NIETZSCHE - La morale d'esclave đ (3)
panache et mĂȘme d'une certaine maniĂšre
la morale du sacrifice parce que pour
nietzsche ce n'est pas la forme de
l'acte qui fait sa valeur ce qui fait la
valeur morale d'un acte c'est sa force
autrement dit c'est la volonté de
puissance qui investit cet acte on peut
trouver de la volonté de puissance dans
un acte de générosité
on peut trouver la volonté de puissance
dans un acte de partage ou de
bienveillance c'est pas incompatibles
ce n'est pas incompatible parce que tout
dépend de l'énergie consommée dans notre
action est ce que nietzsche appelle la
morale d'esclaves
c'est lorsque l'action et réaliser non
pas à partir d'une volonté de puissance
animé par l'élan vital animé par
l'exaltation de la vie
c'est lorsque l'action est animé par le
ressentiment
c'est lorsque l'action est animé par
l'animosité par la jalousie parlant vie
c'est-Ă -dire par des forces qui sont
anti vitale par des forces mortifĂšre
le combat n'est pas mortifĂšre parce que
le combat fait partie de la vie Ă ce
combat est mĂȘme l'un des principes de la
vie
mais le ressentiment le désir de
vengeance l'aigreur la rancune
ça ce sont des forces mortifÚre ce sont
les forces du faible du fait qu a besoin
de recourir à la stratégie pour parvenir
Ă ses fins l'hypocrisie c'est la force
du faible la médisance c'est la force du
faible et ce sont des forces mortifĂšre
parce qu'elles vont Ă l'encontre du
principe de la vie qui est l'affirmation
la volonté de puissance c'est une
volontĂ© d'affirmation lĂ oĂč le faible va
s'inscrire non pas dans une logique
d'affirmation mais dans une logique de
négation le faible ce n'est pas celui
qui va chercher Ă affirmer ce qui les
met Ă
et ce quel autre c'est ça la différence
le faible c'est celui qui a besoin de
nier l'autre pour pouvoir s'affirmer
autrement dit c'est celui qui est
toujours dans un rapport de comparaison
avec l'autre de frustration vis-Ă -vis de
l'autre c'est celui qui voyant que son
voisin Ă une plus belle voiture une
belle maison plus belle femme va nourrir
une rancoeur contre lui va employer sa
vie Ă lui nuire
simplement parce qu'il est jaloux de ce
que lui n'a pas simplement par faiblesse
morale la morale du ressentiment la
morale d'esclaves
c'est la morale de la négation c'est la
morale de la réactivité vis-à -vis de
l'autre lĂ oĂč le fort va ĂȘtre dans un
rapport pro actif au monde c'est Ă dire
le désir d'entreprendre le désir de
produire le désir de créer le fait
d'ĂȘtre dans un rapport de rĂ©action
vis-Ă -vis du monde faible c'est celui
qui a besoin du fort pour pouvoir
employer contre le fort les armes du
faible si vous préférez le faible c'est
celui qui a besoin du fort pour jouer
son rĂŽle de faibles lĂ oĂč le fort n'a
pas du tout besoin du faible pour jouer
son rĂŽle de fort l eufor ne jouent pas
de rĂŽle ils se contentent d'ĂȘtre il se
contente d'affirmer sa puissance vitale
il se contente d'affirmer sa volonté de
puissance se contente d'ĂȘtre dans la vie
et encore une fois c'est trĂšs important
de comprendre qu'il y Ă mille et une
façons d'ĂȘtre dans l'affirmation ya
mille et une façons d'ĂȘtre dans la
volonté de puissance et tous ceux qui
vous diront que la volonté de puissance
c'est le fait de montrer Ă l'autre notre
puissance c'est le fait de l'Ă©craser de
notre puissance
tous ceux lĂ n'ont rien compris Ă ce que
dit nietzsche
tout cela sont mĂȘme exactement dans ce
que nietzsche méprise à savoir dans
leurs sentiments Ă savoir dans le besoin
de justifier ce qu'ils sont le besoin de
prouver des choses Ă prouver des choses
