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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 31 mars 2019

Journal en français facile 31 mars 2019

Adrien Delgrange : Bonsoir à tous. Bienvenus à l'écoute de RFI, il est 20h temps universel, 22h à Paris. Avec aujourd'hui Zéphyrin Kouadio pour vous présenter le Journal en français facile. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Adrien, bonsoir à tous. Au sommaire de ce 31 mars.

AD : La Slovaquie a une nouvelle présidente, Zuzana Caputova, élue avec prés de 58 % des voix le perdant : Maros Sefcovic est lui crédité de 42 % des voix. En Ukraine le président sortant Pedro Porochenko est en difficulté à l'issue 1er tour de l'élection présidentielle.

ZK : Actualité en France, Amélie de Montchalin, Cédric O et Sibeth Ndiaye, des proches d'Emmanuel Macron, ont été nommés ministres et porte-parole du GVT ce soir.

AD : Dans ce journal nous intéresserons aussi à la visite du président brésilien en Israël !

ZK : Et puis Yvan Amar nous rejoindra pour l'expression de la semaine.

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ZK : Elle s'appelle Zuzana Caputova et elle a été élue samedi présidente de la Slovaquie.

AD : Elle est avocate. Elle est novice en politique, elle n'a jamais exercé le moindre mandat et elle est pro-européenne. Zuzana Caputova est donc à la tête de ce pays d'environ 5 millions et demi d'habitants. La Slovaquie, pays d'Europe centrale dont les voisins polonais et hongrois sont souvent considérés comme des régimes à tendance nationale-populiste. Alors cette élection marque-t-elle un tournant dans la région ? Réponse avec notre envoyé spécial à Bratislava, Alexis Rosenzweig.

« Il est possible de ne pas céder au populisme et de convaincre sans discours agressifs », constatait Zuzana Caputova au soir de sa victoire, dans un discours où figuraient en bonne place les valeurs d'humanisme et de solidarité. Il est plutôt rare ces dernières années dans une Europe centrale résolument anti-migrants d'entendre des responsables politiques faire référence à Gandhi ou à Vaclav Havel, l'ancien dissident devenu président du pays de Zuzana Caputova quand elle avait 16 ans. Elle se veut résolument pro-européenne, quand à Budapest et à Varsovie, les dirigeants se posent en défenseurs de leur nation contre ce qu'ils considèrent comme le « diktat » de Bruxelles. Certains voient dans l'élection de Caputova à Bratislava un espoir pour les forces progressistes dans les pays du groupe de Visegrad (groupe informel qui réunit la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque). Le journal d'opposition polonais Gazeta Wyborcza évoque dans ce sens les montagnes slovaques pour parler d'un « miracle sur les Tatras ». La Slovaquie est le seul de ces pays à être membres de la zone euro ; mais ici aussi les conservateurs et souverainistes restent politiquement forts. Ils viennent de rejeter la convention européenne contre les violences faites aux femmes, car le texte pourrait ouvrir la voie au mariage homosexuel.

ZK : Premier tour de la présidentielle en Ukraine aujourd'hui.

AD : Selon un sondage réalisé à la sortie des bureaux de vote, c'est un comédien Volodymyr Zelensky, qui est arrivé en tête du scrutin avec 30 % des voix. Il affrontera le 21 avril le président sortant Petro Porochenko.

ZK : Élections municipales en Turquie ce dimanche.

AD : Résultats non définitifs a cette heure-ci. L'opposition turque dispose d'une courte avance dans la capitale Ankara face au parti du président Recep Tayyip Erdoğan, en revanche à Istanbul sur le parti du président qui arriverait en tête.

ZK : Theresa May avait mis sa démission dans la balance pour faire passer l'accord de Brexit vendredi dernier, mais rien n'y a fait. Cet accord de sortie de l'UE a été rejeté pour la 3e fois.

AD : Theresa May sort ce vote affaibli. Reste a savoir maintenant si elle restera quand même cheffe du gouvernement britannique. La course a sa succession en tout cas a déjà commencé. Qui serait alors le meilleur leader ? Dans la circonscription du chef de l'opposition - Jeremy Corbyn- au nord-est de Londres. Les électeurs hésitent entre retour au pouvoir des travaillistes et rejet de l'ensemble de la classe politique. Reportage Anissa El Jabri.

