×

We gebruiken cookies om LingQ beter te maken. Als u de website bezoekt, gaat u akkoord met onze cookiebeleid.


image

RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 22 mars 2018

Journal en français facile 22 mars 2018

Céline Pellarin : Vous écoutez RFI et il est 20 h en temps universel, 21 h à Paris. Bonsoir à toutes et à tous. Merci d'être à l'écoute du Journal en français facile. Mehdi Meddeb est avec moi, bonsoir Mehdi.

Mehdi Meddeb : Bonsoir Céline, bonsoir à tous.

CP : Le président américain va appliquer de nouvelles taxes sur des produits importés aux États-Unis. Après l'acier et l'aluminium, ce sont les produits d'origine chinoise qui sont visés. Donald Trump va leur imposer cinquante milliards d'euros de taxes.

MM : Quel sort va être réservé au président péruvien qui a annoncé hier sa démission ? Le parlement étudie la possibilité de le destituer et de ne pas accepter sa démission. En tout cas son successeur est déjà désigné et prêt.

CP : Toujours autant de tensions entre le Royaume-Uni et la Russie. L'affaire de l'empoisonnement de l'ancien espion russe Skripal n'en finit pas d'alimenter les critiques et les accusations entre les deux pays. Et cette fois-ci c'est l'ambassadeur russe à Londres qui donne de la voix.

-----

MM : Aux États-Unis, Donald Trump multiplie les conflits commerciaux avec ses partenaires.

CP : Cette fois-ci c'est la Chine qui est dans le viseur du président américain. Donald Trump a annoncé qu'il met en place des taxes sur les produits importés de Chine. Taxe à hauteur de cinquante milliards d'euros par an. Les explications de notre correspondante à Washington Anne Corpet.

Selon des responsables de la Maison-Blanche, une centaine de produits chinois seraient visés, des chaussures aux matériaux électroniques. La liste exacte devrait être annoncée dans les quinze jours qui viennent. Au cours de son intervention, Donald Trump a évoqué le déficit commercial des États-Unis vis-à-vis de la Chine : le « plus grand jamais rencontré dans l'histoire de l'humanité. C'est hors de contrôle » a-t-il déclaré. Donald Trump a toujours qualifié la Chine d'ennemi économique des États-Unis. Il n'a cessé de le marteler pendant sa campagne. Il a cependant pris soin ce jeudi de souligner, je cite, l'immense respect qu'il porte au président Xi, un intermédiaire indispensable pour régler la question du nucléaire nord-coréen. Avec ces mesures douanières, la Maison-Blanche confirme en tous cas sa volonté d'adopter une politique protectionniste, d'ériger des barrières commerciales autour de son pays. « Mon maître mot en matière commerciale est la réciprocité », a déclaré le président. La Maison-Blanche estime que ces nouvelles taxes auront un impact réduit sur les consommateurs américains, mais les marchés eux craignent une guerre commerciale : le Dow Jones a enregistré une forte baisse.

MM : Le président péruvien démissionnaire sera-t-il quand même destitué ?

CP : C'est la question à laquelle doivent répondre les élus : accepter sa démission ou le destituer, c'est-à-dire le limoger, le renvoyer. Et ce serait perçu comme une sanction. Le Parlement du Pérou a commencé à débattre du sort du président. Pedro Pablo Kuczynski, qui est accusé d'être impliqué dans un vaste scandale de corruption.

MM : Démission ou destitution, dans les deux cas, la présidence devrait revenir au premier vice-président Martine Vizcarra.

CP : Et Martin Vizcarra, premier vice-président du Pérou, a confirmé qu'il est donc prêt et qu'il assumerait son rôle. Qui est Martin Vizcarra et comment peut-il surnager dans cette crise politique qui agite le Pérou. Son portrait par Romain Lemaresquier.

