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Le Précepteur - channe youtube, PASCAL - Le divertissement 📏 (2)

PASCAL - Le divertissement 📏 (2)

le jeu il peut aussi se trouver dans le

travail parce que qu'on le veuille ou

non le travail est une occupation

c'est une occupation physique c'est une

occupation au mental le travail permet

de détourner notre esprit de l'idée de

la mort et même si on a coutume de se

plaindre de notre travail même si on a

coutume de dire que notre travail nous

épuise on peut très bien développé une

dépendance au travail

il ya des personnes qui sont

véritablement désintoxiquer du travail

les personnes pour qui ne pas travailler

c'est se laisser mourir c'est ne plus

être utile c'est ne servir à rien ne

servir à rien comme quand on meurt ce

sont

utile c'est un moyen de se divertir

parce que quand on pense à l'utilité de

ce qu'on est en train de faire on pense

pas notre mort avoir matière à penser

c'est avoir une occasion de ne pas

penser à notre mort et le repos dont

parle pascal le repos que nous sommes

incapables de supporter c'est cette

absence d'occupation de la pensée qui

alors se retrouve face à elle-même la

pensée confronté à elle-même ne peut

qu'aboutir à l'idée de la mort et donc à

l' angoisse la souffrance psychologique

liée à l' angoisse de la mort peut être

une souffrance extrêmement redoutable

bien plus redoutable que beaucoup de

souffrances physiques vivre l'angoissé

de la mort c'est vivre l'expérience de

l'auto anéantissement

c'est vivre le spectacle de sa propre

disparition

c'est très compliqué de supporter ça et

quand on est confronté à l'angoissé de

la mort toutes les recommandations

extérieur qui consiste à nous dire n'y

pense pas vit l'instant présent tout ça

ne fait aucun sens à ce moment là parce

qu'on décrète pas de penser à la mort

c'est pour ainsi dire l'idée de la mort

qui s'invite chez nous sans notre

permission

le seul moyen de la rejeter hors de chez

nous c'est de se divertir

c'est le seul moyen il n'a pas d'autre

donc le travail peut être le moyen de se

divertir

c'est à dire le moyen de détourner notre

esprit de l'idée de la mort et de l'

angoisse qu'elle génère

dans tous les cas ce qui compte pour

nous c'est de combattre l'ennui c'est

d'occuper l'esprit c'est de ne pas être

prisonnier de cette cage en forme de

roue ou toute prise de conscience rime

avec souffrance le divertissement

c'est le moyen de ne pas se poser la

question à quoi bon c'est le moyen de

remplir un vide qui pour nous est

synonyme de mort

c'est ce qui permet de conjurer le

silence remarqué comme certaines

personnes sont allergiques au silence

comme si elle avait un besoin

irrépressible de remplir le vide

d'occuper l'espace un espace qu'il faut

combler l espace qu on ne peut pas

laisser vide parce que ce vide nous

ramène au vide de notre propre

disparition

l'être humain cherche à combattre le

vide

l'être humain fui le néant et pour ça il

a besoin d'être divertis

est ce intéressant parce que parce

qu'elle disait lui-même que ce qui

définit la condition humaine

c'est à la fois sa grandeur et sa misère

pourquoi sa grandeur parce que nous

faisons partie des êtres conscients

parce que nous sommes capables de nous

représenter notre propre condition de

par ce fait nous avons un statut

privilégié parmi les êtres vivants être

capable de se questionner sur le sens

être capable de se poser la question de

notre origine et de notre destination

c'est pas rien la grandeur de l'homme

sait qu'il est capable de concevoir

l'idée d'un fini c'est qu'il est capable

de concevoir l'éternité c'est qu'il est

capable de s'auto surpasser en

permanence il est capable de

transcendance c'est ça qui fait la

grandeur de l'homme sa capacité à la

transcendance et en même temps ce qui

fait sa grandeur fait également sa

misère parce que cette capacité cette

faculté à la transcendance

c'est ce qui nous ramène à notre

condition mortelle

c'est ce qui nous ramène à notre

conscience de la mort et cette

conscience de la mort ne peut

qu'apporter le malheur on a souvent

associé pascal un philosophe du

pessimisme un philosophe obsédé par la

question de la mort sorte de

schopenhauer avant l'heure pour qui la

vie oscillé entre l'ennui et la

souffrance

c'est très réducteur c'est très

réducteur de réduire pascal à un

philosophe du pessimisme mais c'est vrai

que dans sa conception de l'homme comme

être conscient et être de transcendance

il a forcément une contrepartie qui est

la conscience de nos limites ce qui est

la conscience de notre finitude à savoir

de notre condition mortelle

et pour conjurer notre condition

mortelle nous avons besoin du

divertissement

pascal le dit lui-même dans son texte

même les hommes de pouvoir même les rois

ont besoin d'être divertis ce qui veut

dire que le pouvoir les possessions

matérielles le statut la richesse tout

sa salle mais personne à l'abri de l'

