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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 17 avril 2018

Journal en français facile 17 avril 2018

Romain Auzouy : Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en TU. C'est l'heure de votre journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir, Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous

RA : À la une de l'actualité : L' arrivée à Douma en Syrie des experts qui vont travailler sur l'attaque chimique présumée du 7 avril. Les Occidentaux craignent que le régime de Damas et son allié russe n'aient fait disparaitre les preuves de l'attaque. SB : Un nouvel enlèvement en Équateur. Deux personnes enlevées à la frontière avec la Colombie, dans la zone où deux journalistes et leur chauffeur avaient été assassinés. L'auteur du rapt est le même, un dissident de l'ancienne guérilla des Farc. RA : Et puis en Arménie la colère qui monte. Depuis cinq jours des manifestants bloquent les rues de la capitale Erevan. Ils protestent contre l'élection, par le Parlement, de l'ancien Président Serge Sarkissian au poste de Premier ministre. -----

SB : La journée a encore été marquée par des échanges verbaux entre les alliés du régime syrien, et les Occidentaux.

RA : Au coeur de ces tensions, l'attaque chimique attribuée à Damas, qui s'est déroulée le 7 avril dans la ville de Douma. C'est suite à cela que les Occidentaux ont mené des frappes en Syrie le week-end dernier. Pour savoir ce qui s'est passé à Douma, une équipe de l'Organisation internationale pour l'interdiction des armes chimiques se trouve depuis samedi en Syrie. Mais jusqu'à aujourd'hui cette équipe n'avait pas pu rejoindre la localité de Douma. Et les Occidentaux ne cessent de faire part de leurs doutes quant à la bonne volonté du régime syrien et de son allié, la Russie. Ainsi ce mardi le ministère français des Affaires étrangères a dit qu'il était « très probable que des preuves et des éléments essentiels disparaissent ». La Russie a réagi en faisant part de son étonnement. On devrait en savoir plus dans les prochains jours, car ça y est, l'équipe d'enquêteurs est enfin arrivée à Douma. La correspondance de Paul Khalifeh.

Dix jours après l'attaque chimique présumée à Douma, attribuée à l'armée syrienne par les Occidentaux, les experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques OIAC sont sur place. Ils devaient s'y rendre dès lundi, mais les Russes et les Syriens avaient invoqué des problèmes de sécurité pour reporter la visite. Les autorités syriennes avaient proposé aux inspecteurs de rencontrer à Damas 22 personnes qui se trouvaient sur les lieux de l'attaque présumée du 7 avril. Mais l'OIAC avait insisté pour se rendre sur place afin de prélever des échantillons de terre et essayer de retrouver des fragments de munitions qui auraient été utilisés lors de l'attaque. Les experts internationaux sont accompagnés à Douma du ministre syrien de la Santé, Nizar Yazigi. Ils étaient arrivés à Damas via Beyrouth le 12 avril et devaient se rendre à Douma au lendemain des frappes menées par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne dans la nuit du 13 au 14 avril.

SB : À Strasbourg, le Président français Emmanuel Macron a prononcé son premier discours devant le Parlement européen.

RA : Il a échangé pendant environ trois heures avec les eurodéputés ce matin. Au cœur de son discours : la lutte contre le populisme, qui ne cesse de monter en Europe. « Je ne veux pas faire partie d'une génération de somnambules », a-t-il dit, appelant à s'opposer fortement à l'extrême droite. Pour lui, « une forme de guerre civile européenne réapparait » actuellement.