Mercredi soir Martin Vizcarra a laissé planer le doute pendant quelques heures, sur sa volonté d'assurer l'intérim. Mais finalement le premier vice-président de la République du Pérou et qui était jusqu'à présent ambassadeur du Pérou au Canada, a annoncé qu'il rentrait à Lima et qu'il se mettait à disposition de son pays. Martin Vizcarra a notamment occupé le poste de ministre des Transports avant d'être nommé ambassadeur au Canada. Cet ancien gouverneur de la région de Moquegua de 2011 à 2014, qui fête par ailleurs aujourd'hui ses cinquante-cinq ans, est une figure politique qui pourrait rassembler. Après l'annonce de la démission de Pedro Pablo Kuczynski, il s'est dit écœuré par la crise politique qui agite son pays, se désolidarisant ainsi de celui qui l'avait nommé ministre en juillet 2016. Présenté comme une personne pragmatique, simple et austère, il pourra jouer sur le fait qu'il n'a aucun lien avec les partis politiques traditionnels. Des partis dont les noms reviennent régulièrement dans des affaires de corruption. Martin Vizcarra devrait prêter serment prochainement devant le Congrès péruvien et devrait également aller au bout du mandat pour lequel Pedro Pablo Kuczynski avait été élu, c'est-à-dire qu'il resterait au pouvoir jusqu'en juillet 2021.

MM : Nicolas Sarkozy s'est exprimé pour la première fois après sa mise en examen qui a été décidée ce jeudi.

CP : L'ancien chef de l'État français est mis en examen dans l'enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne électorale présidentielle de 2007. À la télévision, Nicolas Sarkozy ce soir, a affirmé son innocence dans ce dossier. Il explique également qu'aucun élément nouveau n'a été produit par les juges. Il critique des accusations de mafieux libyens et il veut faire triompher son honneur. Outre sa mise en examen, Nicolas Sarkozy n'a pas le droit de se rendre dans quatre pays, dont la Libye, ni de rencontrer neuf personnalités impliquées dans cette affaire judiciaire. Dont deux de ses proches, il s'agit Claude Guéant et Brice Hortefeux.

Et c'était une journée de grève en France. Selon le ministère de l'Intérieur, près de trois cent vingt-trois mille manifestants ont défilé en France pour manifester contre les réformes de la Fonction publique et du système ferroviaire. Les organisations syndicales, elles parlent d'une participation de cinq cent soixante-cinq mille personnes.

MM : Une explosion a eu lieu sur le site d'une usine de produits chimiques en République tchèque.

CP : Le pays fait d'ailleurs face à l'accident industriel le plus meurtrier depuis sa création en 1993. Les précisions d'Alexis Rosenzweig, notre correspondant à Prague.

Six morts et quatre blessés. Dont deux dans un état sérieux. C'est le dernier bilan de l'explosion ce matin dans l'enceinte de l'usine chimique de la localité de Kralupy-nad-Vltavou, une petite commune de Bohème, située à une trentaine de kilomètres au nord de Prague. L'usine Synthos produit, entre autres, des caoutchoucs synthétiques. Elle est propriété du groupe Uni Pétrole dont le porte-parole a assuré que la zone était désormais sous contrôle et sans risque de contamination ou de fuites de matières toxiques pour la population. D'après les premières informations disponibles, ce serait l'un des réservoirs de l'usine qui aurait explosé. Les causes de cette explosion ne sont pas encore connues. La police a commencé son enquête sur place en recueillant les premiers témoignages. Il s'agit en tout cas du plus grave accident industriel en République tchèque ces dernières années. En 2011, une explosion dans une autre usine chimique du pays avait fait quatre morts.

MM : À Bruxelles, la Première ministre britannique veut convaincre ses alliés européens de faire bloc avec le Royaume-Uni contre la Russie.

CP : Se présenter unis après l'empoisonnement de l'ancien agent double russe Sergei Skripal dans le sud de l'Angleterre. Une attaque dont Theresa May rend la Russie responsable. Pour démentir les accusations britanniques, et mettre en doute la crédibilité, la vraisemblance des accusations du gouvernement de Theresa May, l'ambassadeur russe à Londres a convoqué à la hâte une conférence de presse. Correspondance de Muriel Delcroix.