angoisse de la mort c'est une personne à

l'abri de la souffrance métaphysique

finalement et seuls qui soient à l'abri

de la souffrance métaphysique

ce sont ceux qui ne se pose pas la

question du sens heureux les simples

d'esprit receuilli ne se pose pas de

question heureux ceux qui vivent leur

vie comme des automates

même les rois ont besoin de

divertissement et d'ailleurs pour ceux

qui connaissent la série kaamelott

vous remarquerez que le roi arthur est

particulièrement marquée par cette

angoisse de la mort la série kaamelott

ne se limite pas à une série

humoristique

on peut aussi trouver nature assez fine

de la condition des hommes de pouvoir de

cette malédiction pour un roi d'être

entouré par des incompétents

mais le roi arthur un moment donné et

sujets à la dépression et son pouvoir ne

le protège pas contre cette dépression

peut-être même au contraire l'amplifient

t-il et que fait le roi arthur lorsqu il

sombre dans cette dépression il part à

la recherche de ses enfants par la

recherche de sa descendance

autrement dit il part à la recherche de

son immortalité

parce que c'est ça avoir des enfants

c'est se prolonger au delà de sa propre

vie c'est se prolonger au delà des

limites de la mortalité

je ne dis pas que avoir des enfants nous

fait nous sentir immortels mais

simplement ça répond en grande partie à

la question du sens peut-être que la

question du sens prend tout son sens

justement dès lors qu'on est plus seul à

se la poser

ou en tout cas dès lors qu'on est plus

seul dans l'équation le roi arthur part

à la recherche de sa descendance

et lorsqu'ils échouent à la trouver il

tente de se donner la mort il tente

finalement d'accélérer le cycle de

l'absurde

avoir des enfants auraient peut-être

permis au roi arthur de trouver le sens

le sens de son existence

c'était peut-être sa quête du graal

personnel la quête du sens la quête

d'une raison de vivre et ce n'était pas

un hasard si lorsqu'on a des enfants on

n'a plus vraiment le temps de se poser

la question de notre mort toutes les

personnes qui ont des enfants savent à

quel point il est difficile de

s'aménager des moments de repos

on est toujours affairé quand on a des

enfants on est toujours diverti ne pas

avoir d'enfant c'est pouvoir s'offrir le

luxe de se divertir autrement c'est

pouvoir aller en boîte de nuit et boire

jusqu'à oublier notre condition c'est là

encore la recherche de l'oubli quand on

a pas

enfant on peut se permettre de

travailler 18 heures par jour on peut se

permettre d'avoir les ambitions

professionnelles et personnelles dans

lesquels on va totalement s'oublier

quand on a des enfants

les choses sont un peu différentes on

n'a pas besoin de rechercher l'oubli on

n'a pas besoin de chercher d'autres

préoccupations on en a déjà eu ni on n'a

pas besoin de s'inventer des problèmes

parce que s'inventait des problèmes

c'est le propre de ceux qui ont le temps

de s'inventer des problèmes

les problèmes parfois nous sont

nécessaires je dirais même les problèmes

nous font du bien parce qu'ils nous

détournent de l'idée de la mort parce

qu'elle disait les hommes aiment le

bruit les hommes aiment le bruit et

c'est vrai qu'on aime le bruit quand on

est chez soi et qu'on entend un bruit

dehors qu'est ce qu'on fait on court à

la fenêtre on court à la fenêtre parce

qu'on veut savoir ce qui se passe parce

que le bruit nous intéresse il éveille

notre curiosité

on a besoin d'en savoir plus on a besoin

de donner à manger à notre esprit on va

s'intéresser aux choses qui nous

concerne pas pour le plaisir de pouvoir

en parler

pour le plaisir de trouver quelque chose

à dire et de conjurer le silence c'est

très important d'avoir quelque chose à

dire pour ne pas être confronté au

silence

quand on a des enfants les silences se

font plus rares et c'est là qu'on

s'aperçoit qu'on en a besoin parfois du

silence finalement c'est quand

