×

We gebruiken cookies om LingQ beter te maken. Als u de website bezoekt, gaat u akkoord met onze cookiebeleid.


image

RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 23 décembre 2019

Journal en français facile 23 décembre 2019

Thomas Vichard : Vous écoutez RFI, il est 21 heures à Paris, 20 heures en temps universel. Bonsoir et bienvenue dans votre Journal en français facile. Avec moi pour vous le présenter Sylvie Berruet, bonsoir !

Sylvie Berruet : Bonsoir Thomas, bonsoir à tous.

TV : Dans ce journal, nous parlerons du Chili avec peut-être un changement de Constitution. En tout cas, une loi a été mise en place par le président pour organiser un referendum sur le sujet.

SB : À Ryad, en Arabie Saoudite, cinq condamnations à mort ont été prononcées dans le procès du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi. Ce procès est très critiqué par la communauté internationale. La Turquie a dénoncé un verdict scandaleux.

TV : Le Honduras est également à la Une. Avec un week-end sanglant dans le pays d'Amérique centrale. 36 personnes ont été tuées lors d'affrontements dans des prisons.

---

SB : Au Chili, le président Sebastian Piñera a pris une décision importante pour l'avenir du pays.

TV : Il a mis en place une loi qui pourrait permettre l'organisation d'un referendum sur un changement de la Constitution. Cette Constitution a été écrite sous le règne du dictateur Augusto Pinochet. Mais aujourd'hui, elle est contestée par une partie de la population qui manifeste dans les rues du pays depuis plusieurs mois. Le referendum aura lieu le 26 avril 2020. Les précisions de Jelena Tomic.

C'était l'une des principales revendications du mouvement social qui secoue le Chili depuis plus de deux mois. Un referendum aura bien lieu le 26 avril prochain. Les Chiliens auront l'occasion pour la première fois en 30 ans de se prononcer sur un changement de la loi fondamentale et devront répondre à deux questions. Veulent-ils, oui ou non, remplacer l'actuelle Constitution, héritée de la dictature de Pinochet, et de choisir l'organisme qui sera chargé de rédiger la future Constitution ? Les Chiliens auront le choix entre un « Congrès mixte » ou une « Assemblée constituante ». Le Congrès mixte, composé à parts égales de citoyens élus et de parlementaires en exercice, est l'option soutenue par la coalition gouvernementale. L'Assemblée constituante, intégralement composée de citoyens spécifiquement élus pour la rédaction de la nouvelle Constitution, est à l'inverse l'option soutenue par l'opposition et réclamée par de nombreux manifestants. Si le oui l'emporte le 26 avril prochain, une élection du Congrès mixte ou de l'Assemblée constituante aura alors lieu en octobre 2020. L'organe aura ensuite neuf mois pour élaborer le texte de la nouvelle Constitution chilienne.

SB : En Arabie Saoudite, cinq personnes ont été condamnées à mort par un tribunal de Ryad, la capitale saoudienne, pour le meurtre de Jamal Khashoggi.

TV : Ce journaliste avait été torturé puis tué, en octobre 2018, au consulat saoudien d'Istanbul en Turquie. Le prince saoudien Mohammed ben Salman est considéré par les services secrets américains et plusieurs pays occidentaux comme celui qui aurait ordonné le meurtre. Trois autres prévenus ont écopé de 24 ans de prison. Mais ce procès est très critiqué par la communauté internationale. Elle dénonce l'absence des principaux suspects de l'affaire. Parmi ces suspects, Saoud al-Qahtani, l'ancien conseiller du prince héritier Mohammed ben Salman. Mais aussi le général Ahmed al-Assiri, ancien numéro deux des services de renseignements. Cette décision de justice n'est qu'une parodie selon Yahya Assiri. Il est saoudien, exilé à Londres, aussi président de l'organisation de défense des droits de l'Homme ALQST. Oriane Verdier.

