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Mind Parachutes, Les 9 critères d’INVESTISSEMENT d’un business angel professionnel

Les 9 critères d'INVESTISSEMENT d'un business angel professionnel

Vous vous demandez comment les investisseurs

professionnels décident quelle sera la prochaine société dans laquelle ils vont investir

? Êtes-vous curieux de connaître les critères qu'un business angel utilise pour placer

son argent, afin que vous puissiez faire de même ?

Pas besoin d'avoir des énormes capitaux

de départ pour devenir business angel dans une start-up.

Aujourd'hui, il est possible de commencer dès quelques centaines d'euros (voir moins

dans certains cas).

Mais faire les bons choix et minimiser le risque d'un mauvais investissement est d'autant

plus important si le capital que nous pouvons investir est limité.

Découvrez comment s'y prend un professionnel

du secteur.

Mind Parachutes, à chaque idée des nouveaux

horizons

Mes secrets d'investisseur de Gabriel Jarrosson

J'ai eu le plaisir de connaître Gabriel Jarrosson, juste la semaine avant le confinement.

Il présentait devant une salle de 600 personnes son expérience, le club d'investisseurs

qu'il a créé, et les critères qu'il utilise comme une boussole à chaque investissement

qu'il réalise.

J'ai tout de suite eu un très bon feeling avec Gabriel, et au cours du week-end nous

avons eu l'occasion de beaucoup discuter.

J'ai beaucoup apprécié la pédagogie avec

laquelle il a réussi à expliquer des concepts business qui peuvent parfois être compliqués

avec des mots et des exemples très simples.

Savoir expliquer clairement les choses est pour moi une preuve irréfutable que la personne

qui parle maîtrise parfaitement le sujet !

Ca a été donc un vrai plaisir de lire son

livre « Mes secrets d'investisseurs », et apprendre plus sur son expérience.

Gabriel incarne l'esprit de l'entrepreneur.

Il a réalisé ses premiers projets d'envergure quand il était encore à l'école d'ingénieur.

A la sortie de l'école, en 2013, il crée une boutique e-commerce de vente de vin qu'il

revend après 3 ans de croissance.

C'est avec l'argent gagné avec la vente de sa société que Gabriel peut démarrer

sa vraie passion : devenir investisseur dans des start-ups.

Il commence à fréquenter des clubs de business

angels afin d'accéder à des nouvelles opportunités d'investissement, et pour

apprendre de l'expérience d'investisseurs plus expérimentés que lui.

Et c'est là qu'il s'aperçoit de quelque chose de surprenant : ayant à disposition

un capital très limité, Gabriel ne peut pas se permettre de prendre le risque de se

tromper et d'investir dans un mauvais projet.

Il avait l'impression que, autour de lui, d'autres investisseurs faisant des choix

moins calculés et (sans surprise) finissaient souvent déçus de leur investissement, voir

perdaient de l'argent.

Au bout de quelques investissements bien réussis,

d'autres personnes commencent à demander à Gabriel des conseils sur des sociétés

dans lesquelles investir, voir d'investir à ses côtés.

C'est là qu'il décide de créer une club de business angels permettant à des

personnes avec un capital limité de réaliser des projets en commun, et qu'il commence

à formaliser les critères d'analyse pour choisir si investir ou pas dans un projet.

Si vous cherchez à vous améliorer et progresser

constamment, dans votre vie personnelle comme professionnelle, abonnez-vous à la chaîne

Mind Parachutes et activez les notifications.

Chaque semaine, vous allez alimenter votre esprit des meilleures idées issues des livres

de développement personnel.

En vous inscrivant sur le site internet mindparachutes.com,

vous pouvez télécharger gratuitement la synthèse visuelle de toutes les vidéos Mind

Parachutes en format pdf, et retenir ainsi l'essentiel juste en un coup d'œil.

Plus d'informations dans la description de la vidéo.

