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Franjo, La visite d'appartement

La visite d'appartement

Je peux vous aider ?

- Ouais, je suis là pour visiter

un appartement.

- Ah !

Allez !

C'est bon.

Suivez-moi.

Entrez !

Entrez !

- Je ferme ?

- Bien sûr.

Voilà.

Attention

à la tête.

Qu'est-ce qu'il y a ?

La lumière qui est très agréable

dans cet appartement.

Puisqu'elle permet vraiment

de donner une belle lumière

surtout le jour.

Et de voir le crépi

qui est apparent

des deux côtés.

Tout est en crépi.

Donc…

Puis voilà,

c'est une belle vitrine

qui offre

une belle vue panoramique.

L'étagère que j'ai mise là.

Qui est une étagère

que j'ai faite moi-même.

Peinte.

Coupée

C'est une étagère du coup

maison quoi.

Même si c'est

en appart.

Qu'est-ce qu'on a…

Le canapé.

Super agréable, super confortable

pour s'assoir quand on veut se détendre.

Tac !

On est assis

Le canapé

que j'ai eu

à 15 euros au lieu de 20.

Grâce au Bon Coin.

Je l'ai eu sur Le Bon Coin.

Le site Le Bon Coin.

Essayez-le !

- Non non.

Là je vous arrête tout de suite.

En fait,

ça ne ressemble pas du tout à l'annonce.

Enfin, c'est du meublé au final ?

- C'est du meublé.

Bah au final.

Au départ, il n'était pas meublé.

- Donc, c'est à louer en meublé.

C'est ça ?

- Mais non !

Ce n'est pas à louer.

- Ce n'est pas à louer.

D'accord.

C'est à vendre alors ?

- Ah non.

Je ne crois pas non.

Je suis très bien ici moi.

Pourquoi je vendrais ?

- Si ce n'est pas à louer ni à vendre,

pourquoi vous me faites visiter ?

- Vous voulez visiter.

Je vous fais visiter.

Moi, j'ai du temps libre.

Ça me parait sympa, non ?

- Je… Je vais…

Je m'en vais.

- Et la salle de bain ?

Je ne vous ai

pas fait visiter la salle de bain.

- Vous êtes là pour la visite d'appart ?

Parce que j'étais avant.

- Vous ne l'aurez pas.

- Pardon ?

- L'appartement.

La visite, vous ne l'aurez pas.

- Pourquoi ?

- Parce que si je le veux, je l'aurai.

Mon père est haut fonctionnaire.

C'est lui le garant.

Vous n'avez aucune chance.

- Il faut un garant ?

- Bah ouais !

Tu n'as pas de garant ?

- Bah non.

- Il faut un garant.

Il faut un dossier béton.

- D'accord.

Ton père, il est dispo ?

- Bonjour.

Vous êtes là pour la visite de l'appartement ?

- Non non, pour faire un squash.

- Oui oui.

Je viens pour la visite.

- Vous me suivez.

S'il vous plaît.

- Ça ne sert à rien qu'il fasse la visite,

il n'a pas de garant.

Et en plus, il est intermittent du spectacle !

- Alors vous n'avez pas de garant ?

- Si si.

J'ai mon père qui est haut fonctionnaire.

- Haut fonctionnaire dans quoi ?

- Dans le fonctionnariat...

- Bon, je vous préviens.

Là-haut,

on ne fume pas.

D'accord ?

- Non, mais je ne fume pas.

- Pas de coloc non plus.

Et puis deux trois petites règles par ailleurs.

Pas de chaussures.

Surtout pas de ballerine.

D'accord ?

Puis vous ne me collez pas des posters.

Pas de cadre avec des pointes ou quoi que ce soit.

D'accord ?

Sauf si c'est pour afficher votre soutien à l'OM

ou au front national.

Il marche pas

cet ascenseur.

On va monter à pied.

Suivez-moi.

Alors.

Voici le bien atypique

dont je vous parlais.

- Atypique.

Ça veut dire quoi exactement ?

- Ça veut dire qu'il n'y en a pas deux comme ça.

Et puis, en fait,

quand il ne bouge pas au bout d'un an

sur les annonces,

on les classe en atypique.

Pour que ça remonte.

- Donc atypique,

c'est une merde qui ne se vend pas quoi.

- Non non.

Pas spécialement.

Regardez.

Moi, par exemple,

mon ex,

elle avait perdu deux dents devant.

C'est une beauté atypique.

Vous voyez ?

Question de point de vue quoi.

- Pour ne pas dire qu'elle est dégueulasse quoi.

Et à part ça.

Les fissures là et tout,

c'est normal ?

- Ça, c'est le charme de l'ancien, vous savez.

Vous savez ce qu'on appelle le cachet.

Moi, je dis souvent une chose, c'est

que les appartements, vous savez,

c'est comme les femmes.

