×

We gebruiken cookies om LingQ beter te maken. Als u de website bezoekt, gaat u akkoord met onze cookiebeleid.


image

Francés fácil, Francés fácil 25/04/2023

Francés fácil 25/04/2023

RFI Radio France Internationale, bienvenue à tous si vous nous rejoignez, il est 18 h à Paris.

...

facile.

Adrien Delgrange

Bonjour Mayeule De Charon. Bonjour Adrien, bonjour à tous.

Nous sommes le mardi 25 avril.

Et au sommaire de ce journal.

Trois mots, l'officialisation, la suspension et la disparition.

Tout d'abord, c'est officiel, Joe Biden, 80 ans, candidat pour un nouveau mandat à la tête des États-Unis.

Autre titre à Mayotte, la justice française suspend, pour l'instant, l'évacuation des habitants d'un bidonville.

Et puis enfin, la disparition d'Harry Belafonte. Le chanteur américain est mort aujourd'hui à l'âge de 96 ans.

Voilà pour les titres. Soyez les bienvenus.

Et d'abord aux États-Unis. Il en avait l'intention, c'est désormais officiel.

Joe Biden, candidat à l'élection présidentielle américaine de 2024, celle de l'année prochaine. L'actuel président américain l'a annoncé la nuit dernière grâce à une vidéo d'abord diffusée sur Internet.

...

« La question à se poser est la suivante est ce que dans les années qui viennent, nous aurons plus ou moins de libertés, plus ou moins de droits? Je sais ce que je veux et je pense que vous aussi. Ce n'est pas le moment de se laisser aller. C'est pour ça que je me représente à l'élection »

Le démocrate Joe Biden, candidat donc à l'élection américaine de 2024. Vous venez d'entendre un extrait de la bande annonce qui officialise sa candidature. Une vidéo diffusée il y a quelques heures aux États-Unis.

RFI Washington, Guillaume Naudin.

Le montage dure trois minutes. Le président commence par rappeler pourquoi il s'est présenté en 2020 pour mener une bataille pour l'âme de l'Amérique. Une bataille qui continue, explique-t-il sur des images de l'assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021, comme il le fait depuis des mois, il dénonce les projets des Républicains Maga pour Make America Great Again, les républicains extrémistes et trumpistes donc. Et l'on voit d'ailleurs des images de Donald Trump, de la représentante de Géorgie, Marjorie Taylor - Greene et du gouverneur de Floride, Ron DeSantis. Il les accuse de vouloir faire des coupes budgétaires sur la sécurité sociale et les retraites, de vouloir réduire les libertés et interdire des livres. Au contraire, le président sortant propose davantage de libertés et de droits et c'est manifestement son slogan pour 2024 avec Kamala Harris qui reste sur son ticket et qui resterait donc vice-présidente. Il veut finir le travail entamé en 2020. Cette annonce intervient quatre ans jour pour jour après celle de sa candidature à la précédente élection présidentielle. Le visuel qui présente le ticket ressemble d'ailleurs beaucoup à celui de 2020. On est donc, et c'est voulu, dans la continuité de la précédente campagne. Guillaume Naudin Washington RFI.

A noter une réaction suite à cette annonce, celle de ses opposants, notamment Les Républicains. Le Parti républicain accuse le président américain Joe Biden d'être « déconnecté » après l'annonce de sa nouvelle candidature. « Joe Biden est tellement déconnecté de la réalité qu'il pense mériter quatre ans de plus au pouvoir alors qu'il ne fait que créer des crises », dénonce la cheffe du parti Les Républicains aux États-Unis, Ronna McDaniel.

Au Soudan, faire taire les armes pendant au moins 72 heures.

C'est l'objectif de ce cessez-le-feu. Un arrêt des combats pendant trois jours et trois nuits est entré en vigueur ce matin au Soudan. C'est le fruit de négociations entre les États-Unis et les généraux qui s'affrontent dans Khartoum, la capitale. Les explosions et les tirs se sont effectivement fait plus rares aujourd'hui. Autrement dit, un cessez-le-feu partiellement respecté, et ce après dix jours de combats qui ont fait plusieurs centaines de morts et provoqué un exode, autrement dit un départ massif des habitants du Soudan.

RFI à Mamoudzou, il est 19 h 04. A Mayotte, l'avenir des habitants d'un bidonville de Koungou dépend d'une décision de justice.

