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innerFrench Podcast - Episodes #97 Onward, #97 - Trouver un logement en France : le parcours du combattant (3)

#97 - Trouver un logement en France : le parcours du combattant (3)

Je pense que ce qui est important avec les particuliers, c'est de faire confiance à son instinct, de voir quelle est la relation qu'on peut avoir avec la personne. Parce que moi, je me rappelle que mon premier appartement. Finalement, quand j'ai eu des problèmes avec l'humidité, etc. c'était la personne de l'agence qui était très… Elle voulait pas payer, elle voulait pas faire de l'entretien parce que je pense qu'elle y gagne pas assez alors que la propriétaire se sentait, c'était une dame âgée, et elle se sentait, elle se sentait mal face à ma situation oui. Donc elle, elle voulait m'aider, elle était très douce, etc. Donc voilà, ça dépend un peu le contact avec chaque personne. Et puis, il y a toujours des personnes plus ou moins honnêtes ou plus ou moins arrangeantes des deux côtés.

Hugo: [00:26:18] Il y a des bons et des mauvais propriétaires, comme il y a des bons et des mauvais agents immobiliers.

Ingrid: [00:26:23] Exactement.

Hugo: [00:26:25] Ok. Alors moi, j'ai jamais cherché d'appartement en France, en dehors de Paris, je réfléchis. Non, ça ne m'est jamais arrivé. Est ce que t'as remarqué de grandes différences entre la location à Toulouse et à Paris ?

Ingrid: [00:26:41] Alors, je dirais qu'il y a deux grandes différences et je pense que j'aimerais bien qu'après, tu nous parles de Londres parce qu'à mon avis, il n'y a plus de ressemblances entre Londres et Paris qu'entre Paris et Toulouse. Et je pense que les deux grandes différences, c'est qu'à Paris, il y a beaucoup plus de logements indécents, insalubres. Donc ça, c'est en gros, ça veut dire qu'ils sont pas bien, qu'ils sont vraiment pas bien : trop petits, trop vieux, mauvaises canalisations, etc. À Toulouse, quand même, la plupart des logements que je vois, des appartements, ont l'air ou sont ou bien rénovés, ou de toute façon assez grands, donc on se retrouve pas face à des choses qui devraient être quasi illégales, en fait, voilà, pour vivre. Et la deuxième différence, c'est que même si là, en ce moment, Toulouse, c'est quand même très demandé, donc c'est assez difficile parce qu'en plein été, dans une ville où tout le monde veut s'installer, il y a quand même beaucoup de monde. Mais on est quand même pas sur la concurrence parisienne. À Paris, je sais pas comment ça s'est passé pour toi au niveau du CROUS, mais quand tu fais des visites avec, bah des agents immobiliers, notamment, parfois, il faut faire… il y a une file d'attente de 30 personnes pour faire la visite. Et puis après, tu déposes un dossier et c'est qui aura le meilleur dossier. Un dossier, c'est tous les papiers qu'on doit donner pour montrer qu'on a le salaire suffisant ou quelle est notre situation. Donc après le propriétaire peut choisir. Voilà quand il y a 30 personnes, il va choisir celui qui est le plus riche ou celui qui a telle situation plus favorable. Voilà. Et du coup, je me disais peut-être qu'à Londres, j'imagine que c'est un peu plus comme Paris. Il doit y avoir vachement de concurrence. Et puis, il doit y avoir des logements horribles.

Hugo: [00:28:37] Ouais, effectivement, à Londres en plus, nous c'était… À l'époque, on s'était donné une journée pour trouver le logement parce que, donc j'y étais allé avec une amie…

Ingrid: [00:28:49] D'accord !

Hugo: [00:28:50] J'y étais allé avec une amie avec qui on devait chercher un appartement en colocation pour vivre à quatre et on voulait le trouver forcément avant la rentrée scolaire, donc on avait pris. Mais le problème, c'est que tout le monde était en stage à cette époque. C'était entre les deux premières années d'école de commerce, donc tout le monde était très occupé, donc on pouvait, on avait seulement pu prendre une journée de congés, de vacances entre guillemets, pour aller à Londres et faire toutes les visites dans la journée et déposer notre dossier, justement. Donc, on a visité, il me semble, cinq ou six appartements. On a été assez efficace et c'est vrai qu'on a vu aussi effectivement, quelques apparts insalubres. Ce qui m'avait un peu amusé et choqué, c'est qu'on avait visité certains apparts dans lesquels les colocataires vivaient encore. Ils avaient pas encore quitté l'appartement et je me souviens du bazar pour être poli, notamment une chambre de filles où tous les vêtements étaient sur le sol, en fait. Donc c'était le principe d'avoir voilà, une garde robe, mais étalée sur le sol. J'avais jamais vu ça en France. Bon j'ai pas non plus 150 chambres de filles, mais voilà c'était un peu.. Alors qu'en France, souvent, je pense que quand on fait les visites, les appartements sont déjà vides. C'est assez rare qu'il y ait encore des anciens locataires.

