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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 10 décembre 2019

Journal en français facile 10 décembre 2019

Loic Bussières : 21h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir et bienvenue si vous nous rejoignez pour votre journal en français facile que je vous présente en compagnie de Julien Coquelle Roehm. Bonsoir Julien.

Julien Coquelle Roehm : Bonsoir Loic, bonsoir à tous.

LB : À la une : l'habituelle guerre des chiffres : 885 000 personnes dans les rues pour les syndicats, moitié moins selon la police. Mobilisation en baisse, quel que soit le calcul pour la 2e journée de mobilisation nationale en moins d'une semaine. Une chose est sûre : les anti-réforme des retraites continuent de se faire entendre.

JCR : À la une également : abus de pouvoir et entrave à la bonne marche du Congrès, ce sont les deux chefs d'accusation retenus par les démocrates contre Donald Trump dans la procédure de destitution qui vise le président américain.

LB : Et puis la Birmanie devant la Cour Internationale de Justice pour répondre des accusations de génocides contre la minorité rohingya. C'est l'ex-Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi qui est chargée de défendre les positions de son pays.

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JCR : Direction les États-Unis pour débuter ce journal avec cette mise en accusation historique pour un président en exercice.

LB : Abus de pouvoir et entrave à la bonne marche du Congrès, voilà ce dont les démocrates accusent Donald Trump dans la procédure de destitution dont il fait l'objet. Procédure dont le but est de le pousser à quitter la Maison-Blanche. Eric De Salves.

Selon la Chambre des représentants, Donald Trump a rompu son serment devant le peuple américain et violé la Constitution quand il demandé à une puissance étrangère, en l'occurrence l'Ukraine, d'interférer dans la politique américaine en enquêtant contre Joe Biden, son principal rival démocrate. En outre, précise le texte, le président a conditionné cette demande au versement à Kiev d'une aide militaire américaine de 391 millions de dollars. C'est « une tentative de corruption pour son propre bénéfice » stipule l'acte d'accusation, en faisant cela le président « compromet la sécurité nationale et menace l'intégrité du processus démocratique aux États-Unis ». Le deuxième chef d'accusation c'est celui d'entrave au travail d'enquête du Congrès. Donald Trump a effet en bloqué toutes les citations a comparaître. « Ridicule ! Folie pure, chasse aux sorcières », voilà un florilège de ses réactions sur Twitter. La prochaine étape ce sera dans quelques jours, le vote par la Chambre de cet acte d'accusation. Une formalité puisque les démocrates y sont majoritaires. Donald Trump deviendra alors formellement, le troisième président de l'histoire visé par un procès en destitution. Un procès qui va se dérouler devant le Sénat où les Républicains sont cette fois majoritaires. Or pour que le Sénateur vote cette destitution, il faudrait une majorité des 2/3 ce qui pour le moment semble tout à fait improbable.

LB : Les États-Unis également dans l'actualité à travers la COP25, la conférence mondiale sur le climat qui se tient en ce moment à Madrid. Conférence où les Américains sont présents malgré la confirmation de leur président il y a quelques semaines d'un retrait de son pays de l'accord de Paris. Dans les négociations officielles, les USA se font plutôt discrets, mais au stand de « we are still in », qui rassemble villes, États et entreprises américaines engagées pour le climat, ils savent se faire entendre. Christine Siebert.

Un invité surprise est accueilli avec enthousiasme au stand de « we are still in » : c'est Al Gore, l'ancien vice-président des États-Unis. Il déclare : « Nous sommes toujours là ! Ce sont bien plus que des mots. Des centaines de villes américaines ont déjà pris le chemin de 100 % d'énergies renouvelables, dont beaucoup ont déjà atteint cet objectif. » Et grâce à ces efforts, les États-Unis arrivent tout de même à réduire leurs émissions, affirme Jules Kartenharst du Rocky mountain institute, une des institutions au sein du groupe « we are still in ». « La bonne nouvelle d'aujourd'hui est que si ce groupe “we are still in” continue de faire ce formidable travail - nous allons réussir à réduire nos émissions de gaz à effet de serre de de 37 % d'ici 2030 par rapport à 2005. Initialement les États-Unis avaient promis une réduction de 27 % d'ici 2025 ». Mais les membres de « we are still in » lancent tout de même un avertissement : à la longue, il faut que gouvernement fédéral se remette à agir pour le climat. Sinon, il sera difficile de respecter les objectifs de l'accord de Paris. Christine Siebert à la COP 25 à Madrid, RFI.

