×

Używamy ciasteczek, aby ulepszyć LingQ. Odwiedzając stronę wyrażasz zgodę na nasze polityka Cookie.


image

Youtube Videos, SCHOPENHAUER - L'origine de notre souffrance 📏 (1)

SCHOPENHAUER - L'origine de notre souffrance 📏 (1)

bonjour à tous alors aujourd'hui et j'ai

décidé de vous parler de la souffrance

alors c'est pas un thème très joyeux

m'excuse par avance

alors pourquoi est ce que j'ai voulu

traiter ce thème de la souffrance

déjà parce que avec la vidéo sur

schopenhauer

j'avais un petit peu abordé la question

on se souvient que pour schopenhauer

la vie n'est finalement qu'une

succession indéfinie de souffrance et

que quand schopenhauer là la vie ne

mérite finalement pas d'être vécue

elle n'est que le résultat d'une

absurdité radical cette volonté cette

force que personne ne peut comprendre

et à bien y regarder plus l'homme est

conscient de cette absurdité et puis

souffre

donc finalement pourquoi poursuivre

cette souffrance de schopenhauer autant

tirer le rideau et cesser purement et

simplement dont se reproduire pour que

l'humanité à venir n'est pas à subir

cette souffrance

alors face à ce genre de conception

philosophique souvent il ya deux

attitudes

la première c'est de se dire bon sont

bien gentils ces philosophes mai

et ne voit que de la souffrance partout

là où il regarde à croire que il

projette sur le monde lors leurs propres

turpitudes leur propre malheur

peut-être que s'ils ont une vision

sombre de la vie

c'est peut-être d'abord parce que leur

propre vie était sombre

ça c'est la première attitude la

deuxième attitude consiste à dire que la

schopenhauer en tant qu' en tant qu'être

humain doué d'une conscience a priori

s'il pensait ça c'est qu'il avait des

raisons de le penser

comme on dit on peut accorder à

schopenhauer le crédit de ses intentions

et trouver dans ces textes un certain

sens

ça ne signifie pas dans ce cas la gauche

au point d'avoir raison et le contraire

ne prouverait pas que schopenhauer à

tort il s'agit simplement percer à jour

ce qu'il a voulu dire et c'est ce que je

vais essayer de faire dans cette vidéo

alors pour ça je vais partir d'un

postulat qui est de dire que nous vivons

dans un monde physique

qu'est ce que ça veut dire ça veut dire

que tout ce qui existe à la surface de

la terre en tout cas où ce qui existe

avec une certaine certitude ce sont des

objets matériels sait confie le bois

objets pas s'appliquer également d être

des êtres vivants

donc si par exemple je considère ce sens

voiliers qui est en face de moi je

considère qu'il existe et qu'il a une

existence matérielle certaines

caractéristiques sensorielles que je

peux décrire et c'est ça qui finalement

ma forme de son existence

maintenant essayons d'aller un peu plus

loin de ce postulat essaie de dire que

tout ce qui existe dans le monde

physique dans notre monde existe à la

fois dans un certain espace et dans un

certain temps dans un certain espace ça

veut dire quoi

ça veut dire que ce cendrier toujours

que j'ai en face de moi il a des

contours

il a une forme il a en quelque sorte des

limites spatiales qui le contiennent

si bien que ce cendrier

s'il est en face de moi il n'est pas en

même temps ailleurs un objet ne peut pas

être à la fois là où il est et ailleurs

il possède ce qu'on pourrait appeler en

philosophie infinite u2 maintenant je

peux dire que ce sont briller qui est en

face de moi il a une existence qui est

aussi limitée dans le temps

pourquoi de tout simplement parce que

avant d'exister par définition il

n'existait pas il a donc été fabriqué il

a été conçu il a été amené à exister

matériellement à un moment donné

total se sont grillés va disparaître une

vaste anéanti physiquement alors déjà à

ce niveau là on pourrait me faire une

objection vous disons que oui certes le

cendrier en tant qu'objet un début il a

