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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 24 octobre 2019

Journal en français facile 24 octobre 2019

Valentine Rault : Il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bienvenue dans votre Journal en français facile. Avec moi en studio ce soir pour présenter ce journal, Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Valentine, bonsoir à toutes et à tous. À la Une de ce journal :

VR : Le président du Liban, Michel Aoun, répond aux manifestants, il dit réfléchir à des mesures économiques, mais n'annonce rien concernant la principale raison de la colère : la corruption de la classe politique.

En Bolivie, le président sortant Evo Morales revendique la victoire à l'élection présidentielle, il dit avoir gagné, mais les organisations de contrôle ne sont pas de son avis.

Et en Espagne, le corps du dictateur Franco a été déplacé, transféré du lieu où il était enterré vers un autre, plus discret. Un geste de réconciliation selon le Premier ministre espagnol.

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ZK : 8e jour de contestation au Liban et fin du silence pour Michel Aoun.

VR : Le président libanais s'est exprimé pour la première fois aujourd'hui depuis le début de la crise. Michel Aoun n'écarte pas un remaniement ministériel, un changement du gouvernement. Il concède aussi la nécessité de réformer le système économique actuel. Mais rien, aucune concession sur la principale revendication manifestants : le départ de l'ensemble de la classe politique. Alors comment les mots du président ont-ils été accueillis par la rue ? Nicolas Feldmann a suivi son intervention avec des manifestants de Beyrouth.

Sur une place des martyrs encore dégarnie en ce début d'après-midi, il y a ceux qui préfèrent chanter le départ de tous les politiciens plutôt que d'écouter le président : « Les gens ont perdu leur foi, ils n'ont plus aucun espoir dans ce gouvernement. » Et d'autres, comme ces dizaines d'activistes réunis autour d'un 4x4 noir, portes ouvertes, suspendus aux mots de Michel Aoun : « Viens t'asseoir avec nous et agis. Tu te moques de nous. » Après douze minutes d'un discours préenregistré, coupé au montage, Mona n'est pas convaincue : « En tant que citoyenne libanaise, je me sens insultée. Ils sont en train de jeter des promesses vides alors que le problème est fondamentalement un manque de confiance dans un État qui a démontré dans toutes ses institutions son incapacité et sa corruption. » Ici, tout un monde semble séparer les manifestants de l'exécutif. Camille, 36 ans, travaille dans la finance : « Il est complètement déconnecté notre président de la République. Il se positionne en tant que défenseur du peuple, alors que le peuple réclame sa démission, à lui, et du gouvernement, de tout le système. Pour moi, c'est un discours très positif, parce que ça provoque tellement les gens qu'ils vont redescendre remplir les rues, les places et tout. » À peine le discours terminé, Camille retourne sur son téléphone et partage ce message : « Le président demande la réouverture des routes. Demain, bloquons la totalité du pays. » Beyrouth, Nicolas Feldmann, RFI.

ZK : Un nouveau rebondissement dans le feuilleton du Brexit.

VR : Le Premier ministre du Royaume-Uni demande la tenue d'élections anticipées, élections donc avant la date prévue des élections générales pour le 12 décembre prochain. C'est ce que souhaite Boris Johnson pour avoir plus de temps pour étudier l'accord sur le Brexit. Il a déjà été obligé de demander un report de trois mois à l'Union européenne, puisque les députés britanniques ont refusé de voter sur cet accord de sortie.

ZK : Dans l'actualité, l'interminable dépouillement de la présidentielle se poursuit en Bolivie ce jeudi, mais le président sortant Evo Morales s'est déjà déclaré vainqueur.