Si d'ailleurs vous êtes intéressé à

devenir business angels et commencer à investir à partir de 2000€ à côté de Gabriel,

vous trouverez dans la description et dans la section des commentaires le lien pour vous

inscrire à son club d'investissement.

Il s'agit d'un lien d'affiliation : si vous décidez de vous inscrire, en plus de

votre investissement, vous serez en train de soutenir MindParachutes en me faisant bénéficier

d'une commission.

A fur et à mesure que son expérience augmente

par des centaines de projets, Gabriel a défini une liste de 9 critères qui représentent

ses secrets d'investisseur et que vous pouvez utiliser également pour vos choix d'investissement.

Les voilà :

L'équipe : la première cause d'échec d'une startup est la séparation des associés.

Identifier le potentiel d'une équipe est donc un critère fondamental, même s'il

n'existe pas une méthode « scientifique » pour le mesurer.

Pour cela, des entrepreneurs qui ont déjà réussi des projets dans le passé, qui

ont pu apprendre de leurs erreurs, qui sont impliqué en première personne sur le projet,

humainement et économiquement, sont des éléments de valeur.

L'entrepreneur doit faire preuve de détermination, le projet de sa start-up doit correspondre

à une vision forte, presque une « mission de vie » pour lui.

Puisque son projet ne sera pas parfait du premier coup, il doit aussi savoir se remettre

en question, écouter et prendre en compte des feedbacks, même négatifs, sur son travail

et son projet.

La liste des qualités humaines nécessaires à la réussites est très longue : capacité

à déléguer, empathie, énergie, talent, communication, …

L'unfair advantage : on pourrait traduire

ça comme un « avantage injuste ». Si une autre société décide de lancer exactement

le même projet demain, qui a le plus de chance de réussir ? Si elle avait plus d'argent

ou plus de contacts dans le marché visé que la start-up en question, qui en sortirait

gagnant ? Avoir un avantage injuste signifie disposer

d'un avantage que les autres n'ont pas et ne pourront pas obtenir facilement, voir

pas du tout.

Cela peut être par exemple la propriété d'un brevet ou un secret de fabrication,

un avantage relationnel, une avance significative sur les autres en terme de chiffre d'affaire

ou de recherche technologique, une marque établie et reconnue.

Etre le premier à faire quelque chose est un avantage plutôt faible : il est très

probable qu'un concurrent arrive à trouver une manière de faire mieux ou moins cher,

de créer un service similaire, répondre à un autre segment du marché.

Le marché : il est préférable d'investir

dans des marchés porteurs, en croissance ou en émergence, que dans un marché en décroissance.

Internet et les nouvelles technologies de l'information ont beaucoup transformé des

secteurs économiques entiers (il suffit de penser à AirBnB pour le secteur hôtelier,

ou Uber pour les taxis).

Ces secteurs sont devenus à la mode dans les médias : intelligence artificielle, blockchain,

environnement, médecine et technologie, … Qu'un sera-t-il du secteur de marché de

la start-up dans 10 ou 20 ans ? existera-t-il toujours ? la valeur de ce marché sera-t-elle

plus grande que l'actuelle ?

La scalabilité et l'effet d'échelle : la première partie de ce critère consiste

à évaluer la capacité d'une startup à répliquer à grande échelle ce qu'elle

a fait jusqu'à présent à petite échelle.

Est-ce qu'elle serait capable de continuer à délivrer un service de bonne qualité

si elle avait 10, 100, 1000 fois plus de clients ? Est-ce que l'entrepreneur sait expliquer

clairement et précisément comment il va obtenir des nouveaux clients ? Est-ce qu'il

connaît quel est le coût d'acquisition d'un client (combien il faut dépenser en

publicité ou en commissions d'un commercial par exemple) et combien ce client va-t-il

rapporter dans la durée ? La deuxième partie de ce critère est la

capacité de la start-up à faire évoluer ses coûts de fonctionnement moins vite que

l'augmentation de l'activité et du chiffre d'affaire.