SB : À nouveau l'inquiétude en Équateur : deux personnes ont été enlevées à la frontière avec la Colombie. RA : C'est dans cette zone que deux journalistes et leur chauffeur avaient été enlevés puis assassinés. L'auteur de ce nouveau fait est le même, il s'agit du front Oliver Sinisterra, un groupe armé qui est commandé par un certain Guacho. Cet homme est un ancien membre des Farc, la guérilla colombienne dissoute et qui est devenue un parti politique. L'annonce de ce nouvel enlèvement a été faite par le ministre équatorien de l'Intérieur César Navas, je vous propose de l'écouter. « Par le canal de communication avec « Guacho », nous avons reçu hier soir des informations concernant un nouvel enlèvement de deux concitoyens. Par ce même canal de communication, nous avons reçu comme preuve de vie l'enregistrement vidéo d'un couple, deux personnes dont nous ne connaissons ni les noms ni la nationalité. Il est important de signaler que c'est la première fois que « Guacho » nous envoie une preuve de vie directement à nous, les autorités, et non pas, comme lors de ses communications antérieures, par l'intermédiaire des médias colombiens. Dans cette vidéo, les narcotrafiquants demandent, par la voix des otages, que nous nous conformions à leurs exigences. Nous voulons vous prévenir que ce sont des images dures dans lesquelles la vie de deux êtres humains est menacée. Et nous ne savons pas où ils se trouvent. » Et ces images montrent les deux otages, un homme et une femme âgés d'une quarantaine d'années, les mains attachées et entourés de deux hommes armés. Ils s'adressent au président Lenin Moreno et lui demandent d'accepter les revendications des ravisseurs. SB : La colère monte en Arménie. Il y a eu de nouvelles manifestations importantes ce mardi.

RA : Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé à Erevan. Cela fait cinq jours que les contestataires bloquent les rues de la capitale. Ils protestent contre l'élection de l'ancien Président Serge Sarkissian au poste de Premier ministre. Ils dénoncent une manœuvre politique, car Serge Sarkissian a été élu par le Parlement, et après une réforme constitutionnelle qui a vidé la fonction présidentielle de ses pouvoirs, pour renforcer celle du Premier ministre. Les explications de Régis Gente.

La manœuvre n'a trompé personne. Serge Sarkissian veut garder le pouvoir, voilà tout. Et pour ce faire, il a fait changer la constitution, pour passer d'un régime présidentiel à un régime parlementaire, mal validé par un référendum en 2015, marqué par des fraudes et pressions en tous genres. La semaine passée, Armen Sarkissian, qui n'a aucun lien de parenté avec Serge, a été investi Président, fonction aujourd'hui essentiellement protocolaire. Il restait donc à Serge Sarkissian à entreprendre la dernière manœuvre, être nommé Premier ministre. Ce mardi, le Parlement l'a choisi pour diriger le gouvernement. Mais des milliers d'Arméniens ne l'entendent pas de cette oreille. Voilà 5 jours qu'ils bloquent les rues d'Erevan. Ils promettent après ce vote qui n'est qu'une grossière manœuvre politicienne à leurs yeux de faire une « révolution de velours ». Pas sûr que le gros des 3 millions d'Arméniens suivra. Mais le pouvoir marche sur des œufs. Serge Sarkissian était arrivé au pouvoir, en 2008, dans le sang, 10 personnes avaient été tuées lors de rassemblements où l'on contestait déjà son élection. SB : Dans l'actualité économique, la Chine annonce qu'elle va ouvrir son marché automobile. RA : Le marché automobile chinois qui est le premier dans le monde. D'ici 2022 seront supprimées les restrictions qui empêchent les constructeurs étrangers de contrôler leur filière en Chine. Même tolérance pour l'aéronautique et la construction navale. Il s'agit d'un signal fort, dans le contexte de guerre commerciale avec les Américains. Le détail avec Anieshka Koumor.