bien été conçu à un moment donné mais

les composants de ce cendrier eux ont

toujours été là c'est à dire que la

matière constitutive de l'univers n'a

peut-être pas de début on se souvient de

la phrase de la voisine qui provient

elle même au de l'entité rien ne se crée

rien ne se perd tout se transforme

d'accord tout objet qui vient à

l'existence

il est composé d'éléments matériels qui

le précédait et est ce que ces éléments

matériels

au commencement elle c'est pas une

question à laquelle on peut répondre

la conséquence de ce que je veux dire

c'est que tout ce qui existe dans le

monde physique s'inscrit nécessairement

dans ces deux dimensions l'espace et le

temps

maintenant si on revient à la question

de schopenhauer qui est de se demander

qu'est ce que la vie et la vie

n'est-elle pas finalement une fixation

souffrance

son part de ces deux postulants à savoir

la limitation fondamentale dont tout

être physique on part déjà on parle déjà

du mauvais pied

parce que cette idée de limitation on

sait quelle est la cause d'énormément de

souffrance chez les êtres humains on va

développer par la suite

et avant ça j'aimerais qu'on comprenne

bien cette idée qui est absolument

fondamental c'est que à partir du moment

où un être prend conscience de sa

finitude

il en souffre en somme si l'homme

n'avait pas de conscience ne serait pas

malheureux et l'âge où je reviens sur

cette phrase de la bible

heureux les simples d'esprit parce que

quelle que soit la traduction qu'on

puisse ce pour faire l'idée qui est

contenu est bien la même à savoir que ne

pas avoir conscience quelque chose qui

pourrait nous rendre malheureux nous

dispose d'être malheureux il est

beaucoup plus difficile de trouver de la

souffrance psychologique chez les

animaux encore que je sache que ça

existe cochez autrement on sait que le

fait de penser de réfléchir de prendre

conscience de certains malheurs existant

dans le monde ne favorise pas non plus

le bonheur et on sait aussi en tout cas

on peut prétendre je pense sans trop de

risque que plus un individu est

conscient puis peut se perdre dans des

labyrinthes intellectuelle et mentaux

et le fait d'envisager trop de

possibilités également une source de

souffrance puisque après tout quel est

le bon chemin or schopenhauer la

souffrance humaine est donc lié à la

conscience de l'absurdité l'existence de

la même façon lorsque l'on prend

conscience de sa finitude aux origines

sa double finitude dans l'espace et dans

le temps ne peut construire

alors ça peut paraître à saab semaine et

je vais vous donner des exemples qui je

pense vous parleront davantage eu la

finitude dans le temps c'est le fait que

l'homme un moment donné va naître vivre

et mourir

la naissance et la mort sont les

intervalles de l'existence humaine et

ces intervalles indique bien ses limites

la naissance ça devrait être une forme

de traumatisme on passe d'un milieu des

milieux aquatiques pourrait être

l'allégorie du paradis perdu à un

environnement hostile avec des gens qui

crient qu'ils aient vécu leur comprend

rien à ce qu'il raconte mais voilà on

sait qu'on va devoir vivre parmi eux

donc on essaye de s'adapter

si la naissance c'est un traumatisme la

mort est un traumatisme pour eux

peut-être l'idée de la mort ils sont pas

prêtes ou en l'absence de témoignages on

ne sait pas si la mort est un

traumatisme mais l'idée de la mort à

coup sûr éveille chez l'homme des

angoisses certains comme freud eux

diront que c'est justement pour résoudre

cette angoisse que l'homme a inventé

dieu qui lui permet de croire dans un au

delà

on sait que le temps est un traumatisme

pour l'homme

alors aujourd'hui ça peut s'exprimer

dans des choses très très vial comme la

lutte contre le vieillissement

je parle ici du vieillissement

esthétique mais également les progrès de

la médecine indique que l'homme a