Ingrid: [00:30:23] Ouais, il y a les deux, en fait. Bah là, pour mon expérience, maintenant, c'est vrai que la plupart des appartements sont disponibles de suite. Donc, ça veut dire qu'ils sont déjà vides, déjà nettoyés, etc. Donc, c'est vrai qu'on voit pas trop… J'en ai quand même visité là, déjà à Toulouse, des occupés. Et il y en a un justement, c'est drôle, parce que y en a un, quand je suis arrivée, l'agent immobilier nous a dit : « Désolé, il est pas encore vide », mais il était gêné parce qu'en fait, l'appartement était en désordre. Mais bon, c'était un désordre, franchement, c'était pas du tout, tous les vêtements sur le sol ou quoi. C'était juste un garçon, seul qui… Un gamer en plus parce qu'il avait son siège et ses écrans donc sans vouloir être dans le cliché, c'était pas un appartement très propre, mais l'agent immobilier, notamment, était gêné par ça. Et c'était une des premières visites. Le garçon allait partir, voilà.

Hugo: [00:31:30] Mais sinon, plus sérieusement, par rapport à Londres, la deuxième chose qui m'avait un peu surpris, c'était le fait que souvent là bas, les loyers sont donnés à la semaine. Donc voilà, si on veut savoir combien on doit payer par mois, il faut multiplier par 4 virgule 1,1 ou virgule 2 quelque chose comme ça, alors que c'est vrai qu'en France, les loyers sont toujours exprimés au mois. Donc, c'est le montant que vous devez payer sur un mois. Je sais pas si c'est une spécificité londonienne ou si c'est comme ça dans tout le Royaume-Uni, mais moi le prix des… Le loyer des appartements était exprimé en semaine en fait.

Ingrid: [00:32:10] Comme les salaires, finalement, c'est nous ont habitués à voir le salaire en mois et du coup, tout on fait tout par mois. J'imagine que pour les Anglais, les Londoniens, je sais pas, ceux qui sont habitués à ce système, ça doit être bizarre quand ils arrivent en France et que… D'ailleurs, si on y réfléchit, c'est peut être un peu plus logique à la semaine puisque tous les mois n'ont pas le même nombre de jours. Donc nous, parfois, y'a des mois ou on paye finalement plus la journée ou moins à la journée. Mais c'est vrai qu'on est habitué, donc quand tu entends… J'imagine que quand tu vois un chiffre à la semaine, ça te parle pas du tout. Tu dois dire : ah c'est pas beaucoup ! Puis en fait, quand tu calcules au mois…

Hugo: [00:32:48] Ouais en plus, il fallait faire la conversion entre livres sterling et euros. Donc, au final, c'était… On a trouvé une maison. Finalement, on a eu beaucoup de chance. On a trouvé une très belle petite maison avec un jardin. C'était vraiment très cool et qui n'était pas loin de notre école. Mais on payait un peu plus cher que, on payait un peu plus cher qu'à Paris, au final. Mais je pense qu'on avait une meilleure qualité de vie parce que voilà, la maison, chacun avait sa chambre, on avait une grande cuisine, la salle de bain, tout était très propre… Et on avait, on était tombé sur un propriétaire super sympa, qui était aussi agent immobilière, mais qui louait son appartement en tant que particulier. Donc c'était super parce que du coup, le contrat était très clair, très bien fait, et on avait tous les avantages de l'agence immobilière sans avoir besoin de payer les frais d'agence. Donc ça c'était cool.

Ingrid: [00:33:44] En effet, pas mal. Petit spoiler pour les auditeurs : si vous n'avez toujours pas fait Raconte ton histoire. Dans le cours, il y a une leçon dans laquelle Hugo nous raconte une petite anecdote dans sa maison. C'est très intéressant. J'ai pas envie de dire c'est drôle parce que c'était pas drôle pour lui sur le moment, mais quand même, c'est une histoire sympa. Donc, n'hésitez pas.

