DESCARTES - Je pense donc je suis 📏 (2)
pas douter il ya une chose qui va
résister à mon doute et c'est pas pour
rien que cette chose bien c'est le doute
lui même ce que veut dire des cartes
c'est que si je peux douter de tout
c'est bien la preuve que mon doute
existe alors le doute c'est pas quelque
chose de matériel c'est pas physique le
doute c'est pas comparable à un objet
corporelle
donc on parle évidemment d'existence
immatériel c'est comme dire par exemple
que une pensée existe non pas au sens où
elle serait constituée de molécules mais
au sens abstrait au sens impalpable
donc si je doute mon doute existe et qu
est ce que le doute il ya des cas qu'on
dit que le doute c'est une forme de la
pensée et donc la pensée c'est pas
quelque chose dont je peux avoir
l'illusion
c'est à dire que autant on peut avoir
une illusion d'optique et voir quelque
chose qui n'existe pas vraiment autant
quand on a une pensée dans la tête
cette pensée pourrait bien être une
illusion qu'elle resterait une pensée
parce que l'illusion de la pensée c'est
déjà de la pensée de la même façon que
quand on rêve
ce qu'on vit n'est pas réel mais le rêve
existe en tant que rêve
il existe en tant qu illusion il existe
en tant que penser donc c'est ça que
veut dire des cartes c'est que le doute
et donc par extension la pensée c'est
quelque chose dont je ne peux pas douter
c'est quelque chose dont je dois
constater l'existence et pour des cartes
ça prend vraiment la forme d'une
évidence d'une évidence absolue c'est à
dire que par quelques bouts comprennent
le problème on arrivera toujours à cette
conclusion la pensée existe donc là pour
des cartes on atteint vraiment une
première vérité c'est à dire que là où
notre expérience sensorielle va
finalement se heurter à un mur c'est à
dire qu'on ne va pas pouvoir franchir le
mur du doutons puisqu'on peut toujours
douter de nos perceptions peut toujours
douter de notre expérience
en revanche on ne peut pas douter de la
pensée on ne peut pas douter de
l'existence de la pensée ce qui veut
dire pour des cartes que si on doit
accepter que la pensée existe on doit
accepter que nous même qui pensent on
existe
ton et c'est ça qui va donner lieu à la
célèbre phrase de descartes je pense
donc je suis c'est à dire si ma pensée
existe il faut bien que j'existe pour
avoir cette pensée alors à vrai dire je
suis pas totalement d'accord avec cette
idée parce que l'idée du jeu dans la
phrase je pense est une idée qui elle
n'est pas forcément logique c'est à dire
je m'explique que le pronom je sais déjà
un parti-pris linguistique le pronom jeu
par exemple n'existe pas dans toutes les
langues
l'expression de l'individualité n'existe
pas dans toutes les langues
c'est déjà un parti-pris culturelle
linguistique et donc au final
anthropologique et philosophique dire je
pense ça n'a rien d'évident et même d'un
point de vue logique on pourrait presque
le contesté parce que la pensée est en
quelque chose d'immatériel c'est aussi
quelque chose d'un forme c'est quelque
chose qui n'a pas de contours qui n'a
pas de limite au sens spatiale du terme
et donc identifier la pensée à un
individu ou en tout cas à confondre les
deux c'est à dire considérer que la
pensée a forcément besoin de s'incarner
dans un individu physique c'est déjà
quelque chose qu'on pourrait contester
d'ailleurs c'est ce que disait nietzsche
il disait que nous n'avions pas d'idée
ce sont les idées qui viennent à nous et
quand on a une idée en fait on fait le
constat on fait l'observation d'une idée
qui vient de s'introduire en nous et
donc on peut finalement se dire que la
pensée n'est pas forcément le gage de
l'existence de l'individu
donc il est des cartes c'est vraiment
est définitivement d'imposer à l'esprit
l'évidence de notre existence à travers
la pensée c'est de dire que la pensée
donc l'esprit au delà de la pensée
individuelle
l'esprit est réellement la seule chose
dont on peut attester de l'existence
c'est vraiment la seule chose sur
laquelle on peut pas avoir de doutes
quant à l'existence
donc c'est quand même intéressant de
remarquer avec des cartes que la
première brique de l'édifice que doit
être la vérité cette brique élémentaire
elle renvoie quelque chose qui pour nous
dans notre vie quotidienne ne nous
paraît pas réel au sens où quand on
parle de la réalité on a plutôt tendance
à se référer à la matière aux corps et
aux objets donc se dire que la première
chose dont on va prouver l'existence
c'est quelque chose d'immatériel et
qu'on va construire toute notre
reconnaissance à partir de cette vérité
immatériel c'est quand même quelque
chose d'assez paradoxal
toujours est il que des cartes après
avoir découvert cette vérité première
c'est comme ça que qu'on la nomme la
vérité première c'est à dire la vérité
mère de toutes les autres vérités c'est
la vérité de notre existence de notre
existence en tant qu'individu notre
existence en tant qu'être pensant alors
là on touche à quelque chose qui me
paraît assez important parce qu'on
touche en fait à la manière dont des
cartes à influencer sa postérité pour
certains des cartes reste est un penseur
chrétien et c'est vrai que des cartes
était un philosophe chrétien c'est un
philosophe qui a tenté de prouver
l'existence de dieu
mais pour autant ce n'est pas quelqu'un
qui a fait de dieu un concept premier le
concept premier de descartes c'est le
doute et les concept dérivé de ce
concept de doute ce sont les concepts de
penser d'existence et d'individus donc
ce qui veut dire que d'un point de vue
purement religieux d'un point de vue
purement chrétiens des cartes est déjà