l'agitation nous est imposé que l'on

cherche le plus le repos c'est quand

l'esprit n'a pas d'autre choix que

d'être préoccupé que l'on cherche à se

défaire de l'agitation mais lorsqu'on a

rien à faire lorsque l'on est face au

silence

on a besoin de faire du bruit lorsqu'on

est face au vide

on a besoin de faire on peut être

capables de défaire ce que l'on vient de

faire juste pour le plaisir d'avoir

quelque chose à faire dés faire c'est

encore faire quelque chose tout le

malheur des hommes vient d'une seule

chose qui est de ne pas savoir demeurer

en repos dans une chambre si nous étions

capable de demeurer en repos dans une

chambre nous nous rendrions compte que

la plupart des choses que nous faisons

nous les faisons pour ne pas avoir à

penser ne pas avoir à penser à notre

mort pour ne pas avoir à l'affronter

montagne disait que philosopher c'était

apprendre à mourir c'était apprendre à

accepter la mort non pas l'accepter au

sens où l'on la désire non pas

l'accepter au sens où l'on voudrait la

faire advenir au sens où on admettrait

comme une nécessité liée à notre nature

et peut-être qu'en acceptant la mort

nous deviendrions digne d'être vivant

mais en même temps peut-être accepter la

mort ce serait nous tirer une balle dans

le pied

ce serait ne plus nourrir ce moteur de

l' angoisse qui quoi qu'on en dise nous

pousse à accomplir de grandes et belles

choses à chaque fois qu'on fait quelque

chose pour se détourner de l'idée de la

mort nous créons et ancré en nous

apportons quelque chose au monde

nous lui les goûts une partie de

nous-mêmes

ou peut-être que la peur de la mort

n'est rien d'autre que la peur de vivre

et que si nous voulons conjurer cette

peur de la mort si nous voulons vivre au

delà de notre mort il serait temps de

commencer à vivre alors vivons

[Musique]


PASCAL - Le divertissement 📏 (2) PASCAL - Entertainment 📏 (2)

le jeu il peut aussi se trouver dans le

travail parce que qu'on le veuille ou

non le travail est une occupation

c'est une occupation physique c'est une

occupation au mental le travail permet

de détourner notre esprit de l'idée de

la mort et même si on a coutume de se

plaindre de notre travail même si on a

coutume de dire que notre travail nous

épuise on peut très bien développé une

dépendance au travail

il ya des personnes qui sont

véritablement désintoxiquer du travail

les personnes pour qui ne pas travailler

c'est se laisser mourir c'est ne plus

être utile c'est ne servir à rien ne

servir à rien comme quand on meurt ce

sont

utile c'est un moyen de se divertir

parce que quand on pense à l'utilité de

ce qu'on est en train de faire on pense

pas notre mort avoir matière à penser

c'est avoir une occasion de ne pas

penser à notre mort et le repos dont

parle pascal le repos que nous sommes

incapables de supporter c'est cette

absence d'occupation de la pensée qui

alors se retrouve face à elle-même la

pensée confronté à elle-même ne peut

qu'aboutir à l'idée de la mort et donc à

l' angoisse la souffrance psychologique

liée à l' angoisse de la mort peut être

une souffrance extrêmement redoutable

bien plus redoutable que beaucoup de

souffrances physiques vivre l'angoissé

de la mort c'est vivre l'expérience de

l'auto anéantissement

c'est vivre le spectacle de sa propre

disparition

c'est très compliqué de supporter ça et

quand on est confronté à l'angoissé de

la mort toutes les recommandations

extérieur qui consiste à nous dire n'y

pense pas vit l'instant présent tout ça

ne fait aucun sens à ce moment là parce

qu'on décrète pas de penser à la mort

c'est pour ainsi dire l'idée de la mort

qui s'invite chez nous sans notre

permission

le seul moyen de la rejeter hors de chez

nous c'est de se divertir

c'est le seul moyen il n'a pas d'autre

donc le travail peut être le moyen de se

divertir

c'est à dire le moyen de détourner notre

esprit de l'idée de la mort et de l'