Hugo: [00:34:10] Très bien, merci pour ce placement produit, qui était pas du tout prévu, mais très bien.

Ingrid: [00:34:16] Complètement sincère.

Hugo: [00:34:17] Ça, c'est du vrai professionnalisme, on apprécie. Pour revenir à cette question des loyers, donc, si on compare un peu, j'ai regardé les chiffres avant de faire l'épisode. Les loyers moyens au mètre carré, à Paris, en ce moment, c'est un peu plus de 30 euros, donc environ 33 euros au mètre carré. Donc, si vous avez 10 mètres carrés, c'est 330 euros. 20 mètres carrés, 660 euros. Mais en général, si vous voulez un studio. Donc un studio, c'est un appartement avec seulement une pièce. C'est assez rare de trouver quelque chose de correct en-dessous de 650, 700 euros. Donc, voilà, pour Paris, on est aux alentours de 30 euros. Ensuite, la deuxième ville, Lyon, là, les prix sont déjà quasiment divisés par deux. On est à 17 euros. Bordeaux, c'est à peu près la même chose, 16 euros. Ensuite, il y a d'autres villes moyennes comme Nantes, Toulouse où là, on est plutôt autour de 12, 13 euros du mètre carré. Et 10 euros ensuite, pour les plus petites villes. Vous voyez, Paris, c'est trois fois plus cher que les petites villes et deux fois plus cher que les autres grandes villes en France. Donc, forcément, vivre à Paris, c'est quelque chose. C'est une expérience très spéciale au niveau de l'offre culturelle, il y a vraiment des choses que vous pouvez pas voir ailleurs en France, mais si vous avez un budget limité, sachez que vous pourrez faire pas mal d'économies en choisissant les autres grandes villes, que ce soit Lyon, Toulouse, Marseille, etc.

Ingrid: [00:35:57] Ouais, ouais, c'est clair qu'en France, de toute façon, il y a une très, très grosse différence entre Paris et le reste de la France. Pour beaucoup de choses, en fait, c'est en train de changer parce qu'il y a de plus en plus de travail à l'extérieur dans d'autres villes en fait que Paris. Il y a de plus en plus de musées, de… Mais pendant très longtemps, la France a été très centralisée, pendant des siècles et des siècles. Donc, forcément, Paris avait… bah tout… toute l'offre de travail, avait beaucoup, beaucoup d'entreprises qui étaient là-bas, les sièges des entreprises et donc forcément aussi beaucoup de culture, donc beaucoup d'offres différentes pour la vie quotidienne. Mais c'est en train de changer. Donc, c'est vraiment le bon moment pour aller profiter de tout ce que peuvent offrir d'autres villes tout en payant pas aussi cher et en ayant en plus des appartements qui sont quand même vraiment plus grands.

Hugo: [00:36:59] Justement la taille, j'imagine que ça fait partie de vos critères de recherche, à ton mari et toi, en ce moment. Donc vous recherchez quelle surface à peu près pour votre appartement ?

Ingrid: [00:37:09] Alors on cherche un T2. Donc ça c'est aussi quelque chose d'important. En France, on divise les appartements avec des sigles, donc des expressions, qui sont F1, F2, F3, etc. Ou T1, T2, T3. C'est la même chose F ou T. F, c'est un peu plus ancien. Je sais pas pourquoi ils ont changé, mais maintenant, pratiquement toutes les annonces…

[00:37:36] Pour se compliquer la vie.

Ingrid: [00:37:38] Voilà, c'est ça. Alors j'ai vu quelques annonces avec F, à l'ancienne. Mais bon, en gros, le numéro, c'est ça qui est important. Un, ça veut dire une pièce, ça veut dire que c'est un studio. Avec… La salle de bains, elle est pas comptée, évidemment, dans le nombre de pièces, il y a toujours une salle de bains, voire une salle de bains et des toilettes séparés.

