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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 29 octobre 2019

Journal en français facile 29 octobre 2019

Fanny Bleichner : Vous écoutez RFi il est 21h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir et bienvenue dans cette nouvelle édition du Journal en français facile. Pour m'accompagner ce soir, Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Fanny, bonsoir à toutes et à tous.

FB : À la une de l'actualité : la démission du Premier ministre libanais Saad Hariri, après deux semaines de contestation populaire. Au lendemain de l'attaque de la mosquée de Bayonne, en France, on apprend que l'auteur présumé des faits aurait voulu se venger de l'incendie de Notre Dame. Sur place les musulmans appellent à la paix, mais sont inquiets. En tennis, suite du Masters 1000 de Paris Bercy Jérémy Chardy affronte le russe Daniil Medvedev... Nous serons en direct des courts à la fin de cette édition.

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SB : Les manifestants libanais ont finalement obtenu gain de cause. Le Premier ministre Saad Hariri a annoncé sa démission aujourd'hui.

FB : Une démission que ces manifestants exigeaient depuis maintenant 13 jours. Ils demandent à présent le départ de l'ensemble de la classe politique jugée incompétente et corrompue. Ils étaient nombreux à écouter en direct cet après-midi l'allocution télévisée de Saad Hariri. Notre correspondant à Beyrouth, Nicolas Feldmann s'est rendu près de la place des martyrs.

Ces mots, les Libanais les attendaient depuis près de deux semaines : « Je vais me rendre au palais présidentiel pour remettre la démission de mon gouvernement ». Et sur cette place Sassine à Beyrouth, face à l'écran géant, la foule exulte, Oliver, 18 ans, dort dans une tente depuis 13 jours. « C'est comme une victoire, j'ai changé quelque chose. Moi et les deux millions, chacun a fait quelque chose. C'était très difficile de dormir douze jours dans la rue, on a atteint notre but ». Plus loin, Ted jubile, le retraité porte une croix autour de son cou : « On ne forme qu'un, on est juste libanais, pas de chiite, pas de sunnite, on est tous ensemble... Je n'ai jamais vu le Liban comme ça. Sa démission, c'était ce qu'il nous fallait, c'était la bonne solution, et maintenant on va voir la suite ». La suite, beaucoup de manifestants l'imaginent avec un gouvernement de technocrates, Anthony, 20 ans : « Maintenant, on veut un gouvernement, un cabinet neuf, des experts qui connaissent leur profession, qui savent ce qu'on doit faire pour que le Liban sorte de sa crise économique ». Mais quelle suite à présent pour le mouvement. Les manifestants resteront-ils mobilisés dans les rues du pays. Hier la Banque Centrale mettait en garde contre l'effondrement économique du Liban si les blocages se poursuivaient. Nicolas Feldmann, Beyrouth, RFI.

SB : Les forces kurdes se sont retirées du nord de la Syrie.

FB : C'est en tout cas ce qu'annonce la Russie, qui parle d'un retrait total. Suite à un accord conclu la semaine dernière entre Moscou et Ankara, la milice kurde des Unités de protection du peuple avait jusqu'à cet après-midi pour se retirer de ses positions sur la frontière turque... La Turquie qui veut y installer une zone de sécurité la séparant des YPG, qu'elle qualifie de « terroristes », mais qui sont alliées aux pays occidentaux dans la lutte contre le groupe État islamique.

SB : Lutte à laquelle participent aussi les États-Unis. Dimanche Donald Trump a annoncé la mort du chef du groupe État islamique Abou Bakr al-Baghdadi.

FB : Aujourd'hui il annonce que son « successeur numéro un » a lui aussi été éliminé dans le raid des forces américaines ce week-end. Donald Trump par ailleurs toujours empêtré dans l'enquête ukrainienne. Un membre du Conseil national de sécurité comparaît aujourd'hui devant la commission du Congrès, à huis clos. Il s'agit d'un témoin direct des échanges qui ont eu lieu.

SB : La vague de réfugiés en Amérique latine due à la crise politique au Vénézuéla va s'aggraver l'année prochaine... C'est le message d'un représentant de l'ONU.

FB : Il participait à une conférence internationale sur la crise migratoire. La réunion s'est achevée aujourd'hui à Bruxelles. Le ministre portugais des Affaires étrangères, Augusto Santos Silva, était aussi présent. Il a dénoncé une situation très grave.