Si pour servir 10 fois plus de clients vous devez acheter 10 fois plus d'équipements,

ou embaucher 10 fois plus de personnel, l'effet d'échelle est forcément limité puisque

les coûts vont augmenter aussi vite (parfois même plus vite) que vos revenu.

C'est ce qui fait le gros avantage des entreprises du digital : elles arrivent plus facilement

à faire augmenter leur chiffre d'affaire sans faire augmenter les coûts, ce qui leur

permet de faire rentrer de de plus en plus d'argent dans leurs caisses, qu'elles

peuvent utiliser pour continuer à se développer et pour rémunérer leurs actionnaires.

La monétisation : est-ce que la startup sait

comment gagner de l'argent ? C'est un critère qui semble évident, et pourtant,

avec la facilité de proposer des services gratuits sur internet, un nombre important

de start-up ne vendent rien.

Portées par le succès planétaire de géants comme Google et Facebook, qui arrivent à

se rémunérer par la publicité alors que le service est gratuit pour leurs clients,

beaucoup de start-up n'ont pas de stratégie claire pour monétiser leurs services, et

se disent « nous allons faire comme Google ». Sauf que cette voie est très risquée,

puisqu'elle réussit très rarement : la deuxième cause d'échec pour des start-up

est qu'elles n'ont plus d'argent pour continuer à fonctionner, et doivent donc

mettre la clé sous la porte.

Si l'entreprise est capable de créer de la vraie valeur pour ses clients, elle n'aura

pas de problème à se faire rémunérer.

Uber ne propose pas de taxis gratuits : le service a de la valeur et il est payant.

La marge : les investisseurs font souvent

l'erreur de réfléchir uniquement en fonction du chiffre d'affaire.

Mais c'est une vision très partielle, parce qu'elle exclut les coûts nécessaires à

la production de ce chiffre d'affaire.

Ce qui compte vraiment, ce qui détermine la valorisation d'une société, est sa

marge, c'est à dire l'argent qui reste après avoir enlevé de l'ensemble des gains

toutes les dépenses.

La marge est l'argent dont l'entreprise dispose réellement pour se développer.

Deux approches sont particulièrement intéressantes : avoir une petite marge sur de très gros

flux (c'est le cas de VISA par exemple, qui charge une commission de 1,5% seulement

sur chaque paiement, mais qui est utilisée partout dans le monde), ou alors des business

à forte marge (80% ou plus) comme le luxe, les logiciels, ou des business spécialisés.

La valorisation.

La plus-value générée lors de l'investissement dans une start-up dépend de deux valorisations

: celle au moment de l'investissement, et celle au moment de l'exit, c'est à dire

le moment auquel vous vendez votre participation au capital de la société.

Si vous souhaitez investir dans les premières étapes de la vie d'une start-up, ce que

l'on appel l'amorçage, la valorisation de la start-up est décidée par les fondateurs.

A vous de savoir bien évaluer et bien négocier afin de rentrer au capital de la société

au bon niveau.

Très souvent, en tant que business angels, vous n'avez pas trop la possibilité d'influencer

la valeur à laquelle vos parts seront valorisées au moment de l'exit.

Cette valeur est fixée par exemple par l'offre de l'entreprise qui propose de racheter

la start-up, ou par le marché au moment de l'introduction en bourse.

Si votre travail est fait correctement, vous pouvez espérer récupérer 2 à 3 fois le

capital investi dans l'espace de 2 ou 3 ans.

Mais attention : votre investissement comporte toujours un risque, y compris celui de perdre

tout le capital investi.

Le cash-burn : il s'agit de l'argent que

la start-up consomme chaque mois pour fonctionner.

Il n'est pas rare au début de la vie d'une entreprise qu'elle dépense plus d'argent

de ce qu'elle est capable de générer.

Cet argent peut être d'ailleurs très bien dépensé quand il vise à développer l'activité

le plus rapidement possible.

Amazon, par exemple, qui a été crée en 1994, a continué à dépenser plus d'argent

qu'elle en gagnait pendant des années, jusqu'à devenir profitable uniquement en

2001.

