×

We gebruiken cookies om LingQ beter te maken. Als u de website bezoekt, gaat u akkoord met onze cookiebeleid.


image

RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 19 avril 2018

Journal en français facile 19 avril 2018

Nathanaël Vittrant : RFI il est 20 h en temps universel, 22 h à Paris. Soyez les bienvenus pour cette édition du Journal en français facile. Avec moi en studio pour le présenter, Alexis Guilleux, bonsoir Alexis.

Alexis Guilleux : Bonsoir Nathanaël, bonsoir à tous.

NV : À la Une de ce journal, les défis qui attendent le nouveau président cubain. Miguel Diaz Canel a été officiellement investi par les députés. Il devra entre autres s'attaquer au problème du racisme, une question que les Cubains commencent tout juste à évoquer.

AG : Une réunion au Canada entre le gouvernement fédéral et les autorités locales du Québec autour des problèmes migratoires.

NV : Ne l'appelez plus Swaziland, le pays va changer de nom et redevenir le eSwatini.

AG : Emmanuel Macron et Angela Merkel affichent leur unité à Berlin, mais les sujets de désaccord ne manquent pas entre la France et l'Allemagne.

NV : Enfin nouvelle journée de manifestation en France, exemple à Marseille en fin de journal.

-----

AG : Sans surprise les députés cubains ont confirmé la nomination de Miguel Diaz Canel à la présidence...

NV : Le numéro deux de l'État succède à Raul Castro. De nombreux défis l'attendent, la situation économique de l'île bien sûr, mais aussi la question du racisme. Le sujet est tabou à Cuba, ce qui n'empêche pas, au contraire, le problème de prendre de l'ampleur. Écoutez à ce propos Manuel Cuesta Morua, il est l'un des principaux opposants au régime communiste cubain, et il est spécialiste de la question.

« Il y a toujours eu à Cuba ce que j'appelle du “racisme cordial”. Cela signifie par exemple que vous pouvez avoir comme meilleur ami un Afro-Cubain, mais vous ne le voulez pas dans votre famille. Si votre sœur tombe amoureuse de ce meilleur ami, ce meilleur ami devient un ennemi. C'est une sorte de racisme cordial qui a toujours été présent à Cuba. Si quelqu'un regarde la structure du pouvoir, il remarquera qu'il y a une sorte de “blanchiment” de la structure du pouvoir qui ne reflète pas la diversité raciale du pays. Les villes les plus peuplées de Cuba sont peuplées principalement par des Afro-Cubains. Tout ça a toujours été caché derrière le discours mythique de l'égalité. Si vous faites attention aux gens qui louent des maisons, vous remarquerez qu'il y a très peu d'Afro-Cubains, parce que très peu d'entre eux ont les moyens pour le faire. Cuba est en train de se “latino américaniser” sur le plan social. Les grandes divisions sociales qui existent toujours aujourd'hui en Amérique latine, au Brésil ou au Venezuela commencent à être visibles à Cuba. NV : L'opposant cubain Manuel Cuesta Morua interrogé par notre envoyé spécial à la Havane Romain Lemaresquier.

AG : Une vingtaine d'entreprises brésiliennes seront interdites d'exportation au sein de l'Union européenne.

NV : Conséquence du scandale de la viande avariée il y a un peu plus d'un an. Des inspecteurs des services d'hygiène avaient été corrompus, on leur avait donné de l'argent pour qu'ils approuvent comme commestible de la viande impropre à la consommation. Après un audit, les États membres de l'UE ont donc radié les entreprises concernées de la liste des établissements autorisés à exporter dans la l'Union.

AG : Lors de son discours devant l'Assemblée nationale française il y a quelques jours, le Premier ministre canadien Justin Trudeau avait défendu l'immigration.

NV : Mais tout le monde dans son pays ne partage pas son enthousiasme... C'est le cas dans la province francophone du Québec où sont arrivés la moitié des migrants irréguliers du pays l'an dernier. Une situation qui provoque des tensions avec Ottawa la capitale fédérale. Alors pour tenter de calmer le jeu, une réunion était organisée hier soir. Les explications de Marie Laure Josselin.