Si on fait abstraction de la Syrie, l'exode provoqué par la crise au Vénézuéla est aujourd'hui la plus importante crise migratoire que connaît le monde. C'est aussi la plus grave crise que connaît l'Amérique latine depuis des décennies, puisqu'on parle de 4 millions et demi de personnes. Des personnes qui pour tout un tas de raisons, mais surtout pour des raisons économiques et sociales, ont dû et doivent encore quitter le Vénézuéla pour trouver refuge dans d'autres pays, que ce soit des pays voisins ou des pays européens. Cela implique la mobilisation de la communauté internationale afin d'aider aussi bien les pays d'accueil que les migrants. Le but essentiel de cette conférence était de faire le point de la situation à travers les trois institutions qui sont le plus directement impliquées dans ce soutien : l'Union européenne, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et l'Organisation internationale des migrations. Et ceci afin que la communauté européenne et internationale ait pleinement conscience de la gravité de la crise migratoire qui est vécue actuellement en Amérique latine.

FB : Des propos recueillis par Miguel Martins de la rédaction lusophone. Et notez que malgré les chiffres croissants de migrants vénézuéliens en Amérique du Sud et en Europe, les participants à la conférence n'ont pas tenu d'engagements suffisamment importants pour aider les pays de la région à faire face à cet afflux.

SB : L'organisation d'élections anticipées se profile au Royaume-Uni.

FB : Les députés britanniques ont donné leur accord ce soir, tout comme plus tôt dans la journée le principal parti d'opposition, le Labour. C'est un soutien déterminant pour le Premier ministre Boris Johnson qui milite énergiquement pour leur organisation. Il espère ainsi se redonner la majorité absolue, ce qui lui permettrait d'honorer sa promesse de mettre en œuvre le Brexit. Hier pourtant la Chambre des communes avait rejeté le texte du gouvernement, la journée avait également été marquée par le feu vert de l'Union européenne pour un troisième report du Brexit au plus tard au 31 janvier, il a été formellement entériné aujourd'hui.

SB : En France, au lendemain de l'attaque de la mosquée de Bayonne, on en sait un peu plus sur l'auteur présumé des faits.

FB : L'octogénaire dit avoir voulu « venger la destruction de la cathédrale de Paris ». Il estime que ce sont des musulmans qui en sont à l'origine. Il a été examiné par un psychiatre. L'homme a été candidat du front national pour des élections locales. Hier il a tiré sur deux hommes, les blessant gravement. Notre collègue de France Bleue Pays basque, Anthony Michel, s'est rendu aux abords de la mosquée aujourd'hui.

Les fidèles entrent petit à petit dans la salle... Sur le sol, des tatamis sur lesquels ils installent leurs tapis de prière. Il faut s'adapter, l'un demande à un autre dans quelle direction se trouve la Mecque, pour orienter sa prière... « Bah c'est pas comme à la Mosquée, mais... » Omar, est choqué par ce qu'il s'est passé, mais il continuera à venir prier malgré tout. « Y'a des bons, y'a des mauvais... C'est un fou... Ouais il faut pas se décourager... C'est arrivé partout, comme ça ». Mohammed lui est toujours très ému, interloqué : « On est pour la paix, on fait la prière pour la paix, on fait la prière pour nous. Maintenant on est agressé pour ça, j'espère que c'est la première et la dernière ». Au lendemain de cette attaque, Ahmad du quartier Sainte-Croix ne comprend toujours pas. « C'est une mosquée, c'est un endroit calme pour les gens, et nous on fait la prière cinq fois par jour, on ne voit pas pourquoi il a fait ce geste. C'est horrible. Tout ce qu'on voit à la télé, ça fait quelques semaines, on ne se sent pas en sécurité ». Croyante, passe devant la salle, mais ne s'arrête pas : « Pour l'instant, non, je ne peux pas y aller, j'ai peur. Mais, peut-être un jour je pourrai... » Cette salle restera à la disposition des fidèles, pour chacune des prières jusqu'à la réouverture de la Mosquée. Anthony Michel, Bayonne, France Bleue Pays basque, pour RFI.

SB : Alors que ce début de semaine a été marqué par l'attaque de cette mosquée, le Conseil français du culte musulman tenait aujourd'hui une réunion exceptionnelle de son conseil religieux.

FB : Il a annoncé avoir chargé une commission de « définir les grands signes de radicalité » d'ici à la fin de l'année, en plein débat autour de la pratique de l'islam en France. Par ailleurs aujourd'hui le Sénat a adopté une proposition de loi Les Républicains visant à interdire aux parents accompagnant des sorties scolaires le port de signes religieux, dont le voile. La gauche dénonce un « climat intolérable ».

SB : Un mot de tennis, et c'est la deuxième journée du Masters 1000 de Paris-Bercy.

FB : Masters que suit pour nous Eric Mamruth. Eric, Jérémy Chardy affronte en ce moment le russe Daniil Medvedev et c'est le troisième set.

[Transcription manquante]

FB : Eric Mamruth, en direct de Paris-Bercy, merci et merci à vous Sylvie Berruet.