Cette stratégie a très bien payé dans le cas d'Amazon, mais elle est évidemment

risquée : une société qui dépense plus qu'elle ne gagne court le risque de finir

l'argent disponible, et donc être obligée à fermer.

La traction : il s'agit de la vitesse à

laquelle les utilisateurs s'intéressent aux services de la startup et les achètent.

Elle représente la preuve que le marché désire cette solution et souhaite l'adopter.

S'il n'y a aucune dynamique, il faut vraiment s'interroger avant d'investir.

Un autre élément intéressant à prendre en compte est l'âge de la start-up.

Si le projet dure depuis 5 ans avant d'arriver au stade de demander des fonds d'amorçage,

alors que normalement cela prend 1 ou 2 ans, ça montre sûrement la persévérance du

fondateur, mais aussi le manque de traction de sa solution, ou alors que l'entrepreneur

n'est pas très bon à faire avancer ou à communiquer sur son projet.

Voilà, vous connaissez maintenant les 9 critères

qui sont utilisés par Gabriel Jarrosson lorsqu'il décide d'investir ou pas dans une start

up.

Vous pouvez utiliser ces mêmes critères dans vos choix d'investissement, les affiner

pour qu'ils s'adaptent mieux à vos objectifs et à votre situation.

Avoir des critères de ce type que vous pouvez appliquer vous sert à ne pas prendre des

décisions basées uniquement sur votre feeling, ou vos émotions, qui sont difficilement des

bons conseillers lorsqu'il faut choisir comment investir son argent.

Si d'ailleurs vous êtes intéressé à

devenir business angels et commencer à investir à partir de 2000€ à côté de Gabriel,

vous trouverez dans la description et dans la section des commentaires, le lien pour

vous inscrire à son club d'investissement.

Il s'agit d'un lien d'affiliation : si vous décidez de vous inscrire, en plus de

votre investissement, vous soutenez Mind Parachutes en me faisant bénéficier d'une commission.

A très vite, pour des nouvelles idées !!

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Les 9 critères d’INVESTISSEMENT d’un business angel professionnel The 9 INVESTMENT criteria of a professional business angel De 9 INVESTERINGScriteria van een professionele business angel

Vous vous demandez comment les investisseurs

professionnels décident quelle sera la prochaine société dans laquelle ils vont investir

? Êtes-vous curieux de connaître les critères qu'un business angel utilise pour placer

son argent, afin que vous puissiez faire de même ?

Pas besoin d'avoir des énormes capitaux

de départ pour devenir business angel dans une start-up.

Aujourd'hui, il est possible de commencer dès quelques centaines d'euros (voir moins

dans certains cas).

Mais faire les bons choix et minimiser le risque d'un mauvais investissement est d'autant

plus important  si le capital que nous pouvons investir est limité.

Découvrez comment s'y prend un professionnel

du secteur.

Mind Parachutes, à chaque idée des nouveaux

horizons

Mes secrets d'investisseur de Gabriel Jarrosson

J'ai eu le plaisir de connaître Gabriel Jarrosson, juste la semaine avant le confinement.

Il présentait devant une salle de 600 personnes son expérience, le club d'investisseurs

qu'il a créé, et les critères qu'il utilise comme une boussole à chaque investissement

qu'il réalise.

J'ai tout de suite eu un très bon feeling avec Gabriel, et au cours du week-end nous

avons eu l'occasion de beaucoup discuter.

J'ai beaucoup apprécié la pédagogie avec

laquelle il a réussi à expliquer des concepts business qui peuvent parfois être compliqués

avec des mots et des exemples très simples.

Savoir expliquer clairement les choses est pour moi une preuve irréfutable que la personne

qui parle maîtrise parfaitement le sujet !

Ca a été donc un vrai plaisir de lire son

livre « Mes secrets d'investisseurs », et apprendre plus sur son expérience.

Gabriel incarne l'esprit de l'entrepreneur.

Il a réalisé ses premiers projets d'envergure quand il était encore à l'école d'ingénieur.