#97 - Trouver un logement en France : le parcours du combattant (3) #97 - Finding housing in France: the obstacle course (3) #97 - Encontrar alojamiento en Francia: la carrera de obstáculos (3) #97 - Encontrar alojamento em França: a pista de obstáculos (3)

Je pense que ce qui est important avec les particuliers, c'est de faire confiance à son instinct, de voir quelle est la relation qu'on peut avoir avec la personne. Parce que moi, je me rappelle que mon premier appartement. Finalement, quand j'ai eu des problèmes avec l'humidité, etc. c'était la personne de l'agence qui était très… Elle voulait pas payer, elle voulait pas faire de l'entretien parce que je pense qu'elle y gagne pas assez alors que la propriétaire se sentait, c'était une dame âgée, et elle se sentait, elle se sentait mal face à ma situation oui. Donc elle, elle voulait m'aider, elle était très douce, etc. So she wanted to help me, she was very sweet and so on. Donc voilà, ça dépend un peu le contact avec chaque personne. Et puis, il y a toujours des personnes plus ou moins honnêtes ou plus ou moins arrangeantes des deux côtés.

Hugo: [00:26:18] Il y a des bons et des mauvais propriétaires, comme il y a des bons et des mauvais agents immobiliers.

Ingrid: [00:26:23] Exactement.

Hugo: [00:26:25] Ok. Alors moi, j'ai jamais cherché d'appartement en France, en dehors de Paris, je réfléchis. Non, ça ne m'est jamais arrivé. Est ce que t'as remarqué de grandes différences entre la location à Toulouse et à Paris ?

Ingrid: [00:26:41] Alors, je dirais qu'il y a deux grandes différences et je pense que j'aimerais bien qu'après, tu nous parles de Londres parce qu'à mon avis, il n'y a plus de ressemblances entre Londres et Paris qu'entre Paris et Toulouse. Et je pense que les deux grandes différences, c'est qu'à Paris, il y a beaucoup plus de logements indécents, insalubres. Donc ça, c'est en gros, ça veut dire qu'ils sont pas bien, qu'ils sont vraiment pas bien : trop petits, trop vieux, mauvaises canalisations, etc. À Toulouse, quand même, la plupart des logements que je vois, des appartements, ont l'air ou sont ou bien rénovés, ou de toute façon assez grands, donc on se retrouve pas face à des choses qui devraient être quasi illégales, en fait, voilà, pour vivre. Et la deuxième différence, c'est que même si là, en ce moment, Toulouse, c'est quand même très demandé, donc c'est assez difficile parce qu'en plein été, dans une ville où tout le monde veut s'installer, il y a quand même beaucoup de monde. Mais on est quand même pas sur la concurrence parisienne. À Paris, je sais pas comment ça s'est passé pour toi au niveau du CROUS, mais quand tu fais des visites avec, bah des agents immobiliers, notamment, parfois, il faut faire… il y a une file d'attente de 30 personnes pour faire la visite. Et puis après, tu déposes un dossier et c'est qui aura le meilleur dossier. Un dossier, c'est tous les papiers qu'on doit donner pour montrer qu'on a le salaire suffisant ou quelle est notre situation. Donc après le propriétaire peut choisir. Voilà quand il y a 30 personnes, il va choisir celui qui est le plus riche ou celui qui a telle situation plus favorable. Voilà. Et du coup, je me disais peut-être qu'à Londres, j'imagine que c'est un peu plus comme Paris. Il doit y avoir vachement de concurrence. Et puis, il doit y avoir des logements horribles.

Hugo: [00:28:37] Ouais, effectivement, à Londres en plus, nous c'était… À l'époque, on s'était donné une journée pour trouver le logement parce que, donc j'y étais allé avec une amie…

Ingrid: [00:28:49] D'accord !

Hugo: [00:28:50] J'y étais allé avec une amie avec qui on devait chercher un appartement en colocation pour vivre à quatre et on voulait le trouver forcément avant la rentrée scolaire, donc on avait pris. Mais le problème, c'est que tout le monde était en stage à cette époque. C'était entre les deux premières années d'école de commerce, donc tout le monde était très occupé, donc on pouvait, on avait seulement pu prendre une journée de congés, de vacances entre guillemets, pour aller à Londres et faire toutes les visites dans la journée et déposer notre dossier, justement. Donc, on a visité, il me semble, cinq ou six appartements. On a été assez efficace et c'est vrai qu'on a vu aussi effectivement, quelques apparts insalubres. Ce qui m'avait un peu amusé et choqué, c'est qu'on avait visité certains apparts dans lesquels les colocataires vivaient encore. Ils avaient pas encore quitté l'appartement et je me souviens du bazar pour être poli, notamment une chambre de filles où tous les vêtements étaient sur le sol, en fait. Donc c'était le principe d'avoir voilà, une garde robe, mais étalée sur le sol. J'avais jamais vu ça en France. Bon j'ai pas non plus 150 chambres de filles, mais voilà c'était un peu.. Alors qu'en France, souvent, je pense que quand on fait les visites, les appartements sont déjà vides. C'est assez rare qu'il y ait encore des anciens locataires.

