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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 19 août 2019

Journal en français facile 19 août 2019

Guillaume Naudin : Il est 20h en temps universel, 22h ici à Paris. Bonjour ou bonsoir à toutes et à tous et bienvenu dans votre Journal en français facile. Avec ce soir Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir.

GN : Dans l'actualité de ce lundi, il y a : le sort des migrants de l'Open Arms. Après 18 jours sur le bateau, l'Italie refuse d'ouvrir ses ports. L'Espagne propose les Baléares à 1000 kilomètres de là.

ZK : La situation à Hong Kong. Au lendemain d'une nouvelle manifestation géante. Les pro-démocratie estiment que leur mobilisation a réussi, sans violence.

GN : La guerre en Syrie. Les troupes du régime de Bachar El Assad ont réussi à rentrer dans une ville jusque-là tenue par les rebelles jihadistes.

ZK : Une pénurie de farine de maïs en Équateur. Le pays doit en importer depuis l'arrivée massive de migrants en provenance du Venezuela.

------

ZK : La situation des migrants en Méditerranée.

GN : L'organisation non gouvernementale espagnole Proactiva Open Arms juge incompréhensible et inconcevable l'offre de débarquer aux Baléares, c'est à dire des Îles espagnoles. Ces îles se situent à 1000 kilomètres des côtes italiennes, près desquelles le bateau Open Arms attend depuis 18 jours de pouvoir débarquer plus d'une centaine de migrants recueillis en mer. L'Italie, sous l'impulsion du ministre de l'Intérieur Matteo Salvini, refuse toujours l'accès au navire. Notre envoyée spéciale à Lampedusa a pu rencontrer la responsable d'une ONG qui s'est rendue à bord. La situation est très difficile. Juliette Gheerbrandt.

[Transcription manquante]

ZK : Vladimir Poutine au fort de Brégançon.

GN : Le président russe est reçu par Emmanuel Macron sur son lieu de villégiature avant le week-end prochain et le sommet du G7 à Biarritz dont la Russie est exclue depuis l'annexion de la Crimée. C'est donc une façon d'entretenir des rapports avec la Russie. C'est que les sujets de discussion et même de francs désaccords ne manquent pas, de la Syrie à L'Ukraine, mais le lien entre les deux hommes n'a jamais été rompu. Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se sont exprimés devant la presse avant leur réunion.

ZK : Dans la région syrienne d'Idlib, la tension se concentre aujourd'hui encore autour de la ville de Khan Cheikhoun.

GN : Après d'intenses combats, les forces du régime de Bachar al Assad sont entrées dans cette zone défendue par des groupes jihadistes et rebelles soutenus par Ankara. Damas dénonce justement aujourd'hui l'envoi de convois militaires turcs en direction du sud d'Idlib. Khan Cheikhoun est une ville clef dans la reconquête du dernier bastion jihadiste par le régime syrien nous explique David Rigoulet-Roze, enseignant chercheur à l'IFAS Institut français d'analyse stratégique.

[Transcription manquante]

GN : David Rigoulet-Roze, enseignant chercheur à l'IFAS Institut français d'analyse stratégique joint par Oriane Verdier.

ZK : Le début du procès de l'ancien président soudanais Omar el Bechir.

GN : C'était aujourd'hui à Khartoum. L'ancien homme fort du pays pendant 3 décennies est jugé pour corruption. Parallèlement, la désignation attendue dimanche du Conseil souverain censé piloter la transition entre pouvoir militaire et civil a été retardée, l'une des cinq personnes choisies par le mouvement de contestation ayant décliné l'offre. La composition complète est désormais prévue ce lundi.

ZK : Retour à la normale à Hong Kong après la journée de très forte mobilisation hier.

GN : Les grands axes routiers ont été fermés après avoir été investis par des manifestants qui allaient ou revenaient du Parc Victoria, lieu officiel du rassemblement pro-démocratie. La pluie torrentielle n'a pas empêché les manifestants de s'y rendre. 1, 7 millions de personnes auraient participé à la manifestation d'après les organisateurs. 128 000 seulement d'après la police. Mais surtout, aucun incident grave n'est à déplorer. Un succès salué par les Hongkongais ce matin dans les rues. Aabla Jounaïdi.