Ça vieillit, ça évolue, mais à la fin,

on est toujours bien dedans.

- Classe.

- Alors après vous aurez éventuellement

quelque travaux d'aménagement à faire.

Les fissures que vous avez notées vous-même.

Éventuellement, un peu l'électricité.

Et puis il y a un trou dans le plafond.

Ca va pas chercher loin.

Une centaine d'euros et c'est fait.

- Pourquoi vous me parlez de travaux.

Je ne veux pas acheter moi, je veux louer.

- Vous ne voulez pas acheter vous ?

- Mais non.

Je ne comprends pas.

C'est à acheter ou à louer ici ?

- Les deux en fait.

Si vous avez de l'argent, vous pouvez acheter.

Ici, c'est un quartier en fort potentiel.

C'est vraiment pleine de gentrification.

- Gentrification ?

- Pour renouveler un peu.

Ce que je veux dire c'est que c'est

un quartier à en devenir quoi.

- À devenir de quoi ?

On est en plein milieu d'une cité.

- Ben exactement.

Vous investissez ici,

dans dix ans

boum ça va prendre 15 %.

Garanti.

- Ça s'appelle l'inflation.

Puis ça ne me concerne pas.

Je vous ai dit que je ne voulais pas acheter.

- Ah oui, vous voulez louer.

Vous êtes pauvre ?

- Je suis étudiant.

- À 30 ans ?

- C'est pour la bourse.

- Ah ok.

Je vous invite à me suivre.

Attention aux fils.

- C'est aux normes là ?

Ces fils qui dépassent ?

- Oui oui c'est aux normes.

C'est un ami pakistanais qui m'a fait ça.

Pour pas cher en plus.

Il fait les dents aussi si vous voulez.

Il est dentiste.

Ça vous intéresse ?

Idéalement, il ne faudrait pas

utiliser l'électricité dans le salon par contre.

Parce qu'il peut y avoir des courts-circuits.

Ce n'est pas grand-chose non plus.

- Et on fait comment ?

Je prends des bougies ?

- Non.

Là, il y a une rallonge qui sort du placard.

Vous pouvez connecter des multiprises.

Vous voyez.

En série ou en parallèle.

Un peu comme dans les cours de techno.

Puis voilà.

C'est juste un coup à apprendre.

- Excusez-moi.

Vous pouvez faire moins de bruit, s'il vous plaît ?

- Non, mais Il y en a qui bosse là.

- C'est qui eux ?

- C'est des gens qui sont là

en attendant que ce soit loué.

Mais ils vont partir.

- On ne partira pas !

- Si si, ils vont partir.

Dès que ça va être loué, ça va…

Ils vont…

Ça, c'est la trêve hivernale, c'est…

- Mais on est au mois de juin.

- Il fait frisquet en ce moment quand même.

- D'accord.

- Vous pouvez faire une coloc éventuellement.

- Mais il n'y a pas marqué coloc sur l'annonce.

- Non, mais il y a écrit perte d'espace.

C'est un peu ça.

C'est sous-entendu vous voyez.

- Et il y avait qui avant eux là ?

- Il y a eu un homme, mais il est mort.

- Ah bon ?

- Ici même d'ailleurs.

Dans l'appartement.

Enfin, rien de grave.

De vieillesse.

38 ans.

Alors. Sinon, on a la gare qui est à deux pas.

- À deux pas.

Ils sont grands vos pas.

On est à 6 kilomètres.

- Si vous entrez le 29 mars,

vous payez tout le mois de mars.

D'accord ?

Il nous faudrait une caution sur toute l'année.

Donc 16 000 euros.

Et puis vous avez un garant solide.

Voilà. Vous le prenez ?

- C'est une blague ?

- J'ai l'air d'être en train de rigoler là ?

- Non,

mais on est quand même dans un taudis là.

On est d'accord ?

Vous voulez que je vive là-dedans, c'est ça ?

- Mais il faut savoir ce que vous voulez.

Vous êtes étudiant.

On est à Paris.

Voilà, ce n'est pas la fête.

- Non, ce qu'on va faire.

C'est que je vais chercher

pendant un mois.

Si je ne trouve pas mieux, ce qui m'étonnerait,

je m'installe en coloc avec

les Roumains là.

- Voilà.

Tout à fait. À la bonheur.

- Bah super !

On fait comme ça ?

- Parfait !

- Je ne vous serre pas la main ?

- Non, ça ira.

Aller !

Bon vent !

Enfoiré !

Et vous là, vous faites chier putain !

Ça fait un mois que j'essaie de le louer cet appart.

- Tu fais quoi là ?

- Je cherche juste un petit peu de tendresse mon ami

- Tu es sérieux ?

Casse-toi de là.

Déjà, paye le loyer.

Il est sérieux lui ?

Je vais retourner à Mulhouse

je serai tranquille.

