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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 25/09/2021 20h00 GMT

Journal en français facile 25/09/2021 20h00 GMT

Vous écoutez Radio France internationale. Nous sommes en direct de Paris, il est 22 heures.

Raphaël Reynes : Bonsoir à tous. Merci de nous rejoindre pour votre Journal en français facile, en compagnie, ce soir, de Sylvie Berruet. Bonsoir, Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Raphaël, bonsoir à tous.

RR : Le retour en Chine pour la directrice financière de la société chinoise Huawei. Accusée de fraude bancaire par les États-Unis, elle était retenue au Canada depuis trois ans. Sa remise en liberté a permis le retour au Canada d'un ancien diplomate et d'un homme d'affaires, accusés par Pékin d'être des espions.

SB : Les Allemands s'apprêtent à élire de nouveaux députés. Des élections législatives dont l'issue reste incertaine. Ce qui est sûr, c'est que le vote marquera la fin de l'époque Angela Merkel. L'actuelle chancelière aura passé 16 ans au pouvoir.

RR : Et puis, nous parlerons aussi de la crise migratoire entre Haïti et les États-Unis. Tous les clandestins regroupés à la frontière avec le Mexique ont été évacués.

-----

SB : Leurs avions ont dû se croiser, quelque part au-dessus de l'océan Pacifique.

RR : La directrice financière de Huawei, Meng Wanzhou, qui est également la fille du patron du géant chinois des télécoms, a quitté le Canada où elle avait été emprisonnée durant trois ans, à la demande des États-Unis qui l'accusent de fraude bancaire. Au même moment, ou presque, deux ressortissants canadiens quittaient la Chine où ils étaient retenus, eux-aussi, depuis trois ans, et accusés d'espionnage. Pascale Guericollas nous appelle du Canada.

L'arrivée tôt ce matin de l'avion officiel canadien, avec à son bord Michael Kovrig et Michael Spavor, a été salué un peu partout au pays. Les deux hommes ont été accueillis à l'aéroport de Calgary par le Premier ministre Justin Trudeau. Depuis, les témoignages de joie et de soulagement se multiplient sur les réseaux sociaux et dans les médias. L'épouse de Michael Kovrig l'attendait à l'aéroport de Toronto, en compagnie de sa sœur. Vina Nadjibulla a pris la parole, au nom de l'ex-diplomate : « Il veut vous remercier pour toutes les prières, les messages qu'on lui a transmis, tout ce que nous et le pays ont fait pour les libérer, ainsi que les gens à travers le monde. Ce moment est tellement, tellement incroyable ! Il est finalement ici après 1 020 jours de détention. Michael est au Canada. Il est en sécurité, il va bien. Et je voudrais partager la gratitude qu'il ressent et qu'après un long voyage, il est enfin à la maison. » Pour l'instant, les deux hommes vivent en privé leurs retrouvailles avec leurs familles et leurs proches.

SB : Tous les migrants haïtiens rassemblés à la frontière entre le Mexique et les États-Unis ont quitté leurs campements de fortune.

RR : Annonce faite par le gouvernement américain, alors que le président des États-Unis a promis une enquête et des sanctions contre les policiers à cheval qui poursuivaient des migrants. Des images ont fait le tour du monde. Joe Biden assure que ces agents vont « payer » pour ces actes qu'il qualifie de « scandaleux ». En attendant, les dernières personnes qui dormaient sous un pont, à Del Rio, au Texas, se sont retirées. Marie Normand.

La nouvelle a été annoncée avec empressement par Washington. Selon le ministre américain de la Sécurité intérieure, 8 000 personnes sont retournées volontairement au Mexique, 5 000 ont été transférées dans des centres d'hébergement. Quant aux 12 400 migrants qui ont pu entrer aux États-Unis, ils « devront se présenter à un juge de l'immigration pour défendre leur demande d'asile ». Le haut fonctionnaire avance que « beaucoup seront renvoyés en Haïti ». Déjà, plus de 2 000 personnes ont été expulsées vers ce pays des Caraïbes, touché par une grave crise politique, économique, sociale. Une politique migratoire dénoncée par l'envoyé spécial américain en Haïti, qui a préféré démissionner jeudi. Cet épilogue pour ces migrants qui campaient à Del Rio n'entache pas la détermination de milliers d'autres Haïtiens, actuellement sur la route des États-Unis. Ils sont près de 19 000, parmi eux plusieurs centaines d'enfants, à attendre un bateau pour rejoindre le Panama, dans la petite ville portuaire de Necocli, dans le nord de la Colombie. Première étape de leur longue traversée de l'Amérique centrale avant de tenter, eux aussi, de passer le Rio Grande.

