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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 26 avril 2018

Journal en français facile 26 avril 2018

Clément Fraioli : Vous écoutez RFI, il est 20 h en temps universel, 22 h à Paris. Bienvenue dans cette nouvelle édition du Journal en français facile. Avec à la une, ce sommet entre les présidents sud et nord-coréens. Ce sera demain à la frontière entre les deux pays, et c'est historique. Peut-être une avancée importante vers la paix dans cette région du monde.

La mobilisation ne retombe pas en Arménie. Des milliers de personnes se sont encore une fois rassemblés à Erevan la capitale. Les manifestants demandent notamment que leur leader, le député Nikol Pachinian, soit nommé Premier ministre.

L'opposition qui manifeste aussi à Madagascar. Elle réclame le départ du président. Des discussions entre le régime et l'opposition ont débuté hier. Mais l'opposition a refusé de revenir à la table des négociations aujourd'hui.

Dans l'actualité également, cette vieille affaire qui refait surface au Pérou. Des milliers de femmes auraient été stérilisées de force, sous l'ancien président Alberto Fujimori. Une enquête va être ouverte à la demande du Parquet général.

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C'est un sommet historique, et symbolique, qui aura lieu demain entre les présidents des deux Corées. Le chef d'état sud-coréen Moon Jae-in rencontrera son homologue nord-coréen Kim Jong un dans un village frontalier. C'est le 3e sommet depuis 65 ans entre les deux pays. Il y a beaucoup d'espoir et d'attente autour de cette rencontre. Elle a donc été préparée avec précision, Jelena Tomic.

« Ouverture d'un téléphone rouge reliant les dirigeants des deux Corées, arrêt de la diffusion des messages de propagande sud-coréenne à destination des soldats nord-coréens, menu minutieusement pensé pour plaire aux convives : rien n'a été laissé au hasard dans la préparation de cette rencontre qui devrait être le point d'orgue du réchauffement des relations entre les deux voisins. Un rapprochement entamé en février dernier lors des Jeux olympiques d'hiver à Pyeongchang en Corée du Sud. L'occasion pour Kim et Moon de discuter d'un éventuel traité de paix, car les deux voisins sont toujours techniquement en conflit. En effet, la guerre de Corée s'était achevée en 1953 par la signature d'un armistice. Mais pour Séoul, seul un abandon par Pyongyang de ses programmes nucléaires et balistiques, une dénucléarisation totale donc, pourrait aboutir à la conclusion d'un traité de paix. Kim Jong un s'était engagé six jours avant le sommet à suspendre les tests nucléaires et de missiles et à fermer le site d'essais nucléaires, une promesse qui ne signifie pas pour autant que Pyongyang renoncera à son arsenal nucléaire. CF : Les explications de Jelena Tomic. La crise politique continue en Arménie. La mobilisation s'est renforcée aujourd'hui, en fin de journée. Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont réunies place de la République à Erevan la capitale. Après la démission du Premier ministre Serge Sarkissian il y a quatre jours, le parlement élira un nouveau chef du gouvernement mardi prochain. Mais les manifestants d'opposition veulent plus : ils souhaitent la fin du monopole du parti de Serge Sarkissian, le parti républicain, sur la vie politique arménienne. Le reportage à Erevan d'Anastasia Becchio.