A la sortie de l'école, en 2013, il crée une boutique e-commerce de vente de vin qu'il

revend après 3 ans de croissance.

C'est avec l'argent gagné avec la vente de sa société que Gabriel peut démarrer

sa vraie passion : devenir investisseur dans des start-ups.

Il commence à fréquenter des clubs de business

angels afin d'accéder à des nouvelles opportunités d'investissement, et pour

apprendre de l'expérience d'investisseurs plus expérimentés que lui.

Et c'est là qu'il s'aperçoit de quelque chose de surprenant : ayant à disposition

un capital très limité, Gabriel ne peut pas se permettre de prendre le risque de se

tromper et d'investir dans un mauvais projet.

Il avait l'impression que, autour de lui, d'autres investisseurs faisant des choix

moins calculés et (sans surprise) finissaient souvent déçus de leur investissement, voir

perdaient de l'argent.

Au bout de quelques investissements bien réussis,

d'autres personnes commencent à demander à Gabriel des conseils sur des sociétés

dans lesquelles investir, voir d'investir à ses côtés.

C'est là qu'il décide de créer une club de business angels permettant à des

personnes avec un capital limité de réaliser des projets en commun, et qu'il commence

à formaliser les critères d'analyse pour choisir si investir ou pas dans un projet.

Si vous cherchez à vous améliorer et progresser

constamment, dans votre vie personnelle comme professionnelle, abonnez-vous à la chaîne

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Chaque semaine, vous allez alimenter votre esprit des meilleures idées issues des livres

de développement personnel.

En vous inscrivant sur le site internet mindparachutes.com,

vous pouvez télécharger gratuitement la synthèse visuelle de toutes les vidéos Mind

Parachutes en format pdf, et retenir ainsi l'essentiel juste en un coup d'œil.

Plus d'informations dans la description de la vidéo.

Si d'ailleurs vous êtes intéressé à

devenir business angels et commencer à investir à partir de 2000€ à côté de Gabriel,

vous trouverez dans la description et dans la section des commentaires le lien pour vous

inscrire à son club d'investissement.

Il s'agit d'un lien d'affiliation : si vous décidez de vous inscrire, en plus de

votre investissement, vous serez en train de soutenir MindParachutes en me faisant bénéficier

d'une commission.

A fur et à mesure que son expérience augmente

par des centaines de projets, Gabriel a défini une liste de 9 critères qui représentent

ses secrets d'investisseur et que vous pouvez utiliser également pour vos choix d'investissement.

Les voilà :

L'équipe : la première cause d'échec d'une startup est la séparation des associés.

Identifier le potentiel d'une équipe est donc un critère fondamental, même s'il

n'existe pas une méthode « scientifique » pour le mesurer.

Pour cela, des entrepreneurs qui ont déjà réussi des  projets dans le passé, qui

ont pu apprendre de leurs erreurs, qui sont impliqué en première personne sur le projet,

humainement et économiquement, sont des éléments de valeur.

L'entrepreneur doit faire preuve de détermination, le projet de sa start-up doit correspondre

à une vision forte, presque une « mission de vie » pour lui.

Puisque son projet ne sera pas parfait du premier coup, il doit aussi savoir se remettre

en question, écouter et prendre en compte des feedbacks, même négatifs, sur son travail

et son projet.

La liste des qualités humaines nécessaires à la réussites est très longue : capacité

à déléguer, empathie, énergie, talent, communication, …

L'unfair advantage : on pourrait traduire

ça comme un « avantage injuste ». Si une autre société décide de lancer exactement

le même projet demain, qui a le plus de chance de réussir ? Si elle avait plus d'argent

ou plus de contacts dans le marché visé que la start-up en question, qui en sortirait

gagnant ? Avoir un avantage injuste signifie disposer

d'un avantage que les autres n'ont pas et ne pourront pas obtenir facilement, voir

pas du tout.