La visite d'appartement Apartment visits

Je peux vous aider ?

- Ouais, je suis là pour visiter

un appartement.

- Ah !

Allez !

C'est bon.

Suivez-moi.

Entrez !

Entrez !

- Je ferme ?

- Bien sûr.

Voilà.

Attention

à la tête.

Qu'est-ce qu'il y a ?

La lumière qui est très agréable

dans cet appartement.

Puisqu'elle permet vraiment

de donner une belle lumière

surtout le jour.

Et de voir le crépi

qui est apparent

des deux côtés.

Tout est en crépi.

Donc…

Puis voilà,

c'est une belle vitrine

qui offre

une belle vue panoramique.

L'étagère que j'ai mise là.

Qui est une étagère

que j'ai faite moi-même.

Peinte.

Coupée

C'est une étagère du coup

maison quoi.

Même si c'est

en appart.

Qu'est-ce qu'on a…

Le canapé.

Super agréable, super confortable

pour s'assoir quand on veut se détendre.

Tac !

On est assis

Le canapé

que j'ai eu

à 15 euros au lieu de 20.

Grâce au Bon Coin.

Je l'ai eu sur Le Bon Coin.

Le site Le Bon Coin.

Essayez-le !

- Non non.

Là je vous arrête tout de suite.

En fait,

ça ne ressemble pas du tout à l'annonce.

Enfin, c'est du meublé au final ?

- C'est du meublé.

Bah au final.

Au départ, il n'était pas meublé.

- Donc, c'est à louer en meublé.

C'est ça ?

- Mais non !

Ce n'est pas à louer.

- Ce n'est pas à louer.

D'accord.

C'est à vendre alors ?

- Ah non.

Je ne crois pas non.

Je suis très bien ici moi.

Pourquoi je vendrais ?

- Si ce n'est pas à louer ni à vendre,

pourquoi vous me faites visiter ?

- Vous voulez visiter.

Je vous fais visiter.

Moi, j'ai du temps libre.

Ça me parait sympa, non ?

- Je… Je vais…

Je m'en vais.

- Et la salle de bain ?

Je ne vous ai

pas fait visiter la salle de bain.

- Vous êtes là pour la visite d'appart ?

Parce que j'étais avant.

- Vous ne l'aurez pas.

- Pardon ?

- L'appartement.

La visite, vous ne l'aurez pas.

- Pourquoi ?

- Parce que si je le veux, je l'aurai.

Mon père est haut fonctionnaire.

C'est lui le garant.

Vous n'avez aucune chance.

- Il faut un garant ?

- Bah ouais !

Tu n'as pas de garant ?

- Bah non.

- Il faut un garant.

Il faut un dossier béton.

- D'accord.

Ton père, il est dispo ?

- Bonjour.

Vous êtes là pour la visite de l'appartement ?

- Non non, pour faire un squash.

- Oui oui.

Je viens pour la visite.

- Vous me suivez.

S'il vous plaît.

- Ça ne sert à rien qu'il fasse la visite,

il n'a pas de garant.

Et en plus, il est intermittent du spectacle !

- Alors vous n'avez pas de garant ?

- Si si.

J'ai mon père qui est haut fonctionnaire.

- Haut fonctionnaire dans quoi ?

- Dans le fonctionnariat...

- Bon, je vous préviens.

Là-haut,

on ne fume pas.

D'accord ?

- Non, mais je ne fume pas.

- Pas de coloc non plus.

Et puis deux trois petites règles par ailleurs.

Pas de chaussures.

Surtout pas de ballerine.

D'accord ?

Puis vous ne me collez pas des posters.

Pas de cadre avec des pointes ou quoi que ce soit.

D'accord ?

Sauf si c'est pour afficher votre soutien à l'OM

ou au front national.

Il marche pas

cet ascenseur.

On va monter à pied.

Suivez-moi.

Alors.

Voici le bien atypique

dont je vous parlais.

- Atypique.

Ça veut dire quoi exactement ?

- Ça veut dire qu'il n'y en a pas deux comme ça.

Et puis, en fait,

quand il ne bouge pas au bout d'un an

sur les annonces,

on les classe en atypique.

Pour que ça remonte.

- Donc atypique,

c'est une merde qui ne se vend pas quoi.

- Non non.

Pas spécialement.

Regardez.

Moi, par exemple,

mon ex,

elle avait perdu deux dents devant.

C'est une beauté atypique.

Vous voyez ?

Question de point de vue quoi.

- Pour ne pas dire qu'elle est dégueulasse quoi.

Et à part ça.

Les fissures là et tout,

c'est normal ?

- Ça, c'est le charme de l'ancien, vous savez.

Vous savez ce qu'on appelle le cachet.

Moi, je dis souvent une chose, c'est

que les appartements, vous savez,

c'est comme les femmes.