Les véhicules ont repris leur place sur les routes hier inondées de monde. Pour Liz, la marche est un succès : « 1,7 million de personnes malgré la mauvaise pluie, c'était inattendu ! Surtout, les manifestants ont décidé que ce jour, ils voulaient éviter les violences. Jusqu'à la fin, vers 11h du soir, ils ont veillé à ce que tout le monde rentre chez soi. » C'est non loin de là, en effet devant le siège du gouvernement qu'un groupe de radicaux a cherché à affronter la police. Populaire et pacifique, même Cathryn qui ne soutient pas le mouvement à cause des violences salue la manifestation. « Oui c'était bien, ils ont montré qu'ils étaient soudés. C'est un excellent moyen de montrer au gouvernement ce qu'ils veulent. » Charles, qui était au parc Victoria confirme : « Le message qu'il fallait faire passer, c'est que ce mouvement a toujours ses soutiens. Les gens pourraient dire “oh ça fait deux mois que ça dure”. Donc je suis allé avec mes amis pour montrer notre soutien et rappeler au gouvernement nos revendications. » Ce matin, la plupart des journaux de Hong Kong consacrent leur une au rassemblement de dimanche, photos aériennes impressionnantes à l'appui.

ZK : 5 ans après, l'épilogue de l'une des affaires qui avaient lancé le mouvement Black Lives Matter aux États-Unis.

GN : Le policier accusé d'avoir tué un homme noir par asphyxie a été renvoyé de la police de New York. Le 17 juillet 2014, Eric Garner, 43 ans, avait été violemment plaqué au sol par des policiers qui le soupçonnaient de vendre illégalement des cigarettes.

ZK : Une pénurie inattendue en Équateur.

GN : Produit Intérieur Brut, indice des prix à la consommation, taux de chômage, taux d'intérêt directeurs, balance des paiements… les économistes ne manquent pas d'indicateurs pour leurs analyses. Au Pérou, voilà que vient de s'ajouter à cette liste non exhaustive la… farine de maïs. Cet indicateur semble à première vue peu orthodoxe et même un peu rustique. Il est pourtant très pertinent pour mesurer l'impact de l'immigration vénézuélienne. Les explications de notre correspondant dans la région, Eric Samson.

Quand Christophe Colomb a touché terre en 1492 dans les Caraïbes, on sait que les indigènes lui ont offert une arepa. C'est dire si cette galette de maïs servie grillée, frite ou cuite au four fait partie non seulement de la gastronomie, mais de l'histoire latino-américaine. Les archéologues ont d'ailleurs découvert des traces de la culture du maïs datant de 3000 ans. Les peuples précolombiens pilaient le, mais jusqu'à le réduire en bouillie, ensuite façonnée en boules cuites sur une planche en argile, l'aripo, qui a peut-être donné son nom à l'arépa. Si en France, il faut qu'on nous serve notre « pain quotidien », en Colombie et au Vénézuéla, c'est plutôt l'arépa. Et visiblement, les migrants vénézuéliens n'ont pas l'intention de changer de menu. Les importations de farine de maïs du Pérou ont augmenté de 345 % durant le premier semestre 2019 par rapport à l'année précédente. Jusqu'alors, le pays en produisait suffisamment pour sa consommation interne. Mais c'était avant l'arrivée de 860 000 migrants vénézuéliens, selon les derniers chiffres officiels. 6295 tonnes de farine de maïs ont été importées de janvier à juillet pour un total de 6 millions d'euros. Ces importations proviennent des États-Unis, du Mexique, du Costa Rica et surtout de Colombie, mais pas du Vénézuéla. Une preuve de plus de la situation catastrophique de l'agriculture vénézuélienne. Une raison de plus qui fait de la farine de maïs un indicateur économique pas plus bête que les autres.

GN : La contestation s'organise avant le G7 de Biarritz dans le sud-ouest de la France. Le contre-sommet est prévu à Irún, côté espagnol de la frontière. Anticapitalistes, défenseurs de la planète, altermondialistes et autres opposants ont commencé lundi à se rassembler dans leur quartier général d'Urrugne, en France.