toujours cherché à repousser les limites

de la mort ça peut paraître une évidence

mais c'est une évidence qui mérite

d'être formulée c'est à dire que si

l'homme a toujours cherché à repousser

les limites de la mort c'est bien parce

que la mort constitue pour lui un

problème ce n était pas un problème

l'homme passerait son temps à autre

chose qu'à lutter contre la mort

passerait par exemple son temps à faire

en sorte que sa vie soit agréable ou que

sa vie soit complète afin de ne pas

avoir à affronter la peur de la mort

d'abord est un pro mathis mme laborde

est une angoisse puisque la mort à un

niveau individuel ce n'est rien moins

que la fin du monde savait qu'on spécule

beaucoup sur la ou les fans monde mais

peut-être qu'avant de se poser la

question de la fin du monde on ferait

bien de se poser la question de la fin

de notre propre monde qui est le jour de

notre mort et qui va arriver tôt ou tard

prendre conscience de cette idée et ça

parce que je suis en train de faire

d'ailleurs un petit peu malicieuse c'est

la source d'une grande souffrance

en réalité ce qui est d'ailleurs

intéressant de noter c'est que on ne

souffre pas à l'idée de la mort

lorsqu'on ne pense pas évidemment que ce

n'est donc peut-être pas la mort qui est

un problème mais son idée on peut

importe

toujours est il que la conscience de la

finitude même a poussé l'homme à lutter

contre cette fille

et de cette manière toute l'histoire de

la culture mais peut-être un autre que

sept buts de l'homme contre sa fille

tuée

a besoin de se surpasser en permanence

un besoin d'aller au delà et vous verrez

qu'on ça vous fera écho dans la suite de

notre

profitez de la limitation dans l'espace

bon je n'ai pas besoin de développer si

vous êtes ici vous n'êtes pas ailleurs

combien de fois avez vous vécu cette

sensation très désagréable de vouloir

être quelque part où vous n'étiez pas de

vouloir quitter le repas de famille qui

s'éternise loi à partir de votre travail

votre pas trop mal même bref l'on vit

d'ailleurs non-vie d'évasion envie

d'exotisme

ça revient un peu à ça cette envie qui

précisément n'est pas satisfaite parce

que vous ne pouvez pas être à deux

endroits différents en même temps là

encore l'homme amdh a tenté de mettre en

place des subterfuges pour contrer cette

finitude

par exemple le moyen de locomotion on a

nous commencions sait si bien le fait de

se mouvoir de se déplacer ce qu'on

constate quand on observe l'évolution

justement de la technologie de transport

c'est le fait que les distances puisse

être parcouru de plus en plus rapidement

qu'on a une sorte d'association ici

entre la lutte contre la finitude

spatiale et contre la finitude de

temporal et on ne peut pas s'empêcher de

se poser la question mais qu'est ce qui

a poussé l'homme à développer et à faire

évoluer cette technologie avec autant

d'enthousiasmé beaucoup de temps et

d'énergie de vigueur et bien c'est le

besoin de réduire la finitude spatiale

certains diront que c'est un c'est le

moyen simplement de satisfaire un désir

de conquête désir de conquête des

territoires inconnus

oui c'est exact mais ce désir de

conquête n'aurait pas de sens si l'homme

n'était pas marquée par cette finitude

spatiale et temporelle

ça ne serait pas un désir si c'était à

portée de main

cette double finitude l'homme en a

conscience en tout cas l'homme

historique c'est à dire l'homme dans son

développement collectif à travers

l'histoire en a conscience

justement précisément par les exemples

que je vous ai donné ses besoins sans

cesse de dépasser les limites de se

surpasser d'aller au delà lui même ça je

vais le mettre en relation avec une

phrase de jean-paul sartre st jean n'est

pas toujours dit que du bien mais après

tout aussi savoir se réconcilier avec

ses anciens adversaires


SCHOPENHAUER - L'origine de notre souffrance 📏 (1)