RR : Marie Normand.

SB : Des élections législatives, en Allemagne. Elles auront lieu demain.

RR : Un scrutin historique qui met un terme à l'ère de la chancelière Angela Merkel. Un scrutin dont l'issue est incertaine. Selon les derniers sondages, c'est le parti social-démocrate d'Olaf Scholz qui devrait arriver en tête de ces élections législatives devant la coalition conservatrice d'Armin Laschet. Tout au long de la journée, demain, RFI vous propose des éditions spéciales consacrées à ces élections en Allemagne.

SB : En France, le candidat de la droite à l'élection présidentielle sera choisi par un vote des adhérents au parti Les Républicains.

RR : C'est une décision du congrès de ce parti, ce samedi. Les adhérents devaient choisir entre une « primaire ouverte » à tous les électeurs qui le souhaitaient et un vote des militants, uniquement. C'est donc cette seconde solution qui a été préférée. Voilà qui doit mettre fin aux interminables discussions, au sein de ce parti en panne de candidat naturel pour l'élection présidentielle de l'an prochain. Leur candidat sera désigné le 4 décembre.

SB : Chez les écologistes français, c'est bien une primaire qui va désigner le candidat à l'élection présidentielle. Et le second tour a lieu tout ce week-end.

RR : Qui entre Yannick Jadot et Sandrine Rousseau va décrocher l'investiture écologiste ? Les quelque 122 000 inscrits à cette primaire sont appelés à départager les deux candidats qui sont encore en course. Et le suspense est complet pour ce second tour qui est très indécis. Le résultat sera annoncée mardi, à 17h30, heure de Paris.

SB : Les Français ne sont pas franchement satisfaits du traitement fait par les médias de la crise sanitaire du Covid-19.

RR : C'est ce que révèle le sondage Viavoice commandé comme chaque année par France média monde, France télévision, Radio France et le Journal du dimanche, en amont des assises internationales du journalisme qui doivent se tenir à Tours le 30 septembre prochain. Une autre information de cette étude : en matière d'information concernant l'urgence climatique, les Français attendent un journalisme plus axé sur les solutions et moins catastrophistes. Pierre Olivier.

Selon l'étude de Viavoice, les Français jugent plutôt sévèrement la façon dont les médias ont traité la crise sanitaire du Covid ces derniers 18 mois. D'abord, la place accordée à la pandémie est perçue comme trop importante pour 60% d'entre eux. Le traitement qui en a été fait est quant à lui qualifier d'excessif, d'anxiogène et de catastrophiste. Toujours concernant le Covid, près d'un Français sur trois estime que l'information qui leur a été proposée par les journalistes a été inutile pour leur vie quotidienne. 18% jugent même qu'elle a été néfaste. L'autre grand enjeu de cette étude, c'est la couverture médiatique de l'urgence climatique. Six Français sur dix estiment être suffisamment informés par les journalistes sur le changement climatique, mais ils sont en revanche bien moins nombreux à se sentir « tout à fait informer » : seulement un sur dix. Enfin, et c'est là une information majeure de l'étude : les Français demandent aux journalistes et aux médias de traiter l'urgence climatique de manière moins anxiogène et moralisante. À la place, plus de la moitié d'entre eux demandent une information concrète, porteuse de solutions, mais aussi plus d'intervention d'experts sur le sujet.

RR : Pierre Olivier.

SB : Quelques milliers de manifestants se sont rassemblés dans les rues des villes de France, cet après-midi, contre le passe sanitaire.