Journal en français facile 19 août 2019

Guillaume Naudin : Il est 20h en temps universel, 22h ici à Paris. Bonjour ou bonsoir à toutes et à tous et bienvenu dans votre Journal en français facile. Avec ce soir Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir.

GN : Dans l'actualité de ce lundi, il y a : le sort des migrants de l'Open Arms. GN: In the news of this Monday, there is: the fate of the migrants of the Open Arms. Après 18 jours sur le bateau, l'Italie refuse d'ouvrir ses ports. L'Espagne propose les Baléares à 1000 kilomètres de là.

ZK : La situation à Hong Kong. Au lendemain d'une nouvelle manifestation géante. Les pro-démocratie estiment que leur mobilisation a réussi, sans violence.

GN : La guerre en Syrie. Les troupes du régime de Bachar El Assad ont réussi à rentrer dans une ville jusque-là tenue par les rebelles jihadistes.

ZK : Une pénurie de farine de maïs en Équateur. Le pays doit en importer depuis l'arrivée massive de migrants en provenance du Venezuela.

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ZK : La situation des migrants en Méditerranée.

GN : L'organisation non gouvernementale espagnole Proactiva Open Arms juge incompréhensible et inconcevable l'offre de débarquer aux Baléares, c'est à dire des Îles espagnoles. Ces îles se situent à 1000 kilomètres des côtes italiennes, près desquelles le bateau Open Arms attend depuis 18 jours de pouvoir débarquer plus d'une centaine de migrants recueillis en mer. L'Italie, sous l'impulsion du ministre de l'Intérieur Matteo Salvini, refuse toujours l'accès au navire. Notre envoyée spéciale à Lampedusa a pu rencontrer la responsable d'une ONG qui s'est rendue à bord. La situation est très difficile. Juliette Gheerbrandt.

[Transcription manquante]

ZK : Vladimir Poutine au fort de Brégançon.

GN : Le président russe est reçu par Emmanuel Macron sur son lieu de villégiature avant le week-end prochain et le sommet du G7 à Biarritz dont la Russie est exclue depuis l'annexion de la Crimée. C'est donc une façon d'entretenir des rapports avec la Russie. C'est que les sujets de discussion et même de francs désaccords ne manquent pas, de la Syrie à L'Ukraine, mais le lien entre les deux hommes n'a jamais été rompu. Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se sont exprimés devant la presse avant leur réunion.

ZK : Dans la région syrienne d'Idlib, la tension se concentre aujourd'hui encore autour de la ville de Khan Cheikhoun.

GN : Après d'intenses combats, les forces du régime de Bachar al Assad sont entrées dans cette zone défendue par des groupes jihadistes et rebelles soutenus par Ankara. Damas dénonce justement aujourd'hui l'envoi de convois militaires turcs en direction du sud d'Idlib. Khan Cheikhoun est une ville clef dans la reconquête du dernier bastion jihadiste par le régime syrien nous explique David Rigoulet-Roze, enseignant chercheur à l'IFAS Institut français d'analyse stratégique.

[Transcription manquante]

GN : David Rigoulet-Roze, enseignant chercheur à l'IFAS Institut français d'analyse stratégique joint par Oriane Verdier.

ZK : Le début du procès de l'ancien président soudanais Omar el Bechir.

GN : C'était aujourd'hui à Khartoum. L'ancien homme fort du pays pendant 3 décennies est jugé pour corruption. Parallèlement, la désignation attendue dimanche du Conseil souverain censé piloter la transition entre pouvoir militaire et civil a été retardée, l'une des cinq personnes choisies par le mouvement de contestation ayant décliné l'offre. La composition complète est désormais prévue ce lundi.

ZK : Retour à la normale à Hong Kong après la journée de très forte mobilisation hier.

GN : Les grands axes routiers ont été fermés après avoir été investis par des manifestants qui allaient ou revenaient du Parc Victoria, lieu officiel du rassemblement pro-démocratie. La pluie torrentielle n'a pas empêché les manifestants de s'y rendre. 1, 7 millions de personnes auraient participé à la manifestation d'après les organisateurs. 128 000 seulement d'après la police. Mais surtout, aucun incident grave n'est à déplorer. Un succès salué par les Hongkongais ce matin dans les rues. Aabla Jounaïdi.