Cela peut être par exemple la propriété d'un brevet ou un secret de fabrication,

un avantage relationnel, une avance significative sur les autres en terme de chiffre d'affaire

ou de recherche technologique, une marque établie et reconnue.

Etre le premier à faire quelque chose est un avantage plutôt faible : il est très

probable qu'un concurrent arrive à trouver une manière de faire mieux ou moins cher,

de créer un service similaire, répondre à un autre segment du marché.

Le marché : il est préférable d'investir

dans des marchés porteurs, en croissance ou en émergence, que dans un marché en décroissance.

Internet et les nouvelles technologies de l'information ont beaucoup transformé des

secteurs économiques entiers (il suffit de penser à AirBnB pour le secteur hôtelier,

ou Uber pour les taxis).

Ces secteurs sont devenus à la mode dans les médias : intelligence artificielle, blockchain,

environnement, médecine et technologie, … Qu'un sera-t-il du secteur de marché de

la start-up dans 10 ou 20 ans ? existera-t-il toujours ? la valeur de ce marché sera-t-elle

plus grande que l'actuelle ?

La scalabilité et l'effet d'échelle : la première partie de ce critère consiste

à évaluer la capacité d'une startup à répliquer à grande échelle ce qu'elle

a fait jusqu'à présent à petite échelle.

Est-ce qu'elle serait capable de continuer à délivrer un service de bonne qualité

si elle avait 10, 100, 1000 fois plus de clients ? Est-ce que l'entrepreneur sait expliquer

clairement et précisément comment il va obtenir des nouveaux clients ? Est-ce qu'il

connaît quel est le coût d'acquisition d'un client (combien il faut dépenser en

publicité ou en commissions d'un commercial par exemple) et combien ce client va-t-il

rapporter dans la durée ? La deuxième partie de ce critère est la

capacité de la start-up à faire évoluer ses coûts de fonctionnement moins vite que

l'augmentation de l'activité et du chiffre d'affaire.

Si pour servir 10 fois plus de clients vous devez acheter 10 fois plus d'équipements,

ou embaucher 10 fois plus de personnel, l'effet d'échelle est forcément limité puisque

les coûts vont augmenter aussi vite (parfois même plus vite) que vos revenu.

C'est ce qui fait le gros avantage des entreprises du digital : elles arrivent plus facilement

à faire augmenter leur chiffre d'affaire sans faire augmenter les coûts, ce qui leur

permet de faire rentrer de de plus en plus d'argent dans leurs caisses, qu'elles

peuvent utiliser pour continuer à se développer et pour rémunérer leurs actionnaires.

La monétisation : est-ce que la startup sait

comment gagner de l'argent ? C'est un critère qui semble évident, et pourtant,

avec la facilité de proposer des services gratuits sur internet, un nombre important

de start-up ne vendent rien.

Portées par le succès planétaire de géants comme Google et Facebook, qui arrivent à

se rémunérer par la publicité alors que le service est gratuit pour leurs clients,

beaucoup de start-up n'ont pas de stratégie claire pour monétiser leurs services, et

se disent « nous allons faire comme Google ». Sauf que cette voie est très risquée,

puisqu'elle réussit très rarement : la deuxième cause d'échec pour des start-up

est qu'elles n'ont plus d'argent pour continuer à fonctionner, et doivent donc

mettre la clé sous la porte.

Si l'entreprise est capable de créer de la vraie valeur pour ses clients, elle n'aura

pas de problème à se faire rémunérer.

Uber ne propose pas de taxis gratuits : le service a de la valeur et il est payant.

La marge : les investisseurs font souvent

l'erreur de réfléchir uniquement en fonction du chiffre d'affaire.

Mais c'est une vision très partielle, parce qu'elle exclut les coûts nécessaires à

la production de ce chiffre d'affaire.

Ce qui compte vraiment, ce qui détermine la valorisation d'une société, est sa

marge, c'est à dire l'argent qui reste après avoir enlevé de l'ensemble des gains

toutes les dépenses.

La marge est l'argent dont l'entreprise dispose réellement pour se développer.