JCR : L'actualité de ce mardi, c'est aussi cette nouvelle journée contre la réforme des retraites, en France, la 2e en moins d'une semaine.

LB : Mobilisation à la baisse d'un strict point de vue comptable, entre 339 000 et 885 manifestants aujourd'hui, soit pratiquement deux fois moins que lors de la manifestation de jeudi dernier. Le mot d'ordre, en revanche, ne change pas : les opposants au texte -qui doit être dévoilée demain par Édouard Philippe- demandent le retrait pur et simple du système universel à point, censé remplacer les 42 régimes de retraite actuels. De son côté, le Premier ministre a fait savoir à sa majorité qu'il ne fallait pas attendre « d'annonces magiques » qui puissent faire « cesser les manifestations ». Dans les cortèges, beaucoup d'enseignants et de personnels de l'Éducation nationale, mais aussi des cheminots, des fonctionnaires, des avocats, des retraités, des étudiants et des gilets jaunes. Comme Yaldour, il est informaticien, écoutez son témoignage.

[Transcription manquante]

LB : Lucie Bouteloup. Du côté des transports, pas d'amélioration à prévoir dans l'immédiat. Le trafic SNCF sera encore « très perturbé » mercredi, avec un TGV sur quatre selon la direction. 10 lignes de métro resteront fermées à la RATP.

JCR : C'est aussi à la une, la Birmanie devant la Cour internationale de Justice.

LB : Depuis ce matin et jusqu'à jeudi, le régime birman doit répondre des accusations de génocide portées à son encontre devant la plus haute juridiction de l'ONU. C'est Aung San Suu Kyi en personne qui va défendre les positions de son pays demain matin devant les juges sous la pression de la communauté internationale et des représentants de la communauté rohingya qui ont fait le déplacement jusqu'à La Haye. Sur place Vincent Souriau.

Une cinquantaine de personnes devant le portail de la Cour internationale de justice. C'est la diaspora rohingya qui manifeste. Haroon Yousuf est membre du Conseil européen des Rohingyas, une association qui demande justice à Aung San Suu Tchi. « Aung San Suu Tchi, elle n'arrêtait pas de parler, soi-disant, de l'État de droit, l'État de droit. Il est où l'État de droit maintenant ? Quand l'armée birmane tue des milliers de personnes, dis quelque chose ! Qu'est-ce qu'il se passe ? C'est un génocide… Dis-le que c'est un génocide ! ». Ensuite ? La reconnaissance de l'État birman. Pouvoir se réinstaller en Birmanie sans craindre d'être tué, c'est le rêve d'Abul Kalam, Rohingya lui aussi, et réfugié en Suède où il a obtenu l'asile politique. « Peut-être que si l'Europe nous soutient, on regagnera nos droits fondamentaux. ON fait partie de la Birmanie, nous sommes des citoyens birmans ! LA Birmanie ne nous reconnaît pas alors que les Birmans au fond ne sont pas racistes… Mais ils le sont devenus, envers nous, envers d'autres minorités, envers d'autres religions… C'est le régime militaire qui leur lave le cerveau ». Leur espoir, c'est la décision de la Cour, attendue dans 4 à 6 semaines. Tous les manifestants en sont persuadés, Les Rohingyas, disent-ils, vont enfin être entendus. Vincent Souriau, La Haye, RFI.

JCR : Du football pour refermer ce journal avec tout d'abord la reconduction de Didier Deschamps à la tête de l'Équipe de France. Le sélectionneur des champions du monde voit son bail prolongé jusqu'au prochain mondial, au Qatar (2022).