Actuellement, les groupes étrangers qui investissent dans l'automobile en Chine ne peuvent posséder plus de 50% de leur filiale. Ce plafond sera supprimé dès cette année pour la production de véhicules électriques et hybrides. D'ici 2020, ce sont les véhicules commerciaux qui vont profiter de la levée des restrictions, puis les voitures individuelles d'ici à 2022. Une fois passée la période de transition de cinq ans, toutes les barrières seront levées. L'assouplissement de cette réglementation pourrait notamment profiter à Tesla. Le fabricant américain de voitures électriques avait déjà conclu un accord avec les autorités de Shanghai pour y installer son usine sans devoir s'associer à un partenaire local. Tesla espère donc préserver ses secrets industriels, tout en utilisant les sous-traitants chinois. Les Européens, eux aussi, réclamaient ce geste, qui concernera par ailleurs l'aéronautique, et la construction navale. Des industries jusque-là dominées par des groupes étatiques.

SB : En France, sans surprise la réforme de la SNCF a été adoptée à l'Assemblée nationale en première lecture. RA : Le vote en faveur du texte a été massif, avec 454 voix pour, et 80 contre. Ceux qui se sont opposés au projet sont les trous groupes de gauche à l'Assemblée nationale. C'est désormais le Sénat qui va s'emparer du texte, à la fin du mois de mai. Le gouvernement espère que la réforme sera définitivement adoptée au début du mois de juillet.

SB : Mais les opposants à la réforme ne l'entendent pas ainsi. Le mouvement de contestation se poursuit dans les gares françaises.

RA : Avec depuis ce soir le début d'une nouvelle grève, qui va durer jusqu'à vendredi matin. Seulement un Train à grande vitesse sur trois devrait circuler demain, selon la direction de l'entreprise. SB : Et puis en sport football, actuellement se déroule la première 1/2 finale de la Coupe de France. Et l'affiche est inédite. RA : Les Herbiers affrontent Chambly. Ces deux clubs évoluent dans la troisième division française. Pour le moment avantage aux Herbiers qui mène 1-0.

SB : Et le journal en français facile touche à sa fin.

RA : Rendez-vous sur notre site internet www.rfi.fr pour le réécouter. Et à partir de demain si vous voulez retrouver la transcription du journal. Très bonne fin de soirée à tous.

Journal en français facile 17 avril 2018 Journal en français facile April 17, 2018

Romain Auzouy : Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en TU. C'est l'heure de votre journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir, Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous

RA : À la une de l'actualité : L' arrivée à Douma en Syrie des experts qui vont travailler sur l'attaque chimique présumée du 7 avril. Les Occidentaux craignent que le régime de Damas et son allié russe n'aient fait disparaitre les preuves de l'attaque. SB : Un nouvel enlèvement en Équateur. Deux personnes enlevées à la frontière avec la Colombie, dans la zone où deux journalistes et leur chauffeur avaient été assassinés. L'auteur du rapt est le même, un dissident de l'ancienne guérilla des Farc. RA : Et puis en Arménie la colère qui monte. Depuis cinq jours des manifestants bloquent les rues de la capitale Erevan. Ils protestent contre l'élection, par le Parlement, de l'ancien Président Serge Sarkissian au poste de Premier ministre. -----

SB : La journée a encore été marquée par des échanges verbaux entre les alliés du régime syrien, et les Occidentaux.

RA : Au coeur de ces tensions, l'attaque chimique attribuée à Damas, qui s'est déroulée le 7 avril dans la ville de Douma. C'est suite à cela que les Occidentaux ont mené des frappes en Syrie le week-end dernier. Pour savoir ce qui s'est passé à Douma, une équipe de l'Organisation internationale pour l'interdiction des armes chimiques se trouve depuis samedi en Syrie. Mais jusqu'à aujourd'hui cette équipe n'avait pas pu rejoindre la localité de Douma. Et les Occidentaux ne cessent de faire part de leurs doutes quant à la bonne volonté du régime syrien et de son allié, la Russie. Ainsi ce mardi le ministère français des Affaires étrangères a dit qu'il était « très probable que des preuves et des éléments essentiels disparaissent ». La Russie a réagi en faisant part de son étonnement. On devrait en savoir plus dans les prochains jours, car ça y est, l'équipe d'enquêteurs est enfin arrivée à Douma. La correspondance de Paul Khalifeh.