angoisse qu'elle génère

dans tous les cas ce qui compte pour

nous c'est de combattre l'ennui c'est

d'occuper l'esprit c'est de ne pas être

prisonnier de cette cage en forme de

roue ou toute prise de conscience rime

avec souffrance le divertissement

c'est le moyen de ne pas se poser la

question à quoi bon c'est le moyen de

remplir un vide qui pour nous est

synonyme de mort

c'est ce qui permet de conjurer le

silence remarqué comme certaines

personnes sont allergiques au silence

comme si elle avait un besoin

irrépressible de remplir le vide

d'occuper l'espace un espace qu'il faut

combler l espace qu on ne peut pas

laisser vide parce que ce vide nous

ramène au vide de notre propre

disparition

l'être humain cherche à combattre le

vide

l'être humain fui le néant et pour ça il

a besoin d'être divertis

est ce intéressant parce que parce

qu'elle disait lui-même que ce qui

définit la condition humaine

c'est à la fois sa grandeur et sa misère

pourquoi sa grandeur parce que nous

faisons partie des êtres conscients

parce que nous sommes capables de nous

représenter notre propre condition de

par ce fait nous avons un statut

privilégié parmi les êtres vivants être

capable de se questionner sur le sens

être capable de se poser la question de

notre origine et de notre destination

c'est pas rien la grandeur de l'homme

sait qu'il est capable de concevoir

l'idée d'un fini c'est qu'il est capable

de concevoir l'éternité c'est qu'il est

capable de s'auto surpasser en

permanence il est capable de

transcendance c'est ça qui fait la

grandeur de l'homme sa capacité à la

transcendance et en même temps ce qui

fait sa grandeur fait également sa

misère parce que cette capacité cette

faculté à la transcendance

c'est ce qui nous ramène à notre

condition mortelle

c'est ce qui nous ramène à notre

conscience de la mort et cette

conscience de la mort ne peut

qu'apporter le malheur on a souvent

associé pascal un philosophe du

pessimisme un philosophe obsédé par la

question de la mort sorte de

schopenhauer avant l'heure pour qui la

vie oscillé entre l'ennui et la

souffrance

c'est très réducteur c'est très

réducteur de réduire pascal à un

philosophe du pessimisme mais c'est vrai

que dans sa conception de l'homme comme

être conscient et être de transcendance

il a forcément une contrepartie qui est

la conscience de nos limites ce qui est

la conscience de notre finitude à savoir

de notre condition mortelle

et pour conjurer notre condition

mortelle nous avons besoin du

divertissement

pascal le dit lui-même dans son texte

même les hommes de pouvoir même les rois

ont besoin d'être divertis ce qui veut

dire que le pouvoir les possessions

matérielles le statut la richesse tout

sa salle mais personne à l'abri de l'