Deux approches sont particulièrement intéressantes : avoir une petite marge sur de très gros

flux (c'est le cas de VISA par exemple, qui charge une commission de 1,5% seulement

sur chaque paiement, mais qui est utilisée partout dans le monde), ou alors des business

à forte marge (80% ou plus) comme le luxe, les logiciels, ou des business spécialisés.

La valorisation.

La plus-value générée lors de l'investissement dans une start-up dépend de deux valorisations ||||during||||||||||

: celle au moment de l'investissement, et celle au moment de l'exit, c'est à dire

le moment auquel vous vendez votre participation au capital de la société.

Si vous souhaitez investir dans les premières étapes de la vie d'une start-up, ce que

l'on appel l'amorçage, la valorisation de la start-up est décidée par les fondateurs.

A vous de savoir bien évaluer et bien négocier afin de rentrer au capital de la société

au bon niveau.

Très souvent, en tant que business angels, vous n'avez pas trop la possibilité d'influencer

la valeur à laquelle vos parts seront valorisées au moment de l'exit.

Cette valeur est fixée par exemple par l'offre de l'entreprise qui propose de racheter

la start-up, ou par le marché au moment de l'introduction en bourse.

Si votre travail est fait correctement, vous pouvez espérer récupérer 2 à 3 fois le

capital investi dans l'espace de 2 ou 3 ans.

Mais attention : votre investissement comporte toujours un risque, y compris celui de perdre

tout le capital investi.

Le cash-burn : il s'agit de l'argent que

la start-up consomme chaque mois pour fonctionner.

Il n'est pas rare au début de la vie d'une entreprise qu'elle dépense plus d'argent

de ce qu'elle est capable de générer.

Cet argent peut être d'ailleurs très bien dépensé quand il vise à développer l'activité

le plus rapidement possible.

Amazon, par exemple, qui a été crée en 1994, a continué à dépenser plus d'argent

qu'elle en gagnait pendant des années, jusqu'à devenir profitable uniquement en

2001.

Cette stratégie a très bien payé dans le cas d'Amazon, mais elle est évidemment

risquée : une société qui dépense plus qu'elle ne gagne court le risque de finir

l'argent disponible, et donc être obligée à fermer.

La traction : il s'agit de la vitesse à

laquelle les utilisateurs s'intéressent aux services de la startup et les achètent.

Elle représente la preuve que le marché désire cette solution et souhaite l'adopter.

S'il n'y a aucune dynamique, il faut vraiment s'interroger avant d'investir.

Un autre élément intéressant à prendre en compte est l'âge de la start-up.

Si le projet dure depuis 5 ans avant d'arriver au stade de demander des fonds d'amorçage,

alors que normalement cela prend 1 ou 2 ans, ça montre sûrement la persévérance du

fondateur, mais aussi le manque de traction de sa solution, ou alors que l'entrepreneur

n'est pas très bon à faire avancer ou à communiquer sur son projet.

Voilà, vous connaissez maintenant les 9 critères

qui sont utilisés par Gabriel Jarrosson lorsqu'il décide d'investir ou pas dans une start

up.

Vous pouvez utiliser ces mêmes critères dans vos choix d'investissement, les affiner

pour qu'ils s'adaptent mieux à vos objectifs et à votre situation.

Avoir des critères de ce type que vous pouvez appliquer vous sert à ne pas prendre des

décisions basées uniquement sur votre feeling, ou vos émotions, qui sont difficilement des

bons conseillers lorsqu'il faut choisir comment investir son argent.

Si d'ailleurs vous êtes intéressé à

devenir business angels et commencer à investir à partir de 2000€ à côté de Gabriel,

vous trouverez dans la description et dans la section des commentaires, le lien pour

vous inscrire à son club d'investissement.

Il s'agit d'un lien d'affiliation : si vous décidez de vous inscrire, en plus de

votre investissement, vous soutenez Mind Parachutes en me faisant bénéficier d'une commission.

A très vite, pour des nouvelles idées !!