Dix jours après l'attaque chimique présumée à Douma, attribuée à l'armée syrienne par les Occidentaux, les experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques OIAC sont sur place. Ils devaient s'y rendre dès lundi, mais les Russes et les Syriens avaient invoqué des problèmes de sécurité pour reporter la visite. Les autorités syriennes avaient proposé aux inspecteurs de rencontrer à Damas 22 personnes qui se trouvaient sur les lieux de l'attaque présumée du 7 avril. Mais l'OIAC avait insisté pour se rendre sur place afin de prélever des échantillons de terre et essayer de retrouver des fragments de munitions qui auraient été utilisés lors de l'attaque. Les experts internationaux sont accompagnés à Douma du ministre syrien de la Santé, Nizar Yazigi. Ils étaient arrivés à Damas via Beyrouth le 12 avril et devaient se rendre à Douma au lendemain des frappes menées par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne dans la nuit du 13 au 14 avril.

SB : À Strasbourg, le Président français Emmanuel Macron a prononcé son premier discours devant le Parlement européen.

RA : Il a échangé pendant environ trois heures avec les eurodéputés ce matin. Au cœur de son discours : la lutte contre le populisme, qui ne cesse de monter en Europe. « Je ne veux pas faire partie d'une génération de somnambules », a-t-il dit, appelant à s'opposer fortement à l'extrême droite. Pour lui, « une forme de guerre civile européenne réapparait » actuellement.

SB : À nouveau l'inquiétude en Équateur : deux personnes ont été enlevées à la frontière avec la Colombie. RA : C'est dans cette zone que deux journalistes et leur chauffeur avaient été enlevés puis assassinés. L'auteur de ce nouveau fait est le même, il s'agit du front Oliver Sinisterra, un groupe armé qui est commandé par un certain Guacho. Cet homme est un ancien membre des Farc, la guérilla colombienne dissoute et qui est devenue un parti politique. L'annonce de ce nouvel enlèvement a été faite par le ministre équatorien de l'Intérieur César Navas, je vous propose de l'écouter. « Par le canal de communication avec « Guacho », nous avons reçu hier soir des informations concernant un nouvel enlèvement de deux concitoyens. Par ce même canal de communication, nous avons reçu comme preuve de vie l'enregistrement vidéo d'un couple, deux personnes dont nous ne connaissons ni les noms ni la nationalité. Il est important de signaler que c'est la première fois que « Guacho » nous envoie une preuve de vie directement à nous, les autorités, et non pas, comme lors de ses communications antérieures, par l'intermédiaire des médias colombiens. Dans cette vidéo, les narcotrafiquants demandent, par la voix des otages, que nous nous conformions à leurs exigences. Nous voulons vous prévenir que ce sont des images dures dans lesquelles la vie de deux êtres humains est menacée. Et nous ne savons pas où ils se trouvent. » Et ces images montrent les deux otages, un homme et une femme âgés d'une quarantaine d'années, les mains attachées et entourés de deux hommes armés. Ils s'adressent au président Lenin Moreno et lui demandent d'accepter les revendications des ravisseurs. SB : La colère monte en Arménie. Il y a eu de nouvelles manifestations importantes ce mardi.

RA : Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé à Erevan. Cela fait cinq jours que les contestataires bloquent les rues de la capitale. Ils protestent contre l'élection de l'ancien Président Serge Sarkissian au poste de Premier ministre. Ils dénoncent une manœuvre politique, car Serge Sarkissian a été élu par le Parlement, et après une réforme constitutionnelle qui a vidé la fonction présidentielle de ses pouvoirs, pour renforcer celle du Premier ministre. Les explications de Régis Gente.