VR : Le comptage des voix est en cours depuis le jour du vote, dimanche dernier. Selon Evo Morales, le décompte officiel portant sur 98% des bulletins lui donne 46% des voix contre 36% pour son rival Carlos Mesa. Carlos Mesa, ancien président bolivien, qui réclame l'organisation d'un second tour de l'élection avait annoncé la formation d'un collectif de partis politiques de droite et du centre, baptisé Coordination de défense de la démocratie. Et ce, pour faire pression sur le gouvernement. Organiser un second tour, c'est aussi ce qu'avait suggéré le chef de la mission d'observation de l'Organisation des États américains, Manuel Gonzalez, on l'écoute :

« Toutes les élections devraient obéir aux principes d'égalité, de transparence, d'équité, d'indépendance et d'impartialité. La mission des observateurs a pu constater que plusieurs de ces principes ont été violés et, pour diverses raisons, tout au long du processus électoral. Un des éléments fondamentaux pour organiser des élections justes et crédibles, c'est la confiance que l'on doit avoir dans l'autorité électorale. Il est indispensable que le dépouillement des bulletins de vote et l'annonce des résultats partiels et définitifs se fassent dans des délais et avec transparence pour être crédibles. Les résultats d'une élection doivent être crédibles et acceptables pour toute la population, et non seulement pour une partie de la population. En ce moment, étant donné la situation et le fait que processus électoral ait rencontré des problèmes évidents, la meilleure option reste d'organiser un second tour. » VR : Manuel Gonzalez répondait à Achim Lippold. On reste en Amérique du Sud avec la crise sociale qui ne s'apaise pas au Chili. Malgré les annonces du président Sebastian Piñera hier, le pays traverse son deuxième jour de grève générale. À l'appel des syndicats, plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestaient pour réclamer la fin de l'état d'urgence et du couvre-feu mise en place depuis le début de la crise. Demander aussi le retrait des soldats déployés dans les rues, une première pour cette présence militaire depuis la fin de la dictature de Pinochet. Depuis vendredi dernier et le début de la contestation, 18 personnes dont un enfant ont été tuées.

44 ans après son décès, le corps du dictateur espagnol Francisco Franco a été exhumé du mausolée, de la tombe où il était enterré, près de Madrid en Espagne. Sa dépouille a été transférée dans un cimetière plus discret, aux côtés de son épouse. Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez avait décidé de ce transfert dès son arrivée au pouvoir en juin 2018. Indiquant que le mausolée monumental dédié à Franco était un lieu d'apologie du franquisme, c'est à dire de célébration du franquisme. L'historien Benoît Pellistrandi a suivi les cérémonies il constate qu'une chose est importante pour tous, la nécessité de faire le bilan du coût humain de la dictature.

[Transcription manquante]

VR : L'historien Benoît Pellistrandi répondait à Juliette Gheerbrant.

ZK : Parlons à présent de cette nouvelle alerte climatique. Le niveau de la mer pourrait augmenter de deux mètres d'ici à 2100.

VR : C'est un rapport d'un collectif de 22 experts français publié ce jeudi. Si rien n'est fait pour limiter les émissions de gaz à effet de serre avant 2040, et si la calotte polaire, le manteau de glace de la planète, continue de fondre, le niveau de la mer pourrait augmenter jusqu'à deux mètres d'ici 2100, avec des conséquences dramatiques pour les zones côtières. Les précisions d'Anna Piekarec.

Migrations des populations, submersion des terres agricoles et des équipements de service public comme des hôpitaux, des centrales nucléaires ou des ports… Les conséquences de la montée des eaux de mer dépassant deux mètres seraient catastrophiques, pour les pays déjà fortement menacés : la Chine, l'Égypte, le Bangladesh ou le Vietnam. Mais aussi pour le littoral français qui serait, lui aussi, exposé aux risques majeurs d'inondations. Conjuguée avec l'augmentation d'événements météorologiques violents et récurrents comme les tempêtes et les pluies hivernales, la montée du niveau de la mer et l'érosion qui en découle mettraient en danger en France des centaines de milliers de personnes et leurs habitations. Si le phénomène lui-même est inéluctable à cause du réchauffement climatique en cours, il est encore possible d'agir. Selon les auteurs du rapport, seule une diminution des émissions de gaz à effet de serre serait en mesure de maintenir l'élévation du niveau de la mer autour de 50 centimètres à un mètre, ce qui permettrait d'organiser des solutions d'adaptations pour les populations menacées.