« “Nikol Premier ministre” scandent les manifestants. En costume gris, Aram Yessayan, défile avec ces collègues. Ce responsable de la chaire de mathématiques à l'université française d'Arménie espère voir Nikol Pachinian nommé Premier ministre, seule garantie, selon lui, que les prochaines élections seront propres. “Ils luttent pour ça. Il ne faut pas qu'on organise une élection sous la direction du parti républicain. Parce que peut-être qu'ils vont faire des choses qu'ils faisaient avant.” Des pratiques, comme l'achat de vote ou les fraudes, que les manifestants veulent reléguer aux oubliettes. Mais pour Diana Ghabuzyan, étudiante en faculté de gestion, c'est tout un système dominé par le parti républicain qu'il faut changer. “En Arménie, il n'y a pas de justice pour tout le monde. C'est-à-dire qu'il y a des personnes qui peuvent faire des choses néfastes, on peut le dire comme ça, et ils ne sont pas responsables pour ces actions. Et donc nous, le peuple, nous voulons que dans le pays il y ait de l'égalité, de la fraternité. Que les lois soient pour tout le monde.” Achalous Ayavadyan s'appuie sur une canne. Ce retraité a lui aussi rejoint le cortège pour protester contre la mainmise du parti républicain sur le pays. “Tout est entre leurs mains. Regardez ce grand magasin, il leur appartient aussi. Il faut que ça revienne au peuple”. Un peuple qui continue d'occuper la rue et de maintenir la pression sur le pouvoir. Anastasia Becchio, Erevan, RFI. CF : Manifestation également à Madagascar. Pour la 6e journée consécutive, l'opposition malgache est descendue dans la rue. Plusieurs centaines de personnes ont défilé à Antananarivo la capitale pour demander le départ du président. Hier soir des discussions ont débuté entre le parti au pouvoir et l'opposition pour tenter de trouver une issue à cette crise politique. Les explications de Laure Verneau.

« Première précision : ce n'était pas des négociations, mais bien une tentative de dialogue, explique le bras droit d'Andry Rajoelina, Augustin Andriamananoro. Comprendre : la rencontre a tourné au vinaigre et rien de concret n'en est sorti, chaque intervenant ayant préféré camper sur sa position. Ils étaient trois représentants de chaque parti politique. Hanitra Razafimanantsoa pour le TIM, et porte-parole des députés du changement, Christine Razanamahasoa, pour le Mapar, et enfin Rivo Rakotovao, le président du Sénat, pour le HVM, le parti au pouvoir. La communauté internationale était elle aussi présente, c'est elle qui a initié cette rencontre : l'ambassadeur de France, l'Union européenne, l'Union Africaine et le PNUD, le programme des Nations unies pour le développement. “C'était un dialogue de sourds. Nous avons rapidement claqué la porte. De toute façon, nous n'étions pas venus pour négocier”, confie Guy Rivo, numéro 2 du TIM. La communauté internationale a commencé par demander à l'opposition de calmer la ferveur populaire sur la place du 13 mai, ce qu'elle a refusé. Elle a aussi rejeté toute médiation internationale, une médiation qui avait eu lieu lors de la crise de 2009 à 2013. “Cette fois, on veut des négociations malgacho-malgache”, poursuit Guy Rivo. Les députés pour le changement continuent de demander la démission du président de la République, de son Premier ministre et du Président du Sénat. Cette après-midi, une deuxième rencontre était prévue, l'opposition ne s'y est pas rendue. Demain, ce sera le 7e jour de manifestation consécutive jusqu'à ce que, espèrent-ils, le président de la République démissionne. Laure Verneau, Antananarivo, RFI ».

CF : En France, Jean-Louis Borloo a remis ce matin son rapport sur les banlieues au gouvernement. L'ancien ministre de la Ville dénonce un « scandale absolu », et averti sur les risques de « repli identitaire et communautaire » dans les quartiers. Pour répondre à cette urgence, le rapport propose notamment, la création d'un fonds de 5 milliards d'euros, la relance de la rénovation urbaine, et un effort important sur l'école. Ces propositions doivent servir de bases à un plan pour les quartiers prioritaires qu'Emmanuel Macron annoncera dans le courant du mois de mai.

Les syndicats d'Air France appellent à 4 nouvelles journées de grève. Les 3, 4, 7 et 8 mai prochains. Les pilotes avaient annoncé la même chose hier. La direction d'Air France critique « un mouvement incompréhensible et un mépris pour les salariés ». L'annonce de ces nouvelles journées de grève tombe en effet le jour du lancement par la direction d'une consultation ouverte à l'ensemble des salariés. Consultation portant sur un projet d'accord salarial, rejeté par les syndicats.