bonjour à tous alors aujourd'hui et j'ai

décidé de vous parler de la souffrance

alors c'est pas un thème très joyeux

m'excuse par avance

alors pourquoi est ce que j'ai voulu

traiter ce thème de la souffrance

déjà parce que avec la vidéo sur

schopenhauer

j'avais un petit peu abordé la question

on se souvient que pour schopenhauer

la vie n'est finalement qu'une

succession indéfinie de souffrance et

que quand schopenhauer là la vie ne

mérite finalement pas d'être vécue

elle n'est que le résultat d'une

absurdité radical cette volonté cette

force que personne ne peut comprendre

et à bien y regarder plus l'homme est

conscient de cette absurdité et puis

souffre

donc finalement pourquoi poursuivre

cette souffrance de schopenhauer autant

tirer le rideau et cesser purement et

simplement dont se reproduire pour que

l'humanité à venir n'est pas à subir

cette souffrance

alors face à ce genre de conception

philosophique souvent il ya deux

attitudes

la première c'est de se dire bon sont

bien gentils ces philosophes mai

et ne voit que de la souffrance partout

là où il regarde à croire que il

projette sur le monde lors leurs propres

turpitudes leur propre malheur

peut-être que s'ils ont une vision

sombre de la vie

c'est peut-être d'abord parce que leur

propre vie était sombre

ça c'est la première attitude la

deuxième attitude consiste à dire que la

schopenhauer en tant qu' en tant qu'être

humain doué d'une conscience a priori

s'il pensait ça c'est qu'il avait des

raisons de le penser

comme on dit on peut accorder à

schopenhauer le crédit de ses intentions

et trouver dans ces textes un certain

sens

ça ne signifie pas dans ce cas la gauche

au point d'avoir raison et le contraire

ne prouverait pas que schopenhauer à

tort il s'agit simplement percer à jour

ce qu'il a voulu dire et c'est ce que je

vais essayer de faire dans cette vidéo

alors pour ça je vais partir d'un

postulat qui est de dire que nous vivons

dans un monde physique

qu'est ce que ça veut dire ça veut dire

que tout ce qui existe à la surface de

la terre en tout cas où ce qui existe

avec une certaine certitude ce sont des

objets matériels sait confie le bois

objets pas s'appliquer également d être

des êtres vivants

donc si par exemple je considère ce sens

voiliers qui est en face de moi je

considère qu'il existe et qu'il a une

existence matérielle certaines

caractéristiques sensorielles que je

peux décrire et c'est ça qui finalement

ma forme de son existence

maintenant essayons d'aller un peu plus

loin de ce postulat essaie de dire que

tout ce qui existe dans le monde

physique dans notre monde existe à la

fois dans un certain espace et dans un

certain temps dans un certain espace ça

veut dire quoi

ça veut dire que ce cendrier toujours

que j'ai en face de moi il a des

contours

il a une forme il a en quelque sorte des

limites spatiales qui le contiennent

si bien que ce cendrier

s'il est en face de moi il n'est pas en

même temps ailleurs un objet ne peut pas

être à la fois là où il est et ailleurs

il possède ce qu'on pourrait appeler en

philosophie infinite u2 maintenant je

peux dire que ce sont briller qui est en

face de moi il a une existence qui est

aussi limitée dans le temps

pourquoi de tout simplement parce que

avant d'exister par définition il

n'existait pas il a donc été fabriqué il

a été conçu il a été amené à exister

matériellement à un moment donné

total se sont grillés va disparaître une

vaste anéanti physiquement alors déjà à

ce niveau là on pourrait me faire une

objection vous disons que oui certes le

cendrier en tant qu'objet un début il a

bien été conçu à un moment donné mais

les composants de ce cendrier eux ont

toujours été là c'est à dire que la

matière constitutive de l'univers n'a

peut-être pas de début on se souvient de

la phrase de la voisine qui provient

elle même au de l'entité rien ne se crée

rien ne se perd tout se transforme

d'accord tout objet qui vient à

l'existence

il est composé d'éléments matériels qui

le précédait et est ce que ces éléments

matériels

au commencement elle c'est pas une

question à laquelle on peut répondre

la conséquence de ce que je veux dire

c'est que tout ce qui existe dans le

monde physique s'inscrit nécessairement

dans ces deux dimensions l'espace et le

temps

maintenant si on revient à la question

de schopenhauer qui est de se demander

qu'est ce que la vie et la vie

n'est-elle pas finalement une fixation

souffrance

son part de ces deux postulants à savoir

la limitation fondamentale dont tout

être physique on part déjà on parle déjà

du mauvais pied

parce que cette idée de limitation on

sait quelle est la cause d'énormément de

souffrance chez les êtres humains on va

développer par la suite

et avant ça j'aimerais qu'on comprenne

bien cette idée qui est absolument

fondamental c'est que à partir du moment

où un être prend conscience de sa

finitude

il en souffre en somme si l'homme

n'avait pas de conscience ne serait pas

malheureux et l'âge où je reviens sur

cette phrase de la bible

heureux les simples d'esprit parce que

quelle que soit la traduction qu'on

puisse ce pour faire l'idée qui est

contenu est bien la même à savoir que ne

pas avoir conscience quelque chose qui

pourrait nous rendre malheureux nous

dispose d'être malheureux il est

beaucoup plus difficile de trouver de la

souffrance psychologique chez les

animaux encore que je sache que ça

existe cochez autrement on sait que le

fait de penser de réfléchir de prendre

conscience de certains malheurs existant

dans le monde ne favorise pas non plus

le bonheur et on sait aussi en tout cas

on peut prétendre je pense sans trop de