LB : Et puis côté terrain, la Ligue des Champions. La dernière journée des phases de groupes débute ce soir. Lyon affronte Leipzig en ce moment.


Journal en français facile 10 décembre 2019 Journal en français facile December 10, 2019 Dziennik w łatwym języku francuskim 10 grudnia 2019

Loic Bussières : 21h à Paris, 20h en temps universel. Loic Bussières: 9 p.m. in Paris, 8 p.m. universal time. Bonsoir et bienvenue si vous nous rejoignez pour votre journal en français facile que je vous présente en compagnie de Julien Coquelle Roehm. Good evening and welcome if you join us for your easy French newspaper that I present to you with Julien Coquelle Roehm. Bonsoir Julien.

Julien Coquelle Roehm : Bonsoir Loic, bonsoir à tous. Julien Coquelle Roehm: Good evening Loic, good evening everyone.

LB : À la une : l'habituelle guerre des chiffres : 885 000 personnes dans les rues pour les syndicats, moitié moins selon la police. LB: In the headlines: the usual war of figures: 885,000 people on the streets for the unions, half as much according to the police. Mobilisation en baisse, quel que soit le calcul pour la 2e journée de mobilisation nationale en moins d'une semaine. Mobilization down, whatever the calculation for the 2nd day of national mobilization in less than a week. Une chose est sûre : les anti-réforme des retraites continuent de se faire entendre. One thing is certain: anti-pension reforms continue to be heard.

JCR : À la une également : abus de pouvoir et entrave à la bonne marche du Congrès, ce sont les deux chefs d'accusation retenus par les démocrates contre Donald Trump dans la procédure de destitution qui vise le président américain. JCR: Also on the front page: abuse of power and hindering the proper functioning of Congress, these are the two charges brought by the Democrats against Donald Trump in the impeachment procedure which targets the American president.

LB : Et puis la Birmanie devant la Cour Internationale de Justice pour répondre des accusations de génocides contre la minorité rohingya. C'est l'ex-Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi qui est chargée de défendre les positions de son pays. It is the ex-Nobel Peace Prize winner Aung San Suu Kyi who is responsible for defending the positions of his country.

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JCR : Direction les États-Unis pour débuter ce journal avec cette mise en accusation historique pour un président en exercice. JCR: Head to the United States to start this newspaper with this historic indictment for a president in office.

LB : Abus de pouvoir et entrave à la bonne marche du Congrès, voilà ce dont les démocrates accusent Donald Trump dans la procédure de destitution dont il fait l'objet. LB: Abuse of power and hindering the proper functioning of Congress, this is what the Democrats accuse Donald Trump in the dismissal procedure of which he is the subject. Procédure dont le but est de le pousser à quitter la Maison-Blanche. Procedure whose goal is to push him to leave the White House. Eric De Salves.

Selon la Chambre des représentants, Donald Trump a rompu son serment devant le peuple américain et violé la Constitution quand il demandé à une puissance étrangère, en l'occurrence l'Ukraine, d'interférer dans la politique américaine en enquêtant contre Joe Biden, son principal rival démocrate. According to the House of Representatives, Donald Trump broke his oath before the American people and violated the Constitution when he asked a foreign power, in this case Ukraine, to interfere in American politics by investigating Joe Biden, his main Democratic rival. En outre, précise le texte, le président a conditionné cette demande au versement à Kiev d'une aide militaire américaine de 391 millions de dollars. Furthermore, the statement said, the president has conditioned this request the payment in Kiev of US military aid to 391 million. C'est « une tentative de corruption pour son propre bénéfice » stipule l'acte d'accusation, en faisant cela le président « compromet la sécurité nationale et menace l'intégrité du processus démocratique aux États-Unis ». It is "a bribe for his own benefit," reads the indictment, making it the president "undermines national security and threatens the integrity of the democratic process in the United States." Le deuxième chef d'accusation c'est celui d'entrave au travail d'enquête du Congrès. Donald Trump a effet en bloqué toutes les citations a comparaître. Donald Trump has effectively blocked all summonses to appear. « Ridicule ! Folie pure, chasse aux sorcières », voilà un florilège de ses réactions sur Twitter. Pure madness, witch-hunt ”, that's an anthology of his reactions on Twitter. La prochaine étape ce sera dans quelques jours, le vote par la Chambre de cet acte d'accusation. Une formalité puisque les démocrates y sont majoritaires. Donald Trump deviendra alors formellement, le troisième président de l'histoire visé par un procès en destitution. Donald Trump will then formally become the third president in history subject to a dismissal trial. Un procès qui va se dérouler devant le Sénat où les Républicains sont cette fois majoritaires. Or pour que le Sénateur vote cette destitution, il faudrait une majorité des 2/3 ce qui pour le moment semble tout à fait improbable. However, for the Senator to vote for this removal, a 2/3 majority would be required, which for the moment seems entirely improbable.