VR : C'est une nouvelle qu'il a reçue depuis sa cellule. L'intellectuel ouïghour Ilham Tohti obtient le prix Sakharov du Parlement européen. Un prix qui récompense la liberté de l'esprit. Ilham Tohti est actuellement retenu en Chine, où il a été condamné à la prison à vie pour séparatisme. Le Parlement européen indique « lui exprimer tout son soutien et demander à ce qu'il soit immédiatement libéré par les autorités chinoises ». Ilham Tohti appartient à la minorité musulmane ouïghoure, réprimée par le gouvernement chinois. Selon des ONG de défense des droits humains, plus d'un million de musulmans sont détenus dans des camps de rééducation politique par la Chine sur son territoire.

C'est la fin de cette édition du Journal en français facile. Merci Zéphyrin.

ZK : Merci à vous Valentine.

VR : Et merci à vous de l'avoir suivie. Il est 22H10 à Paris, deux heures de moins en temps universel.


Journal en français facile 24 octobre 2019 Zeitung in leichtem Französisch 24. Oktober 2019 Journal in easy French October 24, 2019 Diario en francés fácil 24 de octubre de 2019 简易法语日记 2019 年 10 月 24 日

Valentine Rault : Il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bienvenue dans votre Journal en français facile. Avec moi en studio ce soir pour présenter ce journal, Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Valentine, bonsoir à toutes et à tous. À la Une de ce journal :

VR : Le président du Liban, Michel Aoun, répond aux manifestants, il dit réfléchir à des mesures économiques, mais n'annonce rien concernant la principale raison de la colère : la corruption de la classe politique.

En Bolivie, le président sortant Evo Morales revendique la victoire à l'élection présidentielle, il dit avoir gagné, mais les organisations de contrôle ne sont pas de son avis.

Et en Espagne, le corps du dictateur Franco a été déplacé, transféré du lieu où il était enterré vers un autre, plus discret. Un geste de réconciliation selon le Premier ministre espagnol.

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ZK : 8e jour de contestation au Liban et fin du silence pour Michel Aoun.

VR : Le président libanais s'est exprimé pour la première fois aujourd'hui depuis le début de la crise. Michel Aoun n'écarte pas un remaniement ministériel, un changement du gouvernement. Il concède aussi la nécessité de réformer le système économique actuel. Mais rien, aucune concession sur la principale revendication manifestants : le départ de l'ensemble de la classe politique. Alors comment les mots du président ont-ils été accueillis par la rue ? Nicolas Feldmann a suivi son intervention avec des manifestants de Beyrouth.

Sur une place des martyrs encore dégarnie en ce début d'après-midi, il y a ceux qui préfèrent chanter le départ de tous les politiciens plutôt que d'écouter le président : « Les gens ont perdu leur foi, ils n'ont plus aucun espoir dans ce gouvernement. On a place of martyrs still bald at the beginning of the afternoon, there are those who prefer to sing the departure of all politicians rather than listen to the president: "People have lost their faith, they no longer no hope in this government. » Et d'autres, comme ces dizaines d'activistes réunis autour d'un 4x4 noir, portes ouvertes, suspendus aux mots de Michel Aoun : « Viens t'asseoir avec nous et agis. And others, like the dozens of activists gathered around a black 4x4, doors open, hanging on the words of Michel Aoun: "Come sit with us and act. Tu te moques de nous. » Après douze minutes d'un discours préenregistré, coupé au montage, Mona n'est pas convaincue : « En tant que citoyenne libanaise, je me sens insultée. After twelve minutes of a prerecorded speech, cut in editing, Mona is not convinced: "As a Lebanese citizen, I feel insulted. Ils sont en train de jeter des promesses vides alors que le problème est fondamentalement un manque de confiance dans un État qui a démontré dans toutes ses institutions son incapacité et sa corruption. » Ici, tout un monde semble séparer les manifestants de l'exécutif. Here, a whole world seems to separate the protesters from the executive. Camille, 36 ans, travaille dans la finance : « Il est complètement déconnecté notre président de la République. Il se positionne en tant que défenseur du peuple, alors que le peuple réclame sa démission, à lui, et du gouvernement, de tout le système. Pour moi, c'est un discours très positif, parce que ça provoque tellement les gens qu'ils vont redescendre remplir les rues, les places et tout. » À peine le discours terminé, Camille retourne sur son téléphone et partage ce message : « Le président demande la réouverture des routes. Demain, bloquons la totalité du pays. » Beyrouth, Nicolas Feldmann, RFI.

