SCHOPENHAUER - L'art d'avoir toujours raison (Analyse de 5 stratagèmes) 📏 (2)
c'est quelque chose que n'importe quelle
personne ayant pratiqué le débat ne peut
plus croire
l'expression de nos idées et toujours
influencé par nos émotions
or il n'ya rien de plus volatile il n'y
a rien de plus influençables qu'une
émotion
mettre l'autre en colère ça peut passer
par des moyens très différents
un bon moyen de mettre l'autre en colère
c'est de faire preuve de mépris
mépris envers sa personne ou même mépris
envers les propos qu'il tient parce que
notre tendance naturelle qui consiste à
nous identifier à nos idées fait que
lorsque nos idées sont attaqués on va le
prendre pour une attaque personnelle
derrière le mépris à l'égard de nos
idées ce que nous ressentons c'est un
mépris à l'égard de notre personne
ce montré méprisant ça n'a pas besoin de
passer par les mots ça passe d'abord par
une attitude une manière par exemple de
soutenir le regard de l'interlocuteur ou
de l'ignorer nous ferons tous les soirs
bat monsieur sarkozy et vous battre vous
d'ailleurs vous ne servez à rien le plus
tard entente a distillé de la haine
voilà tout ce que vous faites alors face
à ce stratagème
évidemment je ne peux que vous
conseiller d'employer la méthode
stoïcienne la méthode qui consiste à
vous détacher émotionnellement de votre
interlocuteur à faire abstraction de ces
réactions abstraction de tous et signe
de mépris parce qu'évidemment plus vous
serez détaché émotionnellement des
réactions de votre adversaire et plus
vous pourrez contrer et retourner contre
lui
son stratagème puisqu'il n'ya rien de
plus agaçant et donc de plus efficace
que le mépris
en réponse au mépris votre médecin me
laisse indifférent vun impressionné
d'aucune manière et j'ai en effet
l'intention de combattre en femme partie
de votre femme politique par
pouvons-nous toile deuxième stratagème
sur lequel on va se pencher stratagème
numéro 12
choisir des métaphores favorable alors
le titre de ce stratagème est un petit
peu trompeur parce qu'en réalité ce dont
parle schopenhauer dans ce stratagème
c'est le vocabulaire c'est le choix des
mots qu'on utilise pour désigner les
choses dont on parle ce que nous dit
schopenhauer
c'est que les mots qu'on utilise portent
en eux une connotation une connotation
qui peut être positive ou négative et le
but du jeu ça va être d'exploiter la
connotation d'un mot pour pouvoir mieux
faire passer nos idées et réfuté les
arguments de l'adversaire après avoir
été inséminée artificiellement quatre
fois on lui aura pris sont vos quatre
fois donc on va pouvoir parler après
aussi du problème qu'il ya de séparer un
enfant de sa mère
enfants oui c'est un enfant c'est un
procès l'enfant de la vache ça si un
enfant
enfin tout cas de mon dieu c'est quelque
chose que je défendrai schopenhauer
donne plusieurs exemples
et parmi ces exemples il donne le couple
de mots protestants hérétiques
il nous dit que le mot protestant a été
créée par les protestants alors que le
mot hérétiques
c'est un mot qui a été créée par les
catholiques pour désigner les
protestants de manière péjorative
donc il est certain que si au lieu
d'employer le mot protestants vous
employer le mot hérétiques
mais déjà vous induisent et une certaine
opinion à certains jugements à l'égard
des protestants vous induisent et une
connotation négative qui va préparer le
terrain en quelque sorte à la critique
que vous allez en faire donc c'est une
manière non pas de déformer la réalité
mais de la désigner sous un angle qui
est favorable à vos intérêts
schopenhauer donne d'autres exemples il
parle des mots de religion et de
superstition ça c'est quelque chose
qu'on retrouve beaucoup dans les textes
des philosophes des lumières au xviiie
siècle dans lesquelles ce n'est pas
directement la religion qui est attaquée
parce qu'à l'époque le mot religion
conserver forme de respectabilité
alors que parler de superstition c'est