Londres et Moscou ont gelé toute communication, ce qui ne les empêche pas de s'échanger des noms d'oiseaux par la voix de leurs hauts diplomates respectifs. Ulcéré par Boris Johnson qui avait comparé Vladimir Poutine à Adolf Hitler la veille, l'ambassadeur russe à Londres a repris l'offensive et estimé qu'on ne pouvait pas faire confiance au Royaume-Uni, un pays connu pour ses « nombreuses violations des lois internationales ». Alexandre Iakovenko qui en a aussi profité pour régler ses comptes avec Boris Johnson: « Personne n'a le droit d'insulter notre pays, en le comparant à l'Allemagne nazie. Le peuple russe a vaincu le nazisme et perdu plus de vingt-cinq millions de citoyens. Moscou considère que ce genre de remarques, de la part du ministre des Affaires étrangères, sont totalement inacceptables et irresponsables ». Accusé par la presse de prendre à la légère l'empoisonnement de Sergei Skripal et de sa fille en suggérant de faire appel à Hercule Poirot pour mener l'enquête, l'ambassadeur russe s'est défendu en se plaignant de n'avoir aucune information face à une enquête classée secrète. Mais son refus de dire si la Russie accepterait les conclusions de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques sur l'attaque n'a rien fait pour calmer les soupçons.

CP : En effet, un juge britannique a autorisé des prélèvements de sang sur l'ex-espion russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia pour les transmettre aux experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques. Tous les deux, Sergueï Skripal et sa fille Ioulia, restaient « dans un état critique, mais stable ». En revanche, le policier qui a aussi été contaminé par l'agent toxique alors qu'il leur portait secours, lui, a pu quitter l'hôpital.

MM : C'est une mauvaise surprise qu'ont découvert les scientifiques dans l'océan Pacifique.

CP : Des milliards de morceaux de plastique, quatre-vingt mille tonnes de déchets flottent et sur un espace bien plus important que prévu. Cette décharge océanique dans le Pacifique s'étend sur une surface de trois fois la France. Ces déchets s'agglutinent, se regroupent dans plusieurs zones des océans, sous l'effet des tourbillons géants formés par les courants marins. Et ils menacent la faune et la flore marine.

C'est la fin de ce Journal en français facile. Édition du jour réalisée par Jérémie Besset. Merci à lui et merci à vous Mehdi Meddeb.

MM : Merci Céline.

CP : Et je vous rappelle que vous pouvez lire et réécouter ce Journal en français facile sur le site www.savoirs.rfi.fr . Dans quelques secondes sur RFI vous avez rendez-vous avec Alain pilot. Émission à ne pas rater, c'est la dernière de la Bande passante. Restez à l'écoute de la radio du monde.

Journal en français facile 22 mars 2018 Journal en français facile March 22, 2018

Céline Pellarin : Vous écoutez RFI et il est 20 h en temps universel, 21 h à Paris. Bonsoir à toutes et à tous. Merci d’être à l’écoute du Journal en français facile. Mehdi Meddeb est avec moi, bonsoir Mehdi.

Mehdi Meddeb : Bonsoir Céline, bonsoir à tous.

CP : Le président américain va appliquer de nouvelles taxes sur des produits importés aux États-Unis. Après l’acier et l’aluminium, ce sont les produits d’origine chinoise qui sont visés. Donald Trump va leur imposer cinquante milliards d’euros de taxes.

MM : Quel sort va être réservé au président péruvien qui a annoncé hier sa démission ? Le parlement étudie la possibilité de le destituer et de ne pas accepter sa démission. En tout cas son successeur est déjà désigné et prêt.

CP : Toujours autant de tensions entre le Royaume-Uni et la Russie. L’affaire de l’empoisonnement de l’ancien espion russe Skripal n’en finit pas d’alimenter les critiques et les accusations entre les deux pays. Et cette fois-ci c’est l’ambassadeur russe à Londres qui donne de la voix.

-----

MM : Aux États-Unis, Donald Trump multiplie les conflits commerciaux avec ses partenaires.

CP : Cette fois-ci c’est la Chine qui est dans le viseur du président américain. Donald Trump a annoncé qu’il met en place des taxes sur les produits importés de Chine. Taxe à hauteur de cinquante milliards d’euros par an. Les explications de notre correspondante à Washington Anne Corpet.