Une vieille affaire remonte à la surface au Pérou. Le Parquet général ordonne l'ouverture d'une enquête sur des stérilisations forcées, sous l'ancien président Alberto Fujimori. Cette procédure judiciaire porte sur le cas de 5 femmes, mortes suite à ces stérilisations. Mais une ONG locale a recensé plus de 2 000 cas, Marie Normand.

« Les faits remontent à plus de 20 ans. En 1996, le gouvernement Fujimori veut réduire le taux de natalité au Pérou. Il lance donc un programme de planification familiale, qui inclue des ligatures de trompes et des vasectomies. Des opérations sont ainsi réalisées jusqu'en 2001, sur 272 000 femmes et un peu plus de 22 000 hommes. Des chirurgies gratuites, sur la base du volontariat. En tout cas en théorie. Car plus de 2000 femmes, recensées par l'ONG Demus, affirment avoir été stérilisées de force ou sans avoir reçu suffisamment d'information sur la procédure. Des femmes issues de milieux défavorisés, ruraux surtout, parlant quechua, une langue amérindienne. Et pour qui c'était souvent la première visite à l'hôpital. Certaines sont décédées par manque de suivi post-opératoire. C'est sur 5 de ces décès que porte la procédure qui vient de s'ouvrir. Cette fois, le procureur dit avoir suffisamment d'éléments pour accuser l'ancien président Fujimori. Tout comme trois de ses anciens ministres de la Santé et des fonctionnaires. Une décision saluée par plusieurs associations de défense des droits des femmes. Elles espèrent que cette fois, la procédure ira jusqu'au bout. CF : Des précisions signées Marie Normand. Et c'est ainsi que s'achève cette édition du Journal en français facile. Merci à vous de l'avoir suivi, et merci d'écouter RFI.

Journal en français facile 26 avril 2018 Journal en français facile April 26, 2018

Clément Fraioli : Vous écoutez RFI, il est 20 h en temps universel, 22 h à Paris. Bienvenue dans cette nouvelle édition du Journal en français facile. Avec à la une, ce sommet entre les présidents sud et nord-coréens. Ce sera demain à la frontière entre les deux pays, et c’est historique. Peut-être une avancée importante vers la paix dans cette région du monde.

La mobilisation ne retombe pas en Arménie. Des milliers de personnes se sont encore une fois rassemblés à Erevan la capitale. Les manifestants demandent notamment que leur leader, le député Nikol Pachinian, soit nommé Premier ministre.

L’opposition qui manifeste aussi à Madagascar. Elle réclame le départ du président. Des discussions entre le régime et l’opposition ont débuté hier. Mais l’opposition a refusé de revenir à la table des négociations aujourd’hui.

Dans l’actualité également, cette vieille affaire qui refait surface au Pérou. Des milliers de femmes auraient été stérilisées de force, sous l’ancien président Alberto Fujimori. Une enquête va être ouverte à la demande du Parquet général.

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C’est un sommet historique, et symbolique, qui aura lieu demain entre les présidents des deux Corées. Le chef d’état sud-coréen Moon Jae-in rencontrera son homologue nord-coréen Kim Jong un dans un village frontalier. C’est le 3e sommet depuis 65 ans entre les deux pays. Il y a beaucoup d’espoir et d’attente autour de cette rencontre. Elle a donc été préparée avec précision, Jelena Tomic.