Une centaine de familles, Mayeule, vit entre les tôles de ces petites habitations de Talus 2. C'est le nom de ce bidonville en question. Une opération est censée lutter contre la délinquance, opération voulue par le gouvernement français. Mais au dernier moment, Pierre Olivier, le tribunal de Mamoudzou a suspendu l'évacuation de ce bidonville qui devait commencer aujourd'hui.

Oui, et les associations de défense des droits de l'homme avaient prévenu, elles utiliseraient tous les recours possibles pour empêcher les destructions de bidonville. Parole mise à exécution lundi. Hier, en fin de journée, plusieurs habitants du bidonville Talus 2, représentés par plusieurs avocats, sont parvenus à suspendre la destruction de leur habitation. Une opération d'évacuation selon les termes officiels, jugée irrégulière et mettant en danger la sécurité des habitants. Le juge a donc ordonné au préfet de Mayotte de suspendre la destruction jusqu'à nouvel ordre. En réponse, le préfet a demandé aux avocats de l'État de faire appel de cette décision. Mais cette première suspension par le juge, à peine l'opération Wuambushu commencée, pose la question des futures destructions. Il y a quelques jours, pourtant, plusieurs sources assuraient qu'un travail juridique avait été mené par l'État pour éviter ce genre de contretemps. Et puis, de son côté, dans un tweet posté ce mardi matin, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, assure que l'action de l'État, bien que difficile, reste extrêmement résolue, Adrien.

Merci Pierre, Pierre Olivier, dans votre journal en français facile.

Et dans l'actualité française aussi, Adrien, Emmanuel Macron accueilli par un concert de casseroles cet après-midi à Vendôme, dans le Loir-et-Cher.

Une centaine d'opposants à la réforme des retraites, mais aussi des opposants à Emmanuel Macron, se sont rassemblés. Ils se sont réunis près de la maison de santé visitée aujourd'hui par le président de la République à Vendôme. Le chef de l'Etat est venu défendre son plan santé présenté en début d'année. Un plan qui doit permettre aux personnels de santé, que ce soit les infirmiers, les sages-femmes ou encore les pharmaciens, d'effectuer des actes actuellement réalisés exclusivement par des médecins.

Et en France, nous avons aussi appris le décès de François Léotard.

L'homme politique est mort aujourd'hui à l'âge de 81 ans. François Léotard avait notamment été ministre de la Défense de 1993 à 1995 dans le gouvernement d'Edouard Balladur, ce qui l'a placé en première ligne dans l'opération appelée «Turquoise». Du nom de cette intervention critiquée des troupes françaises au Rwanda, sous mandat de l'ONU, lors du génocide des Tutsis en 1994. François Léotard, ancien maire de Fréjus, avait quitté la politique dans les années 2000, frappé de «lassitude» selon ses mots.

...

immense.

Et enfin Adrien, le dernier souffle du chanteur américain Harry Belafonte.

Il s'est éteint aujourd'hui à l'âge de 96 ans. Chanteur mais aussi défenseur de la lutte des Noirs américains, il était aussi surnommé le roi du Calypso. Isabelle Chenu, vous revenez sur le parcours hors norme du monsieur.

Harry Belafonte, c'était une voix de velours, un sourire étincelant et une belle allure. Il a marqué les années 1950 avec un genre musical, le calypso. Une musique aux ambiances de carnaval sur un rythme à deux temps. Né à Harlem, dans le coeur du New York Noir, Harry Belafonte est issu d'une famille métissée entre Ecosse, Jamaïque, Haïti et Juifs venus d'Afrique du Nord. Il a connu un immense succès et marqué l'histoire de la musique en mélangeant les rythmes d'Afrique de l'Ouest, les musiques des Caraïbes et celle de New-York. Harry Belafonte était aussi comédien et militant pour l'égalité des droits des Noirs américains, le grand combat de son époque. Ami et conseiller du pasteur Martin Luther King, il s'était toute sa vie opposé à la droite dure américaine. Harry Belafonte s'était aussi engagé contre l'apartheid, la ségrégation entre les Noirs et les Blancs en Afrique du Sud, aux côtés de Nelson Mandela. Un chanteur de charme qui n'a jamais cessé de batailler contre le racisme, la famine en Afrique, le sida et pour la justice sociale et l'éducation pour tous.

Ainsi se referme ce journal en musique. Si vous voulez le réécouter, c'est quand vous voulez: francaisfacile.rfi.fr. À demain.