Selon des responsables de la Maison-Blanche, une centaine de produits chinois seraient visés, des chaussures aux matériaux électroniques. La liste exacte devrait être annoncée dans les quinze jours qui viennent. Au cours de son intervention, Donald Trump a évoqué le déficit commercial des États-Unis vis-à-vis de la Chine : le « plus grand jamais rencontré dans l’histoire de l’humanité. C’est hors de contrôle » a-t-il déclaré. Donald Trump a toujours qualifié la Chine d’ennemi économique des États-Unis. Il n’a cessé de le marteler pendant sa campagne. Il a cependant pris soin ce jeudi de souligner, je cite, l’immense respect qu’il porte au président Xi, un intermédiaire indispensable pour régler la question du nucléaire nord-coréen. Avec ces mesures douanières, la Maison-Blanche confirme en tous cas sa volonté d’adopter une politique protectionniste, d’ériger des barrières commerciales autour de son pays. « Mon maître mot en matière commerciale est la réciprocité », a déclaré le président. La Maison-Blanche estime que ces nouvelles taxes auront un impact réduit sur les consommateurs américains, mais les marchés eux craignent une guerre commerciale : le Dow Jones a enregistré une forte baisse.

MM : Le président péruvien démissionnaire sera-t-il quand même destitué ?

CP : C’est la question à laquelle doivent répondre les élus : accepter sa démission ou le destituer, c’est-à-dire le limoger, le renvoyer. Et ce serait perçu comme une sanction. Le Parlement du Pérou a commencé à débattre du sort du président. Pedro Pablo Kuczynski, qui est accusé d’être impliqué dans un vaste scandale de corruption.

MM : Démission ou destitution, dans les deux cas, la présidence devrait revenir au premier vice-président Martine Vizcarra.

CP : Et Martin Vizcarra, premier vice-président du Pérou, a confirmé qu’il est donc prêt et qu’il assumerait son rôle. Qui est Martin Vizcarra et comment peut-il surnager dans cette crise politique qui agite le Pérou. Son portrait par Romain Lemaresquier.

Mercredi soir Martin Vizcarra a laissé planer le doute pendant quelques heures, sur sa volonté d’assurer l’intérim. Mais finalement le premier vice-président de la République du Pérou et qui était jusqu’à présent ambassadeur du Pérou au Canada, a annoncé qu’il rentrait à Lima et qu’il se mettait à disposition de son pays. Martin Vizcarra a notamment occupé le poste de ministre des Transports avant d’être nommé ambassadeur au Canada. Cet ancien gouverneur de la région de Moquegua de 2011 à 2014, qui fête par ailleurs aujourd’hui ses cinquante-cinq ans, est une figure politique qui pourrait rassembler. Après l’annonce de la démission de Pedro Pablo Kuczynski, il s’est dit écœuré par la crise politique qui agite son pays, se désolidarisant ainsi de celui qui l’avait nommé ministre en juillet 2016. Présenté comme une personne pragmatique, simple et austère, il pourra jouer sur le fait qu’il n’a aucun lien avec les partis politiques traditionnels. Des partis dont les noms reviennent régulièrement dans des affaires de corruption. Martin Vizcarra devrait prêter serment prochainement devant le Congrès péruvien et devrait également aller au bout du mandat pour lequel Pedro Pablo Kuczynski avait été élu, c’est-à-dire qu’il resterait au pouvoir jusqu’en juillet 2021.

MM : Nicolas Sarkozy s’est exprimé pour la première fois après sa mise en examen qui a été décidée ce jeudi.

CP : L’ancien chef de l’État français est mis en examen dans l’enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne électorale présidentielle de 2007. À la télévision, Nicolas Sarkozy ce soir, a affirmé son innocence dans ce dossier. Il explique également qu’aucun élément nouveau n’a été produit par les juges. Il critique des accusations de mafieux libyens et il veut faire triompher son honneur. Outre sa mise en examen, Nicolas Sarkozy n’a pas le droit de se rendre dans quatre pays, dont la Libye, ni de rencontrer neuf personnalités impliquées dans cette affaire judiciaire. Dont deux de ses proches, il s’agit Claude Guéant et Brice Hortefeux.

Et c’était une journée de grève en France. Selon le ministère de l’Intérieur, près de trois cent vingt-trois mille manifestants ont défilé en France pour manifester contre les réformes de la Fonction publique et du système ferroviaire. Les organisations syndicales, elles parlent d’une participation de cinq cent soixante-cinq mille personnes.

MM : Une explosion a eu lieu sur le site d’une usine de produits chimiques en République tchèque.

CP : Le pays fait d’ailleurs face à l’accident industriel le plus meurtrier depuis sa création en 1993. Les précisions d’Alexis Rosenzweig, notre correspondant à Prague.

