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Les mots de l'actualité (2009), SELLETTE (SUR LA)   2009-02-01

SELLETTE (SUR LA) 2009-02-01

Les magistrats français, les juges français en particulier sont sur la sellette. C'est ce qu'on entend dire, alors que les juges français sont parfois accusés de se mêler de ce qui ne les regarde pas, de s'occuper des affaires des autres, de vouloir faire rendre la justice dans des affaires qui ne sont pas françaises au nom de la justice internationale. Alors Sonia Mougraia, qui nous écrit de Casablanca, n'est pas la seule à se demander quel est le sens de cette formule, « être sur la sellette ». Cela veut dire que, non seulement on est accusé, mais qu'on est mis dans la position, presque dans l'obligation, de répondre à des accusations ou à des questions. L'expression est ici utilisée de façon indirecte. Les juges français ne sont pas personnellement obligés de répondre, ni de répondre tout de suite. Mais on leur adresse quand même des critiques embarrassantes, on dit qu'ils veulent exercer leur métier là où ils n'ont pas le droit de le faire. Il faut bien qu'ils répondent, ou qu'on réponde pour eux, pour montrer qu'ils sont tout à fait à leur place. Alors « être sur la sellette » est une expression qui montre bien que celui qu'on accuse n'est pas dans une position confortable. Une « sellette », c'est une petite selle, c'est-à-dire un petit siège où l'on est mal assis. Et c'était le nom d'un siège très bas où, il y a quelques siècles, on faisait asseoir les accusés quand on les interrogeait : un siège très bas pour que l'accusateur les regarde de haut et qu'ils se sentent placés dans une position inférieure. Retrouvez Les mots de la semaine dans les journaux en français facile du week-end. Chaque semaine, Yvan Amar répond aux questions d'un auditeur.

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SELLETTE (SUR LA)   2009-02-01 SATTEL (AUF DEM) 2009-02-01 SELLETTE (SUR LA) 2009-02-01

Les magistrats français, les juges français en particulier sont sur la sellette. C'est ce qu'on entend dire, alors que les juges français sont parfois accusés de se mêler de ce qui ne les regarde pas, de s'occuper des affaires des autres, de vouloir faire rendre la justice dans des affaires qui ne sont pas françaises au nom de la justice internationale. Alors Sonia Mougraia, qui nous écrit de Casablanca, n'est pas la seule à se demander quel est le sens de cette formule, « être sur la sellette ». Cela veut dire que, non seulement on est accusé, mais qu'on est mis dans la position, presque dans l'obligation, de répondre à des accusations ou à des questions. L'expression est ici utilisée de façon indirecte. Les juges français ne sont pas personnellement obligés de répondre, ni de répondre tout de suite. Mais on leur adresse quand même des critiques embarrassantes, on dit qu'ils veulent exercer leur métier là où ils n'ont pas le droit de le faire. Il faut bien qu'ils répondent, ou qu'on réponde pour eux, pour montrer qu'ils sont tout à fait à leur place. Alors « être sur la sellette » est une expression qui montre bien que celui qu'on accuse n'est pas dans une position confortable. Une « sellette », c'est une petite selle, c'est-à-dire un petit siège où l'on est mal assis. Et c'était le nom d'un siège très bas où, il y a quelques siècles, on faisait asseoir les accusés quand on les interrogeait : un siège très bas pour que l'accusateur les regarde de haut et qu'ils se sentent placés dans une position inférieure. Retrouvez Les mots de la semaine dans les journaux en français facile du week-end. Chaque semaine, Yvan Amar répond aux questions d'un auditeur.