Francés fácil 25/04/2023 Francés fácil 25/04/2023 Francés fácil 04/25/2023 Francés fácil 25/04/2023 Francés fácil 25/04/2023 Francés fácil 25/04/2023 Francés fácil 25/04/2023 简单英语 04/25/2023

RFI Radio France Internationale, bienvenue à tous si vous nous rejoignez, il est 18 h à Paris.

...

facile.

Adrien Delgrange

Bonjour Mayeule De Charon. Bonjour Adrien, bonjour à tous.

Nous sommes le mardi 25 avril.

Et au sommaire de ce journal.

Trois mots, l'officialisation, la suspension et la disparition.

Tout d'abord, c'est officiel, Joe Biden, 80 ans, candidat pour un nouveau mandat à la tête des États-Unis.

Autre titre à Mayotte, la justice française suspend, pour l'instant, l'évacuation des habitants d'un bidonville.

Et puis enfin, la disparition d'Harry Belafonte. Le chanteur américain est mort aujourd'hui à l'âge de 96 ans.

Voilà pour les titres. Soyez les bienvenus.

Et d'abord aux États-Unis. Il en avait l'intention, c'est désormais officiel.

Joe Biden, candidat à l'élection présidentielle américaine de 2024, celle de l'année prochaine. L'actuel président américain l'a annoncé la nuit dernière grâce à une vidéo d'abord diffusée sur Internet.

...

« La question à se poser est la suivante est ce que dans les années qui viennent, nous aurons plus ou moins de libertés, plus ou moins de droits? Je sais ce que je veux et je pense que vous aussi. Ce n'est pas le moment de se laisser aller. C'est pour ça que je me représente à l'élection »

Le démocrate Joe Biden, candidat donc à l'élection américaine de 2024. Vous venez d'entendre un extrait de la bande annonce qui officialise sa candidature. Une vidéo diffusée il y a quelques heures aux États-Unis.

RFI Washington, Guillaume Naudin.

Le montage dure trois minutes. Le président commence par rappeler pourquoi il s'est présenté en 2020 pour mener une bataille pour l'âme de l'Amérique. Une bataille qui continue, explique-t-il sur des images de l'assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021, comme il le fait depuis des mois, il dénonce les projets des Républicains Maga pour Make America Great Again, les républicains extrémistes et trumpistes donc. Et l'on voit d'ailleurs des images de Donald Trump, de la représentante de Géorgie, Marjorie Taylor - Greene et du gouverneur de Floride, Ron DeSantis. Il les accuse de vouloir faire des coupes budgétaires sur la sécurité sociale et les retraites, de vouloir réduire les libertés et interdire des livres. Au contraire, le président sortant propose davantage de libertés et de droits et c'est manifestement son slogan pour 2024 avec Kamala Harris qui reste sur son ticket et qui resterait donc vice-présidente. Il veut finir le travail entamé en 2020. Cette annonce intervient quatre ans jour pour jour après celle de sa candidature à la précédente élection présidentielle. Le visuel qui présente le ticket ressemble d'ailleurs beaucoup à celui de 2020. On est donc, et c'est voulu, dans la continuité de la précédente campagne. Guillaume Naudin Washington RFI.

A noter une réaction suite à cette annonce, celle de ses opposants, notamment Les Républicains. Le Parti républicain accuse le président américain Joe Biden d'être « déconnecté » après l'annonce de sa nouvelle candidature. « Joe Biden est tellement déconnecté de la réalité qu'il pense mériter quatre ans de plus au pouvoir alors qu'il ne fait que créer des crises », dénonce la cheffe du parti Les Républicains aux États-Unis, Ronna McDaniel.

Au Soudan, faire taire les armes pendant au moins 72 heures.

C'est l'objectif de ce cessez-le-feu. Un arrêt des combats pendant trois jours et trois nuits est entré en vigueur ce matin au Soudan. C'est le fruit de négociations entre les États-Unis et les généraux qui s'affrontent dans Khartoum, la capitale. Les explosions et les tirs se sont effectivement fait plus rares aujourd'hui. Autrement dit, un cessez-le-feu partiellement respecté, et ce après dix jours de combats qui ont fait plusieurs centaines de morts et provoqué un exode, autrement dit un départ massif des habitants du Soudan.

RFI à Mamoudzou, il est 19 h 04. A Mayotte, l'avenir des habitants d'un bidonville de Koungou dépend d'une décision de justice.

