oreille. Suspension de séance pour le déjeuner. Les discussions reprennent notamment avec le scénario qui se dessine pour rendre fonctionnel à nouveau les institutions de la République. Là aussi plusieurs options sont également sur la table. Les discussions se poursuivent, mais dans une bonne ambiance. La junte affirme vouloir faire des concessions et elle demande à son partenaire de la Cédéao d'en faire aussi. Serge Daniel, Bamako, RFI.

MC : En Lituanie, une chaîne humaine géante, en solidarité au peuple biélorusse. Des milliers de personnes se sont alignées, aujourd'hui, sur 30 kilomètres, allant de la capitale, Vilnius, jusqu'à la frontière biélorusse. Ces manifestants baltes ont voulu, avec cette action, soutenir d'autres manifestations de masse en Biélorussie. Depuis deux semaines, des dizaines de milliers de personnes demandent la démission du président, Alexandre Loukachenko, réélu avec 80% des voix. Les résultats de cette élection ont été d'ailleurs rejetés par plusieurs pays et l'Union européenne. Les tensions se multiplient, en méditerranée orientale, entre la Grèce et la Turquie. Les deux pays se disputent, au sujet notamment de gisements de gaz. Il y a peu, la Turquie a annoncé avoir trouvé le plus grand gisement de gaz de son histoire, non pas en Méditerranée, mais en mer Noire. De quoi donner envie au président Recep Tayyip Erdogan de poursuivre ses recherches en Méditerranée, il l'a d'ailleurs confirmé aujourd'hui. Mais l'Union européenne, elle aussi se même à ce conflit. Précisions sur cette situation, signées Eliott Brachet.

Aux origines de la discorde, il y a d'abord un différend entre la Grèce et la Turquie sur le tracé de leurs frontières maritimes. À ce conflit, il faut ajouter les ambitions énergétiques d'Ankara au large de Chypre. La découverte d'immenses gisements gaziers a exacerbé les tensions, donnant le top départ à une course aux hydrocarbures. Par accords interposés, les deux pays sont à couteaux tirés. En 2019, la Turquie signe un accord bilatéral avec la Libye, provoquant la colère des Grecs. En janvier dernier, un autre accord a jeté de l'huile sur le feu : la Grèce, Chypre et Israël prévoient la construction de l'EastMed, un gazoduc de 1 900 kilomètres. Depuis, la Turquie montre les dents, de peur d'être exclue du partage du gâteau méditerranéen. Le 10 août, Ankara déploie plusieurs navires de guerre dans une zone revendiquée par la Grèce. Pour ne rien arranger, la France s'en est mêlée, envoyant une frégate et des avions rafales. Athènes est également soutenue par les Émiratis, qui enverront la semaine prochaine des chasseurs F16 accompagner l'aviation grecque. Tout ça, vous l'aurez compris, crée une situation extrêmement volatile entre des pays qui, pourtant, font partie de la même alliance militaire et stratégique : l'Otan. MC : Le continent américain frappé par deux tempêtes, en ce moment. La tempête Laura s'est abattue en Haïti et en République dominicaine. Elle a provoqué d'importantes inondations. Quatre morts sont à déplorer en Haïti. Et puis la tempête Marco, elle, devient plus imposante. Elle est d'ailleurs devenue un ouragan. Et l'ouragan devrait s'approcher de l'État américain de la Louisiane dès demain. Au Pérou, 13 personnes sont mortes dans une bousculade survenue samedi soir dans une discothèque. L'incident a débuté après une intervention de la police sur les lieux. Les victimes sont âgées de 20 à 30 ans, elles ont été asphyxiées dans cette discothèque de Lima. Elle avait ouvert clandestinement, violant le couvre-feu obligatoire dû à la pandémie de coronavirus. Précisions avec notre correspondant dans la région, Éric Samson.

Peint d'un bleu fort peu discret, l'établissement Thomas Restobar est une petite maison de deux étages donnant sur l'avenue El Zinc du quartier Los Olivos. La discothèque était située au deuxième étage, dotée de quelques lucarnes, d'un escalier et d'une seule porte d'accès. Plus de 120 jeunes étaient entassés dans ce local pour participer à une fête promotionnée sur les réseaux sociaux. Une soirée illégale puisqu'elle violait le couvre-feu obligatoire décrété par le gouvernement de samedi 22h à lundi matin. Alertés par des voisins exaspérés par le bruit, quatre policiers se sont présentés pour mettre fin à la soirée clandestine. Les jeunes se sont précipités dans l'escalier menant à la sortie dans la panique la plus totale. 13 sont morts asphyxiés, 11 garçons et deux filles, trois ont été blessés ainsi que trois des policiers. Que s'est-il passé exactement pour provoquer ce mouvement de foule ? Certains assistants accusent les forces de l'ordre d'avoir utilisé du gaz lacrymogène, ce que dément le général de police Orlando Velasco et le ministère de l'Intérieur. Plus de 20 personnes ont été arrêtées et la ministre de la Femme et des Populations vulnérables a demandé la peine maximale contre les propriétaires de la discothèque. Éric Samson, Quito, RFI.

MC : Le coronavirus dans le monde, qui a fait déjà plus de 800 000 morts. La circulation du virus est toujours active et les mesures de restrictions sanitaires se multiplient ou sont prolongées. À Madagascar, l'état d'urgence a été prolongé pour deux semaines encore. En Corée du Sud, restaurants, bars, musées et plages ont été fermés. Cette mesure étendue à tout le territoire, jusque-là elle n'était appliquée que dans la région de Séoul. Et puis l'Inde a passé aujourd'hui le seuil des trois millions de contaminations. Un quart de la population de New Delhi pourraient déjà avoir contracté le virus d'après une étude. La France, elle, a enregistré près de 4 900 nouveaux cas de coronavirus en 24 heures. C'est la troisième fois, en une semaine, qu'elle dépasse les 4 000 contaminations par jour. Et ce n'était pas arrivé depuis le mois de mai. Alors que l'épidémie s'accélère, la rentrée scolaire est bien maintenue. Les élèves des collèges et lycées devront porter un masque en classe. Le ministre de la Santé lui a pris la parole dans le Journal du dimanche, il craint justement que les jeunes contaminent les personnes âgées, qui sont plus fragiles, Mélanie Costa.

Depuis plus d'un mois, la circulation du virus est en hausse. Et plus particulièrement chez les jeunes. Désormais, le Covid-19 touche quatre fois plus les moins de 40 ans que les plus de 65 ans. La majorité des transmissions se faisant dans des fêtes où les gestes barrières ne sont pas respectées. Le risque c'est que les jeunes contaminent les personnes âgées, qui, elles, contractent des formes plus graves de la maladie. C'est déjà le cas dans les Bouches-du-Rhône, où le nombre de nouveaux cas chez les 20/40 ans est important. On constate depuis trois semaines que les tests positifs chez les seniors augmentent. Et qu'en parallèle, le nombre d'entrées en hospitalisation et en réanimation est aussi en hausse. Olivier Véran insiste : « C'est une situation à risques, je cite, qu'il faut éviter, car elle mettrait en tension notre système sanitaire ». Le ministre de la Santé écarte pour le moment un nouveau confinement général, mais met en garde. Des mesures spécifiques et à l'échelle des territoires pourront être décidées. MC : Mélanie Costa.

C'est la fin de ce Journal en français facile, merci de l'avoir suivi, merci d'être si nombreux à nous écouter chaque jour. Vous pouvez réécouter ce journal à tout moment sur notre site rfi.fr ou sur notre application pure radio. Radio France Internationale il est maintenant 22h10 à Paris. Restez avec nous, l'information continue