LB : Les États-Unis également dans l'actualité à travers la COP25, la conférence mondiale sur le climat qui se tient en ce moment à Madrid. Conférence où les Américains sont présents malgré la confirmation de leur président il y a quelques semaines d'un retrait de son pays de l'accord de Paris. Conference where the Americans are present despite the confirmation of their president a few weeks ago of his country's withdrawal from the Paris agreement. Dans les négociations officielles, les USA se font plutôt discrets, mais au stand de « we are still in », qui rassemble villes, États et entreprises américaines engagées pour le climat, ils savent se faire entendre. In official negotiations, the USA is rather discreet, but at the stand of "we are still in", which brings together cities, states and American companies committed to the climate, they know how to be heard. Christine Siebert.

Un invité surprise est accueilli avec enthousiasme au stand de « we are still in » : c'est Al Gore, l'ancien vice-président des États-Unis. Il déclare : « Nous sommes toujours là ! Ce sont bien plus que des mots. They are much more than words. Des centaines de villes américaines ont déjà pris le chemin de 100 % d'énergies renouvelables, dont beaucoup ont déjà atteint cet objectif. » Et grâce à ces efforts, les États-Unis arrivent tout de même à réduire leurs émissions, affirme Jules Kartenharst du Rocky mountain institute, une des institutions au sein du groupe « we are still in ». And thanks to these efforts, the United States still manages to reduce its emissions, says Jules Kartenharst of the Rocky mountain institute, one of the institutions within the group "we are still in". « La bonne nouvelle d'aujourd'hui est que si ce groupe “we are still in” continue de faire ce formidable travail - nous allons réussir à réduire nos émissions de gaz à effet de serre de de 37 % d'ici 2030 par rapport à 2005. Initialement les États-Unis avaient promis une réduction de 27 % d'ici 2025 ». Mais les membres de « we are still in » lancent tout de même un avertissement : à la longue, il faut que gouvernement fédéral se remette à agir pour le climat. But the members of "we are still in" still warn: in the long run, the federal government must start to act again for the climate. Sinon, il sera difficile de respecter les objectifs de l'accord de Paris. Christine Siebert à la COP 25 à Madrid, RFI.

JCR : L'actualité de ce mardi, c'est aussi cette nouvelle journée contre la réforme des retraites, en France, la 2e en moins d'une semaine.

LB : Mobilisation à la baisse d'un strict point de vue comptable, entre 339 000 et 885 manifestants aujourd'hui, soit pratiquement deux fois moins que lors de la manifestation de jeudi dernier. LB: Mobilization downwards from a strict accounting point of view, between 339,000 and 885 demonstrators today, almost half as much as during the demonstration last Thursday. Le mot d'ordre, en revanche, ne change pas : les opposants au texte -qui doit être dévoilée demain par Édouard Philippe- demandent le retrait pur et simple du système universel à point, censé remplacer les 42 régimes de retraite actuels. De son côté, le Premier ministre a fait savoir à sa majorité qu'il ne fallait pas attendre « d'annonces magiques » qui puissent faire « cesser les manifestations ». For his part, the Prime Minister told his majority that we should not wait for "magic announcements" that could "stop the demonstrations". Dans les cortèges, beaucoup d'enseignants et de personnels de l'Éducation nationale, mais aussi des cheminots, des fonctionnaires, des avocats, des retraités, des étudiants et des gilets jaunes. Comme Yaldour, il est informaticien, écoutez son témoignage.