Journal en français facile 29 octobre 2019

Fanny Bleichner : Vous écoutez RFi il est 21h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir et bienvenue dans cette nouvelle édition du Journal en français facile. Pour m'accompagner ce soir, Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Fanny, bonsoir à toutes et à tous.

FB : À la une de l'actualité : la démission du Premier ministre libanais Saad Hariri, après deux semaines de contestation populaire. Au lendemain de l'attaque de la mosquée de Bayonne, en France, on apprend que l'auteur présumé des faits aurait voulu se venger de l'incendie de Notre Dame. Sur place les musulmans appellent à la paix, mais sont inquiets. En tennis, suite du Masters 1000 de Paris Bercy Jérémy Chardy affronte le russe Daniil Medvedev... Nous serons en direct des courts à la fin de cette édition.

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SB : Les manifestants libanais ont finalement obtenu gain de cause. Le Premier ministre Saad Hariri a annoncé sa démission aujourd'hui.

FB : Une démission que ces manifestants exigeaient depuis maintenant 13 jours. Ils demandent à présent le départ de l'ensemble de la classe politique jugée incompétente et corrompue. Ils étaient nombreux à écouter en direct cet après-midi l'allocution télévisée de Saad Hariri. Notre correspondant à Beyrouth, Nicolas Feldmann s'est rendu près de la place des martyrs.

Ces mots, les Libanais les attendaient depuis près de deux semaines : « Je vais me rendre au palais présidentiel pour remettre la démission de mon gouvernement ». Et sur cette place Sassine à Beyrouth, face à l'écran géant, la foule exulte, Oliver, 18 ans, dort dans une tente depuis 13 jours. « C'est comme une victoire, j'ai changé quelque chose. Moi et les deux millions, chacun a fait quelque chose. C'était très difficile de dormir douze jours dans la rue, on a atteint notre but ». Plus loin, Ted jubile, le retraité porte une croix autour de son cou : « On ne forme qu'un, on est juste libanais, pas de chiite, pas de sunnite, on est tous ensemble... Je n'ai jamais vu le Liban comme ça. Sa démission, c'était ce qu'il nous fallait, c'était la bonne solution, et maintenant on va voir la suite ». La suite, beaucoup de manifestants l'imaginent avec un gouvernement de technocrates, Anthony, 20 ans : « Maintenant, on veut un gouvernement, un cabinet neuf, des experts qui connaissent leur profession, qui savent ce qu'on doit faire pour que le Liban sorte de sa crise économique ». Mais quelle suite à présent pour le mouvement. Les manifestants resteront-ils mobilisés dans les rues du pays. Hier la Banque Centrale mettait en garde contre l'effondrement économique du Liban si les blocages se poursuivaient. Nicolas Feldmann, Beyrouth, RFI.

SB : Les forces kurdes se sont retirées du nord de la Syrie.

FB : C'est en tout cas ce qu'annonce la Russie, qui parle d'un retrait total. Suite à un accord conclu la semaine dernière entre Moscou et Ankara, la milice kurde des Unités de protection du peuple avait jusqu'à cet après-midi pour se retirer de ses positions sur la frontière turque... La Turquie qui veut y installer une zone de sécurité la séparant des YPG, qu'elle qualifie de « terroristes », mais qui sont alliées aux pays occidentaux dans la lutte contre le groupe État islamique.

SB : Lutte à laquelle participent aussi les États-Unis. Dimanche Donald Trump a annoncé la mort du chef du groupe État islamique Abou Bakr al-Baghdadi.

FB : Aujourd'hui il annonce que son « successeur numéro un » a lui aussi été éliminé dans le raid des forces américaines ce week-end. Donald Trump par ailleurs toujours empêtré dans l'enquête ukrainienne. Un membre du Conseil national de sécurité comparaît aujourd'hui devant la commission du Congrès, à huis clos. Il s'agit d'un témoin direct des échanges qui ont eu lieu.

SB : La vague de réfugiés en Amérique latine due à la crise politique au Vénézuéla va s'aggraver l'année prochaine... C'est le message d'un représentant de l'ONU.

FB : Il participait à une conférence internationale sur la crise migratoire. La réunion s'est achevée aujourd'hui à Bruxelles. Le ministre portugais des Affaires étrangères, Augusto Santos Silva, était aussi présent. Il a dénoncé une situation très grave.