risque que plus un individu est

conscient puis peut se perdre dans des

labyrinthes intellectuelle et mentaux

et le fait d'envisager trop de

possibilités également une source de

souffrance puisque après tout quel est

le bon chemin or schopenhauer la

souffrance humaine est donc lié à la

conscience de l'absurdité l'existence de

la même façon lorsque l'on prend

conscience de sa finitude aux origines

sa double finitude dans l'espace et dans

le temps ne peut construire

alors ça peut paraître à saab semaine et

je vais vous donner des exemples qui je

pense vous parleront davantage eu la

finitude dans le temps c'est le fait que

l'homme un moment donné va naître vivre

et mourir

la naissance et la mort sont les

intervalles de l'existence humaine et

ces intervalles indique bien ses limites

la naissance ça devrait être une forme

de traumatisme on passe d'un milieu des

milieux aquatiques pourrait être

l'allégorie du paradis perdu à un

environnement hostile avec des gens qui

crient qu'ils aient vécu leur comprend

rien à ce qu'il raconte mais voilà on

sait qu'on va devoir vivre parmi eux

donc on essaye de s'adapter

si la naissance c'est un traumatisme la

mort est un traumatisme pour eux

peut-être l'idée de la mort ils sont pas

prêtes ou en l'absence de témoignages on

ne sait pas si la mort est un

traumatisme mais l'idée de la mort à

coup sûr éveille chez l'homme des

angoisses certains comme freud eux

diront que c'est justement pour résoudre

cette angoisse que l'homme a inventé

dieu qui lui permet de croire dans un au

delà

on sait que le temps est un traumatisme

pour l'homme

alors aujourd'hui ça peut s'exprimer

dans des choses très très vial comme la

lutte contre le vieillissement

je parle ici du vieillissement

esthétique mais également les progrès de

la médecine indique que l'homme a

toujours cherché à repousser les limites

de la mort ça peut paraître une évidence

mais c'est une évidence qui mérite

d'être formulée c'est à dire que si

l'homme a toujours cherché à repousser

les limites de la mort c'est bien parce

que la mort constitue pour lui un

problème ce n était pas un problème

l'homme passerait son temps à autre

chose qu'à lutter contre la mort

passerait par exemple son temps à faire

en sorte que sa vie soit agréable ou que

sa vie soit complète afin de ne pas

avoir à affronter la peur de la mort

d'abord est un pro mathis mme laborde

est une angoisse puisque la mort à un

niveau individuel ce n'est rien moins

que la fin du monde savait qu'on spécule

beaucoup sur la ou les fans monde mais

peut-être qu'avant de se poser la

question de la fin du monde on ferait

bien de se poser la question de la fin

de notre propre monde qui est le jour de

notre mort et qui va arriver tôt ou tard

prendre conscience de cette idée et ça

parce que je suis en train de faire

d'ailleurs un petit peu malicieuse c'est

la source d'une grande souffrance

en réalité ce qui est d'ailleurs

intéressant de noter c'est que on ne

souffre pas à l'idée de la mort

lorsqu'on ne pense pas évidemment que ce

n'est donc peut-être pas la mort qui est

un problème mais son idée on peut

importe

toujours est il que la conscience de la

finitude même a poussé l'homme à lutter

contre cette fille

et de cette manière toute l'histoire de

la culture mais peut-être un autre que

sept buts de l'homme contre sa fille

tuée

a besoin de se surpasser en permanence

un besoin d'aller au delà et vous verrez

qu'on ça vous fera écho dans la suite de

notre

profitez de la limitation dans l'espace

bon je n'ai pas besoin de développer si

vous êtes ici vous n'êtes pas ailleurs

combien de fois avez vous vécu cette

sensation très désagréable de vouloir

être quelque part où vous n'étiez pas de

vouloir quitter le repas de famille qui

s'éternise loi à partir de votre travail

votre pas trop mal même bref l'on vit

d'ailleurs non-vie d'évasion envie

d'exotisme

ça revient un peu à ça cette envie qui

précisément n'est pas satisfaite parce

que vous ne pouvez pas être à deux

endroits différents en même temps là

encore l'homme amdh a tenté de mettre en

place des subterfuges pour contrer cette

finitude

par exemple le moyen de locomotion on a

nous commencions sait si bien le fait de

se mouvoir de se déplacer ce qu'on

constate quand on observe l'évolution

justement de la technologie de transport

c'est le fait que les distances puisse

être parcouru de plus en plus rapidement

qu'on a une sorte d'association ici

entre la lutte contre la finitude

spatiale et contre la finitude de

temporal et on ne peut pas s'empêcher de

se poser la question mais qu'est ce qui

a poussé l'homme à développer et à faire

évoluer cette technologie avec autant

d'enthousiasmé beaucoup de temps et

d'énergie de vigueur et bien c'est le

besoin de réduire la finitude spatiale

certains diront que c'est un c'est le

moyen simplement de satisfaire un désir

de conquête désir de conquête des

territoires inconnus

oui c'est exact mais ce désir de

conquête n'aurait pas de sens si l'homme

n'était pas marquée par cette finitude

spatiale et temporelle

ça ne serait pas un désir si c'était à

portée de main

cette double finitude l'homme en a

conscience en tout cas l'homme

historique c'est à dire l'homme dans son

développement collectif à travers

l'histoire en a conscience

justement précisément par les exemples

que je vous ai donné ses besoins sans

cesse de dépasser les limites de se

surpasser d'aller au delà lui même ça je

vais le mettre en relation avec une

phrase de jean-paul sartre st jean n'est

pas toujours dit que du bien mais après

tout aussi savoir se réconcilier avec

ses anciens adversaires