Un Marché bio du nord est de la capitale britannique, des passants qui flânent entre de petits stands de fruits et de pâtes fraîches, de fromage britannique et européen, on est ici en terre travailliste depuis des générations avec des électeurs qui veulent le croire : leur député Jeremy Corbyn serait meilleur que Theresa May. « Il ferait des compromis il serait plus pragmatique il est beaucoup plus flexible. Theresa May est dogmatique, rigide, et semble incapable d'admettre qu'elle puisse faire une erreur ». Même ici pourtant dans ce fief imprenable, il ne faut pas beaucoup chercher pour trouver des électeurs pétris de doute : « il serait meilleur que Theresa May, mais pas tant que ça, il ne pourrait pas diriger le pays. Je le crois incapable de gérer la situation correctement. C'est un bon opposant, mais pas un dirigeant. Nous sommes dans un tel pétrin, je ne vois pas quelle différence ça ferait si le labour prenait le pouvoir. Le pays est divisé entre Londres et le reste, c'est un fossé qui s'amplifie depuis 20 ans. Jeremy Corbyn et le parti travailliste ne vont pas changer ça en une nuit ». Pas d'enthousiasme et une inquiétude pour l'avenir, ailleurs dans le pays c'est encore plus sévère. Seul un Britannique sur 5 envisage Jeremy Corbyn comme un meilleur premier ministre qu'une Theresa May sur le départ. Anissa el Jabri, Londres, RFI.

AD : En France, remaniement ministériel après le départ de Nathalie Loiseau, Amélie de Montchalin nommé secrétaire d'État aux Affaires européennes, Cédric O nommé secrétaire d'État au numérique, il succède à Mounir Majoubi, et Sibeth Ndiaye jusqu'à présent chef du service presse de l'Elysse est nommé Porte-parole du gouvernement-Élysée.

ZK : Le président brésilien est en Israël pour une visite d'État de trois jours.

AD : Jair Bolsonaro a été accueilli à l'aéroport de Tel-Aviv par Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, avec qui il entretient de très bonnes relations. Le Brésil, avec l'arrivée au pouvoir en janvier de Jair Bolsonaro, ouvertement à l'extrême droite, a opéré un virage diplomatique à 180 degrés. Explications de Murielle Paradon.

Lors de son investiture à la tête du Brésil en janvier, Jair Bolsonaro avait reçu le soutien de Benyamin Netanyahou. Le Premier ministre israélien avait été un des rares dirigeants de haut rang à faire le déplacement à Brasilia pour saluer ce nouveau président, d'extrême droite. Jair Bolsonaro lui rend la pareille aujourd'hui en venant en Israël quelques jours avant des élections cruciales pour Netanyahou, qui brigue un 5e mandat de Premier ministre. Bolsonaro, qui dirige le plus grand pays d'Amérique latine, avait également promis une fois élu de transférer l'ambassade du Brésil de Tel-Aviv à Jérusalem, comme l'ont fait les États-Unis, reconnaissant ainsi Jérusalem comme capitale d'Israël. Mais depuis, le président brésilien est quelque peu revenu sur cette promesse, craignant la réaction des pays arabes avec qui le Brésil entretient des relations commerciales très importantes. Bolsonaro se donne le temps de la réflexion sur Jérusalem. En attendant, il assume une politique diplomatique très proche d'Israël, s'alignant sur les États-Unis et rompant avec le multi-latéralisme dont le Brésil était coutumier jusqu'ici.

AD : L'expression de la semaine avec Yvan Amar.

Porochenko joue gros ! C'est sous ce titre qu'était présentée l'élection présidentielle en Ukraine. C'est le chef de l'état sortant, qui comme on dit est candidat à sa réélection : il aimerait bien avoir un nouveau mandat et continuer à diriger le pays. Pourquoi joue-t-il gros ? Cela signifie surtout qu'il risque gros : son passé politique, ses promesses non tenues ne le favorisent pas. Et l'élection est comparée à un jeu de hasard. C'est en effet dans ce genre de situation qu'on trouve cette expression. C'est-à-dire miser une grosse somme et surtout se mettre dans une position où l'on peut perdre beaucoup, et peut-être tout ce qu'on a. Pas forcément par imprudence ou par témérité, mais les choses se sont arrangées comme cela. Et on dit aussi qu'on joue gros jeu. Cette façon de dire de semble pas lourde du tout malgré un genre de répétition : jouer et jeu sont évidemment de la même famille. Mais bien souvent on les trouve associés dans la même phrase : on joue gros jeu, ou bien on joue un jeu dangereux. Cette phrase, assez critique, s'adresse à quelqu'un pour le mettre en garde, pour souligner ou critiquer son imprudence. Et puis on dit aussi jouer le jeu, avec un sens tout différent : là, la formule n'est pas du tout négative : jouer le jeu c'est accepter les règles, ne pas tricher. Et aussi accepter ce qu'on vous propose, ne pas se dérober, être présent là où l'on vous attend.


Journal en français facile 31 mars 2019 Journal in easy French March 31, 2019

Adrien Delgrange : Bonsoir à tous. Bienvenus à l'écoute de RFI, il est 20h temps universel, 22h à Paris. Avec aujourd'hui Zéphyrin Kouadio pour vous présenter le Journal en français facile. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Adrien, bonsoir à tous. Au sommaire de ce 31 mars.