« Honnêtement, c'est un message très clair du régime envers le monde entier. Ils n'ont pas sérieusement l'intention de punir les gens qui ont commis ce crime. Nous soutenons que Mohammed ben Salman a ordonné ce crime et nous pensons que Saoud al-Qahtani et Ahmed al-Assiri ont également planifié ce crime. Dans un premier temps, le régime saoudien a affirmé que ces deux hommes avaient caché des informations aux autorités et qu'ils avaient planifié ce crime. Ensuite, ils ont dit qu'ils étaient innocents, que rien n'a été retenu contre eux. Saoud al-Qahtani n'a même pas comparu devant la Cour. Ahmed al-Assiri, lui, s'est rendu de sa maison à la Cour de justice. En ce qui concerne Mohammed ben Salman, personne ne lui a rien demandé, mais il doit montrer aux gens qu'il est réellement innocent, qu'il n'a pas de lien avec ce crime. Mais aujourd'hui, il nous dit d'une certaine manière qu'il a des choses à cacher et qu'ils ne sont pas sérieux avec ce procès. » SB : En Algérie, le général Ahmed Gaïd Salah est mort ce matin. TV : Il était considéré comme l'homme fort du régime. À la fois ministre de la Défense et chef de l'état-major des armées. Il est mort d'une crise cardiaque à 79 ans. On l'avait beaucoup vu cette année après avoir poussé Abdelaziz Bouteflika vers la sortie. Il avait également remplacé l'ancien président à sa démission avant qu'Abdelmadjid Tebboune ne soit élu officiellement il y a 10 jours. Un général très impopulaire auprès du mouvement de contestation dans le pays. Trois jours de deuil national ont été décrétés. Le général major Saïd Chengriha a de son côté été nommé pour succéder au général Ahmed Gaïd Salah.

SB : Un mandat d'arrêt émis contre Guillaume Soro en Côte d'Ivoire.

TV : L'ancien chef rebelle et candidat à l'élection présidentielle de 2020 devait regagner Abidjan cet après-midi, il a passé les six derniers mois à l'étranger. Mais son avion n'a pas pu atterrir dans son pays, il a été dirigé vers le Ghana.

SB : On part au Honduras maintenant. Le pays d'Amérique centrale vient de connaître un week-end meurtrier dans ses prisons.

TV : Au moins 36 personnes sont mortes lors d'affrontements. L'armée et la police tentent de reprendre le contrôle après une vague d'assassinats liés aux bandes criminelles du pays. Ces bandes on les appelle aussi les « maras ». Mais hier, ce sont 18 personnes qui ont été tuées Marie Normand.

Prison d'El Porvenir, à 60km au nord de la capitale, des affrontements à l'arme à feu, au couteau, à la machette. Plus ou moins le même scénario que la veille dans une autre ville, à Tela, toujours sur la Côte caraïbe, mais plus à l'ouest. Lors du massacre d'hier, sur les 18 prisonniers tués, seuls trois avaient été jugés. Les autres attendaient leur procès courant 2020. Au Honduras, plus de la moitié des détenus n'ont pas été jugés. Les prisons sont surpeuplées : près de 22 000 prisonniers pour 8 000 places. Ces violences seraient le résultat d'affrontements entre bandes rivales pour le contrôle des établissements. Les images publiées par la presse locale montrent la présence d'armes de haut calibre dans ces prisons. Démontrent, plus largement, l'emprise des gangs. La raison avancée par les autorités pour déclarer l'état d'urgence, la semaine dernière, et transférer intégralement le contrôle des deux tiers des prisons à 1 200 policiers et militaires. Décision du président Juan Orlando Hernández, dont le nom a été cité, il y a quelques mois, lors d'un procès aux États-Unis. Celui de son frère cadet, jugé coupable de trafic de drogue international. Le président, lui, est accusé d'avoir perçu de l'argent d'un gang lors de sa campagne électorale.

SB : Marie Normand, dans le journal en français facile. En Guinée, l'opposition vient d'annoncer qu'elle veut boycotter les prochaines élections législatives.

TV : C'est-à-dire ne pas y participer. Ces élections sont prévues le 16 février prochain. Mais ce n'est pas tout, l'opposition compte aussi empêcher la tenue de ce scrutin. Le pays subit d'importantes violences meurtrières, une partie de la population est opposée à une nouvelle candidature du président actuel, Alpha Condé. S'il se représentait, il tenterait d'être élu pour la troisième fois.