Ça vieillit, ça évolue, mais à la fin,

on est toujours bien dedans.

- Classe.

- Alors après vous aurez éventuellement

quelque travaux d'aménagement à faire.

Les fissures que vous avez notées vous-même.

Éventuellement, un peu l'électricité.

Et puis il y a un trou dans le plafond.

Ca va pas chercher loin.

Une centaine d'euros et c'est fait.

- Pourquoi vous me parlez de travaux.

Je ne veux pas acheter moi, je veux louer.

- Vous ne voulez pas acheter vous ?

- Mais non.

Je ne comprends pas.

C'est à acheter ou à louer ici ?

- Les deux en fait.

Si vous avez de l'argent, vous pouvez acheter.

Ici, c'est un quartier en fort potentiel.

C'est vraiment pleine de gentrification.

- Gentrification ?

- Pour renouveler un peu.

Ce que je veux dire c'est que c'est

un quartier à en devenir quoi.

- À devenir de quoi ?

On est en plein milieu d'une cité.

- Ben exactement.

Vous investissez ici,

dans dix ans

boum ça va prendre 15 %.

Garanti.

- Ça s'appelle l'inflation.

Puis ça ne me concerne pas.

Je vous ai dit que je ne voulais pas acheter.

- Ah oui, vous voulez louer.

Vous êtes pauvre ?

- Je suis étudiant.

- À 30 ans ?

- C'est pour la bourse.

- Ah ok.

Je vous invite à me suivre.

Attention aux fils.

- C'est aux normes là ?

Ces fils qui dépassent ?

- Oui oui c'est aux normes.

C'est un ami pakistanais qui m'a fait ça.

Pour pas cher en plus.

Il fait les dents aussi si vous voulez.

Il est dentiste.

Ça vous intéresse ?

Idéalement, il ne faudrait pas

utiliser l'électricité dans le salon par contre.

Parce qu'il peut y avoir des courts-circuits.

Ce n'est pas grand-chose non plus.

- Et on fait comment ?

Je prends des bougies ?

- Non.

Là, il y a une rallonge qui sort du placard.

Vous pouvez connecter des multiprises.

Vous voyez.

En série ou en parallèle.

Un peu comme dans les cours de techno.

Puis voilà.

C'est juste un coup à apprendre.

- Excusez-moi.

Vous pouvez faire moins de bruit, s'il vous plaît ?

- Non, mais Il y en a qui bosse là.

- C'est qui eux ?

- C'est des gens qui sont là

en attendant que ce soit loué.

Mais ils vont partir.

- On ne partira pas !

- Si si, ils vont partir.

Dès que ça va être loué, ça va…

Ils vont…

Ça, c'est la trêve hivernale, c'est…

- Mais on est au mois de juin.

- Il fait frisquet en ce moment quand même.

- D'accord.

- Vous pouvez faire une coloc éventuellement.

- Mais il n'y a pas marqué coloc sur l'annonce.

- Non, mais il y a écrit perte d'espace.

C'est un peu ça.

C'est sous-entendu vous voyez.

- Et il y avait qui avant eux là ?

- Il y a eu un homme, mais il est mort.

- Ah bon ?

- Ici même d'ailleurs.

Dans l'appartement.

Enfin, rien de grave.

De vieillesse.

38 ans.

Alors. Sinon, on a la gare qui est à deux pas.

- À deux pas.

Ils sont grands vos pas.

On est à 6 kilomètres.

- Si vous entrez le 29 mars,

vous payez tout le mois de mars.

D'accord ?

Il nous faudrait une caution sur toute l'année.

Donc 16 000 euros.

Et puis vous avez un garant solide.

Voilà. Vous le prenez ?

- C'est une blague ?

- J'ai l'air d'être en train de rigoler là ?

- Non,

mais on est quand même dans un taudis là.

On est d'accord ?

Vous voulez que je vive là-dedans, c'est ça ?

- Mais il faut savoir ce que vous voulez.

Vous êtes étudiant.

On est à Paris.

Voilà, ce n'est pas la fête.

- Non, ce qu'on va faire.

C'est que je vais chercher

pendant un mois.

Si je ne trouve pas mieux, ce qui m'étonnerait,

je m'installe en coloc avec

les Roumains là.

- Voilà.

Tout à fait. À la bonheur.

- Bah super !

On fait comme ça ?

- Parfait !

- Je ne vous serre pas la main ?

- Non, ça ira.

Aller !

Bon vent !

Enfoiré !

Et vous là, vous faites chier putain !

Ça fait un mois que j'essaie de le louer cet appart.

- Tu fais quoi là ?

- Je cherche juste un petit peu de tendresse mon ami

- Tu es sérieux ?

Casse-toi de là.

Déjà, paye le loyer.

Il est sérieux lui ?

Je vais retourner à Mulhouse

je serai tranquille.