Le Québec avait lancé cet avertissement en début de semaine au gouvernement canadien : « À partir du 24, la province va limiter voire refuser l'accueil de nouveaux demandeurs d'asile », car elle est à la limite de ses capacités d'accueil et demande au gouvernement fédéral de prendre en charge le surplus. Pas question, pour Québec, de revivre l'été 2017. L'an dernier, 25 000 migrants irréguliers ont traversé la frontière pour le Québec contre 3500 de manière générale. Cela représente la moitié de tous ceux qui sont entrés au Canada. Québec a aussi demandé une aide financière au gouvernement canadien pour leur prise en charge. Sans réponse. La province a donc haussé le ton et menacé de limiter l'accueil des réfugiés, Ottawa a répondu que Québec pouvait en faire plus. Une réponse jugée inacceptable par le gouvernement du Québec qui estime que le fédéral a une méconnaissance complète des réalités du terrain : rien que l'accueil et l'éducation offerte aux enfants arrivés depuis l'été dernier, c'est comme si on ouvrait 5 nouvelles écoles primaires. Ottawa a finalement été sensible aux arguments et a reconnu que Québec avait eu beaucoup sur ses épaules ces derniers mois. Marie-Laure Josselin, Montréal, RFI.

AG : Le Swaziland va changer de nom.

NV : Le petit État d'Afrique australe, voisin de l'Afrique du Sud et du Mozambique va retrouver son nom d'avant la colonisation et redevenir le royaume d'eSwatini. Décision du roi Mswati III à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'indépendance. eSwatini en langue locale ça veut dire « le pays des Swazis ». Le roi Mswati III, dernier monarque absolu d'Afrique est à la tête du pays depuis 1986.

AG : Le couple franco-allemand enfin réuni. Angela Merkel et Emmanuel Macron se sont rencontrés aujourd'hui à Berlin.

NV : La chancelière allemande occupée à former un gouvernement n'avait pas eu beaucoup de temps ces derniers mois à consacrer au président français. Deux jours après le discours d'Emmanuel Macron devant les eurodéputés, les deux dirigeants ont évidemment parlé d'Europe. Mais Angela Merkel est moins enthousiaste que prévu pour les projets de réforme de la zone euro du président français. Même si pour cacher leurs divergences, Emmanuel Macron et Angela Merkel ont promis de faire bientôt des propositions communes sur le sujet. Correspondance Pascal Thibault.

Responsabilité et solidarité. Les deux mots ont utilisé par Emmanuel Macron et Angela Merkel lors de leur conférence de presse. Responsabilité des États membres de la zone euro pour rester compétitif et bien gérer leurs économies. Solidarité entre les pays de cette même zone pour développer son unité. Mais on a bien senti que les deux responsables mettaient plus en avant l'un ou l'autre de ces termes. Pour la chancelière allemande et les députés conservateurs qui craignent de devoir payer pour des pays trop dépensiers, les mauvais élèves doivent d'abord faire des efforts. Berlin est réticent face aux propositions de Paris sur une autonomie budgétaire ou un ministre des Finances de la zone euro. « Nous sommes d'accord pour affirmer que l'Europe implique une solidarité entre les États membres. Mais la compétitivité de ces mêmes États est aussi un facteur important. La France et l'Allemagne ont des points de vue qui ne sont pas toujours identiques, mais je crois que la somme de nos différentes propositions peut permettre d'arriver à un résultat positif. » Emmanuel Macron a plaidé lui pour plus de solidarité financière entre pays de la zone euro pour éviter de nouvelles crises. « Nous devons mieux réarticulier responsabilité et solidarité. Et il importe de préserver ce socle qui consiste à avoir une responsabilité des États membres en termes de réforme, mais il y a aussi des éléments de solidarité indispensables dans une union monétaire. » Le président français a placé la refonte de la zone euro au cœur de ses projets. Angela Merkel a mentionné d'abord la politique migratoire ou extérieure illustrant des priorités différentes. Malgré tout, Angela Merkel et Emmanuel Macron restent optimistes et veulent présenter des propositions communes pour l'Europe d'ici le mois de juin.

AG : En France ce jeudi matin les habitants de la Zone à défendre de Notre Dame des Landes ont recouvert le parvis de la préfecture de Nantes avec les restes de centaines de grenades lacrymogènes.