SB : Au Vatican, la ville État située au cœur de la ville de Rome, en Italie. Une croix fait beaucoup parler d'elle.

TV : Jeudi dernier, le pape François a inauguré un crucifix de résine. Dessus, on y voit un gilet de sauvetage. Il représente la mort de nombreux migrants en Méditerranée. Sur les réseaux sociaux, ce crucifix a provoqué un tollé. Certains catholiques ont réagi avec de violentes insultes. La correspondance d'Éric Sénanque au Vatican.

Sur le grand crucifix, un gilet de sauvetage rouge y a été emprisonné sous une résine transparente en dessous ces mots : « récupéré à la dérive dans la Méditerranée centrale, le 3 juillet 2019 » et les coordonnées GPS précises du naufrage. Cette croix a été dévoilée jeudi lors d'une rencontre entre le pape François et un groupe de migrants venus de Lesbos. Elle trône désormais dans un des couloirs du palais apostolique du Vatican, mais n'a pas plu à tout le monde : « idolâtrie », « dénaturation de la croix ». Sur les réseaux sociaux, les commentaires insultants de catholiques identitaires ont fleuri après le dévoilement de ce crucifix peu commun, quand ce n'est pas des attaques directes du pape François, accusé d'encourager une invasion migratoire. Mais le souverain pontife ne se laisse pas atteindre par ces attaques polémiques, il a au contraire enfoncé le clou, exhortant à « sauver les migrants » et rappelant la dignité de ces personnes qui meurent noyées. Dans son esprit, cette croix veut interpeller les consciences, « pour rappeler à tous l'engagement incontournable à sauver chaque vie humaine, un devoir moral qui unit croyants et non-croyants. » SB : En France, la grève contre la réforme des retraites continue, pas de trêve à Noël. TV : 19e jour aujourd'hui, les trafics SNCF et RATP seront à nouveau perturbés demain. 40 % des TGV circuleront sur l'ensemble de la France. Tandis que six lignes de métro resteront fermées. Les deux entreprises l'ont annoncé tout à l'heure.

SB : C'est ainsi que se termine ce Journal en français facile. Merci à vous de l'avoir suivi.


Journal en français facile 23 décembre 2019

Thomas Vichard : Vous écoutez RFI, il est 21 heures à Paris, 20 heures en temps universel. Bonsoir et bienvenue dans votre Journal en français facile. Avec moi pour vous le présenter Sylvie Berruet, bonsoir !

Sylvie Berruet : Bonsoir Thomas, bonsoir à tous.

TV : Dans ce journal, nous parlerons du Chili avec peut-être un changement de Constitution. En tout cas, une loi a été mise en place par le président pour organiser un referendum sur le sujet.

SB : À Ryad, en Arabie Saoudite, cinq condamnations à mort ont été prononcées dans le procès du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi. Ce procès est très critiqué par la communauté internationale. La Turquie a dénoncé un verdict scandaleux.

TV : Le Honduras est également à la Une. Avec un week-end sanglant dans le pays d'Amérique centrale. 36 personnes ont été tuées lors d'affrontements dans des prisons.

---

SB : Au Chili, le président Sebastian Piñera a pris une décision importante pour l'avenir du pays.

TV : Il a mis en place une loi qui pourrait permettre l'organisation d'un referendum sur un changement de la Constitution. Cette Constitution a été écrite sous le règne du dictateur Augusto Pinochet. Mais aujourd'hui, elle est contestée par une partie de la population qui manifeste dans les rues du pays depuis plusieurs mois. Le referendum aura lieu le 26 avril 2020. Les précisions de Jelena Tomic.