Les véhicules ont repris leur place sur les routes hier inondées de monde. The vehicles have taken their place on the roads yesterday flooded with people. Pour Liz, la marche est un succès : « 1,7 million de personnes malgré la mauvaise pluie, c'était inattendu ! Surtout, les manifestants ont décidé que ce jour, ils voulaient éviter les violences. Jusqu'à la fin, vers 11h du soir, ils ont veillé à ce que tout le monde rentre chez soi. » C'est non loin de là, en effet devant le siège du gouvernement qu'un groupe de radicaux a cherché à affronter la police. Populaire et pacifique, même Cathryn qui ne soutient pas le mouvement à cause des violences salue la manifestation. « Oui c'était bien, ils ont montré qu'ils étaient soudés. "Yes it was good, they showed they were soldered. C'est un excellent moyen de montrer au gouvernement ce qu'ils veulent. » Charles, qui était au parc Victoria confirme : « Le message qu'il fallait faire passer, c'est que ce mouvement a toujours ses soutiens. Les gens pourraient dire “oh ça fait deux mois que ça dure”. Donc je suis allé avec mes amis pour montrer notre soutien et rappeler au gouvernement nos revendications. » Ce matin, la plupart des journaux de Hong Kong consacrent leur une au rassemblement de dimanche, photos aériennes impressionnantes à l'appui.

ZK : 5 ans après, l'épilogue de l'une des affaires qui avaient lancé le mouvement Black Lives Matter aux États-Unis.

GN : Le policier accusé d'avoir tué un homme noir par asphyxie a été renvoyé de la police de New York. Le 17 juillet 2014, Eric Garner, 43 ans, avait été violemment plaqué au sol par des policiers qui le soupçonnaient de vendre illégalement des cigarettes.

ZK : Une pénurie inattendue en Équateur.

GN : Produit Intérieur Brut, indice des prix à la consommation, taux de chômage, taux d'intérêt directeurs, balance des paiements… les économistes ne manquent pas d'indicateurs pour leurs analyses. Au Pérou, voilà que vient de s'ajouter à cette liste non exhaustive la… farine de maïs. Cet indicateur semble à première vue peu orthodoxe et même un peu rustique. Il est pourtant très pertinent pour mesurer l'impact de l'immigration vénézuélienne. Les explications de notre correspondant dans la région, Eric Samson.

Quand Christophe Colomb a touché terre en 1492 dans les Caraïbes, on sait que les indigènes lui ont offert une arepa. C'est dire si cette galette de maïs servie grillée, frite ou cuite au four fait partie non seulement de la gastronomie, mais de l'histoire latino-américaine. Les archéologues ont d'ailleurs découvert des traces de la culture du maïs datant de 3000 ans. Les peuples précolombiens pilaient le, mais jusqu'à le réduire en bouillie, ensuite façonnée en boules cuites sur une planche en argile, l'aripo, qui a peut-être donné son nom à l'arépa. Si en France, il faut qu'on nous serve notre « pain quotidien », en Colombie et au Vénézuéla, c'est plutôt l'arépa. Et visiblement, les migrants vénézuéliens n'ont pas l'intention de changer de menu. Les importations de farine de maïs du Pérou ont augmenté de 345 % durant le premier semestre 2019 par rapport à l'année précédente. Jusqu'alors, le pays en produisait suffisamment pour sa consommation interne. Mais c'était avant l'arrivée de 860 000 migrants vénézuéliens, selon les derniers chiffres officiels. 6295 tonnes de farine de maïs ont été importées de janvier à juillet pour un total de 6 millions d'euros. Ces importations proviennent des États-Unis, du Mexique, du Costa Rica et surtout de Colombie, mais pas du Vénézuéla. Une preuve de plus de la situation catastrophique de l'agriculture vénézuélienne. Une raison de plus qui fait de la farine de maïs un indicateur économique pas plus bête que les autres.

GN : La contestation s'organise avant le G7 de Biarritz dans le sud-ouest de la France. Le contre-sommet est prévu à Irún, côté espagnol de la frontière. Anticapitalistes, défenseurs de la planète, altermondialistes et autres opposants ont commencé lundi à se rassembler dans leur quartier général d'Urrugne, en France.