NV : Les opposants au projet d'aéroport depuis abandonné ont réalisé un tas impressionnant. Avec cette opération ils voulaient démontrer l'ampleur du déploiement policier et dénoncer les violences des forces de l'ordre.

AG : Pendant ce temps-là l'hexagone est à nouveau secoué par un vaste mouvement social.

NV : Plusieurs dizaines de manifestants sont descendues dans la rue, à Paris d'après le comptage de plusieurs médias il étaient plus de 15 000, plus de 300 000 dans toute la France selon la CGT. Comme toujours difficile de savoir exactement combien il y avait de personnes dans les rues, mais cette journée de manifestation est une première tentative de fédérer les mécontentements et l'opposition aux réformes du gouvernement. Stéphane Burgatt.

La guerre des chiffres, encore et toujours... Ils étaient 65 000 manifestants de source syndicale, autour de 10 000 selon un officier de police sur place. Enfin un cabinet de comptage indépendant avec un système de caméra scanner et d'observateurs placés en hauteur chiffre un cortège composé de 5700 personnes. Outre ces divergences, on retient un défilé animé avec fumigènes et pétards pour accompagner les chants et banderoles. Des slogans particulièrement hostiles à l'encontre du président Macron et de sa politique sociale. Dans la foule des anonymes avec le secteur public largement représenté : infirmières, cheminots, postiers et enseignants. À leurs côtés des employés du privé comme des retraités pour des revendications de baisse du pouvoir d'achat comme de précarisation de l'emploi. De nombreuses organisations syndicales également. La CGT en tête de cortège, mais aussi solidaires/fsu, CNT et quelques militants de force ouvrière. Quelques personnalités politiques de gauche également comme le député La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon qui a reproché à Emmanuel Macron de faire « le mariole » comprenez de jouer au plus malin dans sa stratégie de réformes.

NV : C'est la fin de ce Journal en français facile, merci Alexis Guilleux d'avoir été avec nous.

AG : Merci Nathanaël.

NV : Merci à vous chers auditeurs, très bonne soirée à l'écoute de RFI et à demain.

Journal en français facile 19 avril 2018 Zeitung in leichtem Französisch 19. April 2018 Journal en français facile April 19, 2018

Nathanaël Vittrant : RFI il est 20 h en temps universel, 22 h à Paris. Soyez les bienvenus pour cette édition du Journal en français facile. Avec moi en studio pour le présenter, Alexis Guilleux, bonsoir Alexis.

Alexis Guilleux : Bonsoir Nathanaël, bonsoir à tous.

NV : À la Une de ce journal, les défis qui attendent le nouveau président cubain. Miguel Diaz Canel a été officiellement investi par les députés. Il devra entre autres s’attaquer au problème du racisme, une question que les Cubains commencent tout juste à évoquer.

AG : Une réunion au Canada entre le gouvernement fédéral et les autorités locales du Québec autour des problèmes migratoires.

NV : Ne l’appelez plus Swaziland, le pays va changer de nom et redevenir le eSwatini.

AG : Emmanuel Macron et Angela Merkel affichent leur unité à Berlin, mais les sujets de désaccord ne manquent pas entre la France et l’Allemagne.

NV : Enfin nouvelle journée de manifestation en France, exemple à Marseille en fin de journal.

-----

AG : Sans surprise les députés cubains ont confirmé la nomination de Miguel Diaz Canel à la présidence...

NV : Le numéro deux de l’État succède à Raul Castro. De nombreux défis l’attendent, la situation économique de l’île bien sûr, mais aussi la question du racisme. Le sujet est tabou à Cuba, ce qui n’empêche pas, au contraire, le problème de prendre de l’ampleur. Écoutez à ce propos Manuel Cuesta Morua, il est l’un des principaux opposants au régime communiste cubain, et il est spécialiste de la question.