aux autres nous prouver des choses elle
mĂȘme parce que quand on a besoin de
prouver des choses c'est qu'on a besoin
de prouver des choses c'est parce qu'on
manque de la confiance en ce que l'on
n'ait on a besoin de prouver des choses
quand on manque de confiance quand on
manque d'assurance
quand on a besoin de se rassurer mais le
fort n'a pas besoin de se rassurer
l'eufor est conscient de sa force et
c'est parce qu'il est conscient et
confiant en sa force qui n'a pas besoin
de la fiche en permanence qui n'a pas
besoin d'en faire la démonstration
permanente l'exemple donnent souvent
c'est le boxeur de compĂ©tition oĂč le
combattant de mma qui est généralement
un individu extrĂȘmement paisible en
dehors du ring
les boxeurs les combattants dans leur
grande majorité ne sont pas des gens qui
vont chercher l'embrouillé n'ont pas
besoin de prouver qu'ils sont les
meilleurs
il se contente de l'ĂȘtre ça fait maniĂšre
la volonté de montrer qu'on est le
meilleur est inversement proportionnelle
Ă la certitude que l'on a d'ĂȘtre le
meilleur
encore une fois vouloir prouver quelque
chose
c'est considérer qu on peut en douter et
quand on dit quelque chose on en cherche
pas la preuve le surhomme n'a rien Ă
prouver et c'est justement ça qui en
fait un surhomme il n'a rien Ă prouver
ĂȘtre dans la rĂ©activitĂ© vis-Ă -vis de
l'autre ĂȘtre dans la nĂ©cessitĂ© de se
positionner comme supérieur à l'autre ce
n'est pas ĂȘtre un surhomme n'est pas
ĂȘtre dans l'affirmation c'est encore
ĂȘtre dans le nihilisme ĂȘtre dans
l'affirmation c'est ne pas accorder de
valeur c'est ne pas accorder
d'importance au jugement de l'autre
c'est ça ĂȘtre un surhomme ne pas
accorder d'importance au jugement de
l'autre le fort n'est pas dans la
réaction vis-à -vis du faible c'est le
faible qui est dans la réaction
vis-Ă -vis du fort le fort n'est pas dans
la réaction
le fort et dans l'indifférence
le fort n'est pas quelqu'un qui va sur
réagir aux actes du faible et s'il
réagit c'est parce qu'il aura considéré
que le faible pouvait représenter à un
moment donné une menace contre lui ou
une tentative de lui opposer sa force
et dans ce cas lĂ le fort fera ce qu'il
sait faire de mieux
il emploiera sa force mais ne
l'emploiera que parce qu'il aura estimé
que ne pas l'employer
ce serait comme nier la vie en lui le
fort chez nietzsche
c'est d'abord un combattant de la vie
d'une vie qui ne rejette pas le conflit
vie qui assume le conflit d'une vie
consciente de ne pas ĂȘtre que paix amour
d'une vie consciente du fait que la
destruction fait parfois partie de la
vie il faut parfois savoir détruire pour
reconstruire le fort n'hĂ©site pas Ă
détruire parce qu'il sait qu'il
reconstruit rang et que de lĂ mĂȘme
façon que la naissance succÚde à la mort
la construction succĂšde Ă la destruction
le fort ne se plaint pas que la vie de
face aux friands parce qu'il sait que la
souffrance n'est qu'éphémÚre et surtout
il sait que vouloir que la vie le
prémunissent contre la souffrance
ce serait vouloir que la vie ne soit pas
la vie ce serait vouloir que la vie ne
soit plus la vie lefort accepte la vie
il embrasse la vie danse avec la vie
parce qu'ils aiment l'idée que ceux qui
le traversent
soit en mĂȘme temps ce qui le dĂ©passe que
ceux qui l'animent soit aussi ceux qui
lui survivra lefort accepte la vie et le
fort accepte le faible mĂȘme s'il
aimerait parfois que le faible se
réveille que le faible se redresse que
le faible vive car alors le faible ne
sera plus le faible
il deviendra m il deviendra un surhomme
je vous remercie
[Musique]