RR : Une mobilisation qui continue de faiblir. Selon les autorités, les 185 manifestations organisées à travers la France n'ont réuni qu'un peu plus de 63 000 personnes. C'est 20 000 de moins qu'il y a une semaine.

SB : Il y a cinq jours, Emmanuel Macron leur demandait « pardon ». Aujourd'hui avait lieu la Journée annuelle d'hommage aux harkis, ces Algériens qui ont combattu aux côtés de la France, pendant la guerre d'indépendance de l'Algérie.

RR : Une cérémonie était organisée aux Invalides, à Paris. Une cérémonie placée sous le signe de l'apaisement, selon la ministre déléguée aux Anciens combattants. Simon Rozé était sur place pour RFI.

Sous un grand soleil, la Garde républicaine au garde à vous, hommage rendu aux harkis qui ont combattu pour la France, il y a 60 ans. Cinq jours après la demande de pardon d'Emmanuel Macron. Cette cérémonie se voulait comme un nouveau signe d'apaisement. Genevieve Darrieussecq, ministre déléguée aux Armées : « Ce que j'ai ressenti aujourd'hui, c'est que la cérémonie du 20 septembre où le président de la République a eu ce discours fort pour les harkis et leurs familles, a commencé un peu à apaiser. Et les déclarations du président ont été vraiment reçues comme un élément nouveau et important. » Parmi les invités, Serge Carel, ancien combattant harki, il a été détenu et torturé deux ans, de 1962 à 1964, après le départ de l'armée française d'Algérie : « On va accepter ce pardon et on n'oublie rien. Vous savez, le passé reste le passé et ce n'est pas pour ça qu'on va oublier le passé. C'est impossible… C'est dans notre ADN. Moi, j'y pense tous les jours. Tous les jours. » Un pardon accordé, mais une douleur toujours présente. Emmanuel Macron a annoncé une loi de reconnaissance et réparation envers les harkis, elle sera présentée à la fin de l'année.

RR : Reportage de Simon Rozé.

Voilà qui referme ce Journal en français facile, présenté ce soir avec Sylvie Berruet. Merci Sylvie !

Restez à l'écoute de RFI, il est 20h10 en temps universel.

Journal en français facile 25/09/2021 20h00 GMT

Vous écoutez Radio France internationale. Nous sommes en direct de Paris, il est 22 heures.

Raphaël Reynes : Bonsoir à tous. Merci de nous rejoindre pour votre Journal en français facile, en compagnie, ce soir, de Sylvie Berruet. Bonsoir, Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Raphaël, bonsoir à tous.

RR : Le retour en Chine pour la directrice financière de la société chinoise Huawei. Accusée de fraude bancaire par les États-Unis, elle était retenue au Canada depuis trois ans. Sa remise en liberté a permis le retour au Canada d'un ancien diplomate et d'un homme d'affaires, accusés par Pékin d'être des espions.

SB : Les Allemands s'apprêtent à élire de nouveaux députés. Des élections législatives dont l'issue reste incertaine. Ce qui est sûr, c'est que le vote marquera la fin de l'époque Angela Merkel. L'actuelle chancelière aura passé 16 ans au pouvoir.

RR : Et puis, nous parlerons aussi de la crise migratoire entre Haïti et les États-Unis. Tous les clandestins regroupés à la frontière avec le Mexique ont été évacués.

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SB : Leurs avions ont dû se croiser, quelque part au-dessus de l'océan Pacifique.

RR : La directrice financière de Huawei, Meng Wanzhou, qui est également la fille du patron du géant chinois des télécoms, a quitté le Canada où elle avait été emprisonnée durant trois ans, à la demande des États-Unis qui l'accusent de fraude bancaire. Au même moment, ou presque, deux ressortissants canadiens quittaient la Chine où ils étaient retenus, eux-aussi, depuis trois ans, et accusés d'espionnage. Pascale Guericollas nous appelle du Canada.