« Il y a toujours eu à Cuba ce que j’appelle du “racisme cordial”. Cela signifie par exemple que vous pouvez avoir comme meilleur ami un Afro-Cubain, mais vous ne le voulez pas dans votre famille. Si votre sœur tombe amoureuse de ce meilleur ami, ce meilleur ami devient un ennemi. C’est une sorte de racisme cordial qui a toujours été présent à Cuba. Si quelqu’un regarde la structure du pouvoir, il remarquera qu’il y a une sorte de “blanchiment” de la structure du pouvoir qui ne reflète pas la diversité raciale du pays. Les villes les plus peuplées de Cuba sont peuplées principalement par des Afro-Cubains. Tout ça a toujours été caché derrière le discours mythique de l’égalité. Si vous faites attention aux gens qui louent des maisons, vous remarquerez qu’il y a très peu d’Afro-Cubains, parce que très peu d’entre eux ont les moyens pour le faire. Cuba est en train de se “latino américaniser” sur le plan social. Les grandes divisions sociales qui existent toujours aujourd’hui en Amérique latine, au Brésil ou au Venezuela commencent à être visibles à Cuba. NV : L’opposant cubain Manuel Cuesta Morua interrogé par notre envoyé spécial à la Havane Romain Lemaresquier.

AG : Une vingtaine d’entreprises brésiliennes seront interdites d’exportation au sein de l’Union européenne.

NV : Conséquence du scandale de la viande avariée il y a un peu plus d’un an. Des inspecteurs des services d’hygiène avaient été corrompus, on leur avait donné de l’argent pour qu’ils approuvent comme commestible de la viande impropre à la consommation. Après un audit, les États membres de l’UE ont donc radié les entreprises concernées de la liste des établissements autorisés à exporter dans la l’Union.

AG : Lors de son discours devant l’Assemblée nationale française il y a quelques jours, le Premier ministre canadien Justin Trudeau avait défendu l’immigration.

NV : Mais tout le monde dans son pays ne partage pas son enthousiasme... C’est le cas dans la province francophone du Québec où sont arrivés la moitié des migrants irréguliers du pays l’an dernier. Une situation qui provoque des tensions avec Ottawa la capitale fédérale. Alors pour tenter de calmer le jeu, une réunion était organisée hier soir. Les explications de Marie Laure Josselin.

Le Québec avait lancé cet avertissement en début de semaine au gouvernement canadien : « À partir du 24, la province va limiter voire refuser l’accueil de nouveaux demandeurs d’asile », car elle est à la limite de ses capacités d’accueil et demande au gouvernement fédéral de prendre en charge le surplus. Pas question, pour Québec, de revivre l’été 2017. L’an dernier, 25 000 migrants irréguliers ont traversé la frontière pour le Québec contre 3500 de manière générale. Cela représente la moitié de tous ceux qui sont entrés au Canada. Québec a aussi demandé une aide financière au gouvernement canadien pour leur prise en charge. Sans réponse. La province a donc haussé le ton et menacé de limiter l’accueil des réfugiés, Ottawa a répondu que Québec pouvait en faire plus. Une réponse jugée inacceptable par le gouvernement du Québec qui estime que le fédéral a une méconnaissance complète des réalités du terrain : rien que l’accueil et l’éducation offerte aux enfants arrivés depuis l’été dernier, c’est comme si on ouvrait 5 nouvelles écoles primaires. Ottawa a finalement été sensible aux arguments et a reconnu que Québec avait eu beaucoup sur ses épaules ces derniers mois. Marie-Laure Josselin, Montréal, RFI.

AG : Le Swaziland va changer de nom.

NV : Le petit État d’Afrique australe, voisin de l’Afrique du Sud et du Mozambique va retrouver son nom d’avant la colonisation et redevenir le royaume d’eSwatini. Décision du roi Mswati III à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’indépendance. eSwatini en langue locale ça veut dire « le pays des Swazis ». Le roi Mswati III, dernier monarque absolu d’Afrique est à la tête du pays depuis 1986.

AG : Le couple franco-allemand enfin réuni. Angela Merkel et Emmanuel Macron se sont rencontrés aujourd’hui à Berlin.

NV : La chancelière allemande occupée à former un gouvernement n’avait pas eu beaucoup de temps ces derniers mois à consacrer au président français. Deux jours après le discours d’Emmanuel Macron devant les eurodéputés, les deux dirigeants ont évidemment parlé d’Europe. Mais Angela Merkel est moins enthousiaste que prévu pour les projets de réforme de la zone euro du président français. Même si pour cacher leurs divergences, Emmanuel Macron et Angela Merkel ont promis de faire bientôt des propositions communes sur le sujet. Correspondance Pascal Thibault.