« Ouverture d’un téléphone rouge reliant les dirigeants des deux Corées, arrêt de la diffusion des messages de propagande sud-coréenne à destination des soldats nord-coréens, menu minutieusement pensé pour plaire aux convives : rien n’a été laissé au hasard dans la préparation de cette rencontre qui devrait être le point d’orgue du réchauffement des relations entre les deux voisins. Un rapprochement entamé en février dernier lors des Jeux olympiques d’hiver à Pyeongchang en Corée du Sud. L’occasion pour Kim et Moon de discuter d’un éventuel traité de paix, car les deux voisins sont toujours techniquement en conflit. En effet, la guerre de Corée s’était achevée en 1953 par la signature d’un armistice. Mais pour Séoul, seul un abandon par Pyongyang de ses programmes nucléaires et balistiques, une dénucléarisation totale donc, pourrait aboutir à la conclusion d’un traité de paix. Kim Jong un s’était engagé six jours avant le sommet à suspendre les tests nucléaires et de missiles et à fermer le site d’essais nucléaires, une promesse qui ne signifie pas pour autant que Pyongyang renoncera à son arsenal nucléaire. CF : Les explications de Jelena Tomic. La crise politique continue en Arménie. La mobilisation s’est renforcée aujourd’hui, en fin de journée. Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont réunies place de la République à Erevan la capitale. Après la démission du Premier ministre Serge Sarkissian il y a quatre jours, le parlement élira un nouveau chef du gouvernement mardi prochain. Mais les manifestants d’opposition veulent plus : ils souhaitent la fin du monopole du parti de Serge Sarkissian, le parti républicain, sur la vie politique arménienne. Le reportage à Erevan d’Anastasia Becchio.

« “Nikol Premier ministre” scandent les manifestants. En costume gris, Aram Yessayan, défile avec ces collègues. Ce responsable de la chaire de mathématiques à l’université française d’Arménie espère voir Nikol Pachinian nommé Premier ministre, seule garantie, selon lui, que les prochaines élections seront propres. “Ils luttent pour ça. Il ne faut pas qu’on organise une élection sous la direction du parti républicain. Parce que peut-être qu’ils vont faire des choses qu’ils faisaient avant.” Des pratiques, comme l’achat de vote ou les fraudes, que les manifestants veulent reléguer aux oubliettes. Mais pour Diana Ghabuzyan, étudiante en faculté de gestion, c’est tout un système dominé par le parti républicain qu’il faut changer. “En Arménie, il n’y a pas de justice pour tout le monde. C’est-à-dire qu’il y a des personnes qui peuvent faire des choses néfastes, on peut le dire comme ça, et ils ne sont pas responsables pour ces actions. Et donc nous, le peuple, nous voulons que dans le pays il y ait de l’égalité, de la fraternité. Que les lois soient pour tout le monde.” Achalous Ayavadyan s’appuie sur une canne. Ce retraité a lui aussi rejoint le cortège pour protester contre la mainmise du parti républicain sur le pays. “Tout est entre leurs mains. Regardez ce grand magasin, il leur appartient aussi. Il faut que ça revienne au peuple”. Un peuple qui continue d’occuper la rue et de maintenir la pression sur le pouvoir. Anastasia Becchio, Erevan, RFI. CF : Manifestation également à Madagascar. Pour la 6e journée consécutive, l’opposition malgache est descendue dans la rue. Plusieurs centaines de personnes ont défilé à Antananarivo la capitale pour demander le départ du président. Hier soir des discussions ont débuté entre le parti au pouvoir et l’opposition pour tenter de trouver une issue à cette crise politique. Les explications de Laure Verneau.