Si on fait abstraction de la Syrie, l'exode provoqué par la crise au Vénézuéla est aujourd'hui la plus importante crise migratoire que connaît le monde. C'est aussi la plus grave crise que connaît l'Amérique latine depuis des décennies, puisqu'on parle de 4 millions et demi de personnes. Des personnes qui pour tout un tas de raisons, mais surtout pour des raisons économiques et sociales, ont dû et doivent encore quitter le Vénézuéla pour trouver refuge dans d'autres pays, que ce soit des pays voisins ou des pays européens. Cela implique la mobilisation de la communauté internationale afin d'aider aussi bien les pays d'accueil que les migrants. Le but essentiel de cette conférence était de faire le point de la situation à travers les trois institutions qui sont le plus directement impliquées dans ce soutien : l'Union européenne, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et l'Organisation internationale des migrations. Et ceci afin que la communauté européenne et internationale ait pleinement conscience de la gravité de la crise migratoire qui est vécue actuellement en Amérique latine.

FB : Des propos recueillis par Miguel Martins de la rédaction lusophone. Et notez que malgré les chiffres croissants de migrants vénézuéliens en Amérique du Sud et en Europe, les participants à la conférence n'ont pas tenu d'engagements suffisamment importants pour aider les pays de la région à faire face à cet afflux.

SB : L'organisation d'élections anticipées se profile au Royaume-Uni.

FB : Les députés britanniques ont donné leur accord ce soir, tout comme plus tôt dans la journée le principal parti d'opposition, le Labour. C'est un soutien déterminant pour le Premier ministre Boris Johnson qui milite énergiquement pour leur organisation. Il espère ainsi se redonner la majorité absolue, ce qui lui permettrait d'honorer sa promesse de mettre en œuvre le Brexit. Hier pourtant la Chambre des communes avait rejeté le texte du gouvernement, la journée avait également été marquée par le feu vert de l'Union européenne pour un troisième report du Brexit au plus tard au 31 janvier, il a été formellement entériné aujourd'hui.

SB : En France, au lendemain de l'attaque de la mosquée de Bayonne, on en sait un peu plus sur l'auteur présumé des faits.

FB : L'octogénaire dit avoir voulu « venger la destruction de la cathédrale de Paris ». Il estime que ce sont des musulmans qui en sont à l'origine. Il a été examiné par un psychiatre. L'homme a été candidat du front national pour des élections locales. Hier il a tiré sur deux hommes, les blessant gravement. Notre collègue de France Bleue Pays basque, Anthony Michel, s'est rendu aux abords de la mosquée aujourd'hui.

Les fidèles entrent petit à petit dans la salle... Sur le sol, des tatamis sur lesquels ils installent leurs tapis de prière. Il faut s'adapter, l'un demande à un autre dans quelle direction se trouve la Mecque, pour orienter sa prière... « Bah c'est pas comme à la Mosquée, mais... » Omar, est choqué par ce qu'il s'est passé, mais il continuera à venir prier malgré tout. « Y'a des bons, y'a des mauvais... C'est un fou... Ouais il faut pas se décourager... C'est arrivé partout, comme ça ». Mohammed lui est toujours très ému, interloqué : « On est pour la paix, on fait la prière pour la paix, on fait la prière pour nous. Maintenant on est agressé pour ça, j'espère que c'est la première et la dernière ». Au lendemain de cette attaque, Ahmad du quartier Sainte-Croix ne comprend toujours pas. « C'est une mosquée, c'est un endroit calme pour les gens, et nous on fait la prière cinq fois par jour, on ne voit pas pourquoi il a fait ce geste. C'est horrible. Tout ce qu'on voit à la télé, ça fait quelques semaines, on ne se sent pas en sécurité ». Croyante, passe devant la salle, mais ne s'arrête pas : « Pour l'instant, non, je ne peux pas y aller, j'ai peur. Mais, peut-être un jour je pourrai... » Cette salle restera à la disposition des fidèles, pour chacune des prières jusqu'à la réouverture de la Mosquée. Anthony Michel, Bayonne, France Bleue Pays basque, pour RFI.

SB : Alors que ce début de semaine a été marqué par l'attaque de cette mosquée, le Conseil français du culte musulman tenait aujourd'hui une réunion exceptionnelle de son conseil religieux.

FB : Il a annoncé avoir chargé une commission de « définir les grands signes de radicalité » d'ici à la fin de l'année, en plein débat autour de la pratique de l'islam en France. Par ailleurs aujourd'hui le Sénat a adopté une proposition de loi Les Républicains visant à interdire aux parents accompagnant des sorties scolaires le port de signes religieux, dont le voile. La gauche dénonce un « climat intolérable ».

SB : Un mot de tennis, et c'est la deuxième journée du Masters 1000 de Paris-Bercy.

FB : Masters que suit pour nous Eric Mamruth. Eric, Jérémy Chardy affronte en ce moment le russe Daniil Medvedev et c'est le troisième set.

[Transcription manquante]

FB : Eric Mamruth, en direct de Paris-Bercy, merci et merci à vous Sylvie Berruet.