ZK : Un nouveau rebondissement dans le feuilleton du Brexit.

VR : Le Premier ministre du Royaume-Uni demande la tenue d'élections anticipées, élections donc avant la date prévue des élections générales pour le 12 décembre prochain. VR: The Prime Minister of the United Kingdom calls for early elections, so elections before the scheduled date of the general elections for December 12. C'est ce que souhaite Boris Johnson pour avoir plus de temps pour étudier l'accord sur le Brexit. Il a déjà été obligé de demander un report de trois mois à l'Union européenne, puisque les députés britanniques ont refusé de voter sur cet accord de sortie.

ZK : Dans l'actualité, l'interminable dépouillement de la présidentielle se poursuit en Bolivie ce jeudi, mais le président sortant Evo Morales s'est déjà déclaré vainqueur. ZK: In the news, the endless counting of the presidential elections continues in Bolivia on Thursday, but the outgoing president Evo Morales has already declared himself the winner.

VR : Le comptage des voix est en cours depuis le jour du vote, dimanche dernier. Selon Evo Morales, le décompte officiel portant sur 98% des bulletins lui donne 46% des voix contre 36% pour son rival Carlos Mesa. Carlos Mesa, ancien président bolivien, qui réclame l'organisation d'un second tour de l'élection avait annoncé la formation d'un collectif de partis politiques de droite et du centre, baptisé Coordination de défense de la démocratie. Et ce, pour faire pression sur le gouvernement. Organiser un second tour, c'est aussi ce qu'avait suggéré le chef de la mission d'observation de l'Organisation des États américains, Manuel Gonzalez, on l'écoute :

« Toutes les élections devraient obéir aux principes d'égalité, de transparence, d'équité, d'indépendance et d'impartialité. La mission des observateurs a pu constater que plusieurs de ces principes ont été violés et, pour diverses raisons, tout au long du processus électoral. Un des éléments fondamentaux pour organiser des élections justes et crédibles, c'est la confiance que l'on doit avoir dans l'autorité électorale. Il est indispensable que le dépouillement des bulletins de vote et l'annonce des résultats partiels et définitifs se fassent dans des délais et avec transparence pour être crédibles. Les résultats d'une élection doivent être crédibles et acceptables pour toute la population, et non seulement pour une partie de la population. En ce moment, étant donné la situation et le fait que processus électoral ait rencontré des problèmes évidents, la meilleure option reste d'organiser un second tour. » VR : Manuel Gonzalez répondait à Achim Lippold. On reste en Amérique du Sud avec la crise sociale qui ne s'apaise pas au Chili. Malgré les annonces du président Sebastian Piñera hier, le pays traverse son deuxième jour de grève générale. À l'appel des syndicats, plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestaient pour réclamer la fin de l'état d'urgence et du couvre-feu mise en place depuis le début de la crise. At the call of the unions, several tens of thousands of people were demonstrating to demand the end of the state of emergency and the curfew put in place since the beginning of the crisis. Demander aussi le retrait des soldats déployés dans les rues, une première pour cette présence militaire depuis la fin de la dictature de Pinochet. Depuis vendredi dernier et le début de la contestation, 18 personnes dont un enfant ont été tuées.