Six morts et quatre blessés. Dont deux dans un état sérieux. C’est le dernier bilan de l’explosion ce matin dans l’enceinte de l’usine chimique de la localité de Kralupy-nad-Vltavou, une petite commune de Bohème, située à une trentaine de kilomètres au nord de Prague. L’usine Synthos produit, entre autres, des caoutchoucs synthétiques. Elle est propriété du groupe Uni Pétrole dont le porte-parole a assuré que la zone était désormais sous contrôle et sans risque de contamination ou de fuites de matières toxiques pour la population. D’après les premières informations disponibles, ce serait l’un des réservoirs de l’usine qui aurait explosé. Les causes de cette explosion ne sont pas encore connues. La police a commencé son enquête sur place en recueillant les premiers témoignages. Il s’agit en tout cas du plus grave accident industriel en République tchèque ces dernières années. En 2011, une explosion dans une autre usine chimique du pays avait fait quatre morts.

MM : À Bruxelles, la Première ministre britannique veut convaincre ses alliés européens de faire bloc avec le Royaume-Uni contre la Russie.

CP : Se présenter unis après l’empoisonnement de l’ancien agent double russe Sergei Skripal dans le sud de l’Angleterre. Une attaque dont Theresa May rend la Russie responsable. Pour démentir les accusations britanniques, et mettre en doute la crédibilité, la vraisemblance des accusations du gouvernement de Theresa May, l’ambassadeur russe à Londres a convoqué à la hâte une conférence de presse. Correspondance de Muriel Delcroix.

Londres et Moscou ont gelé toute communication, ce qui ne les empêche pas de s’échanger des noms d’oiseaux par la voix de leurs hauts diplomates respectifs. Ulcéré par Boris Johnson qui avait comparé Vladimir Poutine à Adolf Hitler la veille, l’ambassadeur russe à Londres a repris l’offensive et estimé qu’on ne pouvait pas faire confiance au Royaume-Uni, un pays connu pour ses « nombreuses violations des lois internationales ». Alexandre Iakovenko qui en a aussi profité pour régler ses comptes avec Boris Johnson: « Personne n’a le droit d’insulter notre pays, en le comparant à l’Allemagne nazie. Le peuple russe a vaincu le nazisme et perdu plus de vingt-cinq millions de citoyens. Moscou considère que ce genre de remarques, de la part du ministre des Affaires étrangères, sont totalement inacceptables et irresponsables ». Accusé par la presse de prendre à la légère l’empoisonnement de Sergei Skripal et de sa fille en suggérant de faire appel à Hercule Poirot pour mener l’enquête, l’ambassadeur russe s’est défendu en se plaignant de n’avoir aucune information face à une enquête classée secrète. Mais son refus de dire si la Russie accepterait les conclusions de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques sur l’attaque n’a rien fait pour calmer les soupçons.

CP : En effet, un juge britannique a autorisé des prélèvements de sang sur l’ex-espion russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia pour les transmettre aux experts de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques. Tous les deux, Sergueï Skripal et sa fille Ioulia, restaient « dans un état critique, mais stable ». En revanche, le policier qui a aussi été contaminé par l’agent toxique alors qu’il leur portait secours, lui, a pu quitter l’hôpital.

MM : C’est une mauvaise surprise qu’ont découvert les scientifiques dans l’océan Pacifique.

CP : Des milliards de morceaux de plastique, quatre-vingt mille tonnes de déchets flottent et sur un espace bien plus important que prévu. Cette décharge océanique dans le Pacifique s’étend sur une surface de trois fois la France. Ces déchets s’agglutinent, se regroupent dans plusieurs zones des océans, sous l’effet des tourbillons géants formés par les courants marins. Et ils menacent la faune et la flore marine.

C’est la fin de ce Journal en français facile. Édition du jour réalisée par Jérémie Besset. Merci à lui et merci à vous Mehdi Meddeb.

MM : Merci Céline.

CP : Et je vous rappelle que vous pouvez lire et réécouter ce Journal en français facile sur le site www.savoirs.rfi.fr . Dans quelques secondes sur RFI vous avez rendez-vous avec Alain pilot. Émission à ne pas rater, c’est la dernière de la Bande passante. Restez à l’écoute de la radio du monde.