Responsabilité et solidarité. Les deux mots ont utilisé par Emmanuel Macron et Angela Merkel lors de leur conférence de presse. Responsabilité des États membres de la zone euro pour rester compétitif et bien gérer leurs économies. Solidarité entre les pays de cette même zone pour développer son unité. Mais on a bien senti que les deux responsables mettaient plus en avant l’un ou l’autre de ces termes. Pour la chancelière allemande et les députés conservateurs qui craignent de devoir payer pour des pays trop dépensiers, les mauvais élèves doivent d’abord faire des efforts. Berlin est réticent face aux propositions de Paris sur une autonomie budgétaire ou un ministre des Finances de la zone euro. « Nous sommes d’accord pour affirmer que l’Europe implique une solidarité entre les États membres. Mais la compétitivité de ces mêmes États est aussi un facteur important. La France et l’Allemagne ont des points de vue qui ne sont pas toujours identiques, mais je crois que la somme de nos différentes propositions peut permettre d’arriver à un résultat positif. » Emmanuel Macron a plaidé lui pour plus de solidarité financière entre pays de la zone euro pour éviter de nouvelles crises. « Nous devons mieux réarticulier responsabilité et solidarité. Et il importe de préserver ce socle qui consiste à avoir une responsabilité des États membres en termes de réforme, mais il y a aussi des éléments de solidarité indispensables dans une union monétaire. » Le président français a placé la refonte de la zone euro au cœur de ses projets. Angela Merkel a mentionné d’abord la politique migratoire ou extérieure illustrant des priorités différentes. Malgré tout, Angela Merkel et Emmanuel Macron restent optimistes et veulent présenter des propositions communes pour l’Europe d’ici le mois de juin.

AG : En France ce jeudi matin les habitants de la Zone à défendre de Notre Dame des Landes ont recouvert le parvis de la préfecture de Nantes avec les restes de centaines de grenades lacrymogènes.

NV : Les opposants au projet d’aéroport depuis abandonné ont réalisé un tas impressionnant. Avec cette opération ils voulaient démontrer l’ampleur du déploiement policier et dénoncer les violences des forces de l’ordre.

AG : Pendant ce temps-là l’hexagone est à nouveau secoué par un vaste mouvement social.

NV : Plusieurs dizaines de manifestants sont descendues dans la rue, à Paris d’après le comptage de plusieurs médias il étaient plus de 15 000, plus de 300 000 dans toute la France selon la CGT. Comme toujours difficile de savoir exactement combien il y avait de personnes dans les rues, mais cette journée de manifestation est une première tentative de fédérer les mécontentements et l’opposition aux réformes du gouvernement. Stéphane Burgatt.

La guerre des chiffres, encore et toujours... Ils étaient 65 000 manifestants de source syndicale, autour de 10 000 selon un officier de police sur place. Enfin un cabinet de comptage indépendant avec un système de caméra scanner et d’observateurs placés en hauteur chiffre un cortège composé de 5700 personnes. Outre ces divergences, on retient un défilé animé avec fumigènes et pétards pour accompagner les chants et banderoles. Des slogans particulièrement hostiles à l’encontre du président Macron et de sa politique sociale. Dans la foule des anonymes avec le secteur public largement représenté : infirmières, cheminots, postiers et enseignants. À leurs côtés des employés du privé comme des retraités pour des revendications de baisse du pouvoir d’achat comme de précarisation de l’emploi. De nombreuses organisations syndicales également. La CGT en tête de cortège, mais aussi solidaires/fsu, CNT et quelques militants de force ouvrière. Quelques personnalités politiques de gauche également comme le député La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon qui a reproché à Emmanuel Macron de faire « le mariole » comprenez de jouer au plus malin dans sa stratégie de réformes.

NV : C’est la fin de ce Journal en français facile, merci Alexis Guilleux d’avoir été avec nous.

AG : Merci Nathanaël.

NV : Merci à vous chers auditeurs, très bonne soirée à l’écoute de RFI et à demain.