AD : La Slovaquie a une nouvelle présidente, Zuzana Caputova, élue avec prés de 58 % des voix le perdant : Maros Sefcovic est lui crédité de 42 % des voix. AD: Slovakia has a new president, Zuzana Caputova, elected with nearly 58% of the losers: Maros Sefcovic is credited with 42% of the vote. En Ukraine le président sortant Pedro Porochenko est en difficulté à l'issue 1er tour de l'élection présidentielle.

ZK : Actualité en France, Amélie de Montchalin, Cédric O et Sibeth Ndiaye, des proches d'Emmanuel Macron, ont été nommés ministres et porte-parole du GVT ce soir.

AD : Dans ce journal nous intéresserons aussi à la visite du président brésilien en Israël !

ZK : Et puis Yvan Amar nous rejoindra pour l'expression de la semaine.

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ZK : Elle s'appelle Zuzana Caputova et elle a été élue samedi présidente de la Slovaquie.

AD : Elle est avocate. Elle est novice en politique, elle n'a jamais exercé le moindre mandat et elle est pro-européenne. Zuzana Caputova est donc à la tête de ce pays d'environ 5 millions et demi d'habitants. La Slovaquie, pays d'Europe centrale dont les voisins polonais et hongrois sont souvent considérés comme des régimes à tendance nationale-populiste. Alors cette élection marque-t-elle un tournant dans la région ? Réponse avec notre envoyé spécial à Bratislava, Alexis Rosenzweig.

« Il est possible de ne pas céder au populisme et de convaincre sans discours agressifs », constatait Zuzana Caputova au soir de sa victoire, dans un discours où figuraient en bonne place les valeurs d'humanisme et de solidarité. Il est plutôt rare ces dernières années dans une Europe centrale résolument anti-migrants d'entendre des responsables politiques faire référence à Gandhi ou à Vaclav Havel, l'ancien dissident devenu président du pays de Zuzana Caputova quand elle avait 16 ans. Elle se veut résolument pro-européenne, quand à Budapest et à Varsovie, les dirigeants se posent en défenseurs de leur nation contre ce qu'ils considèrent comme le « diktat » de Bruxelles. Certains voient dans l'élection de Caputova à Bratislava un espoir pour les forces progressistes dans les pays du groupe de Visegrad (groupe informel qui réunit la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque). Le journal d'opposition polonais Gazeta Wyborcza évoque dans ce sens les montagnes slovaques pour parler d'un « miracle sur les Tatras ». The Polish opposition newspaper Gazeta Wyborcza evokes in this sense the Slovak mountains to speak of a "miracle on the Tatras". La Slovaquie est le seul de ces pays à être membres de la zone euro ; mais ici aussi les conservateurs et souverainistes restent politiquement forts. Ils viennent de rejeter la convention européenne contre les violences faites aux femmes, car le texte pourrait ouvrir la voie au mariage homosexuel.

ZK : Premier tour de la présidentielle en Ukraine aujourd'hui.

AD : Selon un sondage réalisé à la sortie des bureaux de vote, c'est un comédien Volodymyr Zelensky, qui est arrivé en tête du scrutin avec 30 % des voix. Il affrontera le 21 avril le président sortant Petro Porochenko.

ZK : Élections municipales en Turquie ce dimanche.

AD : Résultats non définitifs a cette heure-ci. L'opposition turque dispose d'une courte avance dans la capitale Ankara face au parti du président Recep Tayyip Erdoğan, en revanche à Istanbul sur le parti du président qui arriverait en tête.

ZK : Theresa May avait mis sa démission dans la balance pour faire passer l'accord de Brexit vendredi dernier, mais rien n'y a fait. Cet accord de sortie de l'UE a été rejeté pour la 3e fois.

AD : Theresa May sort ce vote affaibli. Reste a savoir maintenant si elle restera quand même cheffe du gouvernement britannique. La course a sa succession en tout cas a déjà commencé. Qui serait alors le meilleur leader ? Dans la circonscription du chef de l'opposition -  Jeremy Corbyn-  au nord-est de Londres. Les électeurs hésitent entre retour au pouvoir des travaillistes et rejet de l'ensemble de la classe politique. Voters hesitate between the return to power of Labor and rejection of the entire political class. Reportage Anissa El Jabri.

