LAO-TSEU : Tao Te King, Livre 2: chapitre 54
54.
Celui qui sait fonder ne craint point la destruction ; celui qui sait conserver ne craint point de perdre. Ses fils et ses petits-fils lui offriront des sacrifices sans interruption. Si (l'homme) cultive le Tao au-dedans de lui-même, sa vertu deviendra sincère. S'il le cultive dans sa famille, sa vertu deviendra surabondante. S'il le cultive dans le village, sa vertu deviendra étendue. S'il le cultive dans le royaume, sa vertu deviendra florissante. S'il le cultive dans l'empire, sa vertu deviendra universelle. C'est pourquoi, d'après moi-même, je juge des autres hommes ; d'après une famille, je juge des autres familles ; d'apès un village, je juge des autres villages ; d'après un royaume, je juge des autres royaumes ; d'après l'empire, je juge de l'empire. Comment sais-je qu'il en est ainsi de l'empire ? C'est uniquement par là 45 . Notes du chapitre 54
| 45 | Comment sais je que l'empire ne diffère pas d'un royaume, un royaume d'un village, un village d'une famille, une famille d'un homme ? Parce que tous les hommes se ressemblent, parce qu'ils sont également propres à cultiver la vertu. Comment sais-je cela ? Je le sais par ce corps, c'est-à-dire par moi-même, en examinant la manière dont je pratique le Tao. (Cf. chap. XLVII).