une manière de disqualifier la pratique
religieuse
c'est une manière de la frappé du sceau
de l'ignorance et de l'immaturité
c'est une manière de reléguer la
religion à une forme d'obscurantisme un
obscurantisme dont il devient alors
légitime de se moquer si on voulait
prendre des exemples contemporains
on pourrait parler de l'emploi du mot
dictateur si un conflit armé s'engage
entre deux nations du monde dont l'une
est considérée comme une dictature et
l'autre comme une démocratie mais il est
évident que si vous commencez à vouloir
critiquer le président de ladite
démocratie là ce moment là vous pouvez
vous attendre à recevoir un reproche qui
risque de mettre à mal votre
argumentation
puisque votre adversaire ne manquera pas
de vous faire remarquer que vous dites
du bien d'un dictateur et dire du bien
d'un dictateur c'est évidemment être
dans le camp du mal
qu'à partir de là les possibilités
argumentative se réduisent à ce
moment-là vous est pris au piège des
mots il va devenir très difficile de
remporter le débat du cèdre donc vous
voyez que indépendamment de ce qu'on
pourrait dire le simple fait d'utiliser
un mot plutôt qu'un autre
pas forcément orienté la perception de
ce qui va être dit et d'une certaine
manière ça consiste à placer la
conclusion avant le raisonnement
d'ailleurs c'est ce qu'écrit
schopenhauer dans ce stratagème il écrit
au final il s'agit là d'une pétition de
principe
ce qui n'a pas été démontrée est utilisé
comme postulat pour en tirer un jugement
donc c'est pour ça qu'il faut toujours
se montrer très attentif aux maux qui
sont utilisés sont montrés très
attentifs et très vigilant sur la
terminologie pour désigner les choses
parce que très souvent les mots sont des
pièges
et se montrer attentif au mot
qu'utilisent l'interlocuteur c'est aussi
une manière de pointer le choix de ses
mots pour mettre en évidence sa
stratégie on est en train de trouver des
périodicités du soleil qui font que oui
ça s'est réchauffé mais la démonstration
que c'est le gaz carbonique
ce qui est possible n'est pas maintenant
alors quand vous me dites négationniste
je sais ça fait référence intérêts pense
à la shoah et je pense que dire cela on
va pas ce qu'on va pas se battre ici je
je pense qu'il est injuste de
l'assurance et diversité c'est ce qui
fait que george orwell est redevenu
autant la mode c'est parce que le
novlangue dans son roman 1984 est une
illustration de la manipulation de
l'opinion que l'on peut faire à travers
le langage parce que le langage c ce qui
structure la pensée
c'est donc ce qui structure l'opinion et
que si on utilise un vocabulaire qui
sert à propager notre vision du monde
on a déjà fait le plus gros du travail
la première des choses à faire lorsqu'un
mot est utilisé à la place d'un autre
ces deux points telle usage de ce mot
pour mettre en pleine lumière tout ce
qu'ils présupposent tout ce qu'il
sous-entend et pour montrer que le choix
de ce monde n'est peut-être pas anodin
ce qui me dérange c'est la bêtise de
ceux qui utilisent un mot qui sont
incapables de définir parce que populis
et quoi est ce que quelqu'un veut bien
donner le mal de décrire ce que c'est
parce que au moins 10 des finitions
possibles et figurez vous que je me suis
renseigné avant de dire un jour par
manière de plaisanterie à vos collègues
de l'express qui m'a interrogé en osant
vous voulez rendre vos lettres de
noblesse ou populistes de gauche comme
je sais pas ce qu'est le populisme
exactement de gauche ça m'a fait rire
j'ai dit bah écoute et populiste
j'assume pour une raison j'en ai assez
que toutes ces belles personnes se
donnent des grands airs en regardant le
peuple qui pourraient une masse confuse
et dangereuse
donc voilà pour ce deuxième stratagème
le stratagème numéro 12 choisir des
métaphores favorable stratagème suivant
le stratagème numéro 18 interrompre et
détourner le débat
si nous nous rendrons compte que