Un Marché bio du nord est de la capitale britannique, des passants qui flânent entre de petits stands de fruits et de pâtes fraîches, de fromage britannique et européen, on est ici en terre travailliste depuis des générations avec des électeurs qui veulent le croire : leur député Jeremy Corbyn serait meilleur que Theresa May. « Il ferait des compromis il serait plus pragmatique il est beaucoup plus flexible. Theresa May est dogmatique, rigide, et semble incapable d'admettre qu'elle puisse faire une erreur ». Même ici pourtant dans ce fief imprenable, il ne faut pas beaucoup chercher pour trouver des électeurs pétris de doute : « il serait meilleur que Theresa May, mais pas tant que ça, il ne pourrait pas diriger le pays. Even here, however, in this impregnable stronghold, one does not have to search much to find voters steeped in doubt: "He would be better than Theresa May, but not that much, he could not run the country. Je le crois incapable de gérer la situation correctement. C'est un bon opposant, mais pas un dirigeant. Nous sommes dans un tel pétrin, je ne vois pas quelle différence ça ferait si le labour prenait le pouvoir. Le pays est divisé entre Londres et le reste, c'est un fossé qui s'amplifie depuis 20 ans. Jeremy Corbyn et le parti travailliste ne vont pas changer ça en une nuit ». Jeremy Corbyn and the Labor Party are not going to change that in one night. " Pas d'enthousiasme et une inquiétude pour l'avenir, ailleurs dans le pays c'est encore plus sévère. Seul un Britannique sur 5 envisage Jeremy Corbyn comme un meilleur premier ministre qu'une Theresa May sur le départ. Anissa el Jabri, Londres, RFI.

AD : En France, remaniement ministériel après le départ de Nathalie Loiseau, Amélie de Montchalin nommé secrétaire d'État aux Affaires européennes, Cédric O nommé secrétaire d'État au numérique, il succède à Mounir Majoubi, et Sibeth Ndiaye jusqu'à présent chef du service presse de l'Elysse est nommé Porte-parole du gouvernement-Élysée.

ZK : Le président brésilien est en Israël pour une visite d'État de trois jours.

AD : Jair Bolsonaro a été accueilli à l'aéroport de Tel-Aviv par Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, avec qui il entretient de très bonnes relations. Le Brésil, avec l'arrivée au pouvoir en janvier de Jair Bolsonaro, ouvertement à l'extrême droite, a opéré un virage diplomatique à 180 degrés. Explications de Murielle Paradon.

Lors de son investiture à la tête du Brésil en janvier, Jair Bolsonaro avait reçu le soutien de Benyamin Netanyahou. Le Premier ministre israélien avait été un des rares dirigeants de haut rang à faire le déplacement à Brasilia pour saluer ce nouveau président, d'extrême droite. Jair Bolsonaro lui rend la pareille aujourd'hui en venant en Israël quelques jours avant des élections cruciales pour Netanyahou, qui brigue un 5e mandat de Premier ministre. Bolsonaro, qui dirige le plus grand pays d'Amérique latine, avait également promis une fois élu de transférer l'ambassade du Brésil de Tel-Aviv à Jérusalem, comme l'ont fait les États-Unis, reconnaissant ainsi Jérusalem comme capitale d'Israël. Mais depuis, le président brésilien est quelque peu revenu sur cette promesse, craignant la réaction des pays arabes avec qui le Brésil entretient des relations commerciales très importantes. Bolsonaro se donne le temps de la réflexion sur Jérusalem. En attendant, il assume une politique diplomatique très proche d'Israël, s'alignant sur les États-Unis et rompant avec le multi-latéralisme dont le Brésil était coutumier jusqu'ici.

AD : L'expression de la semaine avec Yvan Amar.

Porochenko joue gros ! C'est sous ce titre qu'était présentée l'élection présidentielle en Ukraine. C'est le chef de l'état sortant, qui comme on dit est candidat à sa réélection : il aimerait bien avoir un nouveau mandat et continuer à diriger le pays. Pourquoi joue-t-il gros ? Cela signifie surtout qu'il risque gros : son passé politique, ses promesses non tenues ne le favorisent pas. Above all, it means that he is at risk: his political past, his broken promises do not favor him. Et l'élection est comparée à un jeu de hasard. And the election is compared to a game of chance. C'est en effet dans ce genre de situation qu'on trouve cette expression. C'est-à-dire miser une grosse somme et surtout se mettre dans une position où l'on peut perdre beaucoup, et peut-être tout ce qu'on a. Pas forcément par imprudence ou par témérité, mais les choses se sont arrangées comme cela. Et on dit aussi qu'on joue gros jeu. Cette façon de dire de semble pas lourde du tout malgré un genre de répétition : jouer et jeu sont évidemment de la même famille. This way of saying seems not heavy at all despite a kind of repetition: play and play are obviously of the same family. Mais bien souvent on les trouve associés dans la même phrase : on joue gros jeu, ou bien on joue un jeu dangereux. Cette phrase, assez critique, s'adresse à quelqu'un pour le mettre en garde, pour souligner ou critiquer son imprudence. Et puis on dit aussi jouer le jeu, avec un sens tout différent : là, la formule n'est pas du tout négative : jouer le jeu c'est accepter les règles, ne pas tricher. Et aussi accepter ce qu'on vous propose, ne pas se dérober, être présent là où l'on vous attend.