44 ans après son décès, le corps du dictateur espagnol Francisco Franco a été exhumé du mausolée, de la tombe où il était enterré, près de Madrid en Espagne. Sa dépouille a été transférée dans un cimetière plus discret, aux côtés de son épouse. Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez avait décidé de ce transfert dès son arrivée au pouvoir en juin 2018. Indiquant que le mausolée monumental dédié à Franco était un lieu d'apologie du franquisme, c'est à dire de célébration du franquisme. L'historien Benoît Pellistrandi a suivi les cérémonies il constate qu'une chose est importante pour tous, la nécessité de faire le bilan du coût humain de la dictature. The historian Benoît Pellistrandi followed the ceremonies he notes that something is important for all, the need to take stock of the human cost of dictatorship.

[Transcription manquante]

VR : L'historien Benoît Pellistrandi répondait à Juliette Gheerbrant.

ZK : Parlons à présent de cette nouvelle alerte climatique. Le niveau de la mer pourrait augmenter de deux mètres d'ici à 2100.

VR : C'est un rapport d'un collectif de 22 experts français publié ce jeudi. Si rien n'est fait pour limiter les émissions de gaz à effet de serre avant 2040, et si la calotte polaire, le manteau de glace de la planète, continue de fondre, le niveau de la mer pourrait augmenter jusqu'à deux mètres d'ici 2100, avec des conséquences dramatiques pour les zones côtières. If nothing is done to limit greenhouse gas emissions until 2040, and if the polar ice cap, the mantle of the planet's ice, continues to melt, sea level could rise up to two meters. 2100, with dramatic consequences for coastal areas. Les précisions d'Anna Piekarec.

Migrations des populations, submersion des terres agricoles et des équipements de service public comme des hôpitaux, des centrales nucléaires ou des ports… Les conséquences de la montée des eaux de mer dépassant deux mètres seraient catastrophiques, pour les pays déjà fortement menacés : la Chine, l'Égypte, le Bangladesh ou le Vietnam. Mais aussi pour le littoral français qui serait, lui aussi, exposé aux risques majeurs d'inondations. Conjuguée avec l'augmentation d'événements météorologiques violents et récurrents comme les tempêtes et les pluies hivernales, la montée du niveau de la mer et l'érosion qui en découle mettraient en danger en France des centaines de milliers de personnes et leurs habitations. Si le phénomène lui-même est inéluctable à cause du réchauffement climatique en cours, il est encore possible d'agir. Selon les auteurs du rapport, seule une diminution des émissions de gaz à effet de serre serait en mesure de maintenir l'élévation du niveau de la mer autour de 50 centimètres à un mètre, ce qui permettrait d'organiser des solutions d'adaptations pour les populations menacées.

VR : C'est une nouvelle qu'il a reçue depuis sa cellule. L'intellectuel ouïghour Ilham Tohti obtient le prix Sakharov du Parlement européen. Un prix qui récompense la liberté de l'esprit. Ilham Tohti est actuellement retenu en Chine, où il a été condamné à la prison à vie pour séparatisme. Le Parlement européen indique « lui exprimer tout son soutien et demander à ce qu'il soit immédiatement libéré par les autorités chinoises ». Ilham Tohti appartient à la minorité musulmane ouïghoure, réprimée par le gouvernement chinois. Selon des ONG de défense des droits humains, plus d'un million de musulmans sont détenus dans des camps de rééducation politique par la Chine sur son territoire.

C'est la fin de cette édition du Journal en français facile. Merci Zéphyrin.

ZK : Merci à vous Valentine.

VR : Et merci à vous de l'avoir suivie. Il est 22H10 à Paris, deux heures de moins en temps universel.