presque coupable d'une hérésie
parce qu'il faut bien comprendre que
jusqu'à la fin du moyen-âge
c'est à dire très peu de temps
finalement avant d'écarter toute la
philosophie était basé sur une idée
centrale et première qui était dieu
donc certes des cartes n'est peut-être
pas révolutionnaire de la laïcité au
xviie siècle mais c'est quand même
quelqu'un qui a osé commencer un traité
de philosophie en ne partant pas de dieu
mais en partant de l'individu
donc je veux dire c'est quand même pas
mal pour l'époque faut savoir que des
cartes en tant que scientifique
il était favorable aux thèses de
copernic et c'est quand il a appris que
galilée avait eu des ennuis à
avec son système héliocentrique que
descartes a renoncé à publier un ouvrage
qui justement aller dans le sens de
copernic
parce qu'il savait que c'était se tirer
une balle dans le pied que c'était se
condamner à la censure et donc à la
possibilité de délivrer sa parole
donc des cartes étaient tout sauf une
sorte de philosophe inquisiteur n'était
absolument pas un philosophe qui allait
jeter l'opprobre sur une pensée non
conformes aux dogmes va donc j'en
termine pour cette question de l'
influence de descartes et je
souhaiterais revenir sur une notion très
importante qu'on a esquissé mais selon
moi mérite vraiment qu'on l'approfondît
parce qu'elle permet de comprendre
beaucoup de choses
ce qu'on a vu c'est que des cartes
considère que la pensée est quelque
chose qui possède un degré de réalité
finalement beaucoup plus élevé que les
core c'est à dire que tout ce qui est de
l'ordre de la matière tout ce qui est
objet physique et ça évidemment on peut
pas s'empêcher de le mettre en relation
avec la vision qu'avaient platon et qui
disait que notre monde matériel n'était
qu'une projection d'un monde qui est le
monde des idées c'est à dire la
projection d'archétypes les archétypes
chez platon on les appelle les
archétypes on les appelle également les
idées ou les essences c'est très
difficile à définir et évidemment on
peut difficilement expliquer ce que sont
les archétypes sont passés par les
analogies
mais en tout cas c'est l'idée que notre
monde avant d'exister sous une forme
physique
il existe en tant qu'idée il existe en
tant que principe un petit peu si vous
voulez de la même façon que la loi de la
gravité préexiste à la gravité ce que je
veux dire c'est que la gravité n'est ce
qu'elle est qu'en vertu d'une loi qui la
gouvernent et bien cette loi qui la
gouvernent on pourrait dire que c'est un
petit peu l'archétype de la gravité et
la gravité ce serait la manifestation
dans le monde physique de cette idée de
gravité est donc le parallèle avec
platon se situe non seulement ici c'est
à dire dans cette idée d'une réalité au
delà du monde matériel
donc la réalité intelligent
bhl le monde des idées chez platon et
bien chez descartes ça prend la forme
d'une substance ce qu'il appelle une
substance et qui est la pensée
donc c'est des cartes quand on parle de
substances on parle pas forcément d'une
substance physique
donc là encore c'est difficile pour nous
de se représenter cette idée de
substances sans en faire quelque chose
de matériel
mais pour des cas c'est quelque chose
qui a autant de réalités en fait que la
substance physique c'est à dire que la
matière est ce que dire des cartes c'est
qu'il ne faut pas réduire la notion de
réalité à la réalité matérielle
parce que ce qu'on appelle la réalité
c'est ce qui est et ce qui est n'est pas
forcément d'ordre physique
donc là on retrouve le dualisme qu'on
trouvait déjà chez platon le dualisme
entre eux le monde sensible le monde
intelligible c'est à dire entre le monde
matériel et le monde de l'esprit et s'en
retrouve notamment dans un petit exemple
que donne des cartes
c'est le fameux exemple du morceau de
cire l'exemple du morceau de cire que
des cartes utilisent pour montrer que
tout ce qui existe dans le monde
physique est soumis à la corruption est
soumis à la transformation à l'évolution
est donc si on veut définir un objet
physique si on veut le définir dans ce
qui le constitue au plus profond de
lui-même au niveau de son essence
et bien tout ce qu'on va pouvoir dire
sur le morceau de cire pour le définir
n'est en aucun cas liée à ses
caractéristiques physiques
donc ça décape ou le raconte
concrètement il nous dit je prends un
morceau de cire il est petit il est
plutôt dur il est blanc je vais
l'approché du feu et là je vais le voir
se transformer il va devenir liquide il
va devenir plus foncée il va fondre se
répandre et donc au bout du compte il
n'aura plus du tout les mêmes
caractéristiques sensible que celle
qu'il avait au départ ça ça prouve pour
des cartes qu'on ne peut pas définir un
objet physique par ses caractéristiques
physiques
on doit les définir par autre chose leur
essence se situe au delà de la matière
et donc dans le cas du morceau de cire
des cartes va dire puisque je ne peux
pas le définir par sa couleur
puisqu'elle change
je ne peux pas le définir par sa forme
puisqu'elle change également
ce par quoi en revanche je peux définir
le morceau de cire c'est par le fait
qu'il a la capa
cité de se transformer c'est presque une
tautologie en fait comme raisonnement
c'est de dire que ceux qui définit
n'importe quel être physique c'est son
caractère d'être physique mais en fait
c'est plus qu'une tautologie pas ce que
ça veut simplement dire qu'on ne peut
pas définir davantage ce qu'est un corps
physique parce que tout ce qu'on
pourrait dire sur lui serait soumis à
l'évolution à la transformation et donc
ne serait pas une vérité absolue une
vérité réel donc là encore chez