×

We gebruiken cookies om LingQ beter te maken. Als u de website bezoekt, gaat u akkoord met onze cookiebeleid.


image

Actualité du jour, Climat : il y a bien un lien entre les émissions de CO2 et la fonte des glaces

Climat : il y a bien un lien entre les émissions de CO2 et la fonte des glaces

Des chercheurs ont déterminé que pour chaque tonne de dioxyde de carbone (CO2) émise dans l'atmosphère, le réchauffement climatique qui en résulte provoque la fonte de trois mètres carré de glace arctique. L'étude publiée jeudi dans la revue Science, vise à sensibiliser le public au changement climatique et à la responsabilité de chacun dans ce processus. Elle corrige également les études qui sous-estiment aujourd'hui les pertes de glace. Une tonne de CO2 représente pour un passager un vol entre New York et Paris ou un parcours de 4000 km en voiture, précise l'un des auteurs de l'étude, Dirk Notz, un climatologue de l'institut Max Planck de Météorologie à Hambourg, en Allemagne. “Le changement climatique est souvent vu comme une notion abstraite et notre étude permet de changer cette perception”, ajoute Julienne Stroeve du National Snow and Ice Data Center (NSIDC) dans le Colorado et professeur de glaciologie à l'University College de Londres. Disparition des glaces en Arctique Les glaces de l'Arctique ont réduit de moitié au cours des quarante dernières années et elles pourraient être amenées à complètement disparaître en été d'ici le milieu du siècle sans une réduction rapide des émissions de CO2. Les auteurs ont conclu qu'il y avait une corrélation directe entre les émissions de CO2 et la diminution de la superficie de la banquise arctique en été. Cette étude montre également que le fait de limiter à 2°C la hausse de la température de notre planète, n'est pas suffisant pour permettre aux glaces de subsister en été. Car ce réchauffement correspondrait à un accroissement de plus de mille milliards de tonnes d'émissions de CO2 d'ici 2100. Limiter la hausse des températures à 1.5°C Pour éviter la catastrophe d'une disparition totale de la banquise pendant la période la plus chaude de l'année, il faudrait plafonner la montée du mercure à 1.5°C, comme signifié dans les accords de Paris. Seulement, cet objectif est pour le moment très difficilement atteignable d'après les scientifiques.


Climat : il y a bien un lien entre les émissions de CO2 et la fonte des glaces 기후: CO2 배출량과 녹는 얼음 사이에는 연관성이 있습니다.

Des chercheurs ont déterminé que pour chaque tonne de dioxyde de carbone (CO2) émise dans l'atmosphère, le réchauffement climatique qui en résulte provoque la fonte de trois mètres carré de glace arctique. Researchers have determined that for every tonne of carbon dioxide (CO2) emitted into the atmosphere, the resulting global warming causes three square meters of Arctic ice to melt. L'étude publiée jeudi dans la revue Science, vise à sensibiliser le public au changement climatique et à la responsabilité de chacun dans ce processus. Elle corrige également les études qui sous-estiment aujourd'hui les pertes de glace. Une tonne de CO2 représente pour un passager un vol entre New York et Paris ou un parcours de 4000 km en voiture, précise l'un des auteurs de l'étude, Dirk Notz, un climatologue de l'institut Max Planck de Météorologie à Hambourg, en Allemagne. “Le changement climatique est souvent vu comme une notion abstraite et notre étude permet de changer cette perception”, ajoute Julienne Stroeve du National Snow and Ice Data Center (NSIDC) dans le Colorado et professeur de glaciologie à l'University College de Londres. Disparition des glaces en Arctique Les glaces de l'Arctique ont réduit de moitié au cours des quarante dernières années et elles pourraient être amenées à complètement disparaître en été d'ici le milieu du siècle sans une réduction rapide des émissions de CO2. Ice loss in the Arctic Arctic ice has halved over the past 40 years and could be expected to completely disappear in summer by the middle of the century without a rapid reduction in CO2 emissions. Les auteurs ont conclu qu'il y avait une corrélation directe entre les émissions de CO2 et la diminution de la superficie de la banquise arctique en été. Cette étude montre également que le fait de limiter à 2°C la hausse de la température de notre planète, n'est pas suffisant pour permettre aux glaces de subsister en été. Car ce réchauffement correspondrait à un accroissement de plus de mille milliards de tonnes d'émissions de CO2 d'ici 2100. Because this warming would correspond to an increase of more than one trillion tonnes of CO2 emissions by 2100. Limiter la hausse des températures à 1.5°C Pour éviter la catastrophe d'une disparition totale de la banquise pendant la période la plus chaude de l'année, il faudrait plafonner la montée du mercure à 1.5°C, comme signifié dans les accords de Paris. Seulement, cet objectif est pour le moment très difficilement atteignable d'après les scientifiques.