Ingrid: [00:30:23] Ouais, il y a les deux, en fait. Bah là, pour mon expérience, maintenant, c'est vrai que la plupart des appartements sont disponibles de suite. Donc, ça veut dire qu'ils sont déjà vides, déjà nettoyés, etc. Donc, c'est vrai qu'on voit pas trop… J'en ai quand même visité là, déjà à Toulouse, des occupés. Et il y en a un justement, c'est drôle, parce que y en a un, quand je suis arrivée, l'agent immobilier nous a dit : « Désolé, il est pas encore vide », mais il était gêné parce qu'en fait, l'appartement était en désordre. Mais bon, c'était un désordre, franchement, c'était pas du tout, tous les vêtements sur le sol ou quoi. C'était juste un garçon, seul qui… Un gamer en plus parce qu'il avait son siège et ses écrans donc sans vouloir être dans le cliché, c'était pas un appartement très propre, mais l'agent immobilier, notamment, était gêné par ça. Et c'était une des premières visites. Le garçon allait partir, voilà.

Hugo: [00:31:30] Mais sinon, plus sérieusement, par rapport à Londres, la deuxième chose qui m'avait un peu surpris, c'était le fait que souvent là bas, les loyers sont donnés à la semaine. Donc voilà, si on veut savoir combien on doit payer par mois, il faut multiplier par 4 virgule 1,1 ou virgule 2 quelque chose comme ça, alors que c'est vrai qu'en France, les loyers sont toujours exprimés au mois. So here it is, if you want to know how much you have to pay per month, you have to multiply by 4 decimal 1.1 or decimal 2 something like that, whereas it's true that in France, rents are always expressed monthly. Donc, c'est le montant que vous devez payer sur un mois. Je sais pas si c'est une spécificité londonienne ou si c'est comme ça dans tout le Royaume-Uni, mais moi le prix des… Le loyer des appartements était exprimé en semaine en fait.

Ingrid: [00:32:10] Comme les salaires, finalement, c'est nous ont habitués à voir le salaire en mois et du coup, tout on fait tout par mois. J'imagine que pour les Anglais, les Londoniens, je sais pas, ceux qui sont habitués à ce système, ça doit être bizarre quand ils arrivent en France et que… D'ailleurs, si on y réfléchit, c'est peut être un peu plus logique à la semaine puisque tous les mois n'ont pas le même nombre de jours. Donc nous, parfois, y'a des mois ou on paye finalement plus la journée ou moins à la journée. Mais c'est vrai qu'on est habitué, donc quand tu entends… J'imagine que quand tu vois un chiffre à la semaine, ça te parle pas du tout. Tu dois dire : ah c'est pas beaucoup ! Puis en fait, quand tu calcules au mois…

Hugo: [00:32:48] Ouais en plus, il fallait faire la conversion entre livres sterling et euros. Hugo: [00:32:48] Yeah in addition, we had to convert between pounds sterling and euros. Donc, au final, c'était… On a trouvé une maison. Finalement, on a eu beaucoup de chance. On a trouvé une très belle petite maison avec un jardin. C'était vraiment très cool et qui n'était pas loin de notre école. Mais on payait un peu plus cher que, on payait un peu plus cher qu'à Paris, au final. Mais je pense qu'on avait une meilleure qualité de vie parce que voilà, la maison, chacun avait sa chambre, on avait une grande cuisine, la salle de bain, tout était très propre… Et on avait, on était tombé sur un propriétaire super sympa, qui était aussi agent immobilière, mais qui louait son appartement en tant que particulier. Donc c'était super parce que du coup, le contrat était très clair, très bien fait, et on avait tous les avantages de l'agence immobilière sans avoir besoin de payer les frais d'agence. Donc ça c'était cool.