L'arrivée tôt ce matin de l'avion officiel canadien, avec à son bord Michael Kovrig et Michael Spavor, a été salué un peu partout au pays. Les deux hommes ont été accueillis à l'aéroport de Calgary par le Premier ministre Justin Trudeau. Depuis, les témoignages de joie et de soulagement se multiplient sur les réseaux sociaux et dans les médias. L'épouse de Michael Kovrig l'attendait à l'aéroport de Toronto, en compagnie de sa sœur. Vina Nadjibulla a pris la parole, au nom de l'ex-diplomate : « Il veut vous remercier pour toutes les prières, les messages qu'on lui a transmis, tout ce que nous et le pays ont fait pour les libérer, ainsi que les gens à travers le monde. Ce moment est tellement, tellement incroyable ! Il est finalement ici après 1 020 jours de détention. Michael est au Canada. Il est en sécurité, il va bien. Et je voudrais partager la gratitude qu'il ressent et qu'après un long voyage, il est enfin à la maison. » Pour l'instant, les deux hommes vivent en privé leurs retrouvailles avec leurs familles et leurs proches.

SB : Tous les migrants haïtiens rassemblés à la frontière entre le Mexique et les États-Unis ont quitté leurs campements de fortune.

RR : Annonce faite par le gouvernement américain, alors que le président des États-Unis a promis une enquête et des sanctions contre les policiers à cheval qui poursuivaient des migrants. Des images ont fait le tour du monde. Joe Biden assure que ces agents vont « payer » pour ces actes qu'il qualifie de « scandaleux ». En attendant, les dernières personnes qui dormaient sous un pont, à Del Rio, au Texas, se sont retirées. Marie Normand.

La nouvelle a été annoncée avec empressement par Washington. Selon le ministre américain de la Sécurité intérieure, 8 000 personnes sont retournées volontairement au Mexique, 5 000 ont été transférées dans des centres d'hébergement. Quant aux 12 400 migrants qui ont pu entrer aux États-Unis, ils « devront se présenter à un juge de l'immigration pour défendre leur demande d'asile ». Le haut fonctionnaire avance que « beaucoup seront renvoyés en Haïti ». Déjà, plus de 2 000 personnes ont été expulsées vers ce pays des Caraïbes, touché par une grave crise politique, économique, sociale. Une politique migratoire dénoncée par l'envoyé spécial américain en Haïti, qui a préféré démissionner jeudi. Cet épilogue pour ces migrants qui campaient à Del Rio n'entache pas la détermination de milliers d'autres Haïtiens, actuellement sur la route des États-Unis. Ils sont près de 19 000, parmi eux plusieurs centaines d'enfants, à attendre un bateau pour rejoindre le Panama, dans la petite ville portuaire de Necocli, dans le nord de la Colombie. Première étape de leur longue traversée de l'Amérique centrale avant de tenter, eux aussi, de passer le Rio Grande.

RR : Marie Normand.

SB : Des élections législatives, en Allemagne. Elles auront lieu demain.

RR : Un scrutin historique qui met un terme à l'ère de la chancelière Angela Merkel. Un scrutin dont l'issue est incertaine. Selon les derniers sondages, c'est le parti social-démocrate d'Olaf Scholz qui devrait arriver en tête de ces élections législatives devant la coalition conservatrice d'Armin Laschet. Tout au long de la journée, demain, RFI vous propose des éditions spéciales consacrées à ces élections en Allemagne.

SB : En France, le candidat de la droite à l'élection présidentielle sera choisi par un vote des adhérents au parti Les Républicains.

RR : C'est une décision du congrès de ce parti, ce samedi. Les adhérents devaient choisir entre une « primaire ouverte » à tous les électeurs qui le souhaitaient et un vote des militants, uniquement. C'est donc cette seconde solution qui a été préférée. Voilà qui doit mettre fin aux interminables discussions, au sein de ce parti en panne de candidat naturel pour l'élection présidentielle de l'an prochain. Leur candidat sera désigné le 4 décembre.

SB : Chez les écologistes français, c'est bien une primaire qui va désigner le candidat à l'élection présidentielle. Et le second tour a lieu tout ce week-end.

RR : Qui entre Yannick Jadot et Sandrine Rousseau va décrocher l'investiture écologiste ? Les quelque 122 000 inscrits à cette primaire sont appelés à départager les deux candidats qui sont encore en course. Et le suspense est complet pour ce second tour qui est très indécis. Le résultat sera annoncée mardi, à 17h30, heure de Paris.