La manœuvre n'a trompé personne. Serge Sarkissian veut garder le pouvoir, voilà tout. Et pour ce faire, il a fait changer la constitution, pour passer d'un régime présidentiel à un régime parlementaire, mal validé par un référendum en 2015, marqué par des fraudes et pressions en tous genres. La semaine passée, Armen Sarkissian, qui n'a aucun lien de parenté avec Serge, a été investi Président, fonction aujourd'hui essentiellement protocolaire. Il restait donc à Serge Sarkissian à entreprendre la dernière manœuvre, être nommé Premier ministre. Ce mardi, le Parlement l'a choisi pour diriger le gouvernement. Mais des milliers d'Arméniens ne l'entendent pas de cette oreille. Voilà 5 jours qu'ils bloquent les rues d'Erevan. Ils promettent après ce vote qui n'est qu'une grossière manœuvre politicienne à leurs yeux de faire une « révolution de velours ». Pas sûr que le gros des 3 millions d'Arméniens suivra. Mais le pouvoir marche sur des œufs. Serge Sarkissian était arrivé au pouvoir, en 2008, dans le sang, 10 personnes avaient été tuées lors de rassemblements où l'on contestait déjà son élection. SB : Dans l'actualité économique, la Chine annonce qu'elle va ouvrir son marché automobile. RA : Le marché automobile chinois qui est le premier dans le monde. D'ici 2022 seront supprimées les restrictions qui empêchent les constructeurs étrangers de contrôler leur filière en Chine. Même tolérance pour l'aéronautique et la construction navale. Il s'agit d'un signal fort, dans le contexte de guerre commerciale avec les Américains. Le détail avec Anieshka Koumor.

Actuellement, les groupes étrangers qui investissent dans l'automobile en Chine ne peuvent posséder plus de 50% de leur filiale. Ce plafond sera supprimé dès cette année pour la production de véhicules électriques et hybrides. D'ici 2020, ce sont les véhicules commerciaux qui vont profiter de la levée des restrictions, puis les voitures individuelles d'ici à 2022. Une fois passée la période de transition de cinq ans, toutes les barrières seront levées. L'assouplissement de cette réglementation pourrait notamment profiter à Tesla. Le fabricant américain de voitures électriques avait déjà conclu un accord avec les autorités de Shanghai pour y installer son usine sans devoir s'associer à un partenaire local. Tesla espère donc préserver ses secrets industriels, tout en utilisant les sous-traitants chinois. Les Européens, eux aussi, réclamaient ce geste, qui concernera par ailleurs l'aéronautique, et la construction navale. Des industries jusque-là dominées par des groupes étatiques.

SB : En France, sans surprise la réforme de la SNCF a été adoptée à l'Assemblée nationale en première lecture. RA : Le vote en faveur du texte a été massif, avec 454 voix pour, et 80 contre. Ceux qui se sont opposés au projet sont les trous groupes de gauche à l'Assemblée nationale. C'est désormais le Sénat qui va s'emparer du texte, à la fin du mois de mai. Le gouvernement espère que la réforme sera définitivement adoptée au début du mois de juillet.

SB : Mais les opposants à la réforme ne l'entendent pas ainsi. Le mouvement de contestation se poursuit dans les gares françaises.

RA : Avec depuis ce soir le début d'une nouvelle grève, qui va durer jusqu'à vendredi matin. Seulement un Train à grande vitesse sur trois devrait circuler demain, selon la direction de l'entreprise. SB : Et puis en sport football, actuellement se déroule la première 1/2 finale de la Coupe de France. Et l'affiche est inédite. RA : Les Herbiers affrontent Chambly. Ces deux clubs évoluent dans la troisième division française. Pour le moment avantage aux Herbiers qui mène 1-0.

SB : Et le journal en français facile touche à sa fin.

RA : Rendez-vous sur notre site internet www.rfi.fr pour le réécouter. Et à partir de demain si vous voulez retrouver la transcription du journal. Très bonne fin de soirée à tous.