Une centaine de familles, Mayeule, vit entre les tôles de ces petites habitations de Talus 2. C'est le nom de ce bidonville en question. Une opération est censée lutter contre la délinquance, opération voulue par le gouvernement français. Mais au dernier moment, Pierre Olivier, le tribunal de Mamoudzou a suspendu l'évacuation de ce bidonville qui devait commencer aujourd'hui.

Oui, et les associations de défense des droits de l'homme avaient prévenu, elles utiliseraient tous les recours possibles pour empêcher les destructions de bidonville. Parole mise à exécution lundi. Hier, en fin de journée, plusieurs habitants du bidonville Talus 2, représentés par plusieurs avocats, sont parvenus à suspendre la destruction de leur habitation. Une opération d'évacuation selon les termes officiels, jugée irrégulière et mettant en danger la sécurité des habitants. Le juge a donc ordonné au préfet de Mayotte de suspendre la destruction jusqu'à nouvel ordre. En réponse, le préfet a demandé aux avocats de l'État de faire appel de cette décision. Mais cette première suspension par le juge, à peine l'opération Wuambushu commencée, pose la question des futures destructions. Il y a quelques jours, pourtant, plusieurs sources assuraient qu'un travail juridique avait été mené par l'État pour éviter ce genre de contretemps. Et puis, de son côté, dans un tweet posté ce mardi matin, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, assure que l'action de l'État, bien que difficile, reste extrêmement résolue, Adrien.

Merci Pierre, Pierre Olivier, dans votre journal en français facile.

Et dans l'actualité française aussi, Adrien, Emmanuel Macron accueilli par un concert de casseroles cet après-midi à Vendôme, dans le Loir-et-Cher.

Une centaine d'opposants à la réforme des retraites, mais aussi des opposants à Emmanuel Macron, se sont rassemblés. Ils se sont réunis près de la maison de santé visitée aujourd'hui par le président de la République à Vendôme. Le chef de l'Etat est venu défendre son plan santé présenté en début d'année. Un plan qui doit permettre aux personnels de santé, que ce soit les infirmiers, les sages-femmes ou encore les pharmaciens, d'effectuer des actes actuellement réalisés exclusivement par des médecins.

Et en France, nous avons aussi appris le décès de François Léotard.

L'homme politique est mort aujourd'hui à l'âge de 81 ans. François Léotard avait notamment été ministre de la Défense de 1993 à 1995 dans le gouvernement d'Edouard Balladur, ce qui l'a placé en première ligne dans l'opération appelée «Turquoise». Du nom de cette intervention critiquée des troupes françaises au Rwanda, sous mandat de l'ONU, lors du génocide des Tutsis en 1994. François Léotard, ancien maire de Fréjus, avait quitté la politique dans les années 2000, frappé de «lassitude» selon ses mots.

...

immense.

Et enfin Adrien, le dernier souffle du chanteur américain Harry Belafonte.

Il s'est éteint aujourd'hui à l'âge de 96 ans. Chanteur mais aussi défenseur de la lutte des Noirs américains, il était aussi surnommé le roi du Calypso. Isabelle Chenu, vous revenez sur le parcours hors norme du monsieur.

Harry Belafonte, c'était une voix de velours, un sourire étincelant et une belle allure. Il a marqué les années 1950 avec un genre musical, le calypso. Une musique aux ambiances de carnaval sur un rythme à deux temps. Né à Harlem, dans le coeur du New York Noir, Harry Belafonte est issu d'une famille métissée entre Ecosse, Jamaïque, Haïti et Juifs venus d'Afrique du Nord. Il a connu un immense succès et marqué l'histoire de la musique en mélangeant les rythmes d'Afrique de l'Ouest, les musiques des Caraïbes et celle de New-York. Harry Belafonte était aussi comédien et militant pour l'égalité des droits des Noirs américains, le grand combat de son époque. Ami et conseiller du pasteur Martin Luther King, il s'était toute sa vie opposé à la droite dure américaine. Harry Belafonte s'était aussi engagé contre l'apartheid, la ségrégation entre les Noirs et les Blancs en Afrique du Sud, aux côtés de Nelson Mandela. Un chanteur de charme qui n'a jamais cessé de batailler contre le racisme, la famine en Afrique, le sida et pour la justice sociale et l'éducation pour tous.

Ainsi se referme ce journal en musique. Si vous voulez le réécouter, c'est quand vous voulez: francaisfacile.rfi.fr. À demain.