angoisse de la mort c'est une personne à

l'abri de la souffrance métaphysique

finalement et seuls qui soient à l'abri

de la souffrance métaphysique

ce sont ceux qui ne se pose pas la

question du sens heureux les simples

d'esprit receuilli ne se pose pas de

question heureux ceux qui vivent leur

vie comme des automates

même les rois ont besoin de

divertissement et d'ailleurs pour ceux

qui connaissent la série kaamelott

vous remarquerez que le roi arthur est

particulièrement marquée par cette

angoisse de la mort la série kaamelott

ne se limite pas à une série

humoristique

on peut aussi trouver nature assez fine

de la condition des hommes de pouvoir de

cette malédiction pour un roi d'être

entouré par des incompétents

mais le roi arthur un moment donné et

sujets à la dépression et son pouvoir ne

le protège pas contre cette dépression

peut-être même au contraire l'amplifient

t-il et que fait le roi arthur lorsqu il

sombre dans cette dépression il part à

la recherche de ses enfants par la

recherche de sa descendance

autrement dit il part à la recherche de

son immortalité

parce que c'est ça avoir des enfants

c'est se prolonger au delà de sa propre

vie c'est se prolonger au delà des

limites de la mortalité

je ne dis pas que avoir des enfants nous

fait nous sentir immortels mais

simplement ça répond en grande partie à

la question du sens peut-être que la

question du sens prend tout son sens

justement dès lors qu'on est plus seul à

se la poser

ou en tout cas dès lors qu'on est plus

seul dans l'équation le roi arthur part

à la recherche de sa descendance

et lorsqu'ils échouent à la trouver il

tente de se donner la mort il tente

finalement d'accélérer le cycle de

l'absurde

avoir des enfants auraient peut-être

permis au roi arthur de trouver le sens

le sens de son existence

c'était peut-être sa quête du graal

personnel la quête du sens la quête

d'une raison de vivre et ce n'était pas

un hasard si lorsqu'on a des enfants on

n'a plus vraiment le temps de se poser

la question de notre mort toutes les

personnes qui ont des enfants savent à

quel point il est difficile de

s'aménager des moments de repos

on est toujours affairé quand on a des

enfants on est toujours diverti ne pas

avoir d'enfant c'est pouvoir s'offrir le

luxe de se divertir autrement c'est

pouvoir aller en boîte de nuit et boire

jusqu'à oublier notre condition c'est là

encore la recherche de l'oubli quand on

a pas

enfant on peut se permettre de

travailler 18 heures par jour on peut se

permettre d'avoir les ambitions

professionnelles et personnelles dans

lesquels on va totalement s'oublier

quand on a des enfants

les choses sont un peu différentes on

n'a pas besoin de rechercher l'oubli on

n'a pas besoin de chercher d'autres

préoccupations on en a déjà eu ni on n'a

pas besoin de s'inventer des problèmes

parce que s'inventait des problèmes

c'est le propre de ceux qui ont le temps

de s'inventer des problèmes

les problèmes parfois nous sont

nécessaires je dirais même les problèmes

nous font du bien parce qu'ils nous

détournent de l'idée de la mort parce

qu'elle disait les hommes aiment le

bruit les hommes aiment le bruit et

c'est vrai qu'on aime le bruit quand on

est chez soi et qu'on entend un bruit

dehors qu'est ce qu'on fait on court à

la fenêtre on court à la fenêtre parce

qu'on veut savoir ce qui se passe parce

que le bruit nous intéresse il éveille

notre curiosité

on a besoin d'en savoir plus on a besoin

de donner à manger à notre esprit on va

s'intéresser aux choses qui nous

concerne pas pour le plaisir de pouvoir

en parler

pour le plaisir de trouver quelque chose

à dire et de conjurer le silence c'est

très important d'avoir quelque chose à

dire pour ne pas être confronté au

silence

quand on a des enfants les silences se

font plus rares et c'est là qu'on

s'aperçoit qu'on en a besoin parfois du

silence finalement c'est quand

l'agitation nous est imposé que l'on

cherche le plus le repos c'est quand

l'esprit n'a pas d'autre choix que

d'être préoccupé que l'on cherche à se

défaire de l'agitation mais lorsqu'on a

rien à faire lorsque l'on est face au

silence

on a besoin de faire du bruit lorsqu'on

est face au vide

on a besoin de faire on peut être

capables de défaire ce que l'on vient de

faire juste pour le plaisir d'avoir

quelque chose à faire dés faire c'est

encore faire quelque chose tout le

malheur des hommes vient d'une seule

chose qui est de ne pas savoir demeurer

en repos dans une chambre si nous étions

capable de demeurer en repos dans une

chambre nous nous rendrions compte que

la plupart des choses que nous faisons

nous les faisons pour ne pas avoir à

penser ne pas avoir à penser à notre

mort pour ne pas avoir à l'affronter

montagne disait que philosopher c'était

apprendre à mourir c'était apprendre à

accepter la mort non pas l'accepter au

sens où l'on la désire non pas

l'accepter au sens où l'on voudrait la

faire advenir au sens où on admettrait

comme une nécessité liée à notre nature

et peut-être qu'en acceptant la mort

nous deviendrions digne d'être vivant

mais en même temps peut-être accepter la

mort ce serait nous tirer une balle dans

le pied

ce serait ne plus nourrir ce moteur de

l' angoisse qui quoi qu'on en dise nous

pousse à accomplir de grandes et belles

choses à chaque fois qu'on fait quelque

chose pour se détourner de l'idée de la

mort nous créons et ancré en nous

apportons quelque chose au monde

nous lui les goûts une partie de

nous-mêmes

ou peut-être que la peur de la mort

n'est rien d'autre que la peur de vivre

et que si nous voulons conjurer cette

peur de la mort si nous voulons vivre au

delà de notre mort il serait temps de

commencer à vivre alors vivons

[Musique]