C'était l'une des principales revendications du mouvement social qui secoue le Chili depuis plus de deux mois. Un referendum aura bien lieu le 26 avril prochain. Les Chiliens auront l'occasion pour la première fois en 30 ans de se prononcer sur un changement de la loi fondamentale et devront répondre à deux questions. Veulent-ils, oui ou non, remplacer l'actuelle Constitution, héritée de la dictature de Pinochet, et de choisir l'organisme qui sera chargé de rédiger la future Constitution ? Les Chiliens auront le choix entre un « Congrès mixte » ou une « Assemblée constituante ». Le Congrès mixte, composé à parts égales de citoyens élus et de parlementaires en exercice, est l'option soutenue par la coalition gouvernementale. L'Assemblée constituante, intégralement composée de citoyens spécifiquement élus pour la rédaction de la nouvelle Constitution, est à l'inverse l'option soutenue par l'opposition et réclamée par de nombreux manifestants. Si le oui l'emporte le 26 avril prochain, une élection du Congrès mixte ou de l'Assemblée constituante aura alors lieu en octobre 2020. L'organe aura ensuite neuf mois pour élaborer le texte de la nouvelle Constitution chilienne.

SB : En Arabie Saoudite, cinq personnes ont été condamnées à mort par un tribunal de Ryad, la capitale saoudienne, pour le meurtre de Jamal Khashoggi.

TV : Ce journaliste avait été torturé puis tué, en octobre 2018, au consulat saoudien d'Istanbul en Turquie. Le prince saoudien Mohammed ben Salman est considéré par les services secrets américains et plusieurs pays occidentaux comme celui qui aurait ordonné le meurtre. Trois autres prévenus ont écopé de 24 ans de prison. Mais ce procès est très critiqué par la communauté internationale. Elle dénonce l'absence des principaux suspects de l'affaire. Parmi ces suspects, Saoud al-Qahtani, l'ancien conseiller du prince héritier Mohammed ben Salman. Mais aussi le général Ahmed al-Assiri, ancien numéro deux des services de renseignements. Cette décision de justice n'est qu'une parodie selon Yahya Assiri. Il est saoudien, exilé à Londres, aussi président de l'organisation de défense des droits de l'Homme ALQST. Oriane Verdier.

« Honnêtement, c'est un message très clair du régime envers le monde entier. Ils n'ont pas sérieusement l'intention de punir les gens qui ont commis ce crime. Nous soutenons que Mohammed ben Salman a ordonné ce crime et nous pensons que Saoud al-Qahtani et Ahmed al-Assiri ont également planifié ce crime. Dans un premier temps, le régime saoudien a affirmé que ces deux hommes avaient caché des informations aux autorités et qu'ils avaient planifié ce crime. Ensuite, ils ont dit qu'ils étaient innocents, que rien n'a été retenu contre eux. Saoud al-Qahtani n'a même pas comparu devant la Cour. Ahmed al-Assiri, lui, s'est rendu de sa maison à la Cour de justice. En ce qui concerne Mohammed ben Salman, personne ne lui a rien demandé, mais il doit montrer aux gens qu'il est réellement innocent, qu'il n'a pas de lien avec ce crime. Mais aujourd'hui, il nous dit d'une certaine manière qu'il a des choses à cacher et qu'ils ne sont pas sérieux avec ce procès. » SB : En Algérie, le général Ahmed Gaïd Salah est mort ce matin. TV : Il était considéré comme l'homme fort du régime. À la fois ministre de la Défense et chef de l'état-major des armées. Il est mort d'une crise cardiaque à 79 ans. On l'avait beaucoup vu cette année après avoir poussé Abdelaziz Bouteflika vers la sortie. Il avait également remplacé l'ancien président à sa démission avant qu'Abdelmadjid Tebboune ne soit élu officiellement il y a 10 jours. Un général très impopulaire auprès du mouvement de contestation dans le pays. Trois jours de deuil national ont été décrétés. Le général major Saïd Chengriha a de son côté été nommé pour succéder au général Ahmed Gaïd Salah.

SB : Un mandat d'arrêt émis contre Guillaume Soro en Côte d'Ivoire.

TV : L'ancien chef rebelle et candidat à l'élection présidentielle de 2020 devait regagner Abidjan cet après-midi, il a passé les six derniers mois à l'étranger. Mais son avion n'a pas pu atterrir dans son pays, il a été dirigé vers le Ghana.

SB : On part au Honduras maintenant. Le pays d'Amérique centrale vient de connaître un week-end meurtrier dans ses prisons.