Ingrid: [00:33:44] En effet, pas mal. Petit spoiler pour les auditeurs : si vous n'avez toujours pas fait Raconte ton histoire. Dans le cours, il y a une leçon dans laquelle Hugo nous raconte une petite anecdote dans sa maison. C'est très intéressant. J'ai pas envie de dire c'est drôle parce que c'était pas drôle pour lui sur le moment, mais quand même, c'est une histoire sympa. Donc, n'hésitez pas.

Hugo: [00:34:10] Très bien, merci pour ce placement produit, qui était pas du tout prévu, mais très bien.

Ingrid: [00:34:16] Complètement sincère.

Hugo: [00:34:17] Ça, c'est du vrai professionnalisme, on apprécie. Pour revenir à cette question des loyers, donc, si on compare un peu, j'ai regardé les chiffres avant de faire l'épisode. Les loyers moyens au mètre carré, à Paris, en ce moment, c'est un peu plus de 30 euros, donc environ 33 euros au mètre carré. Donc, si vous avez 10 mètres carrés, c'est 330 euros. 20 mètres carrés, 660 euros. Mais en général, si vous voulez un studio. Donc un studio, c'est un appartement avec seulement une pièce. C'est assez rare de trouver quelque chose de correct en-dessous de 650, 700 euros. Donc, voilà, pour Paris, on est aux alentours de 30 euros. Ensuite, la deuxième ville, Lyon, là, les prix sont déjà quasiment divisés par deux. On est à 17 euros. Bordeaux, c'est à peu près la même chose, 16 euros. Ensuite, il y a d'autres villes moyennes comme Nantes, Toulouse où là, on est plutôt autour de 12, 13 euros du mètre carré. Et 10 euros ensuite, pour les plus petites villes. Vous voyez, Paris, c'est trois fois plus cher que les petites villes et deux fois plus cher que les autres grandes villes en France. Donc, forcément, vivre à Paris, c'est quelque chose. C'est une expérience très spéciale au niveau de l'offre culturelle, il y a vraiment des choses que vous pouvez pas voir ailleurs en France, mais si vous avez un budget limité, sachez que vous pourrez faire pas mal d'économies en choisissant les autres grandes villes, que ce soit Lyon, Toulouse, Marseille, etc.

Ingrid: [00:35:57] Ouais, ouais, c'est clair qu'en France, de toute façon, il y a une très, très grosse différence entre Paris et le reste de la France. Pour beaucoup de choses, en fait, c'est en train de changer parce qu'il y a de plus en plus de travail à l'extérieur dans d'autres villes en fait que Paris. Il y a de plus en plus de musées, de… Mais pendant très longtemps, la France a été très centralisée, pendant des siècles et des siècles. Donc, forcément, Paris avait… bah tout… toute l'offre de travail, avait beaucoup, beaucoup d'entreprises qui étaient là-bas, les sièges des entreprises et donc forcément aussi beaucoup de culture, donc beaucoup d'offres différentes pour la vie quotidienne. Mais c'est en train de changer. Donc, c'est vraiment le bon moment pour aller profiter de tout ce que peuvent offrir d'autres villes tout en payant pas aussi cher et en ayant en plus des appartements qui sont quand même vraiment plus grands. So, it's really the right time to go and take advantage of all that other cities can offer while paying less and having apartments that are still much bigger.

Hugo: [00:36:59] Justement la taille, j'imagine que ça fait partie de vos critères de recherche, à ton mari et toi, en ce moment. Donc vous recherchez quelle surface à peu près pour votre appartement ?

Ingrid: [00:37:09] Alors on cherche un T2. Ingrid: [00:37:09] So we're looking for a T2. Donc ça c'est aussi quelque chose d'important. En France, on divise les appartements avec des sigles, donc des expressions, qui sont F1, F2, F3, etc. Ou T1, T2, T3. C'est la même chose F ou T. F, c'est un peu plus ancien. Je sais pas pourquoi ils ont changé, mais maintenant, pratiquement toutes les annonces…

[00:37:36] Pour se compliquer la vie.

Ingrid: [00:37:38] Voilà, c'est ça. Alors j'ai vu quelques annonces avec F, à l'ancienne. Mais bon, en gros, le numéro, c'est ça qui est important. Un, ça veut dire une pièce, ça veut dire que c'est un studio. Avec… La salle de bains, elle est pas comptée, évidemment, dans le nombre de pièces, il y a toujours une salle de bains, voire une salle de bains et des toilettes séparés.