l'adversaire entrepris une série
d'arguments qui va mener à notre défaite
il ne faut pas lui permettre d'arriver à
la conclusion mais l'interrompre au
milieu de son argumentation
le distraire et dévié ce sujet pour
l'amener à d'autres alors ce stratagème
numéro 18
on peut le mettre en rapport avec le
stratagème numéro 29 faire diversion ça
c'est quelque chose qui arrive très
souvent lorsqu'on est face à un
interlocuteur qui ne maîtrise pas le
sujet et qui à partir du moment où on va
rentrer dans les aspects un peu
technique va tout de suite s'apercevoir
qu'il n'est pas au niveau et donc va
tout faire pour faire oublier de qu'on
parlait initialement
c'est pour ça que j'encourage toujours à
maîtriser les sujets dont vous parlez
pour ne pas vous retrouver dans ce genre
de situation c'est à dire à devoir
dévier la discussion faute d'arguments
parler sans cesse d'ailleurs parlons
d'heidegger autrement que dans la negra
c'est bienvenue ardi lorsqu'il a parlé
de partage celle du partage
théorie du bavardage scheidegger il
faudra le lire un jour et vous verrez d
une théorie du bavardage est une théorie
du enfin faut pas se contenter de parler
des gens sont là que vous allez devenir
ennuyeux et chacun son tour je propose
un débat traverse ne veut pas quand on
commence à parler du bavardage
scheidegger
il ya des trucs le monde quand on
maîtrise un sujet quand on l'a étudié en
profondeur
quand on a mis à l'épreuve de la
contradiction nos arguments sur le sujet
à ce moment là on ne craint plus la
contradiction on ne craint plus de se
faire déborder par les arguments de
l'autre et donc on n'a pas besoin de
faire dévier la discussion on n'a pas
besoin de détourner l'attention du sujet
et au cours de vos discussion
contradictoire vous pourrez vous rendre
compte que certaines personnes sont
spécialisés dans l'art de passer d'un
sujet à un autre dans l'art de la
discontinuité intellectuelle la
discontinuité intellectuelle c'est cette
capacité à passer à un autre sujet pile
au moment au sujet devenait intéressant
pile au moment où ça devenait nécessaire
d'aller dans le détail
en règle générale quand quelqu'un essaie
de dévier le débat
c'est une manière indirecte de
reconnaître son incompétence sur le
sujet donc ça c'est une occasion que
vous pouvez saisir pour retourner la
situation à votre avantage
une fois nous sommes vus pendant trois
minutes dans un débat on a eu que trois
minutes de débat sur campus et je vous
avais cité sur l'autre livre cinq fautes
de citations savez que vous m'aviez
répondu ce sont des coquilles des
coquilles de citations chacun
non mais là je vous en avais moi je ne
minimise et marcheuses et les classes je
souhaite finir j'ai fait une
encyclopédie tard à côté c'est pas
possible on m'avait demandé de terminer
mon raisonnement
elle est prise en flagrant délit d'un
truc énorme
chaque fois que vous êtes coincé vous
m'empêcher de parler pour vous donner
l'impression d'avoir et sont donc
maintenant vous allez me laisser
terminer
donc si quelqu'un vous interromps au
beau milieu d'un raisonnement pour vous
parler de quelque chose qui est annexes
dites vous bien que cette personne a
peut-être des raisons de craindre
votre argumentation parce que c'est
souvent quelque chose qui se produit
lorsqu'on maîtrise un sujet qu'on veut
rentrer dans le détail c'est que notre
interlocuteur n'a pas toujours envie
d'aller sur ce terrain il préfère rester
à la surface des choses
donc là encore il est très facile de
retourner ce stratagème contre votre
adversaire faire remarquer qu'il est en
train de détourner le débat et en
profiter pour lui demander s'il n'aurait
pas peur d'aller au fond du sujet
en faisant ça vous éviterez non
seulement de tomber dans son piège mais
en plus vous mettrez en évidence le
piège dans lequel il a essayé de faire
tomber ce qui aura pour effet de vous
faire prendre l'aventage dans la
discussion
puisqu'il n'ya rien de plus humiliant et