TV : Au moins 36 personnes sont mortes lors d'affrontements. L'armée et la police tentent de reprendre le contrôle après une vague d'assassinats liés aux bandes criminelles du pays. Ces bandes on les appelle aussi les « maras ». Mais hier, ce sont 18 personnes qui ont été tuées Marie Normand.

Prison d'El Porvenir, à 60km au nord de la capitale, des affrontements à l'arme à feu, au couteau, à la machette. Plus ou moins le même scénario que la veille dans une autre ville, à Tela, toujours sur la Côte caraïbe, mais plus à l'ouest. Lors du massacre d'hier, sur les 18 prisonniers tués, seuls trois avaient été jugés. Les autres attendaient leur procès courant 2020. Au Honduras, plus de la moitié des détenus n'ont pas été jugés. Les prisons sont surpeuplées : près de 22 000 prisonniers pour 8 000 places. Ces violences seraient le résultat d'affrontements entre bandes rivales pour le contrôle des établissements. Les images publiées par la presse locale montrent la présence d'armes de haut calibre dans ces prisons. Démontrent, plus largement, l'emprise des gangs. La raison avancée par les autorités pour déclarer l'état d'urgence, la semaine dernière, et transférer intégralement le contrôle des deux tiers des prisons à 1 200 policiers et militaires. Décision du président Juan Orlando Hernández, dont le nom a été cité, il y a quelques mois, lors d'un procès aux États-Unis. Celui de son frère cadet, jugé coupable de trafic de drogue international. Le président, lui, est accusé d'avoir perçu de l'argent d'un gang lors de sa campagne électorale.

SB : Marie Normand, dans le journal en français facile. En Guinée, l'opposition vient d'annoncer qu'elle veut boycotter les prochaines élections législatives.

TV : C'est-à-dire ne pas y participer. Ces élections sont prévues le 16 février prochain. Mais ce n'est pas tout, l'opposition compte aussi empêcher la tenue de ce scrutin. Le pays subit d'importantes violences meurtrières, une partie de la population est opposée à une nouvelle candidature du président actuel, Alpha Condé. S'il se représentait, il tenterait d'être élu pour la troisième fois.

SB : Au Vatican, la ville État située au cœur de la ville de Rome, en Italie. Une croix fait beaucoup parler d'elle.

TV : Jeudi dernier, le pape François a inauguré un crucifix de résine. Dessus, on y voit un gilet de sauvetage. Il représente la mort de nombreux migrants en Méditerranée. Sur les réseaux sociaux, ce crucifix a provoqué un tollé. Certains catholiques ont réagi avec de violentes insultes. La correspondance d'Éric Sénanque au Vatican.

Sur le grand crucifix, un gilet de sauvetage rouge y a été emprisonné sous une résine transparente en dessous ces mots : « récupéré à la dérive dans la Méditerranée centrale, le 3 juillet 2019 » et les coordonnées GPS précises du naufrage. Cette croix a été dévoilée jeudi lors d'une rencontre entre le pape François et un groupe de migrants venus de Lesbos. Elle trône désormais dans un des couloirs du palais apostolique du Vatican, mais n'a pas plu à tout le monde : « idolâtrie », « dénaturation de la croix ». Sur les réseaux sociaux, les commentaires insultants de catholiques identitaires ont fleuri après le dévoilement de ce crucifix peu commun, quand ce n'est pas des attaques directes du pape François, accusé d'encourager une invasion migratoire. Mais le souverain pontife ne se laisse pas atteindre par ces attaques polémiques, il a au contraire enfoncé le clou, exhortant à « sauver les migrants » et rappelant la dignité de ces personnes qui meurent noyées. Dans son esprit, cette croix veut interpeller les consciences, « pour rappeler à tous l'engagement incontournable à sauver chaque vie humaine, un devoir moral qui unit croyants et non-croyants. » SB : En France, la grève contre la réforme des retraites continue, pas de trêve à Noël. TV : 19e jour aujourd'hui, les trafics SNCF et RATP seront à nouveau perturbés demain. 40 % des TGV circuleront sur l'ensemble de la France. Tandis que six lignes de métro resteront fermées. Les deux entreprises l'ont annoncé tout à l'heure.

SB : C'est ainsi que se termine ce Journal en français facile. Merci à vous de l'avoir suivi.