SB : Les Français ne sont pas franchement satisfaits du traitement fait par les médias de la crise sanitaire du Covid-19.

RR : C'est ce que révèle le sondage Viavoice commandé comme chaque année par France média monde, France télévision, Radio France et le Journal du dimanche, en amont des assises internationales du journalisme qui doivent se tenir à Tours le 30 septembre prochain. Une autre information de cette étude : en matière d'information concernant l'urgence climatique, les Français attendent un journalisme plus axé sur les solutions et moins catastrophistes. Pierre Olivier.

Selon l'étude de Viavoice, les Français jugent plutôt sévèrement la façon dont les médias ont traité la crise sanitaire du Covid ces derniers 18 mois. D'abord, la place accordée à la pandémie est perçue comme trop importante pour 60% d'entre eux. Le traitement qui en a été fait est quant à lui qualifier d'excessif, d'anxiogène et de catastrophiste. Toujours concernant le Covid, près d'un Français sur trois estime que l'information qui leur a été proposée par les journalistes a été inutile pour leur vie quotidienne. 18% jugent même qu'elle a été néfaste. L'autre grand enjeu de cette étude, c'est la couverture médiatique de l'urgence climatique. Six Français sur dix estiment être suffisamment informés par les journalistes sur le changement climatique, mais ils sont en revanche bien moins nombreux à se sentir « tout à fait informer » : seulement un sur dix. Enfin, et c'est là une information majeure de l'étude : les Français demandent aux journalistes et aux médias de traiter l'urgence climatique de manière moins anxiogène et moralisante. À la place, plus de la moitié d'entre eux demandent une information concrète, porteuse de solutions, mais aussi plus d'intervention d'experts sur le sujet.

RR : Pierre Olivier.

SB : Quelques milliers de manifestants se sont rassemblés dans les rues des villes de France, cet après-midi, contre le passe sanitaire.

RR : Une mobilisation qui continue de faiblir. Selon les autorités, les 185 manifestations organisées à travers la France n'ont réuni qu'un peu plus de 63 000 personnes. C'est 20 000 de moins qu'il y a une semaine.

SB : Il y a cinq jours, Emmanuel Macron leur demandait « pardon ». Aujourd'hui avait lieu la Journée annuelle d'hommage aux harkis, ces Algériens qui ont combattu aux côtés de la France, pendant la guerre d'indépendance de l'Algérie.

RR : Une cérémonie était organisée aux Invalides, à Paris. Une cérémonie placée sous le signe de l'apaisement, selon la ministre déléguée aux Anciens combattants. Simon Rozé était sur place pour RFI.

Sous un grand soleil, la Garde républicaine au garde à vous, hommage rendu aux harkis qui ont combattu pour la France, il y a 60 ans. Cinq jours après la demande de pardon d'Emmanuel Macron. Cette cérémonie se voulait comme un nouveau signe d'apaisement. Genevieve Darrieussecq, ministre déléguée aux Armées : « Ce que j'ai ressenti aujourd'hui, c'est que la cérémonie du 20 septembre où le président de la République a eu ce discours fort pour les harkis et leurs familles, a commencé un peu à apaiser. Et les déclarations du président ont été vraiment reçues comme un élément nouveau et important. » Parmi les invités, Serge Carel, ancien combattant harki, il a été détenu et torturé deux ans, de 1962 à 1964, après le départ de l'armée française d'Algérie : « On va accepter ce pardon et on n'oublie rien. Vous savez, le passé reste le passé et ce n'est pas pour ça qu'on va oublier le passé. C'est impossible… C'est dans notre ADN. Moi, j'y pense tous les jours. Tous les jours. » Un pardon accordé, mais une douleur toujours présente. Emmanuel Macron a annoncé une loi de reconnaissance et réparation envers les harkis, elle sera présentée à la fin de l'année.

RR : Reportage de Simon Rozé.

Voilà qui referme ce Journal en français facile, présenté ce soir avec Sylvie Berruet. Merci Sylvie !

Restez à l'écoute de RFI, il est 20h10 en temps universel.