[Transcription manquante]

LB : Lucie Bouteloup. Du côté des transports, pas d'amélioration à prévoir dans l'immédiat. On the transport side, no improvement is expected in the immediate future. Le trafic SNCF sera encore « très perturbé » mercredi, avec un TGV sur quatre selon la direction. 10 lignes de métro resteront fermées à la RATP.

JCR : C'est aussi à la une, la Birmanie devant la Cour internationale de Justice.

LB : Depuis ce matin et jusqu'à jeudi, le régime birman doit répondre des accusations de génocide portées à son encontre devant la plus haute juridiction de l'ONU. LB: Since this morning and until Thursday, the Burmese regime must answer charges of genocide brought against it before the highest court of the UN. C'est Aung San Suu Kyi en personne qui va défendre les positions de son pays demain matin devant les juges sous la pression de la communauté internationale et des représentants de la communauté rohingya qui ont fait le déplacement jusqu'à La Haye. It is Aung San Suu Kyi in person who will defend the positions of his country tomorrow morning before the judges under pressure from the international community and representatives of the Rohingya community who made the trip to The Hague. Sur place Vincent Souriau.

Une cinquantaine de personnes devant le portail de la Cour internationale de justice. C'est la diaspora rohingya qui manifeste. Haroon Yousuf est membre du Conseil européen des Rohingyas, une association qui demande justice à Aung San Suu Tchi. « Aung San Suu Tchi, elle n'arrêtait pas de parler, soi-disant, de l'État de droit, l'État de droit. Il est où l'État de droit maintenant ? Quand l'armée birmane tue des milliers de personnes, dis quelque chose ! When the Burmese army kills thousands, say something! Qu'est-ce qu'il se passe ? C'est un génocide… Dis-le que c'est un génocide ! ». Ensuite ? La reconnaissance de l'État birman. Pouvoir se réinstaller en Birmanie sans craindre d'être tué, c'est le rêve d'Abul Kalam, Rohingya lui aussi, et réfugié en Suède où il a obtenu l'asile politique. Being able to resettle in Burma without fear of being killed is the dream of Abul Kalam, Rohingya too, and a refugee in Sweden where he obtained political asylum. « Peut-être que si l'Europe nous soutient, on regagnera nos droits fondamentaux. ON fait partie de la Birmanie, nous sommes des citoyens birmans ! LA Birmanie ne nous reconnaît pas alors que les Birmans au fond ne sont pas racistes… Mais ils le sont devenus, envers nous, envers d'autres minorités, envers d'autres religions… C'est le régime militaire qui leur lave le cerveau ». Burma does not recognize us while the Burmese are basically not racist ... But they have become, towards us, towards other minorities, towards other religions ... It is the military regime that is brainwashing them " . Leur espoir, c'est la décision de la Cour, attendue dans 4 à 6 semaines. Tous les manifestants en sont persuadés, Les Rohingyas, disent-ils, vont enfin être entendus. All the demonstrators are convinced, The Rohingyas, they say, will finally be heard. Vincent Souriau, La Haye, RFI.

JCR : Du football pour refermer ce journal avec tout d'abord la reconduction de Didier Deschamps à la tête de l'Équipe de France. Le sélectionneur des champions du monde voit son bail prolongé jusqu'au prochain mondial, au Qatar (2022). The coach of the world champions sees his lease extended until the next world, in Qatar (2022).

LB : Et puis côté terrain, la Ligue des Champions. LB: And then on the pitch, the Champions League. La dernière journée des phases de groupes débute ce soir. Lyon affronte Leipzig en ce moment.