« Première précision : ce n’était pas des négociations, mais bien une tentative de dialogue, explique le bras droit d’Andry Rajoelina, Augustin Andriamananoro. Comprendre : la rencontre a tourné au vinaigre et rien de concret n’en est sorti, chaque intervenant ayant préféré camper sur sa position. Ils étaient trois représentants de chaque parti politique. Hanitra Razafimanantsoa pour le TIM, et porte-parole des députés du changement, Christine Razanamahasoa, pour le Mapar, et enfin Rivo Rakotovao, le président du Sénat, pour le HVM, le parti au pouvoir. La communauté internationale était elle aussi présente, c’est elle qui a initié cette rencontre : l’ambassadeur de France, l’Union européenne, l’Union Africaine et le PNUD, le programme des Nations unies pour le développement. “C’était un dialogue de sourds. Nous avons rapidement claqué la porte. De toute façon, nous n’étions pas venus pour négocier”, confie Guy Rivo, numéro 2 du TIM. La communauté internationale a commencé par demander à l’opposition de calmer la ferveur populaire sur la place du 13 mai, ce qu’elle a refusé. Elle a aussi rejeté toute médiation internationale, une médiation qui avait eu lieu lors de la crise de 2009 à 2013. “Cette fois, on veut des négociations malgacho-malgache”, poursuit Guy Rivo. Les députés pour le changement continuent de demander la démission du président de la République, de son Premier ministre et du Président du Sénat. Cette après-midi, une deuxième rencontre était prévue, l’opposition ne s’y est pas rendue. Demain, ce sera le 7e jour de manifestation consécutive jusqu’à ce que, espèrent-ils, le président de la République démissionne. Laure Verneau, Antananarivo, RFI ».

CF : En France, Jean-Louis Borloo a remis ce matin son rapport sur les banlieues au gouvernement. L’ancien ministre de la Ville dénonce un « scandale absolu », et averti sur les risques de « repli identitaire et communautaire » dans les quartiers. Pour répondre à cette urgence, le rapport propose notamment, la création d’un fonds de 5 milliards d’euros, la relance de la rénovation urbaine, et un effort important sur l’école. Ces propositions doivent servir de bases à un plan pour les quartiers prioritaires qu’Emmanuel Macron annoncera dans le courant du mois de mai.

Les syndicats d’Air France appellent à 4 nouvelles journées de grève. Les 3, 4, 7 et 8 mai prochains. Les pilotes avaient annoncé la même chose hier. La direction d’Air France critique « un mouvement incompréhensible et un mépris pour les salariés ». L’annonce de ces nouvelles journées de grève tombe en effet le jour du lancement par la direction d’une consultation ouverte à l’ensemble des salariés. Consultation portant sur un projet d’accord salarial, rejeté par les syndicats.

Une vieille affaire remonte à la surface au Pérou. Le Parquet général ordonne l’ouverture d’une enquête sur des stérilisations forcées, sous l’ancien président Alberto Fujimori. Cette procédure judiciaire porte sur le cas de 5 femmes, mortes suite à ces stérilisations. Mais une ONG locale a recensé plus de 2 000 cas, Marie Normand.

« Les faits remontent à plus de 20 ans. En 1996, le gouvernement Fujimori veut réduire le taux de natalité au Pérou. Il lance donc un programme de planification familiale, qui inclue des ligatures de trompes et des vasectomies. Des opérations sont ainsi réalisées jusqu’en 2001, sur 272 000 femmes et un peu plus de 22 000 hommes. Des chirurgies gratuites, sur la base du volontariat. En tout cas en théorie. Car plus de 2000 femmes, recensées par l’ONG Demus, affirment avoir été stérilisées de force ou sans avoir reçu suffisamment d’information sur la procédure. Des femmes issues de milieux défavorisés, ruraux surtout, parlant quechua, une langue amérindienne. Et pour qui c’était souvent la première visite à l’hôpital. Certaines sont décédées par manque de suivi post-opératoire. C’est sur 5 de ces décès que porte la procédure qui vient de s’ouvrir. Cette fois, le procureur dit avoir suffisamment d’éléments pour accuser l’ancien président Fujimori. Tout comme trois de ses anciens ministres de la Santé et des fonctionnaires. Une décision saluée par plusieurs associations de défense des droits des femmes. Elles espèrent que cette fois, la procédure ira jusqu’au bout. CF : Des précisions signées Marie Normand. Et c’est ainsi que s’achève cette édition du Journal en français facile. Merci à vous